• Armes chimiques : les gaz lacrymogènes utilisés par le régime Macron interdits par la convention de Genève

    Publié par wikistrike.com sur 24 Avril 2018, 08:48am

    Catégories : #Politique intérieure, #Social - Société

    Armes chimiques : les gaz lacrymogènes utilisés par le régime Macron interdits par la convention de Genève

    En août dernier, le régime Macron commandait pour 22 millions de grenades lacrymogènes et explosives. Assurément pas la position d’un gouvernement ouvert au dialogue et à la concertation, mais bien celui d’un régime minoritaire, autoritaire et pour tout dire totalitaire prévoyant de gouverner par ordonnances afin de traduire au plus vite les directives imposées par l’Union Européenne du Capital qui constituent son programme de gouvernement. Ces grenades ne seront pas restées dans les armureries de l’armée. Mais gendarmes et CRS bombardent par milliers les travailleurs en lutte, des cortèges syndicaux à l’occupation pacifique par les agriculteurs de la ZAD de Notre-Dame des Landes. De l’aveu même des gendarmes, en quelques jours d’opération militaire contre la ZAD de Notre-Dame des Landes, l’armée a utilisé plus de 11 000 grenades lacrymogènes. Bilan 270 blessés dont 10 graves parmi les manifestants, 4 gendarmes blessés gravement par leur propre grenade.

    Au moment où Macron justifie par une attaque chimique dont il n’a apporté aucune preuve, le bombardement violant le droit international de la Syrie, il est utile de rappeler que cette débauche de violence contre le mouvement social, déversant des grenades lacrymogènes par dizaines de milliers sur les travailleurs de France, jeunes, étudiants, infirmières, agriculteurs, cheminots défendant leurs droits, est en fait une utilisation massive d’armes chimiques interdites par la convention de Genève, convention internationale interdisant les armes chimiques.

     

    Armes chimiques : les gaz lacrymogènes utilisés par le régime Macron interdits par la convention de Vienne

    La répression du mouvement social fait des dizaines de blessés graves. Par exemple, à la manifestation du 19 avril à Paris, un photographe de presse dûment identifié a reçu un tir tendu de grenade lacrymogène le blessant très grièvement aux mains. Au-delà des explosifs et des coups de matraques, le régime Macron fait un usage massif des gaz lacrymogènes contre les travailleurs pour terroriser ceux qui voudraient rejoindre les manifestations, les cortèges syndicaux. Une utilisation massive qui est dangereuse, d’armes chimiques dont l’usage en cas de guerre est interdit par les conventions internationales. Le régime Macron utilise massivement des gaz CS. des gaz de combat, armes chimiques développées par les USA et utilisées massivement durant la guerre au Vietnam. Il s’agit d’un des nombreux gaz au chlore (C10H5ClN2). L’armée française utilise pour la première fois les gaz CS lors de la guerre d’Algérie.

    En 1993, la convention sur l’interdiction des armes chiques, est signée à Paris. les gaz CS y sont explicitement interdits ; Mais une exception y est bizarrement inscrite, le “maintien de l’ordre”. À haute concentration le gaz CS est toxique, à très forte concentration, il est mortel.

    Dans les années 1960, l’URSS avait proposé l’interdiction totale de ces gaz de combat. Interdiction rejetée par les pays occidentaux.

     

    Lire la fiche chimique des gaz CES, gaz lacrymogène du régime Macron : frtec_gaz_cs_33 gaz lacrymogène gaz au chlore

    Nos confrères de Politis indiquent que d’après une étude de l’université de Yale, le gaz lacrymogène n’a pas seulement des effets irritants : il s’agit surtout d’un gaz neurotoxique. Ainsi, le contact avec ce gaz ne provoque pas seulement des douleurs immédiates, mais l’exposition prolongée au gaz lacrymogène peut causer des problèmes respiratoires sérieux, voire des crises cardiaques comme on peut le lire dans le Journal of the American Medical Association. Ces effets sont renforcés chez des enfants (que la police a par exemple gazés lors de la manifestation du 1er mai à Paris). Chez des femmes enceintes, il peut provoquer des fausses couches et s’avère mortel pour des personnes souffrant d’asthme ou d’autres problèmes bronchiques.

    Le gaz lacrymogène peut non seulement asphyxier des adultes – comme l’atteste l’AFP – mais les tirs de gaz lacrymogène peuvent également provoquer la mort : deux cas récents en Palestine le démontrent. Par ailleurs, le médecin Sven-Eric Jordt indique que personne ne connaît les effets à long terme de l’exposition au gaz lacrymogène, mais souligne que, dans l’immédiat, il cause des blessures significatives et cela alors que son usage par la police semble se normaliser.

    Les voies respiratoires et le système digestif sont les premiers touchés en l’espace de 20 à 60 secondes. Dès l’exposition, on assiste à une activation intense des voies lacrymales, une irritation des voies respiratoires et des nausées accompagnées de vomissements selon la dose. La salivation est accentuée. À forte dose, il peut provoquer des hémorragies internes, des œdèmes pulmonaires et une détresse respiratoire qui peut être fatale. Le foie, le cerveau et les reins sont particulièrement vulnérables. Les substances produites lors de la dégradation du CS par le métabolisme comme le cyanure sont très toxiques. Les effets à long terme sont moins connus mais le CS peut induire des bronchites, de l’asthme, des maladies du foie et des reins ainsi que des troubles neurologiques comme l’épilepsie.

    L’arsenal chimique du régime Macron contre le mouvement social

    GRENADE GLI F4

    La grenade à fusil et à main lacrymogène instantanée (GLI) modèle F4, est une munition à triple effet lacrymogène, sonore et de souffle. Il s’agit d’une grenade explosive utilisant un explosif militaire la tolite (TNT). La grenade GLI F4 de calibre 56 mm peut être lancée soit à la main (avec bouchon allumeur à main) soit propulsée grâce à un lanceur de 56mm de type LGGM Cougar après adjonction d’un Dispositif de Propulsion à Retard (50, 100 ou 200m).

    Caractéristiques : hauteur totale : 178 mm. Diamètre : 56mm. Masse totale : 190 g. Masse active : 45 g. Durée d’émission du CS : 25 à 30 secondes.

    Emploi : le tir tendu est strictement interdit. en tir courbe, la balistique de la munition (trajectoire, explosion, dispersion du produit lacrymogène en l’air) permet d’éviter que les personnes ne soient directement impactées et ne puissent ramasser les plots au sol afin de les renvoyer en direction des forces de l’ordre.

     GRENADE GM2L

    La grenade GM2L calibre 56 mm à effets instantanés assourdissants et lacrymogènes. Capacité assourdissante. La grenade GM2L peut être lancée à la main ou tirée depuis un lanceur de 56 mm de type LGGM cougar (50, 100 ou 200m). L’utilisation de cette grenade permet un double effet (lacrymogène et assourdissant)

    Caractéristiques : diamètre : 56 mm. Longueur : 125 mm. Poids : 170 g. Effet sonore : 145 db à 10 mètres. Gaz : 10 g de poudre lacrymogène au CS pur (conforme à la norme MIL-R-51029C, réglementation REACH). Utilisation possible avec BA (1,5 ou 2,5s) et DPR (50,100,200m). Emploi Les jets et les tirs de GM2L dans des locaux de faible capacitésont proscrits.

     GRENADE MP7

    La grenade multipots MP7 est une bombe à sous munitions diffusant un important nuage de gaz CS lacrymogène Lors de son utilisation, la grenade MP7 libère ses 7 palets ou sous-munitions qui émettent du gaz CS. (gaz lacrymogène)

    Caractéristiques : la durée d’émission du nuage lacrymogène et fumigène est d’environ 30s +/- 10s. La zone couverte est de 1000m 2 . Diamètre extérieur : 56 mm. Longueur sans ou avec dispositif d’allumage :165 mm. Masse totale : 360 g. Masse active : 154 g. Pourcentage de CS : 7 %.

    GRENADE CM6

    la grenade CM6 émet rapidement un nuage fumigène et lacrymogène important, persistant et dense. La grenade CM6 contient 6 capsules actives de CS (gaz lacrymogène). Elles sont libérées avant même que la grenade arrive au sol empêchant tout renvoi sur le tireur.

    Caractéristiques : diamètre extérieur : 56 mm. Longueur : 199 mm. Masse totale : 340 g. Masse active : 98 g. Pourcentage de CS : 15 %. Elle peut être utilisée à main (avec bouchon allumeur retard de 1,5 ou 2,5s) ou à l’aide du LGGM cougar (avec DPR 50,100, 200m). La zone de couverture des gaz est importante, jusqu’à 800 m2 sur 3 à 5 m de haut et durant environ 30s.

    GRENADE MP7 COMMANDO

    Cette grenade est utilisée par les forces de l’ordre comme moyen de dispersion face aux manifestations de masse en milieu urbain rapproché. Utilisable par les unités légères, isolées ou en patrouille, elle peut être tirée à partir d’un véhicule. Les grenades MP7 commando (multi-pots) présente un double effet lacrymogène et fumigène et contiennent 7 coupelles actives au CS (gaz lacrymogène de la classe des irritants oculaires). La grenade peut être lancée à la main avec un bouchon allumeur, par le LGGM avec un dispositif de propulsion à retard ou à partir de son tube. La distance de projection avec le moteur propergol est de l’ordre de 100 m. La zone couverte par le gaz est importante : entre 300 m 2 et 500 m2 sur 3 à 5 m de haut. 1.2

    Caractéristiques : poids total : 640 grammes. Nombre de plots fumigènes : 7. Gaz : 7% d’agent lacrymogène CS. Délai du retard d’allumage : 2,25 s. Portée maximale : 100 m. Durée d’émission du gaz : 25 s. Poussée initiale : 60 Newton.

    GRENADE A MAIN DE DESENCERCLEMENT

    La grenade à main de désencerclement (GMD), aussi connue sous le nom de DMP (dispositif manuel de protection), est une grenade qui permet la projection de 18 galets en caoutchouc lors de son explosion.

    L’affectation individuelle d’une GMD s’effectue impérativement selon les conditions cumulatives suivantes : elle concerne tous les militaires de gendarmerie titulaires d’une habilitation ; elle est temporaire et doit répondre aux besoins d’une mission ; elle est effectuée, pour la Gendarmerie nationale, sous la responsabilité du commandant d’unité ; elle est conditionnée à l’autorisation écrite ou verbale du commandant d’unité ou du chef de patrouille.

    Caractéristiques  : projection circulaire de 18 projectiles en caoutchouc. Effet sonore et de choc intense (plus de 155 db). Diamètre : 56 mm. Poids des projectiles : 10 g. Force cinétique unitaire : 80 joules. Rayon d’efficacité : 10 m. Poids total : 250 g.

    https://www.initiative-communiste.fr/articles/luttes/armes-chimiques-les-gaz-lacrymogenes-utilises-par-le-regime-macron-interdits-par-la-convention-de-geneve/

    http://www.wikistrike.com/2018/04/armes-chimiques-les-gaz-lacrymogenes-utilises-par-le-regime-macron-interdits-par-la-convention-de-geneve.html

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    Occident : Société aux mains d’aliénés, de pervers et de sadiques

    Occident : Société aux mains d’aliénés,

    de pervers et de sadiques

     

    La culture occidentale est manifestement obsédée par le règlement, la culpabilité, la soumission et la punition.

    Il est clair que de nos jours l’Occident est la société la moins libre sur Terre. En Amérique du Nord et en Europe, pratiquement tout le monde est constamment surveillé, les gens sont espionnés, observés, leurs informations personnelles continuellement notées et les caméras de surveillance utilisées sans discernement. La vie est orchestrée et encadrée. Il n’y a guère de surprises.

    Il est possible de dormir avec qui l’on veut (tant que ça se passe selon le « protocole autorisé »). L’homosexualité et la bisexualité sont permises. Mais c’est à peu près tout. Voilà jusqu’où s’étend la « liberté » habituellement.

    La rébellion n’est pas que découragée, elle est brutalement réprimée. Du fait d’infimes délits ou erreurs, les gens finissent derrière les barreaux. Il en résulte que le nombre de prisonniers par habitant aux États-Unis, est plus grand que dans tout autre pays, à part les Seychelles. Conséquence supplémentaire, pratiquement toutes les conversations, en particulier les discours publics, doivent désormais tenir compte du fameux « politiquement correct » et de ses variantes.

    Mais revenons à la culture de la peur et de la punition. Voyez les titres des journaux occidentaux. Par exemple, celui du New York Times du 12 avril 2018 : « La punition de la Syrie pourrait être plus dure cette fois-ci. » Nous sommes si habitués à ce que l’empire utilise ce genre de langage pervers, qu’il ne nous paraît guère tordu, bizarre, pathologique. La situation pue le cartoon sadomasochiste, l’image stéréotypée d’un exécrable prof anglais brandissant une règle au-dessus des mains tendues d’un élève, et criant : « Dois-je sévir ? »

    Carl Gustav Jung a maintes fois qualifié de « pathologie » la culture occidentale. Il l’a fait surtout après la Seconde Guerre mondiale, mais il a constaté que l’Occident s’adonne à des crimes horribles depuis des siècles partout dans le monde. Cela explique vraisemblablement pourquoi les psychiatres et les psychologues occidentaux en poste, glorifient l’egocentrique et essentiellement apolitique Sigmund Freud, tout en ignorant, voire en diffamant, Carl Gustav Jung.

    La forme extrême du sadisme est une pathologie, une psychose. Et l’Occident montre clairement des tendances comportementales inquiétantes et dangereuses depuis de nombreux siècles.

    Consultons la définition du sadisme, ou trouble de la personnalité sadique en jargon professionnel, dont pourraient être diagnostiqués à juste titre les États-Unis et l’Europe. D’après Medigoo.com et beaucoup d’autres sites, voici un résumé de la définition commune du trouble de la personnalité sadique :

    …Le trouble de la personnalité sadique est caractérisé par la tendance gratuite à l’agression et aux comportements dégradants, symptômes d’un profond mépris et d’un manque total d’empathie à l’égard des autres. Certains sadiques sont « utilitaristes » : ils exploitent leur violence explosive pour se mettre en position de domination incontestée dans leurs relations…

    Est-ce que cela n’évoque en vous rien familier ? Ça fait penser au comportement de l’Empire envers l’Indochine, la Chine, l’Indonésie, l’Afrique, l’Amérique latine, la Russie, le Moyen-Orient et d’autres parties du monde.

    Et qu’en est-il des symptômes ?

    …Les individus sadiques n’ont guère de maîtrise comportementale, ce qui se traduit par de brèves colères, de l’irritabilité, peu de tolérance envers la frustration et une nature manipulatrice. Du point de vue de leurs relations avec autrui, ils sont durs, hostiles, manipulateurs, dénués d’empathie, ils ont le cœur froid et caustique à l’égard de ceux qu’ils considèrent être leurs subalternes. Leurs rapports avec leur entourage sont considérés rigides et sujets à l’intolérance sociale, et ils sont fascinés par les armes, la guerre et les crimes abominables ou les auteurs d’atrocités. On pense que les sadiques recherchent ordinairement une position sociale leur permettant de mettre en pratique leur besoin de contrôler les autres et de leur infliger de sévères punitions ou des humiliations…

    Changez simplement « individus sadiques » par « États sadiques » ou « culture sadique ».

    Y a-t-il un remède ? Peut-on réussir à soigner efficacement un sadique ? « Traiter le trouble de la personnalité sadique demande beaucoup de temps… » Et de nombreux sites et publications portent un avertissement clair :

    Les informations ci-dessus concernent le traitement. Les informations fournies ici ne doivent pas servir en cas d’urgence médicale…

    Et en ce moment, l’humanité est manifestement à la croisée des chemins : face à l’anéantissement, pas juste devant une « urgence médicale ». Il se pourrait que le monde doive bientôt littéralement se battre pour sa survie, à cause du trouble de la personnalité sadique de l’Ouest et de son Empire.

    ***

    Qu’ont-ils en réserve maintenant ; par exemple, pour la Syrie ? Que fera le psychopathe sadique à un pays qui refuse de s’agenouiller, de se prostituer, de demander grâce, de sacrifier son peuple ? Quel degré d’horreur atteindra la « punition » ?

    Nous venons de voir 103 missiles tirés en direction de Damas et de Homs. Mais ce n’était qu’un divertissement donné par l’Empire pour ses masses. Il a fait beaucoup plus de mal et de choses cruelles à la nation qui refuse constamment de glorifier l’impérialisme occidental et ses dogmes néocons. Par exemple, les « professionnels » de l’Empire ont fabriqué, entraîné et armé les groupes terroristes les plus ignobles et les ont injectés dans le corps de la Syrie.

    La torture va évidemment continuer. Il apparaît clairement que le scénario sera cette fois une adaptation de l’œuvre du marquis de Sade, de son roman Juliette, pas de Justine. Voyez-vous, dans Justine, les femmes ne sont que ligotées, giflées et violées. Dans Juliette, elles sont dépecées vivantes,  brûlées et mutilées. Bien que Justine puisse à la rigueur être lue, aucun être humain normal ne pourrait parcourir les 700 pages d’extrême violence qu’est Juliette.

    Mais notre planète s’est habituée aux horreurs infligées par l’Empire occidental malade. Les gens observent ce qui se passe en des lieux comme l’Afghanistan, la Syrie, l’Irak ou la Libye, comme s’ils regardaient l’actualité, au lieu du dossier médical d’un psychopathe gravement atteint.

    Le « roman » le plus horrible de l’histoire de notre planète s’écrit depuis des siècles. Il l’a été en premier par la barbarie et le sadisme effroyables de Europe, et ensuite par son plus jeune rejeton, les États-Unis.

    Les êtres humains sont si habitués aux carnages qui les entourent en de nombreux endroits notre planète, qu’ils n’en ont plus horreur ; ne se sentant pas horrifiés, ils ne se révoltent pas contre leur sort. Ils ne font que regarder comment, pays après pays tombe, est profané en public, ravagé. La maladie mentale du responsable est indéniable. Et elle est contagieuse. La violence extrême qui submerge le monde, déclenche à son tour divers troubles mentaux et névroses (masochisme, formes extrêmes de soumission, pour n’en nommer que deux) chez les victimes.

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    Être exposé constamment à l’extrême violence « prescrite » et infligée par l’Occident, a laissé la majeure partie du monde dans un état de léthargie névrotique. À la manière d’une femme mise sous clef dans un mariage avec un mari fanatique, religieux et brutal au sein d’une société oppressive, le monde a finalement cessé de résister aux diktats et à la tyrannie des Occidentaux, et « accepté son destin. »

    De nombreuses parties de la planète ont développé le syndrome de Stockholm. Après avoir été kidnappées, emprisonnées, harcelées, violées et humiliées, tombées amoureuses de leur tyran, les victimes adoptent sa vision du monde, tout en le servant docilement de tout cœur. Pareil accommodement n’a bien évidemment rien à voir avec l’état sain ou naturel des choses !

    En Afrique, en Amérique latine, au Moyen-Orient et en Asie, il se passe des choses bizarres ! Des gens de ces nations pillées et dévastées depuis des siècles par les despotes européens et nord-américains, se rendent avec fierté à Paris, Berlin, Londres, Madrid, New York et d’autres villes occidentales, pour « apprendre », « étudier » la manière gouverner leurs propres pays. Cette prostitution intellectuelle évidente ne s’accompagne généralement d’aucune honte ou stigmatisation. Beaucoup de victimes rêvent encore de devenir semblables, ou même pires, à leurs agresseurs.

    Visage impassible, nombre d’anciens et modernes colonisés, écoutent les Européens leur prêcher (moyennant finances) la « bonne manière de gouverner, » la « lutte contre la corruption » et la « démocratie. »

    Les médias des pays non occidentaux prennent leurs bulletins de nouvelles directement auprès des agences de presse occidentales. Même les événements politiques locaux sont expliqués par les « sages » et « supérieurs » européens et nord-américains, pas par les intellectuels locaux. Les gens ne leurs font presque jamais confiance, seuls sont pris au sérieux les visages pâles aux raffinés accents anglais, français ou allemands.

    Pervers ? Est-ce pervers ? Bien évidemment que ça l’est ! Confrontés à cela, de nombreux intellectuels serviles des États « clients » reconnaissent à quel point la dictature mondiale est malade. Ils quittent ensuite la table et continuent à faire ce qu’ils font depuis des années et des décennies : la plus ancienne profession, en bref.

    Il s’agit véritablement d’une situation insensée, ou du moins extrêmement paradoxale, bizarre, absurde. Même un asile de fous paraît plus sensé que notre planète Terre bien-aimée.

    Les cliniciens, psychiatres et psychologues, ne s’impliquent pourtant que très rarement dans l’analyse des névroses et des maladies psychologiques de la planète brutalisée et colonisée. Faisant rarement l’analyse des responsables, ils ne se risquent encore moins à révéler encore moins ce qu’ils sont réellement.

    La majorité des psychologues et des psychiatres sont occupés à se faire des couilles en or en encourageant l’égoïsme, ou même en travaillant pour les grandes entreprises qui veulent « mieux comprendre leurs employés, » pour les contrôler et les exploiter plus efficacement. D’autres « docteurs » vont jusqu’à servir directement l’Empire en l’aidant à opprimer et à « calmer » les milliards de gens qui vivent dans les colonies occidentales.

    En 2015, j’ai été invité à donner des conférences au 14e Symposium international sur les contributions de la psychologie à la paix, qui s’est tenu à Johannesburg et à Pretoria, en Afrique du Sud (organisé par la légendaire université d’Afrique du Sud).

    Au cours de cette rencontre fascinante des principaux psychologues du monde, j’ai parlé de l’impact des guerres et de l’impérialisme sur la psyché humaine, mais j’ai aussi écouté attentivement. Et j’ai appris beaucoup d’horreurs. Par exemple, lors de son effrayante présentation « Droits de l’homme et erreurs des psychologues étasuniens : Sabotage de l’éthique professionnelle à une époque de montée des interrogations, » le professeur Michael Wessells, de l’Université Columbia à New York, a parlé de psychologues étasuniens et de leur implication dans la torture des prisonniers politiques.

    Au lieu de diagnostiquer que l’Empire manifeste du sadisme et d’autres prédispositions violentes et dangereuses, de nombreux psychologues aident en réalité à torturer ceux qui luttent contre cet inacceptable dérangement mental.

    ***

    Ceux qui brutalement punis, refusent d’« apprendre de l’Occident, » en tombent amoureux ou, du moins, le servent fidèlement,.

    Les coups de fouet frappent la chair exposée. Des nations entières sont détruites, tous les continents sont constellés de génocides. Au Timor oriental, en Afghanistan, en Irak. Ça ne s’arrête jamais.

    Je suis attentif à ce que disent les délégations étasuniennes et surtout britanniques aux Nations Unies, quand elles parlent de la Syrie et même de la Russie. Ce qui me vient à l’esprit, c’est le Pendjab en Inde. Je me souviens de ces vieilles photos historiques d’Indiens pendus par les Britanniques, pantalons baissés, fouettés en public.

    Ils font ce genre de choses depuis des siècles. Ils aiment ça. Ça les excite manifestement. C’est leur démocratie, leur respect envers les droits de l’homme et les autres cultures !

    Si une femme ou un homme refusait de baisser son pantalon, ils l’attrapaient, le violaient, puis de toute façon, le fouettaient.

    Je me souviens aussi de ce que mon ami ougandais me disait :

    Quand les Britanniques venaient en Afrique, dans ce qui est de nos jours l’Ouganda, leur armée entrait dans nos villages et la première chose qu’ils faisaient était de choisir l’homme le plus grand et le plus fort. Puis ils l’attachaient face à un arbre. Ensuite le commandant britannique le violait, le sodomisait devant tout le monde. C’est ainsi qu’ils montraient qui commandait aux villageois.

    Quel symbole !

    Dans quel état de santé est la culture qui contrôle notre monde depuis des siècles !

    Parmi les choses les plus effrayantes concernant la maladie mentale, il y a le fait que la personne ne réalise généralement pas qu’elle est malade. Il est temps pour le reste du monde de traiter l’Occident en malade mental, pas en « leader du monde libre et démocratique. »

    Il nous faut réfléchir, nous rassembler, mettre au point une stratégie permettant d’affronter cette fâcheuse, en fait, horrible situation. Si nous refusons de comprendre et d’agir, nous pouvons tous finir dans la plus dangereuse des situations : serviteurs complaisants des caprices pervers d’un sadique frustré, extrêmement agressif et vraiment dangereux.

    NEO, André Vltchek

    André Vltchek est philosophe, romancier, cinéaste et journaliste d’investigation. Créateur de World of Word and Images, auteurs du roman révolutionnaire Aurora et plusieurs autres livres traduits en français. Il écrit en particulier pour le magazine en ligne New Eastern Outlook.

    journal-neo.org/2018/04/24/the-west-is-obsessed-with-perverse-types-of-punishment-2/
    Traduction Petrus Lombard

     

    https://reseauinternational.net/occident-societe-aux-mains-dalienes-de-pervers-et-de-sadiques/

     

    Macron en est la parfaite incarnation ! Psychopathe accompli....

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    Londres, Paris, Washington : Le nouvel axe du mal

     


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    Londres peine à réussir son examen de passage : elle n’a pu répondre qu’à 2 des 47 questions posées par Moscou

     

    Londres peine à réussir son examen de passage : elle n’a pu répondre qu’à 2 des 47 questions posées par Moscou

     

    On ne connait pas encore le taux de réussite de la France dans cette dure épreuve, mais ce ne serait guère étonnant si on apprenait qu’il se situe aux alentours du zéro pointé. Le niveau de la classe atlantiste est bien bas cette année.  RI  

    ***

    Sputnik News – Moscou a posé 47 questions sur l’affaire Skripal à Londres mais n’a reçu que deux réponses partielles, a déclaré mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu Vassili Nebenzia lors d’une réunion du Conseil de sécurité.

    La Russie a posé 47 questions concernant l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia au Royaume-Uni mais n’a reçu que deux réponses partielles, a déclaré mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu Vassili Nebenzia lors d’une réunion du Conseil de sécurité.

    «La partie britannique nous a posé deux questions. Nous avons posé 47 questions à la partie britannique, mais n’avons reçu que deux réponses partielles. Il n’y a toujours pas de réponses aux questions que nous avons posées lors de la réunion précédente du Conseil le 5 avril. Nous aurons d’autres questions. Nous vous avons promis de ne pas vous laisser en paix», a indiqué M.Nebenzia.

    Selon le diplomate russe, le Royaume-Uni détruit les preuves dans l’affaire Skripal.

    «Les autorités britanniques se livrent systématiquement à la destruction des preuves. Des animaux domestiques des Skripal ont été tués. Aucun échantillon n’a évidemment été prélevé. Les lieux où se sont rendus les Skripal: un bar, un restaurant, un banc, le sol dans un parc et d’autres, sont en train d’être nettoyés. Et cela arrive alors que des gens continuent de vivre à Salisbury, comme si rien ne s’était passé», a noté M.Nebenzia.

    Il a rappelé que personne n’avait vu les Skripal depuis le 4 mars et que leur lieu de résidence actuel restait inconnu.

    D’après le diplomate russe, les incidents de Salisbury, en Angleterre, et de Douma, en Syrie, sont liés par le fait que ce sont des «provocations antirusses malpropres» destinées à approfondir la scission entre la Russie et l’Union européenne à la veille du Brexit

    ***

    Skripal : Londres admet les conclusions de l’OIAC qui se dit incapable d’incriminer la Russie

    Les inspecteurs de l’OIAC sur le site de l’empoisonnement des Skripal, le 12 avril 2018, photo ©Peter Nicholls/Reuters

    Les inspecteurs de l’OIAC sur le site de l’empoisonnement des Skripal, le 12 avril 2018, photo ©Peter Nicholls/Reuters

    Le 12 avril dernier, l’OIAC s’était dite incapable de déterminer l’origine de l’agent innervant. Un mois après les accusations de Theresa May et de Boris Johnson, Londres n’a toujours pas prouvé l’implication de la Russie dans l’affaire Skripal.

    Ce 18 avril, la délégation britannique a admis les conclusions de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) sur l’empoisonnement à Salisbury de l’ancien agent-double Sergueï Skripal, le 4 mars dernier. «Certes, bien que l’identification de l’agent innervant utilisé constitue un élément de preuve essentiel, ni l’analyse de [Porton Down], ni le rapport de l’OIAC n’identifient le pays ou le laboratoire à l’origine de l’agent utilisé dans l’attaque», a reconnu le représentant britannique à l’OIAC, Peter Wilson.

    Dans une déclaration faite à l’occasion de la réunion du Conseil exécutif de l’OIAC, mise en ligne sur le site du gouvernement britannique, Peter Wilson a d’ailleurs affirmé sa confiance totale dans les méthodes mises en œuvre par l’OIAC, qui compte 41 Etats membres.

    L’organisation basée à La Haye avait rendu le 12 avril dernier des conclusions de nature à fragiliser la version avancée par le Royaume-Uni. L’OIAC avait certes confirmé qu’un produit innervant avait été mis en œuvre dans l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, le 4 mars dernier. Mais l’OIAC, qui n’avait à aucun moment utilisé le terme de Novitchok (du nom de ce poison développé du temps de l’Union soviétique), s’était également déclarée dans l’incapacité de démontrer que le produit neurotoxique avait été fabriqué en Russie.

    Sur ce point, l’OIAC avait d’ailleurs confirmé les conclusions du laboratoire et centre de recherches militaires britannique de Porton Down, situé à une quinzaine de kilomètres de Salisbury.

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    Boris Johson catégorique en mars 2018 sur l’implication de la Russie

    Pourtant, le 19 mars, le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, déclarait à la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle que les scientifiques du laboratoire de Porton Down étaient «catégoriques» quant à l’origine russe de la substance utilisée dans l’attaque de Salisbury. Les déclarations du bouillonnant chef de la diplomatie britannique, faisant suite aux accusations de Theresa May cinq jours plus tôt, le 14 mars, avaient déclenché une grave crise entre certains pays occidentaux, dont la France et la Russie.

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    Un témoignage exceptionnel, du vécu !

    A relayer partout, notamment auprès

    des Elus et des médias ! eva R-sistons

     

    mon tweet :

    L'extraordinaire témoignage d'un Français qui rentre d'Alep après y avoir vécu plusieurs années -

    "C'est d'une logique imparable: Si les gens n'étaient pas derrière Assad, il serait tombé depuis longtemps"

     

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  • Un ennemi de l’État de droit (français et international) siège à l’Elysée

     

    Un ennemi de l’État de droit

    (français et international)

    siège à l’Elysée - 15.4.2018

     

     

    Par Georges Gastaud et Annie Lacroix-Riz.

    Texte soutenu par Léon Landini, ancien officier des FTP-MOI, Médaille de la Résistance, officier de la Légion d’honneur, et Pierre Pranchère, Combattant volontaire de la Résistance, ancien député communiste.

    Georges Gastaud est philosophe, secrétaire national du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF) Annie Lacroix Riz est historienne, professeur émérite d’histoire contemporaine à l’Université de Paris VII.

    L’oligarque que les manips médiatiques et l’usage machiavélique du repoussoir lepéniste ont placé à l’Elysée n’aura pas mis un an à révéler sa vraie nature : celle d’un redoutable ennemi de ce qu’il est convenu de nommer « l’Etat de droit ».

    Sur le terrain linguistique, Macron viole imperturbablement l’Article II-a de la Constitution qui dispose que « la langue de la République est le français » : « Make the planet great again ! » est l’intitulé d’un site officiel de l’Elysée, « France is back ! » est le slogan que Macron a promu dans ses discours, prononcés en anglais de Versailles à Davos, devant les P.-D.G. de multinationales ; sans parler du Business Globish incompréhensible qui larde de pédantisme « managérial » les allocutions de l’ex-Young leader devenu trader chez Rothschild. Comment se fait-il qu’aucun député, qu’aucun sénateur, qu’aucun média de masse, qu’aucun quotidien national ou régional n’ait durement pointé ces infractions graves et répétées à la Constitution, traitée en chiffon de papier, et à la langue française, que Macron a feint d’honorer devant une Académie française majoritairement frappée de servitude volontaire ?

    Et voilà que désormais, Macron viole ouvertement l’Article II de la Loi laïque de 1905 (qui fait partie du « bloc de constitutionnalité ») en discourant devant les évêques pour affirmer que « le lien entre l’Etat et l’Eglise a été abîmé » et qu’il entend désormais le « réparer » en dialoguant systématiquement avec la hiérarchie catholique. Or cet article de la Loi séparant l’Etat des Eglises dispose que « la République ne reconnaît ni ne salarie aucun culte ». En conséquence de quoi, nul président de la République, nulle personnalité censée représenter l’Etat, ne sont autorisés à cultiver, dans l’exercice de leurs fonctions, un « lien » parfaitement illégal et anticonstitutionnel entre l’Etat républicain et tel ou tel culte, qu’il soit catholique, protestant, juif (on pense aux éternels « dîners du CRIF », cette machine à blanchir les crimes de guerre de Netanyahu) ou musulman (on pense à la volonté acharnée de certains d’établir un « Islam de France » : c’est-à-dire en clair, à mettre en place un concordat totalement contraire à la lettre comme à l’esprit de la loi de 1905.

    Bien entendu, la secrétaire d’Etat Marlène Schiappa, qui se prétend laïque, se tait, comme si le cléricalisme, cette sempiternelle alliance antipopulaire du Trône et de l’Autel, n’avait pas été de tout temps l’ennemi de l’égalité hommes/femmes. Là encore, peu nombreuses sont les réactions qui vont à l’essentiel : la forfaiture que constitue ce discours d’un chef de l’Etat qui piétine la légalité constitutionnelle ; au contraire, le Parlement et la grande presse sont majoritairement complices, voire enthousiastes ; quant à l’« opposition », elle est plutôt discrète si l’on excepte quelques dignes voix insoumises qui gagneraient en efficacité si, sortant de la seule indignation, elles rappelaient précisément le texte de la loi de 1905 en pointant son indubitable violation par le chef de l’exécutif. On espère au moins que les catholiques progressistes et laïques protesteront puisque Macron a même eu le culot, le 9 avril 2018, de dicter aux évêques ce que devrait désormais être leur « engagement », bafouant ainsi le principe laïque – protecteur des convictions de chacun ! – que Victor Hugo formulait ainsi : « l’Etat chez lui, l’Eglise chez elle ». On savait certes que la cinquième « République », décadente et en voie de dissolution dans l’UE néolibérale, cléricale et atlantique, est devenue incapable de susciter des Jean Moulin ou des Ambroise Croizat : on constate qu’elle peine désormais à secréter, ne serait-ce qu’un nouveau Gaston Monnerville appelant à destituer les fauteurs de forfaitures suprêmes ! A quand donc une manifestation nationale combative des vrais républicains appelant le peuple à refuser le dynamitage en marche de la République souveraine, laïque, sociale, une, démocratique et indivisible dont l’actuelle constitution se réclame encore en principe !

    Cette même légalité que Macron interprète dans sa forme la plus inexorable quand il s’agit, contre « la rue », de matraquer les écolos de Notre-Dame-des-Landes, de traquer des migrants calaisiens, de soutenir d’indignes doyens attentant aux franchises universitaires, ou de briser la grève cheminote par tous les moyens possibles, qu’ils soient médiatiques, économiques (propagande éhontée sur les autoroutes pour le covoiturage, utilisation de fait de jaunes sans honneur pour tirer des trains, réquisition maximale des « bus Macron ») et, n’en doutons pas, répressifs et policiers le moment venu si la mollesse de nos réactions ordinaires laisse accroire à Macron-Thatcher que la chose est devenue « jouable ».

    Citoyens qui lisez ceci, ne haussez pas les épaules en disant : « détails que tout cela : vu ce qui se passe sur le terrain social, les entorses à la langue et à la laïcité institutionnelle sont peu de chose ». Faux ! Toutes ces “ défaisances ” de ce qui subsiste de la nation républicaine marchent du même pas : en réalité, la liquidation des maigres garanties constitutionnelles que la Cinquième « République » en voie d’auto-dilution dans une UE de plus en plus dictatoriale, accordait aux citoyens, accompagne logiquement la casse méthodique des conquêtes sociales de la Résistance et de l’indépendance nationale, qui les rendait possibles.

    Avec qui plus est, sous la poussée belliciste de Hollande et de la « gauche » impérialiste, type Libération, la décision aventuriste de frapper la Syrie souveraine au risque d’affronter l’armée russe et de déstabiliser la paix mondiale. A l’instar de Bush et de Trump, Macron ignorerait ainsi le droit international en contournant cyniquement l’ONU (les veto russe et chinois sont dits « scandaleux » quand ils protègent le Proche-Orient contre les faucons étasuniens alors que le veto américain est tout naturel quand il protège le boucher Netanyahu d’une condamnation de la « communauté internationale » : parlementaires français et presse sont, là encore, très majoritairement complices de ce deux poids/deux mesures monstrueux !).

    S’il en est temps encore, il urge de comprendre ce dont Macron est le nom : celui d’une casse tous azimuts, au profit de l’oligarchie capitaliste, de l’héritage progressiste français. D’une casse « en même temps » sociale, industrielle, nationale, scolaire, universitaire, diplomatique et institutionnelle qui ne fait que s’aggraver depuis, au moins, l’élection (sous influence de l’argent étranger ?) de Nicolas Sarkozy. Une casse qui deviendra vite irréversible si la gauche populaire continue d’éluder l’indispensable lutte pour une sortie, par la voie progressiste, de cette construction euro-atlantique qui mène notre pays vers la mort, le reniement et le déshonneur.

    C’est pourquoi il est indécent d’entendre la gauche politico-syndicale établie bêler à l’unisson sur la « légitimité » de Macron, pour lequel, il est vrai, Mme et MM. Groison, Laurent, Berger, Martinez, etc., ont appelé à voter le 6 mai 2017 en présentant le bulletin Macron comme un rempart antifasciste. Et en oubliant pour l’occasion que l’actuelle « majorité parlementaire » a été « élue » sur la base d’une participation extrêmement minoritaire des citoyens (44% des inscrits se sont déplacés, 56 % ont boycotté de fait le second tour des législatives : c’est le taux le plus bas de participation jamais atteint sous les quatre dernières Républiques !). En outre, aurions-nous déjà oublié que ce « président » pseudo-« jupitérien », officie dans le cadre du Traité de Lisbonne, ce clone de la « constitution européenne » qu’avait pourtant rejetée le 29 mai 2005, et avec elle le drapeau et l’hymne européen mentionnés dans le TCE et officialisés par Macron, le vote du peuple souverain ?

    Oui, un « président de la République » aussi mal « élu » et violant à ce point la loi républicaine (fût-ce celle d’une « démocratie » bourgeoise de plus en plus rabougrie), oui, un « président de tous les Français » lançant contre les cheminots une contre-réforme que ne mentionnait nullement le « pacte présidentiel », oui, un « chef de l’Etat » inscrivant l’état d’urgence liberticide dans la loi ordinaire, harcelant sans relâche le monde du travail et la jeunesse populaire (c’est-à-dire 90% de la nation !), oui, un président qui annonce déjà qu’il violera au besoin le droit international en Syrie (Macron a déclaré qu’il frapperait l’Etat syrien, quoi que décide le Conseil de Sécurité !), autrement dit, un chef des armées et de la diplomatie qui annonce cyniquement qu’il est prêt à enterrer l’ONU sans égards pour la paix mondiale, oui, un « président » censé protéger la Constitution et exécuter la loi commune, mais qui, dans les faits, les viole constamment en toute impunité, oui un tel « président » est illégitime. Les militants, anciens résistants et intellectuels communistes que nous sommes, resteront-ils encore longtemps presque seuls à le dire ?

    Que ceux qui accablent ordinairement le communisme de l’épithète infamante de « totalitarisme » mais qui refusent de voir la fascisation galopante de l’agonisante « démocratie française », prennent donc dix secondes de recul avec l’anticommunisme obsédant qui leur obstrue la vue ; qu’ils méditent une minute, en l’appliquant à Macron, le mot de Lénine : « L’impérialisme, c’est la réaction sur toute la ligne », et ils verront vite qu’il ne s’agit pas là hélas, d’une formule polémique et « datée », mais bien d’un constat incontestable, plus vrai et plus actuel que jamais, dont tous les démocrates véritables doivent tirer au plus tôt, avec courage et détermination, toutes les conséquences militantes.

    Georges GASTAUD, Annie LACROIX-RIZ

    source: https://www.initiative-communiste.fr/articles/prcf/untitled-36/

    via:https://www.legrandsoir.info/un-ennemi-de-l-etat-de-droit-francais-et-international-siege-a-l-elysee.html

    https://reseauinternational.net/un-ennemi-de-letat-de-droit-francais-et-international-siege-a-lelysee/

     


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