• L’affaire Skripal : Un boulet pour la GB... surtout avec en face, une Russie offensive !

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    Londres peine à réussir son examen de passage : elle n’a pu répondre qu’à 2 des 47 questions posées par Moscou

     

    Londres peine à réussir son examen de passage : elle n’a pu répondre qu’à 2 des 47 questions posées par Moscou

     

    On ne connait pas encore le taux de réussite de la France dans cette dure épreuve, mais ce ne serait guère étonnant si on apprenait qu’il se situe aux alentours du zéro pointé. Le niveau de la classe atlantiste est bien bas cette année.  RI  

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    Sputnik News – Moscou a posé 47 questions sur l’affaire Skripal à Londres mais n’a reçu que deux réponses partielles, a déclaré mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu Vassili Nebenzia lors d’une réunion du Conseil de sécurité.

    La Russie a posé 47 questions concernant l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia au Royaume-Uni mais n’a reçu que deux réponses partielles, a déclaré mercredi le représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu Vassili Nebenzia lors d’une réunion du Conseil de sécurité.

    «La partie britannique nous a posé deux questions. Nous avons posé 47 questions à la partie britannique, mais n’avons reçu que deux réponses partielles. Il n’y a toujours pas de réponses aux questions que nous avons posées lors de la réunion précédente du Conseil le 5 avril. Nous aurons d’autres questions. Nous vous avons promis de ne pas vous laisser en paix», a indiqué M.Nebenzia.

    Selon le diplomate russe, le Royaume-Uni détruit les preuves dans l’affaire Skripal.

    «Les autorités britanniques se livrent systématiquement à la destruction des preuves. Des animaux domestiques des Skripal ont été tués. Aucun échantillon n’a évidemment été prélevé. Les lieux où se sont rendus les Skripal: un bar, un restaurant, un banc, le sol dans un parc et d’autres, sont en train d’être nettoyés. Et cela arrive alors que des gens continuent de vivre à Salisbury, comme si rien ne s’était passé», a noté M.Nebenzia.

    Il a rappelé que personne n’avait vu les Skripal depuis le 4 mars et que leur lieu de résidence actuel restait inconnu.

    D’après le diplomate russe, les incidents de Salisbury, en Angleterre, et de Douma, en Syrie, sont liés par le fait que ce sont des «provocations antirusses malpropres» destinées à approfondir la scission entre la Russie et l’Union européenne à la veille du Brexit

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    Skripal : Londres admet les conclusions de l’OIAC qui se dit incapable d’incriminer la Russie

    Les inspecteurs de l’OIAC sur le site de l’empoisonnement des Skripal, le 12 avril 2018, photo ©Peter Nicholls/Reuters

    Les inspecteurs de l’OIAC sur le site de l’empoisonnement des Skripal, le 12 avril 2018, photo ©Peter Nicholls/Reuters

    Le 12 avril dernier, l’OIAC s’était dite incapable de déterminer l’origine de l’agent innervant. Un mois après les accusations de Theresa May et de Boris Johnson, Londres n’a toujours pas prouvé l’implication de la Russie dans l’affaire Skripal.

    Ce 18 avril, la délégation britannique a admis les conclusions de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) sur l’empoisonnement à Salisbury de l’ancien agent-double Sergueï Skripal, le 4 mars dernier. «Certes, bien que l’identification de l’agent innervant utilisé constitue un élément de preuve essentiel, ni l’analyse de [Porton Down], ni le rapport de l’OIAC n’identifient le pays ou le laboratoire à l’origine de l’agent utilisé dans l’attaque», a reconnu le représentant britannique à l’OIAC, Peter Wilson.

    Dans une déclaration faite à l’occasion de la réunion du Conseil exécutif de l’OIAC, mise en ligne sur le site du gouvernement britannique, Peter Wilson a d’ailleurs affirmé sa confiance totale dans les méthodes mises en œuvre par l’OIAC, qui compte 41 Etats membres.

    L’organisation basée à La Haye avait rendu le 12 avril dernier des conclusions de nature à fragiliser la version avancée par le Royaume-Uni. L’OIAC avait certes confirmé qu’un produit innervant avait été mis en œuvre dans l’empoisonnement de l’ex-agent double Sergueï Skripal et de sa fille Ioulia, le 4 mars dernier. Mais l’OIAC, qui n’avait à aucun moment utilisé le terme de Novitchok (du nom de ce poison développé du temps de l’Union soviétique), s’était également déclarée dans l’incapacité de démontrer que le produit neurotoxique avait été fabriqué en Russie.

    Sur ce point, l’OIAC avait d’ailleurs confirmé les conclusions du laboratoire et centre de recherches militaires britannique de Porton Down, situé à une quinzaine de kilomètres de Salisbury.

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    Boris Johson catégorique en mars 2018 sur l’implication de la Russie

    Pourtant, le 19 mars, le ministre britannique des Affaires étrangères, Boris Johnson, déclarait à la chaîne de télévision allemande Deutsche Welle que les scientifiques du laboratoire de Porton Down étaient «catégoriques» quant à l’origine russe de la substance utilisée dans l’attaque de Salisbury. Les déclarations du bouillonnant chef de la diplomatie britannique, faisant suite aux accusations de Theresa May cinq jours plus tôt, le 14 mars, avaient déclenché une grave crise entre certains pays occidentaux, dont la France et la Russie.

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