•  

    Macron a redit dans son débat face

    à Plenel et Bourdin qu’il voulait supprimer

    « les statuts » et « les cotisations sociales »

     

    Supprimer le statut des salariés, c’est revenir à l’aube du salariat lorsque l’esclavage fut tout juste aboli. C’était le temps des loueurs de bras, des journaliers des tâcherons, des canuts :  et ce sont ces temps qui reviennent avec les VTC, les Deliveroo, les Ryan air, les contrats de mission, les forfaits jours, les auto entrepreneurs, le paiement à la tâche…

    Au 19° siècle, c’était les temps des saisonniers,  des manouvriers, des appointés,  des trimardeurs, des besogneux.
    Maintenant au 21° siècle vu par Macron, ce sont les start-upeurs, les incubateurs, les accélérateurs, les opérateurs, les managers, les développeurs, et autres digital analysts.

    Ce qui est voulu par Macron sous prétexte de l’ère de la numérisation, quand il annonce supprimer les « statuts », c’est qu’on fasse un immense bond en arrière et qu’il n’y ait plus de définition des postes, des niveaux, coefficients, échelons. C’est le retour avant les qualifications reconnues, avant les contrats de travail, avant les conventions collectives, avant le droit du travail. Fini le code du travail, les conventions collectives, la mensualisation, le CDI, la reconnaissance des qualifications, les institutions représentatives du personnel, les retraites, les prud’hommes, la médecine du travail, l’inspection du travail, la protection face aux licenciements  c’est faire un recul de plus d’un siècle.

    Fini le contrat de travail légal qu’on connaissait, il est remplacé par un contrat commercial de gré à gré.

    Finies les cotisations sociales.

    Nos ainés du Conseil national de la Résistance avaient voulu un financement et un budget séparé pour nos besoins sociaux, afin de mieux les garantir. L’argent collecté par notre labeur, mutualisé et redistribué à chacun selon ses besoins ne devait pas servir à d’autres fins, à la guerre par exemple. La suppression par Macron des cotisations sociales basées sur le salaire, payées à la source par l’employeur, telles qu’elles étaient calculées et pré affectées, c’est la mort de notre système social tel qu’il a fonctionné depuis 1945.

    Il s’agit pour lui d’abaisser de façon drastique « le coût du travail », de mettre fin au caractère solidaire des protections, de rompre le lien direct entre travail et droits sociaux. Il décharge les employeurs et les actionnaires du versement de plus de 470 milliards. L’impôt, bientôt prélevé à la source, à la place des cotisations ne sera pas, lui, pré affecté aux besoins sociaux : il sera complètement à la merci des choix politiques aléatoires des majorités du moment. Le budget social ne sera plus distinct de celui de l’état.

    Macron met en œuvre la plus importante contre révolution sociale jamais connue depuis 1945. Sa « pensée complexe » prévoit explicitement qu’il s’agit de mettre en œuvre une société post-salariale, et il n’a de cesse d’abroger TOUS les statuts, le code du travail comme le code de la fonction publique, en passant par celui des cheminots. C’est un fanatique : son rapport avec Attali pour Sarkozy, sa loi du 8 août 2015 pour Hollande, avaient déjà fait de grands pas en avant et il veut user avec force de son quinquennat pour parfaire la destruction de notre modèle social.

     

    Cet article a été écrit par Gérard Filoche, publié le 16 avril 2018 à 22:47

     

    http://www.filoche.net/2018/04/16/macron-a-repete-dans-son-debat-face-a-plenel-et-bourdin-qu%e2%80%99il-voulait-supprimer-%c2%ab-les-statuts-%c2%bb-et-%c2%ab-les-cotisations-sociales-%c2%bb/#.WtUOzHWy-xo.twitter

     

    Macron prépare la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l’histoire de notre pays. Du jamais vu.

    L’insécurité du salarié

    Du contenu scélérat des nouvelles ordonnances de Macron anti code du travail

    Sur France info : Macron fait la même politique que Margaret Thatcher, il veut « une société sans statut » il défend un monde « post salarial » contre le salariat

    Macron pour la société « post salariale » ? Le salariat le battra !

    Rébellio

    Attentat contre un siècle de code du travail

    n contre la marchandisation des universités : une grève historique au Royaume-Uni

    Non à la casse du service public ferroviaire !

    La relève et la peste : la SNCF a explosé son chiffre d’affaires et a réalisé un bénéfice net de 1,3 milliard d’euros en 2017, soit 2,3 fois plus qu’en 2016

    Ce sont bien les capitalistes allemands qui ont permis l’accession d’Hitler au pouvoir

    Macron s’isole de plus en plus de la société française entière, il va le payer cher

    Macron a menti à 100 % : l’inacceptable discrimination est toujours là concernant les travailleurs détachés

    Leurs mensonges sont énormes, Ils font le pire, ils ont passé le code du travail à l’acide

    Frime totale de Macron sur les « travailleurs détachés »

    Pour un salaire maxima limité à 20 fois le Smic

    Est-ce que le code du travail a un effet sur l’emploi ?

    Macron ordonne : de CDI et CDD en contrats de chantiers, de mission, de projets, de tâches

    Adieu à la feuille de paie ?

    Une société sans statuts : le programme Macron est une guerre sociale

    El Khomri a fait une loi scélérate anti travail anti salariés en 2016 et s’apprête à revoter des ordonnances scélérates Macron aggravées en 2017

    et l'erreur fatale de Gérard Filoche :

    Utiliser le bulletin Macron, en se pinçant le nez, pour barrer la route à l’extrême droite

    Il fallait d'abord barrer la route au fasciste Macron qui allait devenir le fossoyeur de la France et un dangereux chef de guerre ! Au moins s'abstenir... eva R-sistons


    votre commentaire
  • Résultat de recherche d'images pour "les crises financières"                            http://www.wmag-finance.fr/la-crise-financiere-le-fleau-du-xxieme-siecle/

    La Dernière Guerre du général De Gaulle

     

    Madame, Monsieur,

    Écoutez cette confidence du général de Gaulle :

    Il n'y a pas moyen, à l'heure qu'il est, de faire en sorte qu'une majorité étrangère puisse contraindre des nations récalcitrantes. 

    Il est vrai que dans cette Europe intégrée, comme on dit, et bien, il n'y aurait peut-être pas de politique du tout. Ca simplifierait beaucoup les choses. 

    Et dès lors qu'il n'y aurait pas de France, pas d'Europe, qu'il n'y aurait qu'une politique, et faute qu'on puisse en imposer une à chacun des six Etats, on s'abstiendrait d'en faire. Mais alors, peut-être, tout ce monde se mettrait à la suite de quelqu'un du dehors, et qui, lui, en aurait une. 

    Il y aurait peut-être un fédérateur, mais il ne serait pas européen, et ça ne serait pas l'Europe intégrée. Ce serait tout autre chose de beaucoup plus large et de beaucoup plus étendu avec, je le répète, un fédérateur.

     

    De quel "fédérateur de l'extérieur" parle-t-il ? Notre enquête commence quelques mois auparavant, une nuit troublée d'avril 1961.

    Il y a 56 ans, dans la nuit du 21 avril 1961, le président Charles de Gaulle échappe de justesse à un coup d'État militaire : le putsch d'Alger, fomenté par 4 généraux dont le général Maurice Challe.

    Ce que l'on ne vous dit pas en revanche c'est que le putsch d'Alger a été commandité par la CIA et les services secrets américains, de l'aveu même du président Kennedy :

    Le lendemain du putsch, le président des États-Unis, John F. Kennedy appela personnellement l'ambassadeur de France à Washington Hervé Alphand pour lui assurer qu'il n'avait rien à voir dans ce complot mais qu'il ne pouvait en dire autant de ses services secret " aux pouvoirs si étendus et si mal supervisés qu'ils pouvaient être derrière les manœuvres les plus improbables".

    Les "doutes" de Kennedy ont depuis été confirmés suite à la déclassification des archives secrètes de la CIA. Mais les livres écrits sur le sujet, dont celui de référence : "The Devil's chessboard" (L'Échiquier du diable) n'ont jamais été traduits en français.

    Il faut dire que c'est toute une armée de l'ombre qu'entretenait en France et en Europe Allen Dulles, grand manitou de la CIA.

    Cette armée était appelée "stay-behind groups", ceux qui restent derrière les lignes ennemies. Elle s'était développée depuis la Seconde Guerre Mondiale afin de s'assurer que l'Europe ne tombe pas dans le communisme.

    C'est le premier ministre italien Giulio Andreotti qui vendit la mèche de cette armée secrète, le 24 octobre 1990 dénonçant le « secret politico-militaire le mieux gardé et le plus préjudiciable depuis la Seconde Guerre Mondiale ».

    Cette armée était entretenue à grands frais. À chacun de ses séjours à Paris, Dulles s'installait dans une suite au Ritz où il recevait ses obligés et distribuait des valises de billets.

    Et ce soir là, ils avaient tout prévu pour accueillir Challe à Fontainebleau, où l'OTAN avait alors ses quartiers, et marcher sur Paris avec mille hommes prendre l'Élysée et l'Assemblée.

    Si le général Challe, héros de la Seconde Guerre Mondiale n'avait hésité à l'instant décisif devant la gravité de son acte, nulle doute qu'il serait arrivé au Général De Gaulle la même chose qu'à son homologue américain Kennedy assassiné quelques mois plus tard.

    Cet épisode fut le premier de la longue guerre de l'ombre qui opposa De Gaulle aux services secrets américains et une nouvelle élite mondialisée.

    Il révéla la côté obscur du pouvoir français et occidental... Un gouvernement de l'ombre, d'hommes politiques, d'espions, de financiers et d'hommes d'affaires contre lequel il lutta jusqu'à sa dernière bataille : celle de l'or de la France.


    La guerre financière

    La guerre dorénavant était financière, à qui détenait le pouvoir sur la monnaie. Pour livrer cette bataille, De Gaulle envoya la Marine française de l'autre côté de l'Atlantique, chargée non pas de soldats mais de 150 millions de dollars américains (une fortune à l'époque) à faire changer en or.

    Il échoua cependant à désarmer son ennemi en rétablissant une "vraie" monnaie, un étalon-or.

    Il dira en confidence à Malraux quelques mois avant sa mort :  « Mon seul adversaire, celui de la France, n’a aucunement cessé d’être l’Argent.»

    Depuis, ce groupe de l'ombre n'a fait que grandir. il s'est propagé en silence, prenant le contrôle du système monétaire, de la bourse, des banques, de la justice, de la presse et même de l'Élysée... Dont ils entendent bien garder le contrôle à tout prix.

    Cette élite mondialisée ne rend de compte à personne : pas aux électeurs, pas à l'assemblée ou au Sénat, encore moins au président de la République.

    Et qu'ont-ils fait de ce pouvoir ? Ils l'ont détourné pour eux-même nous menant à une crise sans précédent. Pas une crise militaire. Pas même une crise politique. Non, un cataclysme financier.  

    Ne croyez pas à un groupe organisé comme un ministère ou une société secrète. Ce n'est pas la franc-maçonnerie. Ils ne tiennent pas de réunions, ni n'élisent de président. Il n'y a pas une liste de membres. Ce qu'il y a c'est une communauté d'intérêts. Celui qui gouverne, c'est l'Argent.

    Ils sont derrière "les affaires" qu'ils manipulent selon leurs intérêts.

    • Vous lisez ce qu'ils veulent bien vous faire lire.
    • Vous regardez ce qu'ils veulent bien vous montrer.
    • Vous faites les métiers qu'ils veulent bien vous donner.
    • Même la musique que vous écoutez et les concerts auxquels vous allez sont en train de tomber sous leur contrôle.

    Car leur objectif n'est pas de vous contraindre mais de vous façonner selon leur intérêt. Vous devez penser comme ils vous le demandent. Vous devez accepter docilement leur loi.

    Ils vous prennent pour des c*** et attendent que vous les remerciez.

    Vous allez découvrir dans cette lettre comment ce pouvoir se cache au grand jour. Vous comprendrez d'où vient ce sentiment diffus de malaise, ce quelque chose qui ne tourne pas rond depuis trop longtemps.

    Une fois que vous aurez réalisé l'étendue de leur emprise, que vous aurez vu l'image de leur puissance se former devant vos yeux. Alors vous comprendrez comment le monde se plie à leur volonté.

    Dans un instant, vous verrez comment ils exercent leur pouvoir sur votre liberté et sur vos finances. Comment ils ont pris le contrôle de ce que vous avez le droit de gagner et de dépenser...

    Vous comprendrez. :

    • Pourquoi votre bulletin de vote n'a que peu d'importance malgré les différences apparentes entre les candidats ;
    • Pourquoi la plupart des Français ont ce sentiment que rien ne va plus malgré tous les soi-disant "progrès" des dernières décennies (et pourquoi les salaires ont été gelés depuis les années 1990).
    • Pourquoi les plus riches se sont enrichis sept fois plus vite que la population depuis 50 ans ;
    • Comment vos libertés les plus basiques sont rognées jour après jour ;
    • Comment la BCE a mené le hold-up du siècle et vous a "braqué" de 500 milliards d'euros depuis 2008 pour les transférer aux banquiers et hommes d'affaires, ceux-là mêmes responsables de la crise et qui se sont enrichis sur votre dos et avec votre consentement implicite.

    Enfin et surtout vous verrez pourquoi l'élection qui vient en France et les suivantes en Allemagne et en Italie ne pourront pas grand chose contre l'effondrement financier qui vient.


    "L'Euro est mort", Olivier Delamarche.


     

    Je reproduis ici une intervention "coup de poing" d'Olivier Delamarche sur BFM Business. Comme il le dit lui-même, Olivier Delamarche est un analyste financier qui sait traire une vache : il a les pieds sur terre.

    Depuis bientôt 10 ans, Olivier Delamarche apporte la contradiction sur cette chaîne d'informations économiques et voici ce qu'il disait il y a quelques semaines :

    «Ils vous avaient dit que le problème bancaire était réglé et pourtant la plus vieille banque italienne a fait faillite l'année dernière.

    Ils vous avaient dit qu'ils avaient mis des contrôles, des tests de robustesse. Qu'ils avaient fait tout ce qu'il fallait pour que cela n'arrive plus.

    Ils vous avaient dit que l'Espagne c'était fini que la vie y était belle : non ce n'est pas fini ! Non la vie n'est pas belle en Espagne. Rien n'est réglé.

    Arrêtez de penser qu'on peut tout régler systématiquement en imprimant des billets.

    Quand on imprime, quand on fait marcher la planche à billet, il y a un retour, violent qui se fait à un moment où à un autre.

    Soit on vous confisquera purement et simplement vos économies, soit vous aurez un effondrement des monnaies parce qu'à force d'en créer elles ne valent plus rien.

    Quand vous aurez un effondrement des monnaies on aura de l'hyper-inflation et on sortira tous avec des brouettes de billets pour aller acheter sa baguette.

    Il n'y pas de solution intermédiaire.

    Ils prennent les gens pour des c***s et ça marche.

    C'est un vrai braquage.

    Il y a cette religion sur l'Euro il ne faut pas toucher à l'Euro. Mais l'Euro est mort.

    Vous aurez un défaut de paiement généralisé qui prendra une forme ou une autre. Mais il aura lieu.

    Si aujourd'hui les gens n'ont pas compris que ni leur épargne ni leur compte en banque n'étaient absolument pas en sécurité dans nos pays qui sont surendettés... »


    Ils veulent la fin des classes moyennes

    La crise actuelle, c'est la mise à mort des classes moyennes.

    La crise actuelle, c'est votre mise à mort.

    L'émergence des classes moyennes en Europe fut le meilleur barrage au communisme.

    En 1945, le parti communiste français est le premier parti de France, on l'appelle tout simplement "Le Parti". Les socialistes sont au pouvoir au Royaume-Uni. L'Allemagne est coupée en deux. L'Europe de l'Est est déjà incorporée à la sphère communiste.

    La menace d'un basculement de l'Europe de l'Ouest est aussi naturelle qu'imminente.

    Le plan Marshall venu des États-Unis pour aider l'Europe à se reconstruire n'est pas seulement financier, il est aussi technologique et culturel. De nombreux voyages sont organisés aux États-Unis d'où les entrepreneurs Français reviennent avec les idées, les technologies et les financements nécessaires afin de rendre le "miracle des Trente Glorieuses" possible.

    Les chansons de Claude François sont directement traduites des tubes américains : Belles, belles, belles... Cette année-là... Je vais à Rio...

    L'éducation, la santé, la sécurité sociale, toutes ces avancées aussi rapides et inédites dans l'histoire de l'humanité ne peuvent se comprendre sans la tension intense et la guerre hégémonique à laquelle se livrent l'Est et l'Ouest.

    Mais le monde a changé en 1991 avec la fin du communisme et de la guerre froide.

    L'ennemi était vaincu mais cette classe moyenne, c'est-à-dire vous, avait pris des goûts de luxe : le pavillon en banlieue, la voiture, l'école gratuite, l'hôpital gratuit, les congés, la retraite généreuse...

    Voici ce qui allait se passer : ces luxes, vous alliez dorénavant vous les payer vous-mêmes de deux manières : par la dette et les impôts.

    Mais ne comptez pas sur les milliards des Arnault, Pinault, Dassault, Bolloré, Rothschild, Drahi et autres grandes fortunes françaises pour y contribuer : eux, ne paient pas l'impôt, eux ne remboursent pas la dette.

    Bien au contraire, eux aussi se sont endettés, mais pas pour maintenir leur niveau de vie. Pendant que vous luttez pour mettre de côté quelques économies, eux se sont endettés pour mettre la main sur le réel : la terre, l'immobilier, les entreprises, les grands vins de Bordeaux, les médias etc...

    Le dernier en date, c'est Patrick Drahi.

    Il y a 3 ans, Patrick Drahi était un parfait inconnu. Il est aujourd'hui à la tête d'une fortune estimée à 13 milliards de dollars (par le magazine Forbes), soit la 5e fortune française.

    EN 3 ANS !

    Il est le propriétaire de l'opérateur téléphonique SFR, de Numéricable, du journal Libération, du groupe de presse L'Express et il est sur le point de racheter BFM TV et RMC. Et ça ce n'est que pour la France.

    Patrick Drahi réside en Suisse (pour raison fiscale), où il détient pour plus de 100 millions d'euros d'investissements immobiliers de luxe. Son groupe est domicilié en Hollande (pour raison fiscale) via sa "holding personnelle" à Guernesey (encore un paradis fiscal).

    Comment a-t-il réussi cette prouesse ?

    Nul doute que M. Drahi est un homme très intelligent. Mais ce qui a permis son ascension si rapide, c'est la dette.

    Son groupe Altice a une dette de 33 Mds d'euros mais ne vaut que 30 Mds d'euros en bourse.

    C'est à-dire que si on liquidait son groupe demain, les actionnaire ne toucheraient pas un centime, ils devraient de l'argent !

    C'est normalement un signe de mauvaise santé d'une entreprise.

    Mais les banques ont inventé plus de 30 milliards d'euros à Patrick Drahi.

    Car il faut bien comprendre que les banques ont créé cet argent de toute pièce. Elles l'ont "imprimé" pour l'occasion.

    Si elles ont pu imprimer tout cet argent c'est que la mère de toutes les banques de la Zone Euro, la  Banque Centrale Européenne les y encourage par une politique monétaire "ultra-accommodante".

    Traduisez : si vous faites n'importe quoi, on vous sauvera toujours. Vous avez déjà vu un grand banquier français aller en prison ?

    Mario Draghi, Président de la BCE (à ne pas confondre avec Patrick Drahi), est un ancien de la banque d'affaire Goldman Sachs. Il en dirigeait le département qui s'est chargé de maquiller les comptes de la Grèce pour qu'elle puisse rentrer dans l'euro. Toutes ces informations sont publiques et Mario Draghi n'a jamais été inquiété...quand je vous dis qu'ils se cachent en pleine lumière...

    Mais pourquoi les banques commerciales, soutenues par la BCE et la Réserve Fédérale américaine, ont-elles créé cet argent à Patrick Drahi plutôt qu'à vous ?

    Parce que Drahi est un "cost killer".

    Il le dit lui-même, il n'aime pas payer les salaires et il n'aime pas payer les factures.

    Des journalistes du magazine Challenges ont enquêté sur son empire :

    Personne ne doit savoir que le propriétaire de Numericable-SFR a déjà acheté deux chalets (à Zermatt en Suisse) pour 45,7 millions d'euros [...] L’as de la finance veut rester discret au moment où il exaspère les clients de SFR par la piètre qualité de son réseau. Et surtout, alors qu'il impose à ses troupes de lourds sacrifices. A "Libération", Patrick Drahi a supprimé un tiers des effectifs. Au sein du groupe Express-Expansion, il s'apprête à sabrer 90 postes après avoir déjà signé 115 départs volontaires sur un effectif initial de 700 salariés. Et chez Numericable-SFR, où le nouveau tycoon des télécoms s'est engagé à ne pas licencier avant 2017, les syndicats évaluent à 700 le nombre d'emplois supprimés par le biais des départs volontaires ou non remplacés.

    Et voilà la boucle est bouclée : la banque prête de l'argent à Patrick Drahi. Avec cet argent il rachète entreprise sur entreprise avec la bénédiction des pouvoirs publics où il coupe les coûts de manière agressive... Non pas pour fournir un meilleur service à un meilleur prix mais pour accroître sa fortune.

    L'argent quitte la sphère des classes moyennes pour accroître celle des super riches.

    Ils écrasent les classes moyennes en poursuivant leur intérêt personnel et en s'assurant que la concurrence qu'ils imposent aux autres ne s'applique pas à eux-mêmes.

    Car l'intérêt d'abattre la classe moyenne n'est pas seulement financier. Pour cette génération d'entrepreneurs qui sait combien les fortunes se font et se défont rapidement, l'objectif est aussi d'empêcher tout nouveau concurrent d'émerger et de choisir les quelques rares qui ont le droit d'accéder à la planche à billets afin d'accroître encore leur hégémonie.

    À vous il ne reste que la dette.

    Mais si seulement ils n'en voulaient qu'à votre argent...


    Ils veulent la guerre

    Qui a brisé l'équilibre précaire de l'Afrique de Nord et du Proche-Orient ?

    Qui a envahi la Libye ? Qui a soutenu les Printemps Arabes et pour quel résultat ? Qui a armé les rebelles en Syrie sous prétexte qu'ils étaient "islamistes modérés" ?

    Qui a fait des ponts d'or à l'Arabie Saoudite et au Quatar qui financent en sous-main le terrorisme islamiste ?

    Il y a là quelque chose qui dépasse l'entendement.

    Mais le terrorisme et l'afflux incontrôlé de migrants qui touchent l'Europe trouvent leur source dans les décisions mêmes de la diplomatie européenne et occidentale.

    Sous prétexte de faire "souffler un vent de démocratie", ils ont donné un baiser de mort à la Syrie.

    Ils ont brisé nos frontières. Ils ont amené cette guerre au sein même de nos villes, à votre porte.

    Et ce n'est pas encore fini... Ils veulent que vous approuviez. 


    Ils veulent votre soumission

    Ouvrez le journal Le Monde... il appartient à Messieurs Pierre Bergé (l'homme d'affaire et compagnon d'Yves Saint-Laurent), le banquier d'affaire Matthieu Pigasse et le milliardaire Xavier Niel de Free (accessoirement aussi gendre de Bernard Arnault de LVMH).

    Ouvrez Le Figaro... Il appartient à la famille Dassault.

    Ouvrez L'Express... C'est Patrick Drahi, Libération aussi et bientôt BFM et RMC.

    TF1 et LCI c'est Bouygues, Canal Plus c'est Bolloré tout comme Direct Matin et la chaîne Direct 8.

    Et j'oubliais Bernard Arnault qui possède Les Échos et Le Parisien, Arnault Lagardère avec Match, Europe 1 et des chaînes du câble et Pinault avec Le Point.

    Ce n'est pas compliqué, il n'existe plus un grand média qui ne soit passé sous le contrôle d'un homme d'affaire.

    Même Valeurs Actuelles est la propriété d'Iskandar Safa, une des plus grandes fortune du Liban.

    Il n'existe plus un grand média qui appartienne à sa rédaction.

    Et ce n'est pas tout, ils monopolisent aussi le monde de la culture.

    Le patron français de la banque d'investissement Lazard, Matthieu Pigasse, vient de racheter un des plus gros festivals de France : "Rock en Seine". Il détient déjà le magazine Les Inrockuptibles et Radio Nova. Alors bien sûr, on loue le banquier rock'n roll. Mais la vérité c'est qu'il compte bien gagner beaucoup d'argent en créant un "groupe spécialisé dans les contenus premiums". Et surtout il avoue lui-même presque candidement :

    "C'est aussi un projet politique: nous utilisons l'éducation et la culture pour changer le monde"

    Et si vous n'aimez pas la culture rock, eh bien tant pis pour vous, il faudra vous y faire.

    Et cela pose un énorme problème.

    Celui de "la soumission au conformisme".

    Je vous donne un exemple très simple, tiré d'une expérience célèbre des années 1950.

    Regardez le dessin ci-dessous et dites-moi si le segment X est aussi long que le A, le B ou le C :

    Je suis sûr que vous avez immédiatement répondu comme les cobayes de l'expérience de Ashe en 1951 : voyons c'est le B bien entendu.

    Mais le psychologue Salomon Ashe avait une autre idée derrière la tête. Il réunit 6 complices parmi lesquels il plaça ses cobayes les uns après les autres.

    Il recommença l'expérience mais en groupe. Les complices du psychologues donnaient systématiquement une mauvaise réponse. Ils disaient tous A alors qu'il était évident que la bonne réponse était B.

    Eh bien quand arrivait le tour du cobaye, lui aussi disait A, une fois sur trois (32% des cas précisément). 

    C'est ça la soumission au conformisme.

    Vous savez que vous dites une grosse bêtise mais comme tout le monde dit pareil, vous préférez faire comme tout le monde que de prendre le risque d'avoir raison...

    Rapportez cette expérience à l'échelle de l'élection actuelle... Ai-je encore besoin de vous faire un dessin ?

    Quand un homme d'affaire rachète un journal, il ne participe pas au pluralisme des médias, il ne fait pas une bonne oeuvre, il fait de l'influence.

    C'est ainsi que la société des journalistes  du magazine économique Challenges s'est récemment plainte dans un communiqué de presse "d'interventions multiples et déplacées auprès de la direction et de l'équipe web suite à la parution d'un article critique à l'égard d'Emmanuel Macron".


    Entrez en résistance

    Je ne vous écrit pas cette lettre pour soutenir un candidat ou un programme.

    Il y a bien longtemps, j'ai cru moi-aussi dans la politique. Mais ce temps est passé.

    Et quand bien même ce ne serait pas leur candidat qui serait élu ?

    Comment éviter une cohabitation au moins de Juin ? Car la vérité, c'est que les élections législatives ont sans doute plus d'importance que les présidentielles sur la conduite des affaires.

    Et là-encore, comment éviter que la Banque Centrale Européenne ne coupe les robinets de l'argent facile et plonge le pays dans une crise encore plus violente si elle n'est pas contente du nouveau gouvernement ?

    Car ce sont-là les pratiques des banksters de la BCE.

    L'ONG Transparency International a révélé les exactions honteuses de la BCE. Dans des lettres secrètes, la BCE menaçait de couper les liquidités à l'Irlande, la Grèce, l'Italie et l'Espagne s'ils ne mettaient pas en œuvre les réformes qu'ils leur imposaient.

    Cette information n'a absolument pas été relayée dans les médias français.

    Vous auriez pu la lire dans le journal d'Olivier Delamarche.

    On l'appelle "Le Delamarche" et son édition spéciale sur l'Euro n'y va pas par quatre chemins. Ça commence comme ça : "l'Euro est mort, il ne reste plus qu'à le constater".

    Aujourd'hui, ce que vous devez faire c'est prendre des mesures pour vous protéger à titre personnel.

    Ces mesures ne sont d'ailleurs pas très compliquées et la première d'entre elle n'est pas différente du coup de De Gaulle lorsqu'il envoya sa frégate pleine de dollars pour les changer contre de l'or.


    1er CONSEIL : Investissez dans la monnaie qui ne meure jamais

    J'ai préparé un dossier pratique sur la seule monnaie qui a traversé les millénaires : l'or.

    (...)

    2e CONSEIL : Ayez d'autres devises en poche

    (...)

    Qu'est-ce qui mettra le feu aux poudres?

    Les événements majeurs comme un effondrement de l'Euro ne se déclenchent pas de manière prévisible.

    Prenez l'exemple des Printemps Arabes. Ces révolutions ont renversé 4 gouvernements, enclenché des guerres civiles et conduits à des émeutes dans douze autres pays... C'est par un petit vendeur de fruits qui s'est immolé que tout à commencé.

    Quand toutes les conditions sont réunies, comme c'est le cas aujourd'hui avec l'Euro, il n'y a pas besoin d'un événement majeur pour mettre le feu aux poudres.

    C'est toujours inattendu au contraire.

    La déflagration de la Première Guerre Mondiale a démarré à 1 000 km des centres névralgiques de l'Europe par l'assassinat d'un prince sur fonds de terrorisme indépendantiste local.

    Qu'est-ce qui mettra le feu aux poudres et quand... Nul ne le sait, et ce ne sont pas les grands médias qui vous mettrons la puce à l'oreille

     

    (suit la Présentation du journal rédigé par Olivier Delamarche qui lui a donné son nom en caution. Il y couche sur le papier tout ce qu'il ne peut pas dire en 9 minutes sur BFM).

    Olivier Perrin,

    Le Vaillant petit économiste

     

    https://pro.vbn-edi.com/p/LDM08/ELDMU400/Full?utm_source=lpt&utm_medium=emailing&utm_campaign=20180328&a=17&o=535344&s=552476&u=3940786&l=482591&r=MC2&vid=tEOPlN&g=0&h=true

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "de gaulle résister"

     

     


    votre commentaire
  • ,,

    Le président français signe des accords militaires avec l’Inde

     

    Le président français

    signe des accords militaires

    avec l’Inde

     

    La visite de quatre jours du président français Emmanuel Macron en Inde, la semaine dernière, a mis en lumière la montée de l’approvisionnement en armements et la marche vers la guerre au plan international. Alors même que les autorités et les médias français appelaient à la guerre en Syrie et soutenaient les appels britanniques à suspendre les relations diplomatiques avec la Russie après l’empoisonnement non élucidé de l’espion britannique Sergei Skripal, Macron entraînait la France et l’Europe dans le maelström en Asie.

    Pour Narendra Modi, premier ministre du parti hindou-suprémaciste BJP de l’Inde, la visite de Macron s’inscrivait dans une stratégie plus large de renforcement de sa puissance militaire dans la région stratégique et commerciale de l’océan Indien et dans la poursuite de la rivalité avec la Chine attisée par Washington.

    Au cours de la visite, Modi et Macron ont signé 14 accords d’une valeur de 16 milliards de dollars (13 milliards d’euros), portant sur les marchés de l’énergie militaire et nucléaire. La France va vendre en Inde des sous-marins conventionnels de classe Scorpène et des avions de combat Rafale capables d’être dotés d’armes nucléaires.

    Mais surtout, les deux parties ont convenu d’une « vision stratégique conjointe de la coopération indo-française dans la région de l’océan Indien » qui comprend un prétendu « Accord de soutien logistique réciproque ». En vertu de ces accords, la France et l’Inde ouvriront leurs bases militaires ou navales à leurs armées respectives. Non seulement les navires de guerre indiens seront autorisés à accoster dans les ports situés dans les nombreux territoires d’outre-mer de la France dans l’océan Indien, mais la France aura également la possibilité de cantonner des navires de guerre et des troupes dans les bases militaires indiennes.

    Les travailleurs et les jeunes en France menacés par les appels de Macron à réintroduire le service militaire devraient être avertis : ces accords soulignent les vastes intérêts financiers et militaires qui sous-tendent les appels de Macron à un renforcement militaire majeur et un retour au service militaire universel en France. Malgré les tentatives de banaliser un tel service militaire comme un service civique, ce plan de Macron est tout sauf cela. Au contraire, La France cherche à recruter les forces nécessaires pour participer à des conflits de grande ampleur à travers le monde entre de grandes puissances munies d’armes nucléaires.

    À Delhi, Macron a précisé que la France voyait son implication militaire croissante dans la région pour influer sur les tensions croissantes et les rivalités entre les grandes puissances. Il a déclaré : « Une grande partie de notre sécurité et de la stabilité du monde est en jeu dans l’océan Indien. L’océan Indien, comme l’océan Pacifique, ne peut devenir un lieu d’hégémonie. »

    L’Inde et la France se sont engagées à intensifier la coopération navale préexistante entre les deux pays en vertu de laquelle ils organisent déjà annuellement les exercices navals conjoints « Varuna ». Le document « Vision stratégique » s’est engagé à « intensifier l’échange d’informations sur la situation maritime dans l’océan Indien » et à travailler sur « le codéveloppement d’un système de surveillance maritime par satellite centré sur l’océan Indien ». Cela permettrait une surveillance constante des mouvements de navires, en particulier ceux des navires de guerre chinois dans la région.

    L’implication sans équivoque de ceci est d’intensifier l’implication française et européenne dans les conflits de grande puissance grandissants en Asie, alors que Washington cherche à développer l’Inde comme un contrepoids à la Chine. Au cours des derniers mois, l’Inde et la Chine – deux puissances nucléaires majeures – se sont menacés militairement dans le différend qui les oppose sur le plateau de Doklam à la frontière sino-indienne dans l’Himalaya, ainsi que dans la crise des Maldives. Dans l’éventualité d’un conflit qui se déclare dans ces zones, les troupes françaises cantonnées en Inde pourraient bientôt s’y trouver impliquées.

    Alors qu’il joue un rôle mineur dans l’océan Indien par rapport à l’armée américaine et aux grandes puissances régionales comme la Chine ou l’Inde, l’accord sur les bases militaires que propose l’impérialisme français donne à Modi accès à des facilités substantielles.

    La France a des bases à Djibouti dans la Corne de l’Afrique, à la Réunion près de Madagascar, aux Émirats arabes unis et à Mayotte au large du Mozambique dans l’océan Indien occidental. Elle a également des bases en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique Sud. La France et l’Inde s’apprêtent à construire une base militaire aux Seychelles. La France a déployé plus de 7000 troupes terrestres permanentes dans la région.

    La visite de Macron souligne que ce n’est pas seulement l’impérialisme américain, mais toutes les puissances impérialistes et régionales qui participent à une poussée croissante du capitalisme mondial vers la guerre. Macron tente de construire une alliance militaire européenne avec l’Allemagne et a promis de dépenser 300 milliards d’euros pour l’armée d’ici 2024. Ses actions en France pour détruire les emplois et les aides sociales et démanteler le Code du travail visent à forcer la classe ouvrière à supporter les coûts de l’escalade militaire européenne à l’étranger.

    Lors de la conférence de sécurité de Munich le mois dernier, où les responsables allemands et français ont exposé ces plans, ils ont souligné que des liens avec la « Quad asiatique » (Amérique, Inde, Japon et Australie) pourraient faire valoir leurs intérêts sur fond du poids économique croissant qu’exerce l’Asie dans le monde. La visite de Macron en Inde fait partie d’une vaste escalade militaire de la France, l’impliquant plus étroitement dans les préparatifs des pays « Quads asiatiques » pour un affrontement militaire – et potentiellement une guerre – avec la Chine.

    Selon la ministre des armées, Florence Parly, depuis 2017, la France négocie avec le Japon des accords sur une coopération militaire technique et opérationnelle renforcée, ainsi que des exercices militaires conjoints. La cible principale est la Chine. En janvier dernier, Parly a promis que la France « continuerait à déployer des navires dans la région indo-pacifique pour des opérations de liberté de navigation », c’est-à-dire des incursions militaires menées par les États-Unis en mer de Chine méridionale pour surveiller et harceler les forces chinoises qui s’y trouvent.

    De même, en Inde, de tels accords réactionnaires ne feront que renforcer le danger de guerre et intensifier l’exploitation de la classe ouvrière nombreuse et appauvrie de l’Inde. La célébration de la signature de contrats de plusieurs milliards de dollars entre Modi et Macron était obscène, dans des conditions où des centaines de millions d’Indiens vivent dans une pauvreté écrasante.

    Les élites dirigeantes de l’Inde dépensent plus de 8 milliards d’euros pour acheter 36 chasseurs Rafale français, alors que plus de 70 pour cent de la population indienne vit dans la pauvreté et une grande partie d’entre eux avec 2 dollars par jour ou moins. Ces accords ne feront qu’aggraver les difficultés auxquelles sont confrontés des millions de travailleurs indiens qui tentent de gagner leur vie, tout en rapprochant le monde d’un autre conflit catastrophique.

    Le Parti Bharatiya Janatha (BJP), suprémaciste hindou de Modi, a semé la division dans le pays en fonction des ethnies, des religions et des castes pour mener à bien ce programme réactionnaire.

    Il a également mené des pogroms contre les minorités musulmanes et est tristement célèbre pour la démolition des mosquées. En décembre 1992, le BJP et d’autres suprémacistes hindous ont démoli la mosquée Babur, vieille de près de 500 ans. Et en 2002, sous le mandat de Modi en tant que premier ministre BJP de l’Etat de Gujarat, des milliers de musulmans sont morts dans des émeutes au Gujarat, qui ont forcé 140 000 à 200 000 musulmans à se réfugier dans d’autres États. Modi est entaché de ce crime, et en effet, avant son arrivée au pouvoir, il a été interdit de voyager en Amérique en raison de son rôle dans les émeutes.

    Dans une indication de sa propre politique totalement réactionnaire, Macron a fait tout son possible pour blanchir le rôle de Modi et du BJP.

    Au cours de sa visite, Macron a rencontré le ministre en chef de l’Uttar Pradesh, Yogi Adityanath (BJP), à Bénarès. L’endroit est connu comme le foyer du suprématisme hindou et une base politique pour le moine hindou Yogi Adityanath, un fondateur de l’hindou Yuva Vahibi, une milice de jeunes qui commet des actes de violence contre la minorité musulmane de l’Inde. Adityanath a été accusé de tentative de meurtre, d’intimidation et d’instigation des émeutes. Il a été arrêté en janvier 2007 pour activités criminelles et émeutes. Il passa 10 jours derrière les barreaux et une accusation de meurtre contre lui est toujours en attente d’audience.

    Athiyan Silva

    source:https://www.mondialisation.ca/le-president-francais-signe-des-accords-militaires-avec-linde/5624016

    envoyé par Mouna Alno-Nakhal

    https://reseauinternational.net/le-president-francais-signe-des-accords-militaires-avec-linde/

     

     


    votre commentaire
  • Affaire SKRIPAL: vérité ou mensonge ?

    (Général Dominique Delawarde)

     

    Affaire SKRIPAL: vérité ou mensonge ? (Général Dominique Delawarde)

    Gen D. delawarde-040318 Général (CR)Dominique Delawarde

    http://www.association-eclat.fr/delawarde-dominique-E92.html

     ——————————-

    En matière criminelle, tout enquêteur sérieux explore toutes les pistes possibles et ne se limite pas à une seule. La recherche du mobile du crime, surtout lorsque celui ci est prémédité, conduit bien souvent à la découverte de l’assassin ou de son commanditaire.

    L’affaire SKRIPAL, dont les répercussions politiques internationales sont très importantes, semble poser aux enquêteurs, aux politiques, aux médias et aux opinions publiques un certain nombre de questions auxquelles les réponses apportées jusqu’à présent ne sont pas totalement satisfaisantes.

    1 – Quels sont les faits et les premiers résultats divulgués par les enquêteurs et interprétés par les politiques et les médias à l’attention du grand public?

    2 – La Russie est-elle coupable ?

    3 – Si elle ne l’était pas, qui donc pourrait avoir un mobile puissant et les moyens de réaliser une telle action, probablement préméditée.

    La réponse à ces trois questions en appelle évidemment d’autres sur l’analyse des réactions internationales et sur leurs conséquences possibles.

    1 – Les faits et les réactions politiques et médiatiques.

     Le 4 mars 2018 Sergueï Skripal, 66 ans, un ancien colonel des services de renseignement militaires russes, ainsi que sa fille, ont été retrouvés inconscients aux abords d’un centre commercial de Salisbury, au Royaume-Uni. Recruté comme agent double par les services britanniques en 1995 et condamné en Russie à 13 ans de prison pour trahison en 2004, M. Skripal a obtenu l’asile au Royaume-Uni en 2010 après un échange d’agents de renseignement entre la Russie et les États-Unis. Selon les enquêteurs britanniques, il s’agirait d’un empoisonnement au gaz Novitchok. L’utilisation du nom précis de ce produit mystérieux et supposé mortel semble pour le moins maladroit.

    L’existence d’un tel produit a été rendu publique par le témoignage dans les années 1990 d’un seul dissident russe, Vil Mirzayanov (83 ans aujourd’hui), chimiste militaire. Ce dissident a publié aux USA un livre «State Secrets» en 2007 dans lequel il aurait donné quelques formules chimiques à l’appui de ses révélations. Si ce fait est avéré le Novitchok serait donc sorti, dès 2007 de l’exclusivité russe et aurait pu être fabriqué par n’importe qui. Les révélations de Mirzayanov n’ont jamais été confirmées par aucune source indépendante, ni par aucun autre dissident.

    Mieux, l’Organisation onusienne pour l’Interdiction des Armes Chimiques (OIAC) conclut dans un rapport de 2013 d’un comité scientifique comprenant des représentants US, UK, France, Russie et Allemagne qu’«elle n’a pas d’information suffisante pour se prononcer sur l’existence et les propriétés du «Novitchok»

    En 2016, le docteur Robin Black, chef du seul laboratoire de détection britannique d’arme chimique de Porton écrit dans une publication scientifique (Royal Society of Chemistry): «les indices de l’existence éventuelle d’un tel produit sont quasi-inexistants et sa composition reste inconnue. (Robin Black. (2016) Development, Historical Use and Properties of Chemical Warfare Agents.)

    Les enquêteurs britanniques ont donc réalisé l’exploit d’identifier un produit dont la composition est inconnue de leur propre laboratoire d’analyse spécialisée dans le domaine !

    Avec le soutien instantané et quasi unanime des médias, les politiques britanniques n’ont pas tardé à désigner la Russie comme responsable de cette «attaque contre le Royaume Uni» et ont expulsé 23 diplomates russes. Ils ont toutefois rechigné à fournir un échantillon du produit identifié à l’OIAC (Organisation pour l’Interdiction des Armes Chimiques), organisme onusien reconnu indépendant, et refusé bien sûr, de le fournir à la Russie, qui proposait son aide aux enquêteurs britanniques. Pourquoi donc ces cachotteries ?

    En première impression, cette affaire ne paraît pas bien nette. L’hystérie politico-médiatique immédiate fait étrangement penser à l’ «orchestration» de l’affaire des armes de destruction massive de Saddam Hussein de 2003, mais pas que….. Une hystérie semblable avait régné pendant 6 semaines lors de l’affaire de Timisoara (Roumanie) en 1989, lors de l’affaire des couveuses dont les méchants soldats de Saddam arrachaient les nourrissons en 1990, lors de l’affaire des gaz de la Goutha en 2013. Toutes ces affaires ont été reconnues, à postériori, comme des mensonges destinés à fournir des prétextes (faux évidemment) pour s’ingérer militairement dans les affaires d’un état et en faire tomber le gouvernement.

    2 – La Russie est-elle coupable ?

    Le président Poutine est tout sauf un imbécile. C’est du moins ce qu’en disent tous ceux, politiques ou journalistes occidentaux, qui l’ont rencontré.

    Ce président est aujourd’hui fortement occupé par une série de défis ou de crises à résoudre de portée mondiale: la crise ukrainienne, la crise syrienne, la crise nord coréenne, la crise de l’accord nucléaire iranien, l’élection présidentielle russe à laquelle Poutine s’est porté candidat, la coupe du monde de football organisée par son pays en Juin prochain…..etc….etc…

    Est-il seulement envisageable que cet homme très occupé décide, à 16 jours de l’élection présidentielle russe et alors qu’il est déjà sous très forte pression occidentale sur l’affaire de la Goutha (Syrie), d’éliminer un ex-espion qu’il a lui-même libéré en 2010 et qui ne représente plus aucune menace pour la Russie depuis bien longtemps ? Surtout en connaissant à l’avance l’hystérie politico-médiatique occidentale qui s’exercerait à l’encontre de son pays….. et pourquoi choisir ce moment ?

    Ma réponse est non: cette hypothèse n’a pas une once de crédibilité et décrédibilise même complètement ceux qui la privilégient et qui nous prennent pour des imbéciles. (Politiques et médias)

    Est-il envisageable qu’un service officiel russe ait échappé au contrôle de Poutine pour régler le compte de cet ex-agent sans en référer à Poutine, à ce moment précis, juste avant la présidentielle russe et de manière aussi voyante ? Ma réponse est non : Le chef de service aurait été suicidaire compte tenu des conséquences politico-médiatiques prévisibles …..

    Est-il seulement envisageable que de «méchants hommes de main russes du FSB» aient laissé leur «proie» agoniser sur un banc, près d’un centre commercial en pleine ville de Salisbury au vu et au su des passants ?

    Ma réponse est une nouvelle fois non: s’ils avaient voulu éliminer Skripal, les services spéciaux russes l’auraient fait proprement, au moment opportun et l’on aurait jamais retrouvé le corps. Alors que Skripal était libéré depuis 8 ans, ils n’auraient pas choisi de le faire à 16 jours de l’élection présidentielle russe de 2018.

    La piste russe ne tient pas la route: pas de mobile, mauvais choix de date, très mauvaise exécution du «travail»… sous estimation trop flagrante de l’intelligence de Poutine.

    En revanche, il n’est pas exclu que ce meurtre ait été commandité auprès d’une mafia quelconque comme il en existe beaucoup dans tous les pays européens. L’habileté suprême du commanditaire aurait alors été de choisir une mafia ukrainienne ou russe évidemment….. (celles ci sévissent dans tous les pays occidentaux).

    3 – Tentative de manipulation

    Si la piste russe officielle est éliminée, et compte tenu de l’hystérie russophobe politico-médiatique qui a suivi, il faut en conclure que nous avons fait l’objet d’une tentative de manipulation visant à susciter une réaction de l’opinion publique russophobe, visant aussi à accroître le niveau de tension entre l’Union Européenne et la Russie et visant, peut être même, à préparer l’opinion à des sanctions plus sérieuses pouvant progressivement dégénérer vers un affrontement armé.

    Quel commanditaire étatique pourrait, aujourd’hui, avoir des raisons d’en vouloir à la Russie et la capacité d’agir tant sur le terrain, que sur les sphères politiques et médiatiques britanniques pour obtenir les résultats que nous observons aujourd’hui ?

    Trois états au monde pourraient remplir ces conditions.

    Le premier est incontestablement Israël :

    Sur le théâtre syrien, la solide alliance qui lie actuellement la Russie à la Syrie de Bachar El Assad, à l’Iran et au Hezbollah est de plus en plus mal perçue en Israël. Il suffit de lire la presse israélienne pour s’en convaincre. C’est en raison de cette alliance dont la Russie est le maillon fort que le plan israélo-US de démembrement de la Syrie, prélude au remodelage du Moyen Orient n’a pas encore pu aboutir après 7 ans de guerre.

    Les multiples visites de Netanyahu à Poutine pour le convaincre de lâcher l’Iran et la Syrie n’ont jamais réussi à faire fléchir ce dernier. Il conviendrait donc d’agir et d’accroître la pression sur lui pour le contraindre à lâcher du lest.

    Israël dispose, par le biais d’une diaspora riche et puissante et de nombreux sayanims, d’une influence considérable et d’une capacité d’action dans le monde entier mais plus particulièrement aux États-Unis, au Royaume Uni et en France, pays dans lesquels il contrôle les médias les plus influents, la politique étrangère et même, à un certain degré, les chefs d’état. Israël a facilité l’élection de certains chefs d’état par le biais de financement de campagnes électorales par la diaspora et/ou par l’appui des médias que celle-ci contrôle. Son service de renseignement, le Mossad, ne recule devant rien d’autant qu’il se sait aujourd’hui soutenu dans le pays où il opère, tant au niveau politique que médiatique.

    Si l’on considère l’ampleur du contentieux qui oppose aujourd’hui la Russie à Israël, pays tourné vers l’action et disposant d’une grande capacité d’exécuter ou de commanditer tout type d’opération secrète sur tout territoire, on ne peut pas exclure une piste israélienne.

    Les Etats Unis ont, eux aussi, d’excellentes raisons d’en vouloir à la Russie et les capacité d’agir.

    Il est clair que la Russie de Poutine porte de plus en plus ombrage à la domination US sans partage du monde, souhaitée par les néoconservateurs qui ont manifestement repris la main sur la politique étrangère US. Sur la plupart des points chauds du globe, la diplomatie russe très active et brillante de Lavrov met en difficulté, voire l’emporte sur la diplomatie US d’autant qu’elle est soutenue par des forces armées de plus en plus actives et efficaces. La réussite des blocs BRICS-OCS sous la houlette de la Chine et de la Russie devient si inquiétante que ces deux pays ont été placé en tête de liste des menaces dans la dernière «Stratégie de Défense US 2018».

    Par ailleurs, l’alliance entre la Russie et l’Iran et les bonnes relations entre la Russie et la Turquie font perdre progressivement aux USA le contrôle du Moyen Orient, ce qui met en péril la défense du 51ème état de l’union: Israël. Il n’est plus un secret pour personne que la politique étrangère US et la CIA sont aujourd’hui sous contrôle quasi exclusif de l’AIPAC (American Israel Public Affairs Committee) ou de ses affidés.

    Les États-unis veulent aussi, et peut être surtout, éviter voire interdire tout rapprochement entre son principal vassal, l’UE, et la Russie. Ils veulent, en particulier, interdire, avant qu’il ne soit trop tard, la réalisation du gazoduc north stream 2 qui faciliterait l’acheminement d’un gaz russe moins cher pour l’UE mais qui nuirait à leurs propres intérêts gaziers.

    Bref, mettre un maximum de pression sur une Russie trop forte et, selon les néoconservateurs US, menaçante, est dans l’intérêt immédiat des États-Unis. Créer une crise majeure entre l’UE et la Russie est aussi d’un intérêt majeur pour les USA. Un «montage» anti-russe avec la complicité active du Royaume-Uni (politiques et médias) est un jeu d’enfant d’autant que ces deux larrons ont quelques précédents à leur actif….. (armes de destruction massives en Irak). S’ils étaient malins, ils auraient pu rajouter au scénario de l’enquête criminelle, quelques enregistrements de conversations téléphoniques, en langue russe, entre les assassins présumés. Leurs accusations anti-russes en auraient été renforcées…..

    Les États-Unis peuvent donc incontestablement être mis sur la liste des suspects

    La «perfide» Albion, surnom fort bien porté par le Royaume-Uni, compte tenu du nombre de coups tordus qu’elle a pu monter dans l’histoire, ne manque pas, elle aussi, de mobiles pour avoir conçu et exécuté un tel montage sur son territoire.

    Les services de Theresa May pourraient avoir agi comme poisson pilote des USA ou plus directement d’Israël. L’ambassade de l’état hébreu à Londres a, en effet, des connections et une influence extrêmement fortes sur la politique et les médias britanniques. Il faut rappeler que le Royaume Uni dispose de la 3ème communauté la plus importante de la diaspora après les USA et la France. Allié fidèle des États-Unis, le Royaume-Uni n’a jamais su leur refuser un service.

    Par ailleurs, Theresa May plutôt mal élue, sait fort bien qu’instiller la peur de la Russie est traditionnellement favorable aux conservateurs. Elle a aujourd’hui grand besoin d’un rassemblement de son opinion publique face à «un ennemi commun» fût-il imaginaire. Cette affaire Skripal vient à point nommé pour renforcer la cohésion nationale.

    La piste «Royaume Uni» agissant pour son compte où pour le compte d’un état tiers n’est donc pas totalement à exclure.

    *

    Quelles conséquences faut-il attendre de cette farce politico-médiatique ?

    Pour la Russie, il est probable que le score de Poutine à l’élection présidentielle soit meilleur qu’il ne l’aurait été sans cette affaire. Quand un pays se sent menacé, les électeurs se rassemblent autour d’un homme fort et expérimenté, et Poutine est incontestablement cet homme pour les Russes.

    Bien sûr, de nouvelles sanctions seront peut être prononcées, creusant un peu plus le fossé qui nous sépare de la Russie, à la grande satisfaction des USA. La russophobie chronique d’une partie de notre élite politique néoconservatrice va pouvoir, avec l’aide des médias mainstream, se répandre un peu plus dans la partie non négligeable de l’opinion publique qui ne cherche pas à approfondir et que l’on gave, à longueur de journée, avec des reportages et informations bidons.

    La Russie, déjà sous sanction, s’organisera toujours un peu plus, à l’écart de l’Union Européenne avec les pays, toujours plus nombreux, qui lui font confiance.

     L’Union Européenne se tirera, une fois de plus, une balle dans le pied, en perdant tout ou partie de ses positions dans un pays aux grandes potentialités, à la plus grande satisfaction de nos amis américains qui continueront, sans vergogne, à nous imposer l’extraterritorialité de leur législation.

    En conclusion, je me garderai bien de désigner le coupable que nul ne connaîtra jamais.

    Je me contente très simplement de constater que la piste d’une Russie commanditaire d’une tentative de meurtre aussi mal exécutée et à un moment aussi mal choisi n’est pas crédible et qu’une bonne partie de l’opinion publique européenne le sait déjà.

    Si le ridicule tuait, nous aurions perdu Madame May, monsieur Boris Johnson et surtout monsieur Williamson, le ministre UK de la défense qui, lui, malgré ou à cause de sa jeunesse, a toutes les qualités d’un «fou-furieux». Il reste à espérer que les autorités françaises ne les suivront pas trop longtemps et avec trop d’entrain sur la voie des «fake accusations».

    Je constate aussi que de bonnes raisons existent, pour certains états, d’avoir réalisé un tel montage, d’autant qu’ils n’en seraient pas à leur coup d’essai (USA, Royaume Uni)….

    Quelques commentateurs de ce texte crieront bien sûr à la «théorie du complot», mais ayant vécu, de l’intérieur du «système», des mensonges d’état relayés par des médias bien subventionnés, je reste tout à fait serein face à ce genre d’attaques dont je connais parfaitement les auteurs.

    A chacun, bien sûr, de se faire sa propre opinion sur l’affaire Skripal. La mienne est faite.

    https://reseauinternational.net/affaire-skripal-verite-ou-mensonge/

     


    4 commentaires
  •  

    medias-vt-mensonge.jpg

     
    Ca suffit, la stupide et dangereuse guerre des sexes menée par des fanatiques Fourest ayant sans doute mal vécu leur enfance, et rêvant d'un monde sans homme, en distillant du poison dans la société, poison entretenu par les agents du Nouvel Ordre Mondial comme Attali ou Macron ! A quand l'année de l'homme ET de la femme ? Ils ne sont pas égaux, mais différents et merveilleusement complémentaires ! Revenons à la raison ! eva R-sistons (pseudo de chantal dupille)
     
    Voir la fin de cette parution, tweet et extrait fable
     
    Voir aussi une de mes parutions-analyses de 2013, à l'époque où avant mon départ de la France, en bord de mer, j'écrivais un article tous les deux jours pour alerter (dépopulation, néo-féminisme): http://chantal-dupille.eklablog.com/depopulation-a-quelle-sauce-serons-nous-liquides-nobel-et-feminisme-a114403538
     
     
    Voir aussi

    Caroline de Haas : la violence du néo–féminisme | Réseau International

    Néo-féminisme : un combat pour la domination en utilisant la violence ...

    ..
     
    Protéger le « sexe faible » : une régression !

    Protéger le « sexe faible » : une régression !

    https://reseauinternational.net/proteger-le-sexe-faible-une-regression/

     

    A force de législation pour protéger les femmes, on leur redonne une position de faiblesse. Vers le totalitarisme du Bien ?

    Longtemps, et à juste titre, on a considéré que qualifier de sexe faible celui des femmes était offensant et surtout ridicule, tant ce qualificatif rendait mal compte de la réalité de l’existence et des rapports entre elles et les hommes. On pouvait en effet comprendre que cette faiblesse prétendument consubstantielle à un sexe était de nature à susciter l’ire féministe et une revendication au quotidien destinée à démontrer qu’elle était au moins partagée. Il n’y avait pas plus de sexe faible que de sexe fort, la virilité savait s’attendrir et la féminité se durcir.

    Le sexe est faible, c’est une certitude pour certains féministes

    Pourtant le paradoxe du bouleversement suscité, il y a quelques mois, par l’affaire Weinstein et dont les effets continuent à se faire sentir aujourd’hui tient à ce que l’ensemble des réflexions, des doléances, des révoltes et des propositions développées par la cause féministe, dans sa version soft ou plus militante, semble tenir pour acquis le fait qu’il y aurait un sexe faible et que la société et l’État devraient venir à son secours. Et donc fait revenir dans le débat public ce qui heureusement en avait été écarté.

    Plus de cent professionnels plaident pour l’instauration de quotas dans le financement du cinéma et plusieurs personnalités constatent que « les femmes restent discriminées dans le cinéma ». Le sexisme est dénoncé à la veille de la cérémonie de remise des César.

    Les polémiques, les dénonciations et les révélations qui ont pratiquement nourri quotidiennement les médias – comme s’il avait fallu Harvey Weinstein pour libérer des agissements de toutes natures vieux comme le monde, notamment dans les lieux de pouvoir – ont révélé, à quelques exceptions près, une image de la condition féminine qui a semblé accepter l’emprise virile plutôt qu’y résister.

    Un  monde fait de femmes faibles et vulnérables ?

    Je ne dis pas qu’il aurait été toujours facile de s’y opposer mais tout de même ce qui ressortait dans l’ensemble relevait plus d’une faiblesse parfois incompréhensible que d’une affirmation éclatante et assurée de soi.

    Mettre, comme on l’a fait, sur le même plan des agressions graves, des attouchements légers, des propos vulgaires, des gestes ou des paroles indécents, des familiarités discutables mais dérisoires et de profondes indélicatesses n’a fait que confirmer cette impression d’un monde qui, face à Weinstein et à d’autres comme lui, n’était constitué que de femmes faibles et vulnérables.

    Ainsi ce sexe qui s’était battu pour arracher de lui cette étiquette de faiblesse la méritait donc réellement puisque, dans beaucoup de moments où des arbitrages étaient à effectuer, la défaite, la démission, l’abandon ou la résignation l’ont emporté.

    Des lois pour protéger la faiblesse des femmes

    On va sans doute à la fin du mois de mars débattre de l’outrage sexiste et du harcèlement de rue. Ce ne sera pas une avancée mais une régression – avec d’improbables interventions policières – qui accentuera ce constat qu’un sexe a besoin d’être protégé par des dispositifs législatifs de ce que la quotidienneté présente comme aléas, incidents, sifflements, admiration dévoyée, drague un peu lourde, proximité gênante – toutes péripéties que la simple affirmation de soi, le refus d’être traitée de la sorte, l’éloignement poli ou sévère, l’ironie caustique, la dérision permettraient de régler au mieux. Quel étrange pays où la femme aurait besoin en permanence d’une autre arme qu’elle-même !

    On est en train de tomber, avec les quotas, le souci politique et impérieux de gestion d’un sexe prétendument discriminé pour des motifs bas, avec la volupté amère de narrer par le détail, avec tant de retard, ce qu’on a subi, avec la répression demain du harcèlement de rue, des comportements sinon dérisoires mais qui n’imposent pas en tout cas qu’on ait besoin d’une loi pour se comporter en adulte, dans un totalitarisme du Bien qui accable plus qu’il n’exalte.

    Il y a une manière de plus en plus condescendante – et malheureusement contagieuse puisque beaucoup d’entre elles l’adoptent – de se pencher sur les femmes comme si elles n’étaient que des « objets » certes nobles mais en péril. On va à leur secours comme si elles étaient incapables de s’assumer et de se battre pour elles-mêmes.

    Des quotas dans le monde de l’art ?

    Je conçois qu’on veuille, face à des situations professionnelles objectives, favoriser une égalité entre les sexes mais que vient faire cette exigence dans les univers du talent, de la subjectivité, de l’art, du choix discrétionnaire et de la reconnaissance, en fin de compte, de qui le mérite, hommes ou femmes, même s’il faut du temps.

    Des hommes médiocres occupent des postes importants et il arrive notamment dans le domaine médiatique que des femmes sans valeur indiscutable bénéficient d’une choquante visibilité.

    Je suis aussi féministe que quiconque même si j’admets que je ne suis pas de cette génération pour qui l’égalité au quotidien, dans la vie commune, va de soi. Il n’empêche que cette volonté politique, toute de bonne conscience, me semble priver les femmes du droit d’être elles-mêmes pour résister, refuser, progresser, convaincre, exceller et, pourquoi pas, dominer.

    Qu’on cesse de priver les femmes de leur capital irremplaçable : elles existent, elles ne sont pas faibles. Il y a de l’humiliation – je la détesterais – à devoir supporter qu’on vienne se mêler de ce qui me regarde, de mon existence sur tous les plans intime, familial, professionnel, artistique.

    Ce sexe n’est pas faible ni pitoyable.

    À force de se pencher sur lui comme s’il était en fragilité, proche de la brisure, à force de ne pas le laisser s’épanouir à sa manière dans la liberté et l’inventivité de l’existence, sans l’aide de tuteurs dangereux et artificiels, il est clair qu’il est redevenu ce qu’il n’aurait plus jamais dû être : le sexe faible.

    Philippe Bilger

    source:https://www.contrepoints.org/2018/03/04/311014-proteger-femmes-sexe-faible-regression

     

    Les dégâts du néo-féminisme

    https://lafrancechretienne.wordpress.com/2018/03/01/les-degats-du-feminisme/

    Mon tweet ajouté le 8 3 18 avec extrait texte dégâts féminisme

    Le Nouvel Ordre Mondial a besoin de soutiens, il les cherche chez les jeunes pour leurs fausses révolutions, les gays et les femmes pour PMA-GPA, sexe unique, procréation artificielle, guerre des individus, haine, antagonismes etc. Stratégie du chaos. Sur néo-féministes, voici une fable :

    Voici une parabole sur le féminisme, en hommage aux fables de Jean de la Fontaine. Les choses contemporaines, très sensibles, sont plus abordables sous cette forme subtile.

    « Par un beau jour, dans une verte prairie, les brebis devinrent folles,
    Elles mordirent sévèrement les moutons pour les faire reculer,
    Leurs cris de colère emplissaient les champs autrefois si paisibles,
    Stupeur et étonnement vinrent frapper le camp des moutons,

    Elles revendiquaient la gloire du lait et de ses produits dérivés,
    Afin que les bénéfices leur reviennent en totalité,
    Aveuglées par l’orgueil, elles se sentaient flouées par l’organisation naturelle,
    Dans cette affaire nouvelle, les moutons n’avaient plus aucun mot à dire,

    Les champs si verts se vidèrent de leurs pacifiques occupants,
    Au point de remplir les forêts de deux camps ennemis,
    D’un côté les brebis furieuses vociféraient, les mamelles impudiques et le regard colérique,
    De l’autre, les moutons atterrés se tenaient silencieux, la tête basse que le courage agace,

    De ce drame sans nom, que de terribles conséquences,
    Les moutons ne se reproduisaient plus avec les brebis,
    De peur de subir les cruelles morsures de ces femelles enragées,
    Qui voulaient se faire plus mâles que les moutons eux-mêmes,

    L’égalité forcenée n’est pas une qualité,
    Une brebis ne pourrait être un mouton,
    Un mouton ne saurait être une brebis...

    .


    votre commentaire