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    La France macron, qui n'aime que le fric, dorlote l'Arabie saoudite. Quelle honte pour la Patrie des Droits humains ! Ce pays décrit par le régime français et par les merdias, comme source de stabilité, est le plus corrompu et le plus agressif qui soit ! Purges, assassinats, tortures, islamisme le plus radical répandu partout même en Europe (Ryad est l'ennemi des Musulmans, en plus il les divise), destruction totale du Yemen s'apparentant à un holocauste, ou encore soutien au chaos, au terrorisme, aux groupes djihadistes, à Israël, et menace pour la paix mondiale, la coupe est pleine ! Nous devons informer et alerter, mettre en garde. chantal dupille dite eva R-sistons

     

    daech

     

    Documentaire allemand choc :

    le soutien de Riyad au terrorisme

     

    Rédaction du site

    Le documentaire « Secrets de l’Arabie Saoudite »,  une production allemande présente une image choquante et inhabituelle de l’Arabie Saoudite, allant jusqu’à la qualifier d’une entité excessivement  riche qui dédit depuis des décennies  ses revenus pétroliers à un  radicalisme islamique et qui soutient et le finance  le terrorisme régional et mondial, a rapporté la chaine satellitaire iranienne alAlam.

    Ce documentaire, une production conjointe de la chaine satellitaire allemande ZDF  et celle britannique la BBC, lève le voile sur la relation complexe idéologique et financière des alSaoud  en trois séries, chacune  de plus de deux heures.

    La première partie de cette enquête , intitulée « sur la voie du terrorisme »,  est considéré comme la plus importante  car elle met le point sur les liens de la famille royale avec les partisans « du militantisme extrémiste islamique  et à quel point  la famille royale a  fourni un soutien financier aux extrémistes  afin d’assurer la pérennité de son règne.

    Cette partie retrace le financement accordé par l’Arabie saoudite depuis les années 90 pour répandre « un modèle islamique radical » , sans oublier de mentionner le soutien aux groupes  jihadistes, depuis la guerre en Bosnie en passant par les attaques de  Septembre 2001 , puis la Syrie, l’Inde, la Palestine, jusqu’au Yémen.

    Le documentaire se concentre sur le financement saoudien dans les Balkans où l’Arabie saoudite a construit   150 mosquées et l’Académie  roi Fahd en Bosnie. Un financement qui a changé la nature tolérante de l’Islam historiquement connue  dans cette région.  Cette partie dévoile l’entrainement massif des jeunes  bosniaques par l’organisation  terroriste Daesh en Syrie, la preuve de l’ influence saoudienne dans les Balkans. Le documentaire estime que cette influence marque nouveau développement de l’extrémisme en Europe.

    « Sur la voie du terrorisme » rappelle  la présence des 15 Saoudiens parmi les 19 impliqués dans les attaques du 11 Septembre  et les pressions occidentales qui se sont exercées sur l’Arabie saoudite suite à ses attaques.

    Le documentaire rapporte l’avis d’experts de sécurité occidentaux et turcs, selon lesquels le gouvernement saoudien a offert à  ses citoyens et à  ses organismes de bienfaisance prés de 73 milliards d’euros au cours des vingt dernières années, avant  les attentats du 11 Septembre pour financer les activités islamiques à l’étranger. Ils ont souligné l’insistance de Riyad de nier  ces dons venant de princes ou de personnalités officielles .

    Mais encore, Bruce Riedel, un conseiller à la CIA depuis 30 ans, a évoqué le rôle central du roi saoudien Salman bin Abdul Aziz depuis des décennies dans la collecte de dons pour les jihadistes.

    L’expert Michel  Stevens, un expert à l’ Institut Britannique des études de sécurité, confirme le soutien saoudien pour les groupes militants islamiques en Syrie. Il a estimé que l’organisation terroriste Daesh adopté et financé par  Riyad représente plus une organisation saoudienne que syrienne. Il a souligné que  malgré le fait que le gouvernement saoudien nie totalement l’existence d’un financement  pour l’organisation en Syrie, sauf que la découverte dans des zones contrôlées par Daech  par la coalition internationale anti Daech d’obus et de chars achetés par le gouvernement saoudien à la Bulgarie prouvent le contraire.

    La deuxième partie du documentaire « sur les traces de l’argent » évoque la possibilité d’éliminer efficacement la corruption en Arabie Saoudite  et dévoile la sombre situation intérieure saoudienne. Elle rappelle la campagne de purge du prince héritier saoudien en Novembre avec l’arrestation  de 500 princes et chefs d’entreprises  saoudiens. En revanche, il présente les excès de l’actuel souverain d’Arabie Saoudite  et l’achat d’un yacht de 250 millions d’euros par ben Salman.

    Dans la troisième partie , intitulée  » la montée  et la répression » , il est question de la vision persistante de l’Occident envers  l’Arabie Saoudite comme étant un facteur de stabilité au Moyen-Orient sous la direction de Mohammed bin Salman. Cette troisième partie évoque  les contradictions du prince héritier saoudien entre appliquer des réformes  et parallèlement  la poursuite d’une politique de répression brutale  sans pitié  contre ses adversaires.

    La fin du documentaire fait allusion à la guerre saoudienne au Yémen, à travers les propos de l’expert britannique  Stevens qui a déclaré que « la politique  actuelle de l’Arabie est agressive  sans précédent , personne ne peut prédire son impact sur la stabilité du Moyen-Orient ».

    Le documentaire conclut par les propos du  général Petraeus qui avaient affirmé que « les Al Saoud sont des Amis par erreur  » , et a mis en garde contre le prince héritier saoudien en raison de son inexpérience qui risque d’entrainer le Royaume dans des troubles pouvant provoquer une catastrophe au Moyen-Orient et dans le monde ».

     

    Source: Médias

    http://french.almanar.com.lb/989287

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  • Cinq clés pour reconnaître les fausses rébellions populaires.

    Cinq clés pour reconnaître les fausses rébellions populaires

    par Claudio Fabian Guevara

    Avec la montée de la « guerre hybride« , de nombreux événements présentés comme des « révolutions de couleur » étaient des opérations complexes de déstabilisation – comment les reconnaître au milieu du discours des médias ?

    Avec la montée du concept de « guerre hybride » entre les nations, l’histoire mondiale récente montre plusieurs exemples d’événements présentés comme des « rébellions populaires« , des « révolutions de couleur » et d’autres formes de guerre non conventionnelle.

    Un manifestant déclenche un tir de mortier artisanal

    Un manifestant déclenche un tir de mortier artisanal

    Un examen des guerres en Syrie et en Libye montre que ce que la presse occidentale a d’abord présenté comme des « manifestations réprimées par le gouvernement » étaient en fait des opérations complexes de déstabilisation avec ingérence extérieure et participation de troupes non officielles, visant à semer la confusion dans la population et à opposer entre elles différentes couches de la population dans une guerre civile.

    La « guerre hybride » utilise des « armées diffuses » dispersées parmi la population, ainsi que des citoyens spécialement formés et recrutés, agissant aux côtés de mercenaires étrangers, en utilisant des armes longue portée et des technologies de guerre avancées.

    A l’ère des fake news et de la surabondance d’informations, comment reconnaître une fausse rébellion populaire dans le discours des médias ? Voici quelques indices.

    Une fausse révolte populaire sème la terreur et la dévastation, et détruit les biens nationaux.

    Les personnes mobilisées n’attaquent pas les ressources de leur pays, ne s’en prennent pas à leurs voisins et n’appellent pas à la torture ou au meurtre.

    Une fausse rébellion populaire tue la police et les citoyens, prend des villes en otage, brûle les bâtiments gouvernementaux et les stations de radio, détruit les routes et les sources d’énergie. Elle tente de répandre la terreur et de paralyser l’activité économique.

    Une fausse rébellion populaire est présentée dans la presse comme une "demande citoyenne pour la liberté".

     

    Une fausse rébellion populaire est présentée dans la presse comme une « demande citoyenne pour la liberté ».

    En général, n’importe quelle contestation populaire est ignorée, relativisée ou stigmatisée sur la base de fausses suppositions.

     

    Les sénateurs américains demandent des sanctions contre le gouvernement nicaraguayen

    Les sénateurs américains demandent des sanctions contre le gouvernement nicaraguayen

    Dans une fausse rébellion populaire, les communicants sont enthousiastes au sujet de leurs actions, louent ou justifient leurs dirigeants et blâment automatiquement le gouvernement pour les pertes et les blessures. Et si le gouvernement réagit en durcissant les mesures de lutte contre la violence, il est accusé d’être « totalitaire« .

    Une fausse rébellion populaire parle de discours haineux, accuse sans preuves et n’a aucun programme politique.

    Une véritable mobilisation populaire a un programme de revendications, utilise les pétitions et les appels à la loi, et met l’accent sur les processus collectifs.

    Une fausse rébellion populaire répète des slogans vides (« à bas la dictature », « liberté d’expression »), appelle à une action militaire extérieure et encourage la haine contre certains individus, groupes ethniques ou fonctionnaires du gouvernement. Aussi, sans preuve, elle accuse ses rivaux politiques de crimes horribles.

    Une fausse rébellion populaire utilise des armes longues, des explosifs et du matériel militaire.

    Une fausse rébellion populaire utilise des armes longues, des explosifs et du matériel militaire.

    Une manifestation populaire manque d’armes militaires. Dans les cas où les citoyens brandissent des bâtons ou des torches, ils sont dépeints par les médias comme étant dangereux et irrationnels.

    Une fausse rébellion populaire montre des personnes en capuche portant de grandes armes, des convois de véhicules haut de gamme et des technologies de communication qui n’attirent pas l’attention des journalistes.

    Une fausse rébellion populaire s’accompagne de sanctions diplomatiques et économiques de la part des métropoles impériales.

    Toute protestation populaire, par définition, est ignorée par les puissances mondiales en raison de sa portée locale, de l’indifférence ou du respect des « affaires intérieures de chaque pays« .

    Une fausse rébellion populaire, en revanche, mobilise toutes les ressources de la diplomatie internationale : des sanctions économiques sont imposées, des comptes sont bloqués à l’étranger ou le « régime répressif » est isolé par tous les moyens possibles.

    Quand il y a synergie d’éléments, c’est la preuve la plus évidente que derrière les protestations, aussi légitimes soient-elles à certains égards, il y a des intérêts étrangers qui les encouragent.

    La presse négative, lorsqu'elle s'accompagne de sanctions et de blocus internationaux, révèle une coordination suggestive des intérêts

    La presse négative, lorsqu’elle s’accompagne de sanctions et de blocus internationaux, révèle une coordination suggestive des intérêts

     article originel : CINCO CLAVES PARA RECONOCER FALSAS REBELIONES POPULARES

    traduit par Pascal, revu par Martha pour Réseau International

     

    https://reseauinternational.net/cinq-cles-pour-reconnaitre-les-fausses-rebellions-populaires/

     


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    Lettre ouverte du syndicat de policiers (affilié CGT) à Emmanuel Macron
     
     
    By Langlois on mercredi 25 juillet 2018
    Category: Actualités

    Notre syndicat vient d'écrire à Monsieur le Président de la République via le site de l'Elysée


     Monsieur le Président de la République,

    Vous avez déclaré hier soir : « On ne peut pas être chef que par beau temps et s’y soustraire quand le temps est difficile. S’ils veulent un responsable il est devant vous. »

     

    Monsieur le Président de la République êtes-vous conscient que vous mobilisiez depuis une semaine la Justice, la Police Nationale, l’Assemblée Nationale et le Sénat, qui cherchent à connaître les responsables dans cette affaire, alors que c’est tout simplement vous ?

    Vous nous parler de faire des économies, mais connaissez-vous le coût de tous ces efforts déployés pour connaître la vérité ?

    A moins que vous soyez tellement déconnecté de la réalité pour croire que dans la Police Nationale nous avons tous des voitures comme celles de Messieurs BENALLA et CRASE et que nous ne manquons de rien.

    Par ailleurs, si vous êtes le seul responsable, vous nous avez menti à nous policiers, Monsieur le Président de la République. Lors de votre discours aux forces de la sécurité intérieure en octobre 2017, non devant les policiers de terrains à Lyon, mais devant des institutionnels à l’Elysée, vous avez déclaré : « Mesdames et Messieurs, vous me trouverez toujours à̀ vos côtés lorsque (…) allégations mensongères vous cibleront, parce que vous avez fait le choix de servir vos concitoyens, de porter l’uniforme, et de servir la loi républicaine avec engagement et détermination. »

    La vidéo montrant vos deux collaborateurs, Messieurs BENALLA et CRASE, vous l’avez laissé tourner pendant plus de deux mois avec la mention « violences policières ». Pourtant c’est une allégation mensongère, la Police Nationale n’a commis aucune violence. C’est d’autant plus grave, que par votre silence, vous avez mis en danger la vie de tous les policiers. En effet ces vidéos servent d’excuses à des délinquants et des criminels pour nous attaquer en service, mais de plus en plus hors service ces derniers mois.

    Vous aviez poursuivi dans votre discours de fin 2017 : « Il faut également – et c'est notre défi – lutter contre les comportements ou les agissements qui pourraient ternir votre image. »

     

    Il semble que le défi s’arrête quand c’est un de vos proches collaborateurs. Nous tenons à vous rappeler que pour nous la police doit défendre les institutions de la République, même si depuis 2014 Monsieur VALLS a remplacé la notion de République par « intérêts nationaux », et que malgré notre alerte à ce sujet vous avez fait le choix de conserver la nouvelle formulation. Il est toujours plus facile de légaliser que de légitimer une dérive autoritaire du régime. D’ailleurs, sur ce point Monsieur COLLOMB parlait d’un « doux despotisme », vous-même de la « sortie de l’état de droit » et Madame GOURAULT de la mise en place de polices privées devant l’Assemblée Nationale. Finalement, la mise en application de police privée armée, qui fait régner la Loi d’un doux despote après la disparition de l’état de droit, ne séduit pas le peuple.

    Toujours en ce mois d’octobre 2017 vous aviez conclu qu’à « chaque moment où il y a, sur ce point une faiblesse, elle doit faire l’objet d’une sanction. Parce que s’il n’y a pas de sanction, c’est l'affaiblissement collectif ! C'est l'acceptation collective du fait que là aussi, il n'y a pas de réponse à une forme d'infraction. Et c'est l'affaiblissement collectif du fait que nous ne savons pas faire, en notre sein, respecter nos propres règles ! »

     

    Dans l’affaire, dont vous assumez la responsabilité, vous n’avez pas saisi Monsieur le Procureur de la République, conformément au code de procédure pénale, vous substituant de fait à la Justice, ce qui est une très grave atteinte à la séparation des pouvoirs.

    Est-ce faire respecter en notre sein les règles, que de sanctionner Monsieur BENALLA à 15 jours d’exclusion de fonction ?

    Nous sommes dans « le fait du prince » sauf à comprendre que demain, n’importe qui peut agresser son voisin, s’il est déguisé en policier, s’il accepte de perdre 15 jours de salaire.

    Dans cette dernière hypothèse, est-ce que cette jurisprudence s’applique au commun des mortels ou en plus d’être déguisé il faut faire partie de vos amis ?

    Vous avez poursuivi hier soir devant vos amis : « qu’ils viennent le chercher. »

    Êtes vous conscient de votre provocation et qu’une fois de plus on va devoir assurer votre sécurité, car de nombreuses personnes vous ont pris au mot.  Si vous étiez sincère, pourriez-vous donner le lieu où passer vous chercher ?

    A moins que ce n’est été qu’une déclaration crane d’un enfant turbulant, qui joue au Président de la République ? Sauf que Monsieur à ce niveau de responsabilité on ne peut pas faire l’enfant.

     

    « Et ce responsable il répond au peuple français, au peuple souverain. »

     

    Il y a une incohérence avec ce discours, car durant vos déplacements officiels, vous demandez à la Police Nationale de vous protéger du peuple. Dernier exemple en date, plutôt que fêter la victoire des bleus sur les Champs Elysée avec le peuple, vous avez préféré, une réception privée au palais.

    « Chacun assume ses responsabilités. J’assume les miennes de là où je suis. »

    Vous dites assumer vos responsabilités, mais cela fait une semaine que vous vous cachez. Sans les révélations de la presse, ce délit serait resté caché sous le tapis.

    Par ailleurs, vous savez parfaitement qu’un Président de la République en fonction n’a pas à répondre de ses actes.

    Comment comptez-vous dans ce cas assumer votre responsabilité ?

    Qui vont être les fusibles qui vont sauter pour vous protéger ? Des personnes partant bientôt à la retraite ?

    Monsieur le Président de la République nous devons déjà accepter de travailler pour un pays dont les élus représentants du peuple ont voté de pouvoir avoir un casier judiciaire, alors qu’on nous demande, à juste titre, d’être irréprochable. Aujourd’hui nous constatons que vous Monsieur le Président de la République avez un service de sécurité privé et qu’il est mieux équipé, mieux payé et mieux logé, que nous « simples flics. »

    Nous vous avions écrit il y a un an pour vous faire part du malaise dans la Police Nationale. Depuis le nombre d’agression de nos collègues a explosé, les suicides toujours aussi nombreux et le manque de moyens aussi criant. Sauf votre protection que vous avez doublé discrètement fin 2017.

    Nous avions demandé à vous rencontrer, mais vous aviez préféré recevoir RIHANNA, qui a pris rendez-vous par un tweet, ainsi BONO. « The show must go on. »

    Nous vous nous renouvelons une demande d’audience auprès de votre autorité pour faire lumière sur cette affaire d’Etat pour éviter que la traduction qu’aucun fusible ne doit sauter, soit une simple une réorganisation au sein du palais de l’Elysée en septembre. A minima nous aimerions une réponse écrite à nos questions. On parle d’une affaire pénale quand même.

    En l’attente d’une réponse de votre part, je vous prie de croire, Monsieur le Président de la République, à l’expression de mes sentiments les meilleurs.

    Alexandre LANGLOIS

    Secrétaire Général

    http://vigimi.fr/f/actualites-fr/entry/objet-lettre-ouverte-a-monsieur-le-president-de-la-republique-concernant-l-affaire-benalla?format=amp&__twitter_impression=true

     

    Il est allé trop loin: Macron se met à dos même la Police, les Militaires.. et le Système ! (chantal dupille dite eva R-sistons)

     

    Message aux militaires et aux forces de l'ordre

    https://www.youtube.com/watch?v=nbwfnL9822Q

     

     

     

     

     

    Énorme affront à Macron des Forces Françaises le 14 juillet 2018

     

     

    François Asselineau appelle à lancer une procédure de destitution prévue par l’article 68 de la Constitution

    https://www.upr.fr/actualite/france/lupr-demande-a-lopposition-parlementaire-daller-chercher-macron-en-entamant-la-procedure-de-destitution-prevue-par-larticle-68-de-la-constitution

     

    Même la Presse ne supporte plus un Président

    qui va jusqu'à les discréditer !

    Surtout, la personnalité de Jupiter est insupportable.

    Macron est de plus en plus perçu

    comme un futur dangereux dictateur,

    arrogant, immature, imprévisible, fantasque, irresponsable, etc.

    Et il veut TOUT le pouvoir (voir sa réforme de la Constitution,

    son intolérance aux contre-pouvoirs,

    son intention ensuite de neutraliser le Sénat, etc),

    il exige une Presse à sa botte,

    il anéantit les Partis, les libertés, etc,

    et les Opposants même jeunes,

    sont traités avec une violence rare, carrément fasciste.

    "Sondages médiocres, mises en garde des soutiens du pouvoir

    face à une possible «insurrection» populaire,

    luttes dans les entreprises.. la combativité pourrait prendre

    une ampleur encore plus importante"

    http://lucien-pons.over-blog.com/2018/07/point-d-etape-syndical.html :

    A mon avis, c'est pourquoi le Système lâche Macron.

    Le premier à manifester son agacement, était Alain Minc.

    Le Système veut tout privatiser,

    tout transférer des "rien" aux "riches",

    casser tout le secteur social, etc,

    bref tout réformer, mais SANS insurrection.

    Or avec Macron, nous allons droit vers un soulèvement général.

    Le Système veut donc se débarrasser

    de celui qui dégoûte les Français.

    Il a besoin de trouver un agent, peut-être une femme

    (comme l'annonce Jacques Attali l'homme du Nouvel Ordre Mondial),

    dont la personnalité saura inspirer confiance.

    Il est fort possible que les jours de Macron à la tête de la France

    soient comptés...

    Chantal Dupille (dite eva R-sistons)

     

     


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    Sommes-nous maîtres de nous-mêmes ? Atouts et dangers de l’intelligence artificielle

     

    Sommes-nous maîtres de nous-mêmes ?

    Atouts et dangers de l’intelligence artificielle

     

     

    «Là où le niveau intellectuel descend, les charlatans s’élèvent, comme ces rochers de la grève, qui ne grandissent que de l’abaissement de la marée»  John Petit-Senn (1846)

    ———————–

    Depuis son avènement à la vie et ce que l’on appelle la civilisation dans son sens le plus large et pas dans le sens restrictif que lui assigne la doxa occidentale se voulant seule dépositaire du sens, l’homme n’a cessé d’évoluer, de muer, d’apprendre et de tenter de comprendre le monde aidé en cela par une science conquérante qui lui donne la fausse certitude prométhéenne que l’éternité était à sa portée. Dans cette réflexion je veux faire partager aux lectrices et lecteurs ma vision inquiète d’une façon de vivre qui va trop vite- en tout cas pour moi- et qui dans le même temps, démolit par pans entiers mes certitudes, voire ma culture et ma vision du monde. Certes, les conquêtes de la science sont à saluer on vient par exemple, d’annoncer la découverte des ondes gravitationnelles, ce qui nous donne une perspective sur ce qu’a dû être la première onde gravitationnelle générée par le big bang- mais ne devons-nous plus que jamais ériger des garde-fous éthiques pour protéger la condition humaine? Quelques exemples édifiants peuvent être regardés comme des prouesses scientifiques, D’autres posent, dans le même temps des défis éthiques.

     Une intelligence artificielle qui a dépassé celle de l’homme 

     Chacun de nous se souvient de la victoire de la machine Deep Blue d’IBM dans le combat contre le champion d’échec Gary Gasparov en 1997. Depuis les machines sont encore plus perfectionnées C’est dans ce cadre qu’apparaissent les robots qui prennent la place des travailleurs, ils travaillent vite bien et ne font pas grève. De même les robots tueurs permettent de faire des guerres par procuration. Certains s’inquiètent de l’arrivée de robots intelligents destructeurs d’emplois, voire d’une intelligence artificielle consciente qui remplacerait l’humanité. D’autres y voient au contraire un nouveau champ de progrès pour l’Homme. Les progrès rapides de l’intelligence artificielle (IA) annoncent une nouvelle ère, celle des machines capables d’apprendre par ellesmêmes ( machine learning ) et de mimer les réseaux de neurones du cerveau humain pour un apprentissage profond ( deep learning). Mais dans un futur plus ou moins proche, nous pourrions assister à la naissance de la machine consciente ou singularité technologique.

     Où s’arrêtera l’apprentissage ? : « Selon Raymond Kurzweil, un des fondateurs du transhumanisme qui travaille chez Google, cette IA dotée de son propre libre arbitre dépassera l’homme et pourra fabriquer des machines encore plus intelligentes. Néanmoins, la plupart des scientifiques restent sceptiques face à ces prévisions apocalyptiques, même si certaines figures respectées de la sphère technologique (Stephen Hawking, Elon Musk, Bill Gates) ont exprimé leur inquiétude. D’autres, au contraire, mettent en avant les nombreux services que vont rendre l’IA dans la santé ,le transport (voiture autonome, drones), environnements Informatiques pour l’Apprentissage Humain, le spatial les services clients ou le marketing (assistants personnels). Entre fascination et répulsion, l’intelligence artificielle ne laisse personne indifférent. Les autorités scientifiques, les chercheurs et les chefs d’entreprise se saisissent de cette question, à l’instar d’Orange qui voit cette révolution riche de promesses mais qui doit bénéficier au plus grand nombre » (1).

    Les bienfaits « tangibles » de l’Intelligence artificielle 

     A côté de ces avancées somme toute utiles pour l’humanité et pour le bien-vivre. Après le coeur artificiel, il se murmure que c’est au tour du cerveau de quitter le monde organique pour rejoindre celui de l’artifice. Le cerveau pourrait être composé de neurones en nanotubes de carbone, selon des chercheurs américains. Toute médaille a son revers. Un site intéressant liste les technologies dangereuses pour l’humanité. Nous les résumons ici sans oublier naturellement l’intelligence artificielle Ces avancées sont bénéfiques et permettent de résoudre des problèmes complexes que l’intelligence humaine de ne peut résoudre dans des délais aussi courts

    Comme rapporté par Claire Levenson : « En Inde, le tweet d’un passager de train sauve 26 filles de trafiquants .L’homme a alerté les autorités via Twitter après avoir repéré un groupe de filles en détresse. À bord d’un train dans l’Uttar Pradesh, au nord de l’Inde, un passager s’est retrouvé dans un wagon avec une vingtaine de jeunes filles dont certaines pleuraient et avaient l’air mal en point. Jugeant la situation suspecte, il a décidé d’envoyer deux tweets aux autorités ferroviaires. Il a aussi tagué le compte officiel du Premier ministre Narendra Modi. Dans son tweet, Adarsh Shrivastava donne le numéro de son train et de son wagon et écrit: «Il y a 25 filles toutes mineures, certaines pleurent et elles ont toutes l’air en situation de détresse». (2)

    « Adarsh Shrivastava précise qu’il suspecte une situation de trafic d’enfants et mentionne sa location exacte. Trente minutes plus tard, le ministère ferroviaire répond à son tweet et tague la police ferroviaire avec ce message: «merci d’enquêter sur cette situation Un peu plus tard, des policiers en civil sont montés dans le train et ont arrêté les deux hommes qui détenaient les vingt-six filles, qui avaient entre 10 et 14 ans. Elles ont été transférées aux services de protection de l’enfance qui essayent de contacter leurs familles. La réaction de Shrivastava a été célébrée comme héroïque sur les réseaux sociaux, et il a répondu: «En tant que citoyen d’Inde, c’est notre responsabilité d’aider les autres». Les autorités ferroviaires indiennes avaient récemment lancé une campagne de sensibilisation destinée à encourager les passagers et passagères et employés et employées de train à notifier la police en cas de situation anormale ».(2)

    Dans le même ordre de l’utilité du recours indirect à l’intelligence artificielle : « la police indienne identifie près de 3000 enfants disparus grâce à la reconnaissance faciale Une organisation de protection de l’enfance a développé un logiciel de reconnaissance faciale pour permettre de retrouver les enfants disparus du pays. Il aura fallu seulement quatre jours à la police de New Delhi pour identifier 2930 enfants disparus. La performance le doit à l’usage de la technologie de reconnaissance faciale. Le 6 avril, le ministère du Développement des femmes et des enfants annonçait que l’une des hautes cours du pays venait de commander le test d’un logiciel de reconnaissance faciale » (3).

    « Utilisé sur près de 45.000 enfants de New Delhi, il a donc permis d’en identifier 6,5% comme étant portés disparus, à partir de la base de données TrackChild mise en place par le ministère, qui regroupe les photos d’enfants disparus et retrouvés et certaines informations mises à disposition par la police. L’Inde compte actuellement presque 200 000 enfants disparus, et autour de 90 000 qui sont hébergés dans diverses institutions de protection de l’enfance. Il est presque impossible pour quiconque de parcourir manuellement les photos afin de les faire correspondre à chaque enfant», a déclaré à The Better IndiaBhuwan Ribhu, le porte-parole de Bachpan Bachao Andolan (BBA), une organisation indienne de protection de l’enfance ».(3)

    Encore quelques « bienfaits » de l’intelligence artificielle, « la police chinoise s’équipe de lunettes de reconnaissance faciale pour identifier des suspects : « Le dispositif peut reconnaître un individu en un dixième de seconde. Dignes de Matrix, les lunettes dont dispose désormais la police chinoise sont dotées d’un système de reconnaissance faciale. Une technologie leur permettant d’identifier, par un simple regard, un individu recherché. Les lunettes intelligentes sont reliées à des tablettes contenant une base de données répertoriant près de 10 000 personnes suspectées de délits et de crimes, ainsi que leurs photos. Lorsqu’un policier croise la route de l’un d’entre eux, il reçoit une notification en un dixième de seconde, d’après l’entreprise chinoise LLVision, à l’origine de l’appareil. Le dispositif, rapporte Quartz, aurait déjà permis à la police chinoise d’interpeller sept fugitifs soupçonnés d’activités criminelles majeures, telles que «des trafics d’êtres humains et des braquages», mais aussi vingt-six autres individus usant de fausses identités ».(4)

     Dans quel monde nous vivons avec « Big Brother »  pour « s’occuper » de nous ? 

    L’une des grandes conséquences de l’intelligence artificielle c’est sa faculté de calculer vite et de donner un résultat qui ne peut pas être acquis par l’intelligence humaine au vue des nombreuses données qu’il faut intégrer. On parle beaucoup de la surveillance et de la disparition de la vie privée. Big Brother veille sur nous. « Tout ce que vous dites écrit Mark Dries ou faites peut être et sera utilisé contre vous, n’importe quand dans un avenir lointain, lorsque le contexte et l’acceptabilité de ce que vous dites ou faites auront radicalement changé. Dans le monde de la surveillance analogique, où des personnes sont mises sous surveillance seulement après avoir été identifiées comme suspectées d’un crime, tout ce que nous disions et faisions était passager. .(…) » (5)

     La surveillance analogique était passagère pour deux raisons : premièrement, on savait que toute surveillance était exercée par des personnes sur d’autres personnes ; deuxièmement, que personne n’aurait la capacité de trouver instantanément des mots-clefs dans les conversations des vingt dernières années de quiconque. Dans le monde analogique de nos parents, cela signifiait que quelqu’un aurait dû concrètement écouter vingt ans d’enregistrements sur cassette, ce qui aurait pris soixante ans (nous ne travaillons que 8 heures par jour). Dans le monde numérique de nos enfants, les agences de surveillance saisissent quelques mots et peuvent obtenir la transcription automatique des conversations, sauvegardées à tout jamais, de monsieur tout-le-monde sous surveillance, à l’écran, en temps réel, c’était la réalité aux environs de 2010 avec le programme XKEYSCORE entre la NSA et le GCHQ) ». (5)

     Le bon vieux temps de l’analogique  derrière nous

     « Dans le monde analogique de nos parents, poursuit l’auteur, la surveillance n’existait que quand elle était active,[ c’est à dire à la demande d’une façon non systématique ndr] . Dans le monde numérique de nos enfants, la surveillance peut être activée rétroactivement pour quelle que raison que ce soit ou même sans raison, avec la conséquence flagrante que chacun d’entre nous est sous surveillance pour tout ce qu’il peut avoir fait ou dit. La génération actuelle a complètement échoué à préserver la présomption d’innocence, appliquée à la surveillance, quand on est passé de la génération de l’analogique à celle du numérique. Tout est enregistré pour pouvoir être ensuite utilisé contre vous : ce nouvel état de fait a décuplé la dangerosité de la surveillance telle qu’on la connaissait ». (5)

    De même ajoute l’auteur on peut « échapper » au numérique « « À qui la faute, donc poursuit l’auteur ? Qui est responsable de la suppression de cinq générations de lutte pour les droits civiques pendant que les gens regardaient ailleurs. ()Vous avez toujours le secret de la correspondance, il vous suffit d’utiliser la bonne vieille lettre analogique ». Vous pourriez aussi bien dire à vos parents d’envoyer un télégramme pour bénéficier de droits élémentaires. « Vous pouvez toujours fréquenter librement la bibliothèque. » Certes, uniquement si elle est analogique, pas numérique « Vous pouvez encore discuter de ce que vous voulez. » Oui, mais seulement dans une rue ou une place analogique, pas dans les rues ou carrefours numériques. Les lois ne sont pas différentes pour l’analogique et le numérique. La loi ne fait pas de différence entre l’analogique et le numérique. (..)  Si nous sommes suivis pas à pas dans les aéroports et autres centres commerciaux, c’est simplement pour qu’on puisse nous vendre encore d’autres trucs dont on n’a pas besoin. Cela au prix de la vie privée que nos parents analogiques tenaient pour acquise. Et on ne parle même pas de Facebook ou Google. Enfin et surtout il y a les faucons de la surveillance les politiciens qui veulent paraître « durs contre le crime », ou « impitoyables contre le terrorisme » (5)

    Le combat pour la protection de la vie privée est il perdu ?

    On sait que quatre grands empires se partagent le juteux marché des applications de l’intelligence artificielles. Ce que l’on appelle les Gafa ( Google, Amazon, Facebook , Apple) et même Microsoft n’ont jamais étaient aussi florissantes. Elles totalisent plus de 600 milliards de dollars et s’occupent toutes de notre futur notamment l’intelligence artificielle déclinée à la fois pour ses aspects positifs mais aussi pour les dangers potentiels que réserve le futur avec une intelligence artificielle débridée.

    Ces géants attaquent  d’une façon ou d’une autre la vie privée malgré des garde-fous étatiques dérisoires, le citoyen est livré à lui-même parce qu’il es  abandonné par l’Etat  « Cela va être une longue et difficile bataille, regagner les libertés conquises petit à petit par nos ancêtres sur environ six générations, mais quasiment abolies en une décennie .Tout ce que nos parents tenaient pour acquis en rapport avec la vie privée a été complètement éliminé pour nos enfants, au simple motif qu’ils utilisent des outils numériques plutôt qu’analogiques ; et les personnes qui interprètent les lois disent que la vie privée ne s’applique qu’à l’ancien environnement analogique de nos parents. () Une société qui repose sur la surveillance généralisée peut s’imposer en dix ans seulement, mais peut prendre des siècles à défaire ». (6)

    La disparition graduelle de la vie privée est engagée selon les Gafa 

    La contribution suivante  montre comment d’une façon diabolique, nus participons  notre corps défendant à la démolition de notre défense immunitaire constitué par notre identité et déclinée de multiples façons où le moindre petit renseignement qui nous parait anodin, est une mine d’information pour les big brother, qui en tirent énormément de renseignements et en définitive nous mettent en équation

     « Vinton Cerf, considéré comme l’un des pères fondateurs d’Internet et futurologue chez Google, a annoncé que conserver une vie privée sur Internet ne sera plus la norme, et que cela sera à l’avenir un objectif quasiment inatteignable. Les réseaux semblent bien avoir jeté l’idée de vie privée aux oubliettes. Nous essaimons en permanence des informations personnelles, et ce à un rythme sans cesse plus important, c’est l’un des éléments de la vie moderne qu’il faut saisir pour comprendre l’ampleur du phénomène et la situation numérique’ de la vie privée. Si je sors de chez moi pour aller faire des courses au supermarché, mon opérateur téléphonique retiendra dans ses infrastructures informatique mon déplacement, par l’intermédiaire des antennes 3G qui accrocheront’ mon portable tout au long du trajet qui me mène à Monoprix. Puis, une fois mes courses effectuées, le GIE Carte Bleu ainsi que ma banque, retiendront cet élément de ma vie privée, Monoprix – dont je possède une carte de fidélité – aura de son coté un inventaire complet de mes emplettes, lui permettant de savoir une multitude de choses à mon sujet : suis-je en couple ? (un «Mr» qui achète régulièrement des tampax ? C’est vraisemblable), quel est mon alimentation (bio ? équilibrée ? Trop de sucres ?), la taille de mon foyer (des enfants ? combien ? Quels âges ?) » (7)

     « Ma consommation d’alcool, etc, etc. Ces informations, codétenues par Monoprix et le groupement d’intérêt économique «S’Miles», sont ensuite partagées avec une multitude d’acteurs, une pratique courante avec les cookies sur internet, mais qui n’a pas attendu internet pour exister. Voilà comment en à peine vingt minutes – le temps de faire mes courses – je disperse à travers une multitude de systèmes d’informations dont le grand public n’a pas vraiment conscience un nombre effrayant de données concernant directement ma vie privée. Vous noterez qu’à ce stade, je n’ai pas encore utilisé internet ». (7)

    « Une fois connecté (en rentrant du supermarché, donc), l’historique complet de mes navigations est conservé dans les datacenters de mon opérateur internet, et un nombre important de mes documents situés dans le cloud’, c’est à dire dans d’autres datacenters, sont visibles de tout un tas d’entreprises, et ceci n’est qu’un tout petit aperçu des données intimes’ que je disperse en utilisant internet. Si vous êtes chez un opérateur internet «partenaire» de la DGSE – comme l’a révélé le Guardian – alors c’est la totalité des informations non chiffrées qui transitent entre votre machine et internet qui est analysée et qui alimente un «super profil» contenant une quantité astronomique de données vous concernant, vous, ainsi que vos relations. Du coup, en vertu des accords «Lustre» signés par la France en 2010 ce sont aussi bien les services secrets anglais que la NSA qui peuvent potentiellement avoir accès à tout cela » (7).

    « La vie privée, lit-on sur cette contribution est menacée d’extinction dans notre monde numérique Nous devons comprendre que notre vie privée intéresse plusieurs type d’acteurs. Si on exclue la cybercriminalité, qui est assez insignifiante au final, on peu les réduire à deux ordres : les entreprises, qui cherchent à affiner leur marketing à travers l’analyse de ces données personnelles, et les Etats, qui cherchent à anticiper et comprendre les changements au sein du social afin de maintenir une certaine forme de stabilité sociale et lutter contre tout ce qui peut y porter atteinte, ainsi qu’à faire de l’intelligence économique, et, accessoirement, à lutter contre le terrorisme, ce qui est en général la raison invoquée pour justifier cette surveillance ».(8)

    Dans les pays occidentaux, Big Brother s’immisce peu à peu dans les voitures  connectées«Un des risques importants c’est que différents partis – des compagnies, des ministères, des corps policiers – vont pouvoir savoir où les gens se trouvent. De nombreux modèles de voitures «connectés» disponibles sur le marché recueillent déjà de grandes quantités de données personnelles. Par exemple, en jumelant son téléphone intelligent pour permettre les communications mains libres, on expose sa liste de contacts, ses appels entrants, ses textos ou ses courriels »(9)

    L’intelligence artificielle incontrôlée: Une arme qui pourrait détruire l’humanité 

    Ce qui vient d’être décrit n’est que la partie visible de l’iceberg. Ce qui risque d’arriver est encore plus inquiétant . On sait que le nouveau siècle a vu une accélération des sciences NBIC (Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatique Sciences cognitives) notamment celle de l’intelligence artificielle où le mot vivant est de plus en plus galvaudé du fait de son attribution aux machines.  « On dit que les objets électroniques deviennent «intelligents» s’ils s’adaptent à l’utilisateur et même «vivants» quand ils communiquent avec nous de manière naturelle. Pour Jean-Claude Heudin, directeur de l’Institut de l’Internet et du Multimédia et spécialiste de l’intelligence artificielle, a propos d’objet intelligent et d’objet smart, déclare: «(..) Un objet intelligent, lui, doit en plus être capable de s’adapter à son propriétaire, par exemple en détectant et en mémorisant ses habitudes, en personnalisant ses services»(10)

    Les autres projets des NBIC : Ou est passé l’éthique ? 

    A côté des avancées somme toute utiles pour l’humanité et pour le bien-vivre, après le cœur artificiel, il se murmure que c’est au tour du cerveau de quitter le monde organique pour rejoindre celui de l’artifice. Le cerveau pourrait être composé de neurones en nanotubes de carbone, selon des chercheurs américains. À la tête de ce projet les professeurs Alice Parker et Chongwu Zhou, spécialisés en génie électrique à l’université de Californie du Sud. Ils sont parvenus à fabriquer une synapse (zone de contact entre deux neurones) fonctionnant grâce à des nanotubes de carbone, réalisant une avancée significative dans l’utilisation des nanotechnologies pour la construction d’un cerveau synthétique. Pour atteindre ce résultat, qui pourrait révolutionner la science en général en offrant une seconde vie à tous ceux victimes de dommages cérébraux.

    Il est de ce fait évident, malgré les assurances des apprentis sorciers, il nous faut faire très attention. Les conséquences de certaines avancées peuvent constituer un danger pour la condition humaine. Pour Ray Kurzveil de Google en charge des Nbic et du transhumanisme chez Google lors d’une annonce en juin 2013 lors du Global Furures 2045 International Congress à New York qui avait pour but de présenter le monde de 2045, il a été indiqué que l’humanité connaîtrait dans les années à venir, une croissance technologique totalement nouvelle et largement supérieure à celle que l’on connaît aujourd’hui plus connue sous le nom de «Singularité technologique». Ce concept tend à l’immortalité digitale, en conservant l’intelligence et le cerveau de l’homme pour l’éternité.  Les progrès de l’intelligence artificielle menacent la survie de l’espèce. C’est en tout cas les avis autorisés de Bill Gates, Stephen Hawking et Elon Musk. Le célèbre physicien Stephen Hawking se montre lui aussi pessimiste. «Réussir à créer une intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire de l’homme. Mais ce pourrait aussi être le dernier», prévient-il. L’intelligence artificielle (IA) est une menace pour le genre humain. «Tout en saluant l’utilité de cette nouvelle technologie, le professeur Hawking dit craindre les conséquences de la création d’un outil qui pourrait égaler ou dépasser les humains ».» Face à ces dangers, la communauté scientifique se mobilise. «  (13)

     «Une super-intelligence artificielle pourrait employer des moyens, logiques mais pervers et dangereux, d’atteindre son but () Ce genre de bug est inévitable, selon Gérard Berry, informaticien et professeur au Collège de France. Dans une interview à Rue89, il explique: «L’homme est incomplet, incapable d’examiner les conséquences de ce qu’il fait. L’ordinateur, au contraire, va implémenter toutes les conséquences de ce qui est écrit. Si jamais, dans la chaîne de conséquences, il y a quelque chose qui ne devrait pas y être, l’homme ne s’en rendra pas compte, et l’ordinateur va foncer dedans. C’est ça le bug.» (13)

    Les autres inquiétudes suscitées par l’intelligence artificielle 

     Un site intéressant liste les autres technologies aussi dangereuses pour l’humanité. Qui font partie des NBIC: « Tout d’abord l’armement nanotechnologique . S’il y a bien une chose qui pourrait détruire la race humaine sur Terre, c’est l’utilisation des nanotechnologies à des fins militaires. Le risque vient de l’auto-réplication incontrôlée et la croissance exponentielle. La seule défense possible serait de créer un système qui perturberait les mécanismes internes des nanorobots. La plupart des experts sont donc d’accord pour instaurer un moratoire sur les nanotechnologies utilisées comme arme. L’autre danger concerne des machines conscientes C’est l’un des rêves des scientifiques : intégrer une conscience artificielle dans une machine. Cependant, il faut absolument réfléchir à ce sujet avant de se lancer. Selon le philosophe Thomas Metzinger, « aucun comité éthique dans un monde démocratique n’acceptera que de tels recherches soient lancées » ». (14)

     Serons-nous toujours humains si nous sommes aussi cyborgs ? 

    Les espoirs des apprentis sorciers sur l’intelligence artificielle sont plus que jamais tenaces et apparemment plein de certitudes Raymond Kurzweil cité plus haut explique que «nous allons devenir de plus en plus «non-biologiques», au point où les parties non-biologiques domineront et que les parties biologiques ne seront plus importantes. En fait, la partie machine, sera si puissante, qu’elle pourra totalement modeler et comprendre la partie biologique. Du coup, même si cette partie biologique était retirée, cela ne ferait aucune différence. () Nous aurons également des corps non biologiques nous pouvons créer des corps virtuels et une réalité virtuelle aussi réaliste que la réalité réelle. Nous serons donc capables de changer de façon routinière de corps, mais aussi d’environnement, très rapidement. (15)

     Où va l’humanité? 

     L’intelligence artificielle risque d’être si elle n’est pas contrôlée le premier risque d’extinction de l’humanité Face à ces dangers, la communauté scientifique se mobilise pour inciter le monde de la recherche à ne pas se concentrer uniquement sur le développement des capacités de l’intelligence artificielle, mais aussi sur ses bénéfices pour la société et la constitution de garde-fous. () La place des robots dans notre vie quotidienne est inéluctable: l’éducation des enfants dès la naissance, les actes de chirurgie, la production des biens de consommation. Il faut cependant faire attention que ces objets vivants ne soient pas amenés à nous «échapper» en prenant des décisions à notre place.

     Devant un consumérisme sauvage, une course au profit, l’éthique sera de plus en plus «oubliée». Nul doute que l’humanité s’enfonce en aveugle sans évaluer les conséquences qui problématisent la condition humaine. S’agissant de l’immortalité promise dans trente ans, elle n’aura pas les aspects actuels. Les trans-humanistes nous promettent le téléchargement d’un disque dur de tout ce qui existe dans le cerveau. Nous faisons des expériences nous qui sommes dans l’éprouvette. Il n’est pas interdit de penser à une sélection qui ne sera pas naturelle. L’eugénisme c’est-à-dire la façon d’éliminer les faibles physiquement ou ayant une tare physique ou psychique a de tout temps existé

     Bienvenu dans le monde d’Orwell où les biens nés, les riches et les puissants resteront immortels. Les autres resteront esclaves et serviront continuellement de variable d’ajustement. Ainsi ira le monde que nous promet une science prométhéenne à moins d’une prise de conscience universelle où l’égoïsme fait place à l’empathie d’autant plus nécessaire que nous sommes embarqués sur le même vaisseau. A trop jouer avec le feu, on risque de perdre ce qui est notre patrimoine le plus précieux ; notre humanité. (16)

    Professeur Chems Eddine Chitour

    Ecole Polytechnique Alger

      Notes :

    1.https://hellofuture.orange.com/fr/grand-format/intelligence-artificielle-entre-espoirs-et-dangers-pour-homme/

    2.https://www.slate.fr/story/164363/inde-le-tweet-passager-train-sauve-26-filles-trafiquants?

    3.http://www.slate.fr/story/160891/police-inde-enfants-disparus-reconnaissance-faciale

    4.http://www.slate.fr/story/157444/chine-police-lunettes-intelligentes-reconnaissance-faciale

    5.https://www.contrepoints.org/2018/05/10/315864-tout-ce-que-vous-faites-dites-ou-pensez-aujourdhui-sera-utilise-demain-contre-vous

    6.https://www.contrepoints.org/2018/05/10/315864-tout-ce-que-vous-faites-dites-ou-pensez-aujourdhui-sera-utilise-demain-contre-vous

    7.http://www.atlantico.fr/decryptage/futurologue-en-chef-google-annonce-fin-vie-privee-faut-resoudre-fabrice-epelboin-frederic-jutant-906467.html

    8.https://www.contrepoints.org/2018/07/15/320277-la-vie-privee-est-menacee-dextinction-dans-notre-monde-numerique

    9.http://www.journaldemontreal.com/2017/03/28/big-brother-simmisce-dans-nos-voitures-sinquiete-le-commissaire-a-la-vie-privee

    10.http://pulse.edf.com/fr/les-objets-intelligents-deviendront-ils-vivants?

    11.Raphaële Karayan: http://lexpansion. lexpress.fr/high-tech/intelligence-artificielle-attention-danger-meme-bill-gates-a-peur_1647411.html?

    12.Catherine Gouëset:

    http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/pour-stephen-hawking-l-intelligence-artificielle-menace-le-genre-humain_1628230.html

    13.http://www.dailymail.co.uk/sciencetech/article-2953478/12-ways-world-end-likely-causes-Apocalypse-identified-scientists-include-mega-virus-nuclear-holocaust-SUPERVOLCANO.html

    14.Fandeloup http://fandeloup.centerblog.net/6531169-les-10-technologies-qui-ne-doivent-jamais-voir-le-jour 14/09/2014

    15.http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/2045-l-homme-sera-immortel-147343

    16.Chems Eddine Chitour https://www.mondialisation. ca/lintelligence-artificielle-incontrolee-une-arme-qui-pourrait-detruire-lhumanite/5438147

     

    https://reseauinternational.net/sommes-nous-maitres-de-nous-memes-atouts-et-dangers-de-lintelligence-artificielle/

     


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    Macron, démissionnaire triomphant. 6 7 2018

    Macron, démissionnaire triomphant.

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    Faire de la politique, c’est accepter d’entrer en conflit avec l’Histoire

    S’il est une vérité que la présidence d’Emmanuel Macron nous rappelle quotidiennement, c’est celle-ci : bien plus qu’une ère de post-modernité, de post-vérité, notre époque est avant tout celle du post-politique. C’est une époque où le politique se définit avant tout par son refus de pratiquer son métier. Ce métier, il préfère le déléguer, si possible sans renoncer à l’apparat et aux rituels que l’on réserve traditionnellement au Souverain.

    Faire de la politique, c’est accepter d’entrer en conflit avec l’Histoire, c’est exercer sa volonté de sculpter le réel, que l’on soit maire d’une commune de mille habitants, ou chargé de fixer le cap d’une nation. La politique disparaît lorsque s’éteint cette volonté.

    Dans une vidéo de quelques minutes, face caméra, le chef de l’Etat nous invite aujourd’hui à participer à un forum – de quoi, pour quoi, nous n’en saurons rien – à l’occasion de la commémoration du centenaire de l’Armistice de 1918. Ce document fascinant nous informe en outre d’une catastrophe à venir : nous vivons dans une époque où la paix est menacée. Nous vivons dans une époque où la prospérité est en danger. Plus que jamais, nous affirme d’une voix ténébreuse, docte et mielleuse à la fois le Président, il est urgent de renouveler cette promesse que nous nous étions faite en 1918 : « Plus jamais ça ». On imagine la scène – costumes d’époque inclus.

    La spécificité de ce président, c’est qu’il est sans doute le premier à revendiquer ce caractère post-politique comme étant la marque de son progressisme et de sa modernité. S’il est assez manifeste que les présidences françaises précédentes étaient sorties de l’Histoire, à des degrés divers, Emmanuel Macron est bien au-delà de ses prédécesseurs : en filigrane, nous comprenons que l’Histoire n’est pour lui qu’un vestige un peu gênant. Elle n’est plus que honteuse et décorative à la fois, lorsqu’il s’agit de semer au vent une référence mondaine donnant du cachet, comme on dit à l’ENA, à un discours un peu plat.

    L’Histoire n’est même plus une notion pertinente, remplacée qu’elle a été par le Progrès. Ce président toise l’Histoire, ne la connaît pas, ne s’y intéresse même pas. La vidéo que j’ai mentionnée plus haut est à ce titre fascinante : on y comprend que les nationalismes et le repli (sic) menacent la paix. Rien n’est dit sur les raisons de la montée des nationalismes, en Europe et ailleurs ; rien n’est dit s’agissant du mouvement de repli qui caractérise la plupart des sociétés occidentales aujourd’hui. Avant-hier, la Hongrie et la Pologne ; hier l’Autriche ; aujourd’hui l’Italie et la Slovénie. Les Etats-Unis, naturellement, depuis 2016.

    Tout est bon, en d’autres termes, pour s’estimer dispensé d’analyser les CONSEQUENCES de la mondialisation, de la construction européenne telle qu’elle a été pensée depuis plus de quarante ans, de la course crétine, cupide et suicidaire à la fois, du capitalisme financiarisé dans sa mouture actuelle, menée dans un vacarme assourdissant et une lumière criarde de casino.

    Celui que les Français ont élu pour faire l’Histoire, ou en tout cas pour les représenter à sa table, n’en est que le commentateur. Ses propos appartiennent à un registre : celui du journalisme, tour à tour indigné et doctement moralisant, vis-à-vis de tous ces affreux régimes qui poussent miraculeusement sur le Vieux continent depuis plusieurs années, ne suscitant rien d’autre que de vagues haussements de sourcils à Bruxelles. Ces imbéciles, incapables de comprendre les bienfaits du Grand Marché européen. Ces êtres primaires, pour ne pas dire primitifs, qui osent refuser le Progrès.

    Nous vivons dans un monde d’indicateurs chiffrés

    Le fait est que nous vivons dans un monde d’indicateurs chiffrés. Nous ne pouvons plus plaider l’inconscience, et nous ne pourrons pas la plaider devant les générations futures, qu’il s’agisse des désastres environnementaux ou des cataclysmes financiers à venir. Tous ces voyants statistiques, si chers à Alain Supiot (dont on ne saurait trop recommander la lecture de tous les ouvrages, d’Homo juridicus à La Gouvernance par les nombres), nous l’affirment avec une morne constance et une impitoyable acuité. Notre monde n’a jamais été aussi bien modélisé, et cette modélisation n’a jamais été aussi facilement et finement accessible à une part aussi importante, fût-elle minoritaire, de l’humanité. Et l’avenir que ces modèles nous prédisent, si la trajectoire ne change pas profondément, glace le sang.

    Il n’est pas ici question d’assommer le lecteur avec des chiffres, des ribambelles de statistiques accablantes. Résumons plutôt, grossièrement, la situation économique que nous traversons dans l’indifférence relative de nos gouvernants : l’endettement, public et privé, a atteint des niveaux qui feraient passer ceux d’avant 2008 pour d’innocentes plaisanteries. L’argent n’a jamais coulé à un débit aussi frénétique, aidé par les politiques monétaires dites non conventionnelles menées par les grandes banques centrales depuis près de dix ans. Et tous ces efforts ne suffisent pas à relancer l’économie réelle, puisque ces milliers de milliards, à l’image des cadeaux fiscaux faits par Donald Trump aux entreprises cette année, servent essentiellement à financer…de l’endettement peu productif, des dividendes et des rachats d’actions.

    Alors que faut-il attendre, aujourd’hui, d’un pouvoir qui professe la liberté, y compris celle de mourir de faim si l’on n’a pas cotisé comme tout le monde (scandaleuse affaire des pensions de réversion, dont on saura le fin mot dans les mois à venir), plutôt que de prôner un sain et bénéfique retour du politique dans sa mission d’autorité, consistant à définir avec impartialité les buts de long terme de la société dont il a la charge ? Que penser d’un personnel politique qui a adopté les codes managériaux, le lexique consternant issu du déplorable business du développement personnel, et les mêmes horizons temporels, que ceux d’un vulgaire gestionnaire de hedge fund ? Que peut-on attendre d’un pays, la France, dont la plupart des traditions socio-économiques, au premier rang desquelles son système de protection sociale – ne  dites plus Sécurité, ce mot détestable est en cours de suppression de notre Constitution – ne sont plus considérées, par ses propres dirigeants, que sous l’angle de leurs effets plus ou moins négatifs sur la compétitivité et la croissance de son économie ?

     Macron quintessence du conformisme politico-économique

    Plus que tout autre, Emmanuel Macron incarne un consensus, ce fameux consensus du cercle de la Raison cher à Alain Minc, grand esprit s’il en est, et qui s’accorde sur une conclusion : l’unique argument de toute politique doit être le mouvement, perpétuel, effréné. Il faut détruire les statuts, fracasser cet affreux sentiment de sécurité qui condamne tout être humain à la fainéantise et à la sclérose. Il faut libérer les énergies. Il faut arrêter d’étouffer les entreprises sous les charges. Et tant pis pour tous ces pays qui nous enseignent qu’avec une vraie stratégie industrielle, un vrai pilotage des politiques publiques, un modèle social protecteur est viable, voire prospère.

    La présidence d’Emmanuel Macron, et c’est en réalité cela qui interroge le plus le bon sens, est bâtie sur un discours soi-disant transgressif qui incarne en fait la quintessence du conformisme politico-économique qui s’est construit depuis trente ans. C’est un concentré issu du Consensus de Washington, mais aussi des rapports d’industriels zélés, de l’OCDE, du FMI, ces rapports qui nous disent tous, depuis des décennies, la même chose : détruisez vos services publics, détruisez vos amortisseurs sociaux, détruisez tout lien humain qui ne soit pas uniquement défini par une logique contractuelle. Détruisez vos vieux totems, détruisez vos archaïques orgueils nationaux, qui ne sont que de vieux jouets hors d’âge dans ce village mondial si festif, si mouvant, si ouvert. Refusez le repli !

    L’idée d’un nationalisme raisonné,

    On aurait donc tort de plaider pour un retour de l’Histoire. Certains le font, et avec talent, comme le philosophe Wolfgang Streeck, un vieux fou certainement, qui défend l’idée d’un nationalisme raisonné, idée qui n’a jamais semblé aussi révolutionnaire qu’en ces temps de nihilisme politique absolu.

    Cette classe politique mondiale, dont Emmanuel Macron est le représentant le plus pur, en ce qu’il arrive à faire passer son absolu conformisme pour le comble du chic révolutionnaire, a renoncé à tout autre chose qu’au constat journalistique bavard, sur fond de délégation croissante de ses pouvoirs, régaliens ou non, aux cercles économiques. Les faits importent peu à celui qui méprise toute réalité échappant à son biais analytique. Il nous faut, de concert, admettre que la Grèce est sauvée, alors que la totalité des indicateurs officiels nous affirment qu’elle est exsangue, simplement parce qu’un morceau de papier, sur lequel c’est écrit, a été signé par un collège de technocrates européens fatigués ; il nous faut croire que l’accord européen sur la question migratoire, qui renvoie en réalité chaque Etat membre à ses propres solutions, incarne le triomphe d’une solution européenne ; il nous faut croire que l’Allemagne acceptera, enfin, un budget européen, au mépris des faits, au mépris de toute connaissance historique de ce pays et de ses principes économiques et budgétaires. Refuser de penser le réel à travers ce prisme hallucinant, c’est être le pire des trouble-fêtes.

    La contestation méthodique et inlassable de ce Progrès, dans l’acception suicidaire et totalisante que nos propres gouvernants nous en proposent depuis quelques décennies, est sans doute la plus nécessaire besogne à laquelle devraient s’astreindre les vrais progressistes, c’est-à-dire ceux qui pensent encore que l’humanité se distingue du règne animal et de ses rapports de force bruts.

    Sous peine de devoir subir encore, pendant de longues et pénibles années, la vente au détail de tout ce qui nous rend capables, en tant que peuple, de définir collectivement le visage que nous souhaitons donner au réel.

    source:http://www.vududroit.com/2018/07/macron-demissionnaire-triomphant/

    https://reseauinternational.net/macron-demissionnaire-triomphant/

     

    Il y a tant d'analyses intéressantes sur Macron ! Celle-ci, par exemple, très originale :

    Le macronisme est avant tout un sarkozysme

    extrait :

    On retrouve également les mêmes dérapages, moins vulgaires, mais bien plus violent dans le propos : ces Français qui « ne sont rien », ses propos sur les « illettrés » de Gad, « l’alcoolisme et le tabagisme » du bassin minier. Peut-être pire encore, son discours de défense de l’oligarchie, ces « premiers de cordée » qui doivent tirer « le reste de la cordée », affirmant qu’il n’est « pas vrai qu’on est juste si on empêche les gens de réussir », osant même affirmant que « les riches n’ont pas besoin d’un président. Ils se débrouillent très bien tous seuls ». Ce faisant, Macron est bien plus violent socialement que Sarkozy, qui semble, a posteriori et de manière bien étonnante, avoir bien plus de mesure

     

     


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