• Shimon Peres : Un criminel de guerre. Biographie ensanglantée

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    Shimon Peres : le criminel de guerre israélien dont l’Occident a ignoré les victimes
    Par Ben White

    vendredi 30 septembre 2016, par Comité Valmy

     

    Shimon Peres, fausse colombe et vrai criminel

    Shimon Peres : le criminel de guerre israélien
    dont l’Occident a ignoré les victimes

    Shimon Peres, qui est décédé mercredi à 93 ans après avoir subi un accident vasculaire cérébral le 13 septembre, incarne la disparité entre l’image d’Israël en Occident et la réalité de sa politique coloniale sanglante en Palestine et dans la région.

     

    Peres est né en 1923 dans le Belarus actuel, et sa famille a déménagé en Palestine dans les années 1930. Jeune homme, il a rejoint la Haganah, la milice principalement responsable du nettoyage ethnique des villages palestiniens en 1947-49, pendant la Nakba.

     

    Bien que le déplacement violent des Palestiniens soit un fait historique, Peres a toujours soutenu que les forces sionistes « ont respecté la pureté des armes » pendant l’établissement de l’Etat d’Israël. Et il a même affirmé qu’avant qu’Israël n’existe, « il n’y avait rien ici ».

     

    Pendant sept décennies, Peres a occupé les mandats Premier ministre (deux fois) et président, bien qu’il n’ait jamais vraiment remporté une élection nationale directe. Il fut membre de 12 gouvernements et à plusieurs reprises ministre de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances.

     

    Il est peut-être mieux connu en Occident pour son rôle dans les négociations qui ont abouti aux Accords d’Oslo de 1993 qui lui ont valu, ainsi qu’Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, le Prix Nobel de la Paix.

     

    Pourtant, pour les Palestiniens et leurs voisins au Moyen-Orient, le palmarès de Peres est très différent de sa réputation de « colombe infatigable » en Occident. Ce qui suit est loin d’être un résumé complet des antécédents de Peres au service du colonialisme et de l’apartheid.

     

    Armes nucléaires

    Entre 1953 et 1965, Peres a servi d’abord comme directeur général du ministère de la Défense d’Israël. En raison de ses responsabilités à l’époque, il a été décrit comme « un architecte du programme d’armement nucléaire d’Israël », qui, à ce jour, « reste en dehors du contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). »

     

    En 1975, comme l’ont révélé depuis des procès-verbaux, Peres a rencontré le ministre de la Défense sud-africain PW Botha et « a proposé de vendre des ogives nucléaires au régime d’apartheid. » En 1986, il a autorisé l’opération du Mossad qui a kidnappé le lanceur d’alerte nucléaire Mordechai Vanunu à Rome.

     

    Les citoyens palestiniens en ligne de mire

    Peres a joué un rôle clé dans le régime militaire imposé aux citoyens palestiniens depuis 1966, sous lequel les autorités ont procédé à des vols de terre et à des déplacements massifs.

     

    Un de ces outils fut l’Article 125 qui permettait que les terres palestiniennes soient déclarées « zones militaires fermées ». Leurs propriétaires s’en voyaient interdire l’accès, les terres étaient ensuite confisquées comme « en friche ». Peres a vanté l’Article 125 comme un moyen de « continuer directement la lutte pour la colonisation et l’immigration juives. »

     

    Une autre des responsabilités de Peres en sa qualité de directeur général du ministère de la Défense fut de « judaïser » la Galilée ; c’est-à-dire poursuivre la politique visant à réduire la proportion de citoyens palestiniens dans la région comparée aux citoyens juifs.

     

    En 2005, en tant que vice-Premier ministre dans le gouvernement d’Ariel Sharon, Peres a réitéré son attaque contre les citoyens palestiniens avec des plans encourageant les Israéliens juifs à déménager en Galilée. Son plan de « développement » couvrait 104 communautés – dont 100 d’entre elles étaient juives.

     

    Dans des conversations secrètes avec des responsables états-uniens cette même année, Peres affirmait qu’Israël avait « fait perdre un million de dunams [1.000 km²] de terre du Néguev aux Bédouins, » ajoutant que le « développement » du Néguev et de la Galilée pouvait « soulager ce qu’[il] appelait une menace démographique. »

     

    Soutien aux colonies en Cisjordanie

    Alors que le projet colonial d’Israël en Cisjordanie est imputé principalement au Likoud et autres partis nationalistes de droite, ce fut en fait le parti Travailliste qui a donné le coup d’envoi de la colonisation du territoire palestinien nouvellement conquis – et Peres y a participé avec enthousiasme.

     

    Pendant son mandat de ministre de la Défense, de 1974 à 1977, le gouvernement Rabin a établi un nombre de colonies en Cisjordanie , dont Ofra dont de grandes parties ont été construites sur des terres privées palestiniennes confisquées.

     

    Après avoir joué un rôle central dans les premiers jours de l’entreprise de colonisation, ces dernières années, Peres est intervenu pour saper toutes sortes de mesures, aussi modestes fussent-elles, qui auraient sanctionné les colonies – toujours, bien sûr au nom de la protection « des négociations de paix ».

     

    Le massacre de Qana

    En tant que Premier ministre en 1996, Peres a ordonné et supervisé «  l’opération Raisins de la Colère », au cours de laquelle les forces armées israéliennes ont tué quelques 154 civils au Liban et blessé 351 autres. L’opération, largement soupçonnée d’avoir été une démonstration de force pré-électorale a visé intentionnellement des civils libanais.

     

    Selon le site officiel de l’armée de l’air israélienne (en hébreu, pas en anglais), l’opération a impliqué « le bombardement massif de villages shiites au Sud Liban, afin de provoquer un flux de civils vers Beyrouth au nord, faisant ainsi pression sur la Syrie et le Liban pour entraver le Hezbollah. »

     

    L’incident le plus notoire de la campagne fut le massacre de Qana, quand Israël a bombardé une base des Nations Unies et tué 106 civils qui s’étaient réfugiés à l’intérieur. Un rapport des Nations Unies a déclaré que contrairement aux dénégations israéliennes, il était « peu probable » que le bombardement « ait été le résultat d’erreurs techniques et/ou de procédure. »

     

    Plus tard, les artilleurs israéliens ont dit à la télévision israélienne qu’ils n’avaient pas de regrets au sujet du massacre, car les morts n’étaient qu’une bande d’Arabes. » Quant à Peres, il avait lui aussi la conscience propre : « Tout a été fait selon une logique claire et d’une manière responsable, » a-t-il dit. « Je suis en paix. »

     

    Gaza – défendre le blocus et la brutalité

    Peres a pris toute sa mesure comme l’un des plus importants ambassadeurs mondiaux d’Israël ces dix dernières années, alors que la Bande de Gaza était soumise à un blocus dévastateur et trois offensives majeures. Malgré l’indignation mondiale provoquée par ces politiques, Peres a constamment soutenu la punition collective et la brutalité militaire.

     

    En Janvier 2009 par exemple, en dépit des appels des « organisations israéliennes pour les droits de l’homme (…) pour l’arrêt de l’ « Opération Plomb Durci », Peres a décrit « la solidarité nationale derrière l’opération militaire » comme « l’heure de gloire d’Israël. » Selon Peres, le but de l’assaut « était de donner un bon coup à la population de Gaza pour lui faire perdre l’envie de tirer sur Israël. »

     

    Pendant l’ « Opération Pilier de Défense » en Novembre 2012, Peres « a entrepris de participer aux efforts israéliens de relations publiques, en communicant le récit israélien aux dirigeants mondiaux, » selon les termes de Ynetnews. A la veille de l’offensive israélienne, « Peres a averti le Hamas que s’il voulait que les habitants de Gaza aient une vie normale, alors il devait cesser de tirer des roquettes sur Israël. »

     

    En 2014, pendant un bombardement de Gaza sans précédent, Peres a fait un pas de plus vers le blanchiment des crimes de guerre. Après qu’Israël a tué quatre jeunes enfants jouant sur une plage, Peres s’est empressé de blâmer les Palestiniens : « Nous avions prévenu que c’était une zone que nous bombarderions, » a-t-il dit. « Et malheureusement, ils n’ont pas fait partir les enfants. »

     

    Le blocus étouffant, condamné internationalement comme une forme de châtiment collectif interdit, a été également défendu par Peres – précisément au motif que c’est une forme de châtiment collectif. Comme il l’a dit en 2014, « Si Gaza cesse le feu, il n’y aura pas besoin de blocus. »

     

    Le soutien de Peres au châtiment collectif s’est aussi étendu à l’Iran. Commentant en 2012 un rapport selon lequel six millions d’Iraniens souffrant de cancer étaient dans l’impossibilité d’obtenir un traitement à cause des sanctions, Peres a dit : « S’ils veulent revenir à une vie normale, qu’ils deviennent normaux. »

     

    Sans vergogne jusqu’à la fin

    Peres a toujours été clair sur l’objectif d’un accord de paix avec les Palestiniens. Comme il l’a dit en 2014 : « La première priorité est de préserver Israël comme Etat juif. Tel est notre objectif central, celui pour lequel nous nous battons. » L’an dernier, il a réitéré ses sentiments dans un entretien avec AP, disant : « Israël doit mettre en œuvre la solution de deux Etats avant tout pour lui-même, » pour ne pas « perdre notre majorité [juive]. »

     

    C’est, rappelez-vous, ce qui a façonné le soutien des Travaillistes pour les Accords d’Oslo. Rabin, parlant à la Knesset peu de temps avant son assassinat en 1995, exprimait clairement que ce qu’Israël cherchait dans les Accords d’Oslo était une « entité » palestinienne qui serait « moins qu’un Etat ». Jérusalem serait la capitale indivisible d’Israël, les colonies clés seraient annexées et Israël resterait dans la vallée du Jourdain.

     

    Il y a quelques années, Peres a dit que les Palestiniens faisaient de l’ « auto-victimisation ». Il a continué : « Ils se victimisent eux-mêmes. Ils sont les victimes de leurs propres erreurs inutilement. » Une telle condescendance cruelle était caractéristique d’un homme pour qui la « paix » a toujours voulu dire pacification coloniale.

     

    Ben White
    29 septembre 2016

    Sources :
    Middle East Monitor

    Traduction : MR pour ISM

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article7656

     

    Comment sont attribués les prix Nobel de la paix ?

     

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    http://www.uprenbref.fr/videos/60-comment-sont-attribues-les-prix-nobel-de-la-paix

     

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    Prix Nobel de la guerre
    Flora Lebon
    https://www.facebook.com/marie.bars.7/posts/1233613396691144


    Biographie ensanglantée du criminel de Guerre, le Boucher de Qana 1996, Shimon Pères

    Le 18 avril 1996, alors que les troupes israéliennes occupaient le Sud Liban, Shimon Pères était premier ministre. En plein milieu d’une campagne pour se faire réélire premier ministre, et pour changer son image politique de « colombe » qui semblait lui porter préjudice dans un pays où les extrémistes religieux et politiques avaient le vent en poupe et que les « colombes » sionistes étaient de moins en moins respectées, Pères a pris une décision à l’origine du massacre de Qana. Il a donné l’ordre de lancer «l’Opération Grapes of Wrath » - Opération Raisins de la Colère. Cette opération a provoqué la fuite de 400 000 civils libanais du Sud Liban, dont presque 800 se sont réfugiés dans la base de l’ONU à Qana.

    Après avoir auparavant détruit des dizaines de villages libanais, provoquant la mort de civils enfouis sous les décombres, l’armée israélienne sur ordre de Shimon Pères, a bombardé le 18 avril 1996 l’abri de l’ONU, tuant 102 civils principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées, et faisant de nombreux blessés.

    L’armée sioniste, comme d’habitude, a essayé de se disculper, prétextant une erreur technique, mais un film vidéo tourné par l’un des soldats de la force de maintien de la paix de l’ONU, dont une copie a été remise au journaliste anglais Robert Fish qui l’a ensuite fait circuler, a montré que c’était un acte prémédité, un crime de guerre.

    18 Avril 1996 : Massacre à Qana ... Article du Palestine Times de 1997
    Voici le reportage du massacre de Qana qui eut lieu le 18 avril 1996. C'était sans aucun doute un acte terroriste, effectué par un État qui s'est du coup révélé être un menteur sans vergogne.

    Robert Fisk révèle la Vérité et expose les mensonges. Passons enfin à Qana.

    Robert Fisk fut le premier journaliste à pénétrer l'enceinte des Casques Bleus du Fidji après qu'elle fut attaquée par des obus de proximité au plus fort des bombardements israéliens du Sud Liban l'année dernière.

    Au cours de sa description très détaillée et émouvante, qui fit couler les larmes de plusieurs membres du public, il raconta la scène alors qu'il entrait dans le camp.

    "Le sang coulait à flots depuis les portes de l'enceinte des Nations Unis, dans laquelle ces pauvres gens avaient trouvé refuge. C'était les portes de l'enfer. Alors que je pénétrai à l'intérieur, je vis une petite fille entourant de ses bras le corps d'un homme d'âge mûr, berçant le corps de droite à gauche et gémissant et pleurant sans cesse "mon père, mon père" Il y avait des bébés sans tête, des femmes sans bras. Je n'oublierai jamais ce que j'ai vu. J'ai tout décrit dans le quotidien qui m'emploie."

    Il raconta ensuite toute l'histoire du massacre de Qana. Le fait qu'il parlait le 18 avril, exactement un an après l'attaque d'Israël, rendit sa présentation d'autant plus poignante.

    "Pour nous reporters de l'époque - et pour les Nations Unis - la vérité ou autre de l'explication d'Israël - qu'ils n'avaient jamais eu l'intention d'attaquer la base Onusienne, ni les civils musulmans qu'elle protégeait - reposait sur leur affirmation qu'ils ne pouvaient pas voir où tombaient les obus. Mais les survivants, des soldats de l'ONU comme les réfugiés, ont tous témoigné avoir vu un avion israélien sans pilote capable de prendre des photos de reconnaissance, survoler le camp pendant le massacre. Et si c'était vrai, alors la conclusion était évidente : les Israéliens savaient très bien ce qu'ils faisaient."

    Après avoir interrogé les réfugiés et les soldats des Nations Unies, Robert Fisk entendit des rumeurs à plusieurs reprises qu'un soldat de l'ONU d'une base proche avait filmé tout à fait par hasard le bombardement de Qana ainsi que l'avion de reconnaissance israélien. Sa recherche du film mystérieux resta sans succès. On lui dit que les personnels de l'ONU avaient reçu les ordres strictes de ne pas parler de son existence à qui que ce soit. Deux jours après les funérailles communes des victimes du massacre de Qana, la sonnerie du téléphone de Fisk retentit dans son appartement de Beyrouth. Une voix anonyme lui donna une référence sur une carte et ajouta : "13h".

    L'audience de Fisk restait captivée par son récit émouvant, peut-être l'événement principal de la soirée, et mérite d'être reproduit mot à mot. La référence de carte indiquait un carrefour à l'extérieur de Qana.

    « Je n'ai jamais conduit aussi vite jusqu'au Sud Liban. A 13h, dans mon rétroviseur, je vis une Jeep de l'ONU s'arrêter derrière moi. Un soldat de l'ONU en tenue de combat et portant le béret bleu s'approcha de moi, me serra la main et dit : "J'ai fait une copie de la vidéo avant que les Nations Unies ne la saisissent. On y voit l'avion. J'ai pris une décision personnelle. J'ai deux enfants en bas-âge. Du même âge que ceux que j'ai portés, morts, dans mes bras à Qana. C'est pour eux que je le fais." Et de sa chemise kaki, il sortit une cassette vidéo et la jeta sur le siège passager de ma voiture. C'était, je pense rétrospectivement, l'acte individuel et personnel le plus dramatique que j'ai jamais vu faire un soldat. Les grands pouvoirs peuvent parfois essayer de cacher des choses, mais les petites gens peuvent parfois gagner. »

    Le film à l'état brut, sans coupures, montrait clairement la base des Nations Unies de Qana sous les bombardements avec l'avion sans pilote au-dessus. Fisk commenta la projection de la vidéo au public, montrant la trajectoire et la direction des obus qui venaient de l'extérieur. Un hélicoptère israélien était également visible au-dessus de Qana au moment de l'attaque, larguant des balises lumineuses pour éviter les missiles à tête chercheuse thermique. Qana était recouverte de fumée tandis que les obus d'artillerie tombaient du ciel. A un moment, les flammes étaient clairement visibles dans la base de l'ONU. Fisk annonça en montrant l'écran,

    "Ici, c'est la salle de conférence en feu. Il y a environ 50 personnes qui sont en train d'être brûlées vives en ce moment. Cette fumée, continua-t-il, montrant une autre section proche sur l'écran, provient en fait de la crémation de ces gens alors que les murs prennent feu."

    Le public restait immobile et silencieux comme des jurés dans un tribunal, tandis que Fisk présentait ses preuves avec la précision méticuleuse et le sang-froid d'un avocat de l'accusation démolissant de façon convaincante l'argument principal des avocats de la défense. Après que la vidéo fut arrêtée, il retourna sur le podium et finit son discours sur les phrases suivantes :

    "C'est ici, je crois, que le travail du journaliste doit s'arrêter et que les faits historiques doivent prendre la relève. Pour votre gentillesse ce soir, mesdames et messieurs, et pour votre gentillesse de m'avoir invité à Ottawa pour vous faire cette présentation, je vous remercie beaucoup."

    Un tonnerre d'applaudissement et une ovation debout s'ensuivirent.

    Source : The Palestine Times daté de juin 1997

    Robert Fisk, reporter vétéran du Moyen Orient, présenta une conférence le mois dernier devant un public de 350 personnes, à Ottawa au Canada, intitulée "Menaces, Mensonges et Vidéo : Être correspondent au Moyen-Orient" . Le titre aurait pu aussi bien être : "Honnêteté et Intégrité Morale : Être correspondent au Moyen-Orient". Avec un style oral pénétrant et une diction anglaise parfaite, il parla pendant 1h45, s'appuyant sur son expérience de 30 ans comme journaliste professionnel, dont 21 passés en tant que correspondent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

    Traduction française par le Site Al -Oufok

    Après le massacre, confronté au tollé et la réprobation internationale, Shimon Pères a déclaré, imperturbable :

    « A mon avis, tout a été fait de façon logique et responsable. Je suis en paix avec moi-même ».

    Finalement, Shimon Pères n’a pas été réélu et le poste de secrétaire général de l’ONU qu’il convoitait lui a également échappé.

    Vidéo du JT de FR 3 Massacre de Qana jeudi 18 avril FR3 Avril 1996 Source INA.fr.
    A noter la liberté d’expression du JT de l’époque. Depuis le rouleau compresseur de la propagande et des pressions sionistes ont fait leurs ravages dans les médias.

    Vidéo de Qana

    Biographie du Boucher Sioniste Shimon Pères Suite
    Shimon Pères n’a pas seulement été responsable du massacre de Qana de 1996. Il l’est aussi pour d’autres crimes commis par les différents gouvernements auxquels il a participé, la construction des colonies sur des terres arabes occupées, le fait qu’il soutient la politique israélienne d’assassinats extra judiciaires. Il soutient également le siège de Gaza comme il a soutenu la destruction des infrastructures civiles à Gaza et en Cisjordanie lors de la deuxième Inti Fada, la création des centaines de check points en Cisjordanie, qui rendent le déplacement des palestiniens pratiquement impossible et anéantissent l’économie palestinienne, il défend les démolitions de maisons, et a également justifié les atrocités commises par l’armée israélienne contre la population civile libanaise lors de la guerre qu’Israël a fomenté au cours de l’été 2006 contre le Liban et la résistance libanaise du Hezbollah. Il est aussi connu pour défendre le droit d’annexer des terres conquises par la force armée, ce qui va à l’encontre du Droit International.

    Enfin, si le Moyen Orient - et par voie de conséquence le monde entier - est aujourd’hui menacé d’une guerre nucléaire, ce n’est pas à cause du programme civil nucléaire iranien, mais bien parce que Shimon Pères, avec la complicité du gouvernement français à la fin des années 50 début des années 60, a été le père de la bombe atomique israélienne, se démenant comme un diable pour obtenir l’aide matérielle et le savoir faire des spécialistes français du nucléaire dont certains ont collaborés avec enthousiasme à la création de la centrale nucléaire militaire de Dimona.

    Resté fidèle à sa devise « Par la Tromperie » - ce qu’il appelle dans son jargon sioniste arrogant « ambiguïté » - Shimon Pères a toujours refusé de reconnaître l’existence du nucléaire militaire sioniste. Israël possède actuellement entre 200 et 400 têtes nucléaires et les moyens de les délivrer (missiles, bombardiers, sous marins).

    Moyen Orient: Israel a été le premier pays a y introduire la bombe nucléaire

    1967: la dimension nucléaire de la guerre des 6 jours

    Video en 3D : visite virtuelle de la centrale nucléaire de Dimona

     

    nakba138

    Plus de 800 000 natifs palestiniens ont du fuir, sans retour, la terreur organisée par les milices juives de la Haganah en 1948 

     

    Voir aussi

    Massacre de Cana, colonisation, accords d'Oslo... Shimon Peres en quelques points (+ vidéo)

    http://www.lorientlejour.com/article/1009740/massacre-de-cana-colonisation-accords-doslo-shimon-peres-en-quelques-points.html

     

    Lire aussi

    Accords d'Oslo: des négociations secrètes à la poignée de main historique

    "Peres est couvert de notre sang des pieds à la tête", accuse un député arabe israélien

    Peres : ultime représentant d'une génération de dirigeants qui ont fait leurs premières armes à la création d'Israël

     

    Ben White : L’autre visage de Shimon Peres

    http://arretsurinfo.ch/lautre-visage-de-shimon-peres/

     Mieux connu en Occident pour son rôle dans les accords d’Oslo.
    Sa famille s’était installée en Palestine dans les années 1930.
    A combattu avec la Haganah durant la Nakba.
    Présenté comme l’architecte du programme nucléaire clandestin d’Israël.
    Percevait les citoyens palestiniens comme une « menace démographique ».
    A joué un rôle majeur dans les premiers jours des implantations en Cisjordanie.
    Responsable du massacre de Qana au Liban, en 1996.
    A soutenu le blocus de Gaza et les récentes offensives israéliennes. (..)

     

    Shimon Pérès “l’homme de la paix” ? Quelle blague !

    Publié par Gilles Munier sur 1 Octobre 2016, 12:17pm

    Catégories : #Israël

    Shimon Pérez (Caricature du dessinateur brésilien Latuff) Shimon Pérez (Caricature du dessinateur brésilien Latuff)

    Revue de presse : Bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix – UJFP (30/9/16)*

    Il existe une légende tenace : celle de l’existence d’un “sionisme de gauche” qui aurait fait des “offres généreuses” que les méchants Palestiniens auraient refusées. Le prototype de cette générosité, ce serait les accords d’Oslo et un de leurs signataires : Shimon Pérès.

    Shimon Pérès est à l’origine du surarmement d’Israël. Dès les années 50, il obtient de ses amis “socialistes” dans le gouvernement Guy Mollet le premier réacteur nucléaire (à Dimona) et la vente d’avions Mirages. Beaucoup plus tard, il fait partie des gouvernements qui vont autoriser et financer les débuts de la colonisation tout en discriminant les Mizrahis venus du Maghreb et du Machrek.

    Pérès et Rabin sont, côté israélien, les artisans des accords d’Oslo. 23 ans après cette signature, tout le monde comprend qu’ils ont été une gigantesque illusion. Les Palestiniens ont espéré signer “la paix des braves” qui mènerait à un petit État palestinien limité à 22% de la Palestine historique. Ils ont cru avoir des “partenaires pour la paix” dont Shimon Pérès était le prototype.

    L’homme plaisait beaucoup aux Occidentaux : un “socialiste” parlant de la paix et compromis dans tous les crimes commis contre le peuple palestinien. Il a même eu le Prix Nobel (mais avant lui, des assassins comme Kissinger ou Begin l’avaient déjà eu).

    En réalité à Oslo, les Palestiniens ont reconnu l’État d’Israël (pourtant né de l’expulsion de la grande majorité des Palestiniens de leur propre pays) et Israël a juste reconnu l’OLP rapidement transformée en une Autorité Palestinienne sommée d’assurer la sécurité de l’occupant. Rien n’a été signé sur la création d’un État palestinien ou sur l’arrêt de la colonisation.

    Dans les deux ans qui séparent la signature des accords d’Oslo de l’assassinat de Rabin, 60000 nouveaux colons sont installés par les travaillistes. Pour faire la paix ? Quelle blague !

    Tout juste arrivé au pouvoir après cet assassinat, Shimon Pérès fait exécuter en pleine période de trêve Yahia Ayache (considéré comme l’artificier du Hamas, il relance ainsi les attentats-suicides de ce parti qui avait décrété une trêve) et lance une attaque sanglante contre le Liban et la ville de Cana. Il est le principal fossoyeur des accords d’Oslo. Les électeurs préférant l’original à la copie, il est battu par Nétanyahou en 1996.

    La suite est encore plus navrante, résumant à travers la trajectoire d’un homme l’évolution de la société israélienne. Pérès va se rallier à Sharon, l’homme qui accentue et généralise une colonisation initiée avant lui. L’homme des crimes de guerre à répétition. Il va propager l’image d’un Sharon centriste, le mythe d’un Israël faisant des offres généreuses que ces barbares de Palestiniens ont refusées.

    Il plaisait à l’Occident qui adore la « paix » quand le dominant conserve sa puissance et que le dominé est forcé d’accepter sous peine de “porter la responsabilité d’un échec du processus de paix”. Un Occident qui adore les “socialistes” quand ils maintiennent l’ordre colonial.

    Sauf qu’il n’y a jamais eu de processus de paix, il y a un État d’apartheid et un rouleau compresseur colonial aidé politiquement et militairement par l’Occident.

    Il n’y aura pas de paix sans justice.

    *Source : UJPF

    http://www.france-irak-actualite.com/2016/10/shimon-peres-l-homme-de-la-paix-quelle-blague.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail.

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  • Commentaires

    1
    Polop
    Samedi 1er Octobre 2016 à 19:53

    Lorsque vous faites paraître une caricature de Lattuf, ce négationniste d e la Shoah , vous participez, et confirmez le caractère Antisemitisme de votre site.

     

    2
    Samedi 1er Octobre 2016 à 20:46

    1) C'est quoi, cette caricature ? Les articles viennent de sites relayés partout

    2) Ras-le-bol de l'accusation d'antisémitisme dès qu'on critique à juste titre israël

    3) Les Juifs sauf rares exceptions, ne sont pas sémites; Les Arabes, oui

    4) Mon père français était catholique, ma mère russe juive. Moi protestante par conversion. Voilà pour les origines. OK ?

    5) Pour moi il n'y a qu'UNE race, humaine. Pour les sionistes, une race, la leur, supérieure, devant dominer les goyim ou les éliminer ! Le communautarisme, l'orgueil etc sont abjects

    6) Mon site dit la vérité, point. La vérité fait horreur aux sionistes spécialistes de la duplicité (comme: ils n'ont pas de nucléaire ! Ou une terre SANS peuple pour un peuple sans terre)

    Bon vent ! eva

    3
    polop
    Dimanche 2 Octobre 2016 à 14:07

    votre référence à des sites propagés partout confirme le peu de crédit de votre blog. Lattuf participe au concours organisé par l'Iran contre Israël. Si c'est pour vous la référence d'un pays ou plutôt d'un régime démocratique, alors.... Vous faut-il un grand discours pour vous démontrer l'ineptie arrogante de votre blog qui effectivement par ses références fait partie des immondices de faux intellectuels. Les juifs ne sont pas sémites la langue l'est. De plus il n'y a pas de race juive et le rejet de vos origines juives ne vous épargneront pas. Il n'y a pas de supériorité juive, ni orgueil. Il n'y a que le fait d'être fier de ce que l'on est en tant qu'individu. Ce n'est manifestement pas votre cas.

     

    4
    Dimanche 2 Octobre 2016 à 14:18

    Je suis fière d'être citoyenne du monde, surtout soeur de tous les souffrants

    je n'ai pas le temps de passer à la loupe les images, je n'avais pas vu la signature et je ne la connaissais pas, de toutes façons l'image était dans l'article, j'ai envoyé le tout

    mon blog, "ineptie", oui pour tous les sionistes !

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