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    Macron prépare la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l’histoire de notre pays. Du jamais vu.

    La mort du salaire brut

     

    Macron prépare la plus terrible attaque contre nos salaires de toute l’histoire de notre pays. Du jamais vu.

    Il va supprimer le salaire brut.

    Les grands médias des 9 milliardaires font mine de nier ou déforment la réalité : comme si seul comptait le salaire net en bas de la feuille de paie.

    Mais non, c’est le salaire brut qui compte !

    Réexpliquons le à nos concitoyens car le pouvoir cherche à supprimer les feuilles de paie papier et à les « simplifier » pour pas qu’on voit la manœuvre.

    Le salaire net c’est pour payer la force de travail.

    Le salaire brut c’est pour payer la reproduction de la force de travail.

    Le salaire net on vit avec au mois le mois

    Le salaire brut on vit avec tout au long de la vie.

    Le salaire net vous permet de consommer et de vivre quotidiennement.

    Le salaire brut vous permet de faire face à tous les aléas de la vie, quand vous avez besoin de logement, quand vous êtes en charge de famille, quand vous êtes malades, quand vous avez un accident du travail ou une maladie professionnelle, quand vous êtes au chômage, et quand vous êtes en retraite.

    Les cotisations ne sont pas des impôts, elles sont obligatoirement pré affectées à ce pourquoi elles sont collectées, elles ne vont pas aux caisses publiques, car les différentes  caisses de Sécurité sociale sont de droit privé (et devraient être gérées par les cotisants, les représentants des salariés normalement élus comme cela l’était à l’origine de la « Sécu ». Allez revoir le film « La sociale » de Gilles Perret).

    Le salaire brut ce n’est pas une « charge » comme ils le disent, c’est un bonheur.

    C’est une partie du salaire mutualisée et redistribuée à chacun selon ses besoins, c’est ce qu’il y a de plus beau dans notre pays.

    Le salaire brut vous est redonné en « temps différé » quand vous êtes malades, en « temps indirect » pour le logement, mais aussi en « temps réel » quand vous êtes en retraite (car dans ce cas il va en direct, de ceux qui travaillent à ceux qui sont en retraite, la retraite par répartition n’est pas une épargne !).

    C’est le capital, l’actionnaire, l’employeur qui paient votre protection sociale, le salaire brut, chaque mois, en même temps que votre salaire.

    Macron a déjà supprimé les cotisations familiales, il a baissé les cotisations parfois jusqu’à 1,6 ou 1,9 fois le smic.  Là, il supprime et remplace tout par l’impôt.

    C’est vous, par vos impôts, qui paierez dorénavant à la place de votre patron. Un hold up de 470 milliards contre vous ! Un cadeau géant de 470 milliards pour le Medef.

    Pour tenter de masquer ça, ils vont augmenter de quelques euros votre salaire net, mais baisser de centaines d’euros votre salaire brut.

    Ils baissent le haut de la feuille de paie en faisant croire qu’ils augmentent le bas de celle-ci. C’est un coup de bonneteau.

    Et c’est pourquoi Macron diffère le prélèvement de l’impôt à la source prévu fin janvier 2018, purement pour manipuler, cacher cette énorme arnaque.

    Gérard Filoche

    http://www.filoche.net/2017/07/31/macron-prepare-la-plus-terrible-attaque-contre-nos-salaires-de-toute-l%e2%80%99histoire-de-notre-pays-du-jamais-vu/#.WX8ziqF8_Ac.twitter

     

    A RELAYER AUPRES DES TRAVAILLEURS, DES JEUNES, DES FRANCAIS avant les grandes mobilisations de la Rentrée, devant réunir Travailleurs, Etudiants, Lycéens... et leurs familles (eva)

    ALERTE ! Travailleurs, jeunes.. Macron prépare un hold up de 470 milliards contre vous !

     

    En 55 ans de militantisme, Gérard Filoche a publie 35 livres sur les questions sociales, travail santé, Sécu, à votre attention

     

    ALERTE ! Travailleurs, jeunes.. Macron prépare un hold up de 470 milliards contre vous !

     

    Conseillé :

    Macron ciblé par la CIA ?

     

    Voir aussi :

    Est-ce que le code du travail a un effet sur l’emploi ? – Le blog de Gérard Filoche

    Macron ordonne : de CDI et CDD en contrats de chantiers, de mission, de projets, de tâches

     

     

     

    ALERTE ! Travailleurs, jeunes.. Macron prépare un hold up de 470 milliards contre vous !

     

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    Démission de M de Villiers, la déconstruction des Etats se poursuit… Liliane Held-Khawam

    Démission de M de Villiers,

    la déconstruction des Etats se poursuit…

    Liliane Held-Khawam

    http://reseauinternational.net/demission-de-m-de-villiers-la-deconstruction-des-etats-se-poursuit-liliane-held-khawam/

    Le chef d’état-major de l’armée française a démissionné ce matin.

    Ce retrait fait suite à une semaine de tension au plus haut niveau de l’Etat français, représenté par le président Emmanuel Macron. En cause, la coupe sévère du budget de l’armée concoctée par le nouveau gouvernement.

    Tout ceci a fait dire à M de Villiers:

    «Dans les circonstances actuelles, je considère ne plus être en mesure d’assurer la pérennité du modèle d’armée auquel je crois pour garantir la protection de la France et des Français, aujourd’hui et demain, et soutenir les ambitions de notre pays. Par conséquent, j’ai pris mes responsabilités en présentant, ce jour, ma démission au Président de la République, qui l’a acceptée», écrit le général.

    Au-delà donc des évènements (que vous pouvez lire ci-dessous), cette défection représente pour nous, une nouvelle étape franchie  dans la déconstruction des Etats de droit dans lesquels s’inscrit, dans le marbre, la chose publique.

    Or, cet Etat tel que nous l’avons connu est en train de disparaître:

    • La politique monétaire a été remise à des entités privées.
    • Les finances publiques ont été remises au marché financier.
    • Les services publics ont été largement privatisés
    • Les territoires nationaux ont non seulement été découpés, mais aussi fusionnés pour certaines régions avec des régions de pays voisins, mettant ainsi un terme définitif aux frontières nationales.
    • Les lobbies ont été invités dans les constitutions et les traités de libre-échange, à jouer un rôle dans les politiques « nationales » et communautaires.
    • Les portes-tambour, qui définissent le passage des hommes politiques vers les conseils d’administration des grandes multinationales -mais aussi leurs ONG- et vice versa, créent plus de vent que bien d’éoliennes…
    • Les ventes des biens de l’Etat à bon compte aux mêmes multinationales sont non seulement admises dans les plus hautes sphères, mais souhaitées et planifiées avec plus ou moins de transparence.
    • Les aides publiques – hérésie de la doctrine libérale- offrent des milliards à un certain niveau d’agents économico-financiers de la planète, à des fins d’ »investissements«
    • L’épargne nationale a été mise à disposition de la planète finance pour lui permettre de continuer ses emplettes pour la satisfaction du petit nombre et le plus grand malheur des épargnants, retraités et clients des assureurs. Avec un âge de retraite sans cesse relevé et une suppression de la remise de capitaux au moment du départ à la retraite, les financiers du grand casino planétaire sont à l’abri pour un bon bout de temps…
    • Nous avons vu récemment comment la Suisse construisait son e-gouvernement avec une administration dématérialisée qui va jeter un bon paquet d’emplois publics à la rue, mais qui va faire bénéficier d’un juteux  business la même caste de multinationales globalisées.

    A cette longue liste, non exhaustive de démantèlement des républiques et autres confédérations, nous pouvons ajouter le service offert par une armée nationale.

    Cette appellation d’armée nationale doit disparaître avec tout ce qui a trait de près ou de loin au mot national. Les activités seront tôt ou tard remises soit à des organismes supranationaux tels que l’OTAN, soit à des entreprises commerciales telles que Blackwater (voir la guerre en Irak). Le plus probable est que l’activité militaire sera remise aux deux dans le cadre des fameux partenariats multipartites….

    Les armées nationales n’auraient plus alors de raison d’être…

    Quant au budget militaire, il est à parier que la solution de remplacement coûtera in fine bien plus, mais correspondra au nouveau modèle voulu par le monde de la politique aussi bien de droite que de gauche.

    Liliane Held-Khawam

    Lire la suite… https://lilianeheldkhawam.com/2017/07/19/demission-de-m-de-villiers-la-deconstruction-des-etats-se-poursuit-liliane-held-khawam/

     

     

    Sur cet excellent site Réseau International, le même jour deux articles édifiants : Le premier évoque pour moi le tyran Macron, faux démocrate et vrai fasciste, et le Nouvel Ordre Mondial destructeur, où la France pourquoi pas, un jour, remplacera "la date du 14 juillet par celle du 16. La Bastille remplacée par le Vel d’Hiv" ! eva R-sistons (chantal dupille)


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    La fin programmée des émirats mirages

     

    La  fin  programmée  des  émirats  mirages

    11.7.2017

     

    Conseil de coopération du Golfe. Trente-six ans après sa création, le monde assiste, médusé, à l’effondrement de cet échafaudage régional avec la guéguerre entre Doha et Riyad, associée à Aboud Dhabi et Manama. Le CCG s’avère une coquille aussi vide que celui de la Ligue arabe ou de l’Uma.


     

    Il y a 36 ans, le 26 mai 1981, six monarchies du Golfe, conduites par le grand frère saoudien, créent une organisation régionale qu’elles baptisent Conseil de coopération du Golfe (CCG). L’objectif déclaré de ce nouvel ensemble est – du moins en paroles – de se situer à équidistance des deux grands voisins en guerre, l’Iran et l’Irak. La Révolution islamique qui a emporté en février 1979 le régime du chah, jusqu’ici gendarme de la région, a plongé ces monarchies dans une panique indescriptible. Elles ne sont pas les seules. L’Irak voisin se sent également menacé par le discours alors en vogue à Téhéran : exporter la révolution islamique, balayer ces régimes suppôts des États-Unis gratifiés du titre de « Grand Satan ».

    On constatera plus tard que ces monarchies, à l’exception notable du sultanat d’Oman, s’employèrent à affaiblir les deux grands voisins en soufflant sur les braises de la guerre irako-iranienne. Des milliards de dollars furent engloutis pour financer l’effort de guerre irakien. Avec comme finalité d’épuiser les deux belligérants. Le conflit fut une aubaine pour ces dynasties paniquées. L’Irak, pourtant pays riverain du Golfe, avait à l’époque demandé à intégrer le nouvel ensemble. Il fut éconduit poliment mais fermement, en lui faisant comprendre qu’il n’était pas question d’accepter dans un club monarchique résolument pro-américain un pays républicain, nationaliste et de surcroît socialiste.

     Un club de nantis apeurés

    Il fallait toutefois dissimuler la véritable vocation de ce club de nantis apeurés composé essentiellement, selon la belle formule de Jean Lacouture, d’« émirats mirages » (Seuil, 1975). Les conseillers occidentaux en communication qui avaient conçu ce produit déclarèrent donc que cette créature se voulait une expérience inédite dans le monde arabe en matière d’intégration régionale, là où la Ligue des États arabes, créée en 1944, ou plus tard l’Union du Maghreb arabe fondée en février 1989, avaient lamentablement échoué. Parmi les objectifs poudre aux yeux que s’étaient en effet donnés les concepteurs de cette structure figuraient l’intégration économique, la politique étrangère commune, la monnaie unique et le système de sécurité commun, avec la création d’une armée unique dotée d’un commandement intégré.

    Théoriquement les six familles avaient tout pour mettre en commun leurs atouts : même (in)culture politique, même dépendance à l’or noir, même soumission aux États-Unis, même haine des courants progressistes, tels ceux incarnés par le nassérisme, le baasisme, le socialisme arabe, et surtout une défiance absolue vis-à-vis de l’Union soviétique. Jusqu’ici, il faut l’avouer, elles n’avaient pas si mal réussi. Avec les milliards de pétrodollars, elles étaient parvenues à neutraliser l’Égypte de Moubarak et à pousser l’Irak, sorti en 1988 exsangue et surendetté de sa ruineuse guerre absurde contre l’Iran, à la faute au Koweït : elles refusèrent non seulement d’effacer ses dettes, mais elles l’asphyxièrent économiquement en cassant les prix du pétrole, après avoir inondé un marché pétrolier saturé. Pour rappel, les Émirats arabes unis et, surtout, le Koweït étaient les artisans de cette stratégie d’asphyxie économique qui visait certes en premier lieu l’Irak, mais aussi l’Iran, l’Algérie et l’Union Soviétique.

     Saddam et le traquenard du Koweït

    À l’époque, Saddam Hussein n’apprécie pas l’ingratitude du Koweït qui réclame le remboursement de sa dette de 15 milliards de dollars, le dépassement du quota de production pétrolière autorisé par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui fait chuter le prix du baril, l’extraction abusive de pétrole dans les champs pétroliers frontaliers d’Al-Rumaiyla. Considérant qu’il s’agit d’une déclaration de guerre visant à le mettre à mort économiquement et à renverser son régime, il tombe dans un grossier traquenard et envahit le Koweït au moment même où l’Union soviétique s’effondre.

    On connaît la suite. L’opération Tempête du désert menée par les États-Unis en 1991 renvoie l’Irak à l’âge préindustriel, selon la propre expression de James Baker, le secrétaire d’État de George Bush père. Treize ans plus tard, après un blocus barbare qui provoque la mort d’un million et demi de civils irakiens, G. W. Bush, le fils, envahit l’Irak en 2003 le livrant au chaos, à la paralysie, au sectarisme, à la corruption, mais surtout au terrorisme. Paradoxalement – mais il fallait s’y attendre –, c’est l’Iran, l’ennemi déclaré de l’Irak, qui ramasse la mise et devient le principal acteur en Mésopotamie.

    Le coup est dur pour les monarchies du Golfe, pour les États-Unis et surtout pour Israël, qui voit le plus implacable de leurs ennemis étendre sa puissance au-delà de l’Irak vers la Syrie et le Liban, via le Hezbollah. Le roi Abdallah II de Jordanie dénonce haut et fort l’« arc chiite » qui, prétend-il, constitue une menace pour le monde sunnite.

    Depuis, la République islamique est devenue l’ennemi à abattre. Sous prétexte de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire, l’Iran sera soumis à un régime de sanctions politiques, financières, pétrolières sans précédent. En vain. La Syrie, son alliée stratégique dans la région, sera ciblée dès 2011. Son autre allié, le Hezbollah libanais, le sera également en 2006. Le Hamas également en 2008-2009 et 2014. Sans parler des autres guerres indirectes contre l’Irak et le Yémen. En vain.

    L’échec des sanctions économiques et l’impossibilité de l’option militaire amèneront finalement Barak Obama, dans le cadre du groupe 5+1, à négocier un accord historique avec l’Iran au grand dam des néoconservateurs américains, de l’Arabie saoudite et d’Israël.

    Au sein du CCG, l’hostilité saoudienne à l’Iran n’est pas partagée par l’ensemble des membres. Oman a toujours maintenu d’excellentes relations avec Téhéran. Tout en veillant à préserver l’unité de façade au sein du Conseil, il favorise la politique de bon voisinage et le règlement pacifique des conflits, évitant à ne jamais insulter l’avenir. Il refuse de s’enrôler dans la guerre saoudienne contre le Yémen voisin, tout comme il s’est abstenu de toute ingérence en Syrie et en Irak. Le Koweït, qui n’est pas encore guéri du traumatisme de 1991, ne partage pas non plus les vues de Riyad – il joue maintenant le go-between auprès du Qatar et de ses trois détracteurs du CCG. Le Qatar, qui partage avec l’Iran le plus grand champ gazier au monde, le North Field, refuse également d’emboîter le pas à son encombrant voisin saoudien. Quant aux Émirats arabes unis, s’ils se sont engagés avec enthousiasme dans la guerre saoudienne contre le Yémen, force est de constater qu’ils n’y poursuivent pas le même agenda.

    De son côté le Bahreïn, devenu depuis le déclenchement de la contestation populaire contre un pouvoir corrompu et dictatorial, un protectorat saoudien, est contraint de suivre sans rechigner la politique dictée par Riyad.

     Le CCG, le chacun pour soi et tous pour l’Amérique

    Mieux encore, au sein de chacune de ces monarchies, la politique officielle est loin de faire consensus. C’est particulièrement vrai concernant l’Arabie saoudite et les Émirats où la montée en puissance d’une nouvelle génération de princes, arrogants, coupés des réalités et américanisés jusqu’à la caricature, ne fait pas l’unanimité.

    Le cas de Mohamed ben Salmane, nommé récemment prince héritier et qui accèdera bientôt au trône, est éloquent. Désigné en 2015 ministre de la Défense, il a engagé son pays dans le bourbier yéménite. Sa nomination comme dauphin est intervenue juste après la visite triomphale et très médiatisée de Donald Trump en Arabie saoudite en mai dernier, empochant en guise de racket des contrats par centaines de milliards de dollars, en passant par Israël. Salmane s’est senti autorisé, avec son associé émirati, le prince héritier Mohamed ben Zayed, à déclarer la guerre non pas à l’Iran, comme l’aurait souhaité le parrain américain, mais au Qatar, un pays sunnite wahhabite qui, de surcroît, abrite l’une des plus grandes bases américaines en dehors des États-Unis !

     Pourquoi le Qatar ?

    Depuis l’accession au trône du cheikh Hamad ben Khalifa al-Thani, à l’issue du coup d’État contre son père Khalifa, en 1995, rien ne va plus entre l’émirat du Qatar et ses voisins, que le nouveau monarque juge « trop corrompu » et « trop inféodé » à son voisin saoudien. Une guerre de l’ombre est déclarée via la chaîne qatarie Al-Jazeera, qui ouvre ses plateaux à tout ce que le régime wahhabite compte d’opposants. Par ailleurs, un conflit frontalier – aujourd’hui dépassé – oppose Bahreïn à Doha, tandis que les relations avec les Émirats arabes unis sont exécrables. Les services émiratis essaient à l’époque de réinstaller, avec l’aide de barbouzes français, l’ancien émir déchu Khalifa sur son trône.

    Après l’invasion de l’Irak en 2003, Al-Jazeera, sous la pression des États-Unis, change de ligne éditoriale. Elle devient la porte-parole des Frères musulmans dans le monde arabe, se rapproche de la Turquie erdoganiste, rompt avec la Syrie et le Hezbollah, printemps arabes oblige. En Libye, en Tunisie et en Égypte, le Qatar, même après l’accession du trône de l’émir Tamim ben Hamad, s’oppose à la politique émiratie et saoudienne. Il maintient de bonnes relations avec le voisin iranien.

    Tous ces facteurs amèneront, le 5 juin dernier, les trois pays du Golfe (Émirats, Arabie saoudite et Bahreïn), soutenus par l’Égypte et quelques supplétifs, à ouvrir les hostilités contre Doha, rompant d’un coup les relations diplomatiques, commerciales et humaines ! Au grand étonnement de Washington et de ses alliés européens, et pour le bonheur de la Turquie et de l’Iran qui avaient pris position en faveur de Doha.

    Sommés par Washington de régler cette crise, Riyad, Abou Dhabi, Manama et Le Caire ont fini par transmettre, via le médiateur koweïtien, un ultimatum en 13 points au Qatar. Il lui demande en premier lieu de réduire ses relations avec l’Iran, de fermer la base militaire turque en construction sur son territoire, de mettre un terme à Al-Jazeera et tous les médias qataris affiliés, d’expulser dirigeants des Frères musulmans et de les extrader vers leurs pays respectifs, et d’arrêter tout soutien au « terrorisme » (sic !).

    Le Qatar, soutenu par la Turquie, a rejeté en bloc cet ultimatum. Une guerre médiatique sans précédent est déclarée entre les deux parties, qui n’hésitent pas à jeter en pâture à l’opinion des informations compromettantes. L’ancien premier ministre qatari, Hamad ben Jassem, a dénoncé l’hypocrisie de ceux qui prétendent aujourd’hui combattre le terrorisme. « On a tous commis des erreurs dans ce domaine » a-t-il dit à une chaîne américaine. Y compris les États-Unis, la France, l’Arabie saoudite et les Émirats. Au cours de cet échange d’amabilités, on a appris que les Émirats, qu’on croyait si pacifiques, avaient tenté en décembre 2011 de fomenter un coup d’État contre le sultanat d’Oman en raison de sa diplomatie indépendante et apaisée avec l’Iran.

    Quelle que soit son évolution – compromis ou confrontation généralisée –, la crise actuelle annonce, par sa virulence, un tournant dans l’histoire des émirats mirages. Et cela pour le bien des peuples de cette région qui ont tant souffert de leurs méfaits, notamment en Syrie, en Irak, en Libye et au Yémen. De quoi nous rappeler la délicieuse fable de La Fontaine, Les Voleurs et l’âne. Moralité : cette ubuesque guéguerre entre nantis malfaisants pourrait sonner la fin d’un cauchemar et d’une illusoire puissance.

    Majed Nehmé

     Source: Afrique-Asie

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    via: http://www.investigaction.net/fr/la-fin-programmee-des-emirats-mirages/

    http://reseauinternational.net/la-fin-programmee-des-emirats-mirages/

     


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    Les Etats-Unis ont libéré la Libye. Mais alors, pourquoi je ne peux pas y aller ?

    2.6.17

    http://reseauinternational.net/les-etats-unis-ont-libere-la-libye-mais-alors-pourquoi-je-ne-peux-pas-y-aller

     

    Les Etats-Unis ont libéré la Libye. Mais alors, pourquoi je ne peux pas y aller ?

    En 2001, on nous rabattait les oreilles dans les médias de la manière dont les Etats-Unis allaient « libérer l’Afghanistan et lui apporter la démocratie. » Seize ans et plusieurs billions de dollars plus tard, l’Afghanistan devrait normalement être aussi libre qu’un oiseau, non ?

    Je suis donc allée sur le site Expedia.com et j’ai cliqué sur « vol + hôtel » à Kaboul. Rien. L’Afghanistan est donc si libre ces jours-ci que les touristes américains ne peuvent même pas y aller. C’est tellement l’enfer que même les correspondants de guerre ne peuvent pas y entrer non plus. Hmmm.

    Mais qu’en est-il de l’Irak, le pays pour lequel l’Amérique a dépensé environ cinq milliards de dollars pour le libérer de cet infâme dictateur machinchouette. De plus, lorsque j’étais enfant, j’avais toujours rêvé d’être archéologue quand je serai grande et d’aller voir des endroits comme Babylone et Ur. Je tenais donc ma chance de le faire !

    Je suis donc allée sur Travelosity.com et cliqué sur « vol + hôtel » à Bagdad. Désolé, mais les touristes américains ne peuvent pas non plus se rendre librement en Irak.

    La Libye alors ? Toujours pareil. L’Amérique a dépensé un milliard de dollars ou plus pour la libération de la Libye de Kadhafi « pour raisons humanitaires ». Eh bien, les choses sont si humaines là-bas en ce moment que même avec CheapTickets.com vous ne pouvez obtenir un « vol + hôtel » à Tripoli.  https://www.youtube.com/watch?v=A9nvzs-PciE

    Quel autre endroit l’Amérique a-t-elle libéré ? L’Ukraine ? Connectons-nous sur Kayak.com et voyons ce qui se passe. Non, rien non plus. https://www.youtube.com/watch?v=APR5E4d3GKQ&feature=youtu.be

    Et le Yémen ? L’Amérique vient de vendre aux Saoudiens des milliards et des milliards de dollars d’armes mortelles afin de « libérer » le pétrole du Yémen. Mais Priceline.com ne toucherait pas au Yémen avec une perche de dix pieds. A ce jour, les Saoudiens ont déjà largué 90 000 bombes sur le Yémen. Les Yéménites résistent à l’offre des Saoudiens de « liberté » aussi âprement que George Washington a résisté aux Britanniques pendant la Révolution américaine. Mais le roi George III n’avait pas lui largué 90 000 bombes sur la tête de Betsy Ross. Pas bel hôtel à Sanaa pour moi.

    Que diriez-vous de la Palestine ? L’Amérique paie 30 milliards de dollars par an pour aider les néo-colonialistes israéliens à « libérer » Gaza. Mais si vous tapez « Gaza » en Hipmunk.com, votre ordinateur pourrait vous exploser entre vos doigts. Pas de liberté à Gaza non plus. Même les journalistes ne peuvent pas entrer dans Gaza. « Zone militaire fermée ». Être correspondant de guerre devient un casse-tête de nos jours – et touriste, n’en parlons même pas.

    Ah, la Syrie ! Cliquons sur Trivago.com. Le seul endroit où nous pouvons aller en toute sécurité est Damas et Alep, c’est-à-dire la partie de la Syrie toujours administrée par celui que l’on appelle le « méchant dictateur ». Mais personne ne peut aller dans les parties de la Syrie libérées par les Etats-Unis, ce pays épris de liberté, et ses alliés d’Al-Qaïda et de Daech.

    Et maintenant, l’Etat profond américain et ses marionnettes à Washington parlent de « libérer » la Russie, la Chine, la Corée du Nord et le Venezuela. Très bientôt, les touristes américains pourront se considérer comme chanceux s’ils arrivent seulement à se rendre en toute sécurité à Tijuana [NDT : ville mexicaine située près de la frontière américaine non loin de la ville américaine de San Diego].

    PS: Selon le nouveau livre de William Engdahl, Les Dieux de l’argent, la Première Guerre Mondiale et la Seconde Guerre Mondiale ont été accueillies et même encouragées par la corporatocratie américaine afin d’affaiblir l’Europe. « Les cercles dirigeants américains autour des Rockefeller et de Wall Street avaient décidé entre eux que tous les rivaux européens potentiels pour le pouvoir devraient se broyer dans un massacre mutuel. »

    https://www.amazon.com/Gods-Money-F-William-Engdahl-ebook/dp/B005Y4F4EE?ie=UTF8&keywords=jp%20morgan&qid=1464762246&ref_=sr_1_56&sr=8-56

    Maintenant cette même corporatocratie est en train de comploter la troisième guerre mondiale afin d’affaiblir la Russie et la Chine. « Hé bien, puisque ça a déjà marché, essayons de nouveau. » Et vous savez ce que cela signifie, n’est-ce pas ? Quand la Russie et la Chine seront enfin aussi « libres » que l’Irak, l’Afghanistan, Gaza, le Honduras, la Somalie et la Libye, il n’y aura pas plus de voyages sur le train Orient Express pour les touristes américains non plus.

    PPS: Je vais moi-même devenir un touriste américain cette semaine – aller à New York, loger au légendaire Hôtel Jane, manger du riz au lait à B & H Dairy sur Second Avenue et assister au BEA Book Expo 2017.  https://www.bookexpoamerica.com/About-Us/

    Et devinez qui parlera au Book Expo ? Hillary Rodham Clinton ! Oui, l’enfant chéri de l’Etat profond nous dira elle-même, avec ses propres mots, ce qu’est devenue la Libye « libre » pendant son mandat et à quel point elle aimerait bombarder la Russie. http://www.globalresearch.ca/manchester-alleged-suicide-bomber-linked-to-libya-islamic-fighting-group-lifg-known-to-british-security-intelligence-lifg-was-supported-by- nato-contre-Gadaffi / 5591732 

    Jane Stillwater

    Source : http://jpstillwater.blogspot.fr/2017/05/the-us-freed-libya.html

    Traduction : AvicRéseau International

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    Le dictateur Macron commence à liquider toute possibilité de RESISTANCE POLITIQUE

     

    COMMUNIQUÉ CONCERNANT DES ARRESTATIONS POLITIQUES DANS RENNES

     

    6 juin 2017

     

    Des arrestations politiques d’une très grande violence ont eu lieu dans plusieurs appartements, à Rennes, au matin du 30 mai dernier. Depuis, cinq militants politiques, qui ont refusé la comparution immédiate, sont en détention.

     

    Nous, Pontcerq, faisons ce communiqué, ce mardi 6 juin, et relayons cette information autour de nous : pour la raison que ces arrestations ont eu lieu dans un silence presque total dans les médias.

     

    Les journaux sont occupés ailleurs. Ou alors : on ne sait plus très bien situer, après bientôt deux ans d’état d’urgence et des milliers de perquisitions, ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. (On le sait pour la Turquie, la Russie, les autres pays.)

     

    De telles opérations de police ciblées, précises, ne peuvent avoir été pensées et décidées qu’en haut lieu. Elles poursuivent un but évident : briser des groupes de résistance politique.

    Les groupes auxquels on s’en prend aujourd’hui se sont battus par exemple contre la loi « travail » au printemps 2016. En les éliminant on ne cherche même pas à les punir : on les empêche préventivement de s’opposer à ce qui va venir1.

     

    Ce qui se passe maintenant n’est plus seulement un spectacle écœurant d’intimidation : c’est réellement que quelque chose est en train, sous nos yeux, d'être expulsé, détruit, liquidé – de manière très décidée et froidement commandée, sous l’action de brigades policières : la possibilité d’une résistance politique.

     

    Plusieurs de ces militants faisaient vivre à Rennes la Maison de la grève.

     

    Nous déclarons notre soutien aux cinq personnes détenues, à leurs proches, à leurs camarades, à tous ceux de leur camp. Ainsi qu’à toutes les autres victimes, à Rennes et ailleurs en France, des méthodes ultra-violentes d’intimidation, d’incarcération politique2.

     

    Nous sommes de leur camp contre un pouvoir aussi foncièrement policier, aussi foncièrement anti-politique.

     

    Pontcerq,

    Rennes, le 6 juin 2017

    (Au cours de l’état d’urgence, en France, pour la cinquième fois prolongé)

     

    1 Un nouveau président de la République (Emmanuel Macron) a été récemment élu. On sait les réformes dont il a l’intention, en particulier dans ce domaine du code du travail.

    2 Le préfet de région, qui s’est occupé de la répression des mouvements politiques à Rennes jusqu’au printemps 2016 (Patrick Strzoda), a été nommé depuis Chef de cabinet du président de la République Emmanuel Macron ; il est passé entre-temps par le ministère de l’Intérieur. Les priorités policières du nouveau pouvoir sont évidentes. Certains « foyers » doivent être liquidés « avant l’été » (des réformes viennent).

    Nota bene :

    La violence de l’opération de police a été racontée dans lundimatin (revue en ligne). Les raisons alléguées par la police pour l’arrestation des sept personnes le mardi 30 mai ont été exposées dans lundimatin : ces raisons ne sont pas tenables. https://lundi.am/Rennes-un-policier-sort-son-arme-et-braque-des-manifestants. Il est imprudent – objectera-t-on – de s’en tenir à ce que dit lundimatin, aux seuls dires de lundimatin : mais aucun autre média n’a parlé. Que d’autres enquêtent aussi, s’ils peuvent… Dans un cas comme celui-là, tellement violent, la preuve est bien à faire de l’autre côté ; du côté de ceux qui ont tiré les armes, et qui continuent à les tirer.



    Éditions Pontcerq
    ​18, bis Boulevard Volney​

    35
    ​7​
    00 Rennes
    http://www.pontcerq.fr/
     
     
    Voir aussi :
     
    Terrorisme : l’émotionnel et la peur au service de l’oligarchie.
     
     
     
     
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