• La vérité sur le monde musulman et l'Occident

     

    Investigaction.net, Michel Collon

     

    À qui la responsabilité du terrorisme islamiste ?

    André Vltchek 19.11.2915

    l y a 100 ans, personne n’aurait pu concevoir qu’un duo de soi disant musulmans puisse se faire exploser dans un café ou un autobus en entraînant dans la mort des dizaines de personnes. Ou massacrer l’équipe d’un journal satirique parisien. De telles choses n’arrivaient tout simplement pas.

     



    Quand on lit les mémoires d’Edward Saïd ou qu’on parle avec des personnes âgées de Jérusalem-Est, on découvre que la société palestinienne d’autrefois était fondamentalement séculière et modérée. On s’intéressait beaucoup plus à la vie, à la culture et même à la mode qu’aux dogmes religieux.

    Ce constat vaut pour bien d’autres sociétés musulmanes, dont celles de la Syrie, de l’Irak, de l’Iran, de l’Égypte et de l’Indonésie. Les vieilles photos parlent d’elles-mêmes. C’est pourquoi il est si important de les examiner attentivement et inlassablement.

    L’islam n’est pas seulement une religion ; il s’agit aussi d’une culture parmi les plus importantes de la Terre, une culture qui a enrichi l’humanité d’innovations scientifiques et architecturales essentielles, sans parler d’innombrables découvertes dans le champ de la médecine. Des musulmans ont composé des poèmes à couper le souffle, des œuvres musicales d’une grande beauté. Mais, par-dessus tout, le monde musulman est à l’origine de certaines des plus anciennes structures sociales, dont d’immenses hôpitaux publics et les premières universités, comme l’Université Al Quaraouiyine de Fès, au Maroc.

    Pour bon nombre de politiciens musulmans, la notion de « social » allait de soi. Si Londres, Washington et Paris ne s’étaient pas ingérés violemment dans les affaires des pays musulmans et n’en avaient pas renversé les gouvernements de gauche pour y placer sur le trône leurs alliés fascistes, la plupart de ces États, y compris l’Iran, l’Égypte et l’Indonésie, seraient fort probablement socialistes, pourvus de régimes très modérés et essentiellement séculiers.

    Nombreux sont les dirigeants musulmans qui, par le passé, ont résisté à la mainmise occidentale sur le monde. Des personnages plus grands que nature, comme le président indonésien Ahmet Sukarno, étaient proches du Parti communiste et de son idéologie. Sukarno a même mis sur pied un regroupement anti-impérialiste mondial, le mouvement des pays non-alignés, ébauché lors de la conférence de Bandung en 1955.

    Voilà qui contrastait vivement avec une chrétienté conservatrice et soumise à ses élites, qui faisait la part belle aux dirigeants fascistes ou colonialistes, aux rois, aux commerçants et aux barons de l’industrie.

    Pour l’empire, il était tout à fait inacceptable que des dirigeants progressistes, marxistes, musulmans et surtout populaires soient à la tête des pays du Moyen-Orient et d’une Indonésie riche en ressources. Si ces gens osaient se servir de leurs richesses naturelles pour améliorer la qualité de vie de leurs populations, que resterait-il à l’empire et à ses entreprises ? Il fallait donc leur barrer la route à tout prix. On y parviendrait en divisant le monde musulman, en y infiltrant des militants radicaux et anticommunistes, et en y mettant en place des dirigeants qui se moqueraient du bien-être de leur peuple.

    Presque tous les mouvements radicaux du monde musulman contemporain sont liés au wahhabisme, ce courant islamiste ultraconservateur et sectaire qui domine la vie politique de l’Arabie saoudite, du Qatar et d’autres fidèles alliés de l’Occident dans la région du golfe Persique.

    « L’histoire montre clairement que, sans le soutien des Britanniques, ni le wahhabisme ni la dynastie Al-Saoud n’existeraient aujourd’hui », écrit le politologue Abdullah Mohammad Sindi. « L’essor du wahhabisme, un mouvement islamiste fondamentaliste, est attribuable aux Britanniques. En protégeant la dynastie saoudienne, les États-Unis soutiennent aussi directement et indirectement le wahhabisme, peu importe les conséquences des attentats du 11 septembre 2001. Le wahhabisme est un courant violent, ultraconservateur, rigide, extrémiste, sexiste et intolérant […]. »

    L’Occident a solidement appuyé les wahhabites dans les années 1980. Il les a utilisés, financés et armés après que l’URSS eut été poussée à intervenir en Afghanistan, où elle allait prendre part à une guerre sans merci qui dura de 1979 à 1989. Ce conflit a mené à l’effondrement de l’Union soviétique, épuisée tant économiquement que moralement.

    Les moudjahidines, qui combattaient à la fois les Soviétiques et le gouvernement de gauche établi à Kaboul, étaient soutenus et financés par les États-Unis et leurs alliés. Ils affluaient des quatre coins du monde musulman dans le but de livrer une « guerre sainte » aux infidèles communistes.

    Selon les archives du département d’État des États-Unis, « ces contingents de soi-disant “Arabes afghans” et d’autres combattants étrangers souhaitaient mener le djihad contre les communistes athées. Parmi eux s’est fait remarquer un jeune Saoudien nommé Oussama Ben Laden, dont le groupement arabe deviendrait plus tard le réseau Al-Qaïda. »

    Al-Qaïda fait partie des groupes islamistes radicaux créés et introduits par l’Occident dans divers pays musulmans, auxquels s’est ajoutée, plus récemment, l’organisation État islamique (EI, aussi connue sous le nom d’État islamique en Irak et au Levant, ou Daesh, acronyme arabe utilisé surtout par ses opposants). EI est un groupe armé extrémiste né dans les « camps de réfugiés » des frontières turco-syrienne et jordano-syrienne. Il a reçu un financement de l’OTAN et de l’Occident pour lutter contre le gouvernement (séculier) de Bachar el-Assad.

    Ces éléments radicaux remplissent plusieurs fonctions. L’Occident les utilise comme intermédiaires dans les guerres qu’il mène contre ses ennemis, c’est-à-dire contre les pays qui s’entêtent à nuire à l’entière domination du monde par l’empire. Puis, quand ces armées extrémistes en viennent à « faire à leur tête » (ce qui finit toujours par se produire), on en fait des épouvantails destinés à justifier la « guerre contre le terrorisme » ou, comme on l’a vu après la prise de Mossoul par EI, une nouvelle intervention des forces occidentales en Irak. Les groupes islamistes radicaux font constamment la manchette des quotidiens, des magazines et des journaux télévisés, rappelant au public « à quel point notre monde est dangereux » ou « combien est nécessaire l’engagement militaire de l’Occident ». Et, par conséquent, combien sont indispensables les mesures de surveillance et de sécurité ainsi que les fonds colossaux attribués à la « défense » et à la guerre contre d’innombrables États voyous.

    De sociétés civilisées, pacifiques et créatives qui tendaient vers le socialisme, les États musulmans et l’islam lui-même ont été subitement torpillés, dupés, déjoués et infiltrés par des éléments religieux et idéologiques étrangers, puis transformés en « terrible menace », en symbole ultime du terrorisme et de l’intolérance par les idéologues et propagandistes occidentaux.

    La situation est on ne peut plus grotesque, mais personne n’entend à rire, car cette transformation a entraîné la mort de trop de gens et la destruction de trop de choses.

    L’Indonésie offre l’exemple historique le plus frappant de l’action concrète de ces mécanismes de destruction des valeurs musulmanes progressistes.

    Dans les années 1950 et 1960, l’Occident en général, et en particulier les États-Unis et l’Australie, s’inquiétaient de plus en plus des prises de position progressistes, anti-impérialistes et internationalistes du président Sukarno, ainsi que de la popularité croissante du Parti communiste indonésien. Mais ils se souciaient encore plus de l’essor d’une branche éclairée, socialiste et modérée de l’islam, laquelle adhérait manifestement aux idéaux communistes.

    Des idéologues et des « stratèges » chrétiens anticommunistes, parmi lesquels se trouvait le jésuite Joop Beek, se sont infiltrés en Indonésie. Ils y ont mis sur pied des organisations clandestines – dont la mission pouvait être idéologique ou paramilitaire – en vue d’aider l’Occident à planifier le coup d’État de 1965, dans la foulée duquel de un à trois millions de personnes ont été éliminées.

    Orchestrée en Occident, la propagande anticommuniste et antiintellectuelle très efficace que diffusaient Joop Beek et ses sbires a aussi contribué à laver le cerveau de nombreux membres de grandes organisations musulmanes, qui, immédiatement après le coup d’État, ont pris part aux assassinats de militants de gauche. Ils n’étaient guère au courant que l’islam avait aussi été désigné, avec le communisme, comme cible principale d’une « cinquième colonne » chrétienne et prooccidentale à l’œuvre en Indonésie. Mais la cible était en fait l’islam progressiste.

    Devenu dictateur fasciste lors du coup d’État de 1965, le général Suharto, soutenu par l’Occident, a fait de Joop Beek son conseiller principal. Il a aussi retenu les services idéologiques des « étudiants » du jésuite. En matière d’économie, le régime s’est surtout associé à des magnats des affaires chrétiens, dont Liem Bian Kie.

    En Indonésie, pays du monde où ils sont le plus nombreux, les musulmans ont été exclus de la vie politique : leurs partis, « indignes de confiance », ont été interdits, et tant la politique (secrètement) que l’économie (ouvertement) ont été placées sous le contrôle étroit de la minorité chrétienne, pro-occidentale. Encore aujourd’hui, cette dernière peut compter sur un réseau complexe et malveillant de combattants anticommunistes, de membres de cartels et de mafias très proches les uns des autres, d’organes médiatiques et éducatifs, dont des écoles religieuses privées, de prédicateurs corrompus (qui sont nombreux à avoir joué un rôle dans les massacres de 1965) et d’autres collaborateurs locaux et internationaux.

    La communauté musulmane d’Indonésie a été reléguée au rang de majorité silencieuse. La majorité de ses membres sont pauvres et dépourvus d’influence. Elle ne fait la manchette que lorsque ses militants frustrés, vêtus de qamis blancs, saccagent des bars, ou quand ses extrémistes, dont bon nombre ont été associés aux moudjahidines et à la guerre afghano-soviétique, détruisent des boîtes de nuit, des hôtels ou des restaurants à Bali ou à Djakarta.

    Mais le font-ils vraiment ?

    Un jour, l’ex-président et religieux musulman progressiste indonésien Abdurrahman Wahid, qui s’est vu contraint de démissionner sous la pression des élites, m’a dit : « Je sais qui est responsable de l’explosion de l’hôtel Marriott de Djakarta. Ce ne sont pas les islamistes, mais les services secrets indonésiens, qui cherchaient ainsi à justifier leur existence et leur budget, ainsi qu’à plaire à l’Occident. »

    « Je soutiens que l’impérialisme occidental n’a pas tant noué une alliance avec les groupes radicaux qu’il les a créés », m’a expliqué mon ami et éminent intellectuel musulman progressiste Ziauddin Sardar, lors d’un séjour à Londres.

    « On doit comprendre que le colonialisme n’a pas seulement détérioré le monde musulman et sa culture : il a joué un rôle important dans la répression – et la disparition ultérieure – des connaissances, des enseignements, de la pensée et de la créativité des cultures musulmanes », a-t-il poursuivi. « Le contact colonial a commencé par une appropriation des connaissances et des enseignements de l’islam, qui sont devenus les fondements de la “Renaissance” européenne puis des “Lumières”, et s’est terminé par une éradication de ces connaissances et de ces enseignements des sociétés musulmanes et de l’histoire elle-même. On a procédé à la fois à une élimination physique (destruction et fermeture d’institutions vouées à la connaissance, interdiction de certains savoirs autochtones, assassinat de penseurs et d’intellectuels) et à une réécriture de l’histoire, devenue histoire de la civilisation occidentale à laquelle ont été intégrées toutes les histoires, mineures, des autres civilisations. »

    De l’espoir qui animait les lendemains de la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux ténèbres qui règnent de nos jours, le monde musulman a vécu un parcours long et tragique !

    Les musulmans d’aujourd’hui sont meurtris, humiliés, désorientés, presque toujours sur la défensive. Le monde islamique est incompris des non-musulmans, voire des musulmans eux-mêmes, qui n’ont souvent d’autre choix que de se nourrir des visions du monde occidentales et chrétiennes. Ce qui rendait autrefois la culture musulmane si attrayante (sa tolérance, ses enseignements, son souci du bien-être collectif) a été amputé du monde islamique, détruit de l’extérieur. Il ne reste plus de celui-ci que la religion.

    Aujourd’hui, la plupart des pays musulmans sont dirigés par des despotes, des militaires ou des cliques corrompues. Ils entretiennent tous des liens étroits avec l’Occident, dont ils servent les intérêts et la domination planétaire. Comme ils l’ont fait avec les cultures de plusieurs grands pays et empires d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et d’Afrique, les envahisseurs et colonisateurs occidentaux sont parvenus à annihiler les grandes cultures musulmanes. À celles-ci ont été substituées la cupidité, la corruption et la violence.

    L’empire a réduit en poussière tout ce qui reposait sur des bases non chrétiennes. Seules les cultures les plus grandes et les plus résistantes parviennent encore à survivre. Chaque fois qu’un pays musulman (qu’il s’agisse de l’Iran, de l’Égypte, de l’Indonésie ou, plus récemment, de l’Irak, de la Libye ou de la Syrie) tente de renouer avec son essence, d’emprunter sa propre voie, socialiste ou autrement collective, on lui inflige torture et destruction, sans merci. La volonté populaire est brisée sans ménagement, les décisions démocratiques sont contrecarrées.

    Depuis des décennies, les Palestiniens sont privés de leur liberté et de leurs droits. Tant Israël que l’empire rejettent leur droit à l’autodétermination. Ils sont enfermés dans un ghetto, humiliés, assassinés. Pour certains d’entre eux, il ne reste plus que la religion.

    Presque partout, de l’Égypte au Bahreïn, le « Printemps arabe » n’a pas abouti ou a pris fin abruptement ; les vieux régimes et les militaires ont repris le pouvoir.

    À l’instar des Africains, les musulmans ont un lourd prix à payer pour être nés dans des pays riches en ressources naturelles. Mais on les maltraite aussi parce qu’ils appartiennent, comme les Chinois, à l’une des plus grandes civilisations de l’histoire, une civilisation qui éclipse toutes les cultures de l’Occident.

    La chrétienté a pillé et brutalisé l’ensemble du monde. L’Islam, lui, avec ses grands sultans tel Saladin, a résisté à l’envahisseur en défendant les cités d’Alep et de Damas, du Caire et de Jérusalem. Mais, par-dessus tout, il cherchait davantage à bâtir une grande civilisation qu’à se livrer au pillage et à la guerre.

    Aujourd’hui, presque plus personne en Occident ne se souvient de Saladin ou des grandes percées scientifiques, artistiques et sociales du monde musulman. Mais tout le monde est « bien informé » à propos d’EI. Évidemment, on ne connaît ce dernier qu’en tant que « groupe islamiste extrémiste », et non comme l’un des principaux instruments utilisés par l’Occident pour déstabiliser le Moyen-Orient.

    Alors que la France pleure l’assassinat des journalistes de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo (un crime indiscutablement horrible !), partout en Europe, c’est encore une fois l’Islam que l’on qualifie de violent et d’extrémiste, et non l’Occident et ses doctrines chrétiennes fondamentalistes nées des croisades, qui s’en prennent à tous les régimes modérés, séculiers et progressistes mis en place dans le monde islamique, laissant ainsi les musulmans à la merci de fanatiques à l’esprit dérangé.

    Depuis 50 ans, environ 10 millions de musulmans ont été tués parce que leurs pays refusaient de servir l’empire, ne le servaient pas d’assez bon cœur ou lui faisaient obstacle. Ces victimes sont indonésiennes, irakiennes, algériennes, afghanes, pakistanaises, iraniennes, yéménites, syriennes, libanaises, égyptiennes, sans parler des citoyens du Mali, de Somalie, de Bahreïn et de beaucoup d’autres pays.

    L’Occident a repéré les monstres les plus abominables, leur a donné des milliards de dollars, les a armés, leur a offert un entraînement militaire de haut niveau, puis les a lâchés dans la nature. Les pays qui engendrent le terrorisme, tels l’Arabie saoudite et le Qatar, comptent parmi les plus proches alliés de l’Occident et n’ont jamais été punis pour avoir répandu l’horreur dans tout le monde musulman.

    De grands mouvements sociaux musulmans comme le Hezbollah, qui est actuellement engagé dans une lutte à mort contre EI, mais qui avait aussi galvanisé le Liban dans sa résistance à l’invasion israélienne, figurent sur les « listes d’organisations terroristes » établies par les pays occidentaux. Un phénomène très révélateur pour quiconque y prête attention.

    Vu du Moyen-Orient, l’Occident semble viser la destruction totale des pays musulmans et de la culture islamique. Comme au temps des croisades.

    Quant à la religion musulmane, l’empire n’en tolère que les variantes les plus complaisantes, celles qui consentent au capitalisme extrême et à la domination du monde par l’Occident. Le seul autre courant de l’islam qu’on juge tolérable est celui qui a été fabriqué de toutes pièces par l’Occident lui-même et ses alliés du Golfe, et dont la mission consiste à combattre le progrès et la justice sociale en dévorant ses propres fidèles.

    Traduit de l’anglais par Nicolas Calvé

    Source : Counterpunch

     


    Quatrième de couverture du livre d’entretiens entre André Vltchek et Noam Chomsky "L’Occident terroriste. D’Hiroshima à la guerre des drones"

    Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le colonialisme et le néocolonialisme occidentaux ont causé la mort de 50 à 55 millions de personnes, le plus souvent au nom de nobles idéaux comme la liberté et la démocratie. Pourtant, l’Occident parvient à s’en tirer en toute impunité et à entretenir, aux yeux du reste du monde, le mythe voulant qu’il soit investi de quelque mission morale. Comment y arrive-t-il ?

    Dans ce livre d’entretiens, Noam Chomsky et Andre Vltchek démontent la puissance de cet appareil de propagande qui permet à l’Occident de dissimuler ses crimes et le rôle véritable qu’il joue dans le reste du monde.

    S’ouvrant sur l’histoire du kiosque à journaux de New York où le jeune Chomsky a commencé à faire son éducation politique, leur discussion s’élargit progressivement sur des sujets tels que les bombes nucléaires larguées sur Hiroshima et Nagasaki, la guerre froide, les mésaventures étatsuniennes en Amérique latine (Salvador, Nicaragua, Guatemala, Chili, Cuba), l’Inde et la Chine, l’intervention de l’OTAN en ex-Yougoslavie, les attentats du 11-Septembre, l’invasion militaire de l’Irak, le Printemps arabe, le fiasco de la Lybie et de la Syrie, ainsi que la guerre des drones.

    À travers ce survol, les auteurs critiquent de façon magistrale l’héritage funeste du colonialisme et l’exploitation éhontée des ressources naturelles de la planète exercée par l’Occident.

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