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L'effrayant scénario des Docteur Folamour contre la Russie
Au moment où vous pensiez que le ramdam contre la Russie ne pouvait être plus tordu, le Président russe Poutine révèle le projet de guerre biologique occidental. L’information de la collecte de matériel génétique russe partout dans le pays, à dessein et professionnellement, est le dernier écho effrayant de la guerre des mondialistes contre la Russie. Non, vous ne lisez pas le roman de fiction Make Room! Make Room! de Harry Harrison. Mais oui, c’est une révélation sur le monde d’affliction vers lequel nous sommes entraînés.
Impliqués dans la guerre médiatique en cours contre le mensonge mondialiste, la plupart d’entre nous pouvons croire de nos jours à peu près n’importe quoi. Avec le RussiaGate déconnecté de la réalité aux États-Unis, et les journalistes cinglés hennissant « Malfaisant Poutine » à chaque souffle, l’annonce qu’un Godzilla radioactif aurait envahi l’Allemagne de l’Est n’étonnerait guère. Mais est-ce que le dirigeant le plus pragmatique de l’humanité depuis deux siècles n’aurait pas fait savoir que l’US Air Force prépare la guerre biologique totale contre la Russie ? Quand j’ai lu l’article de RT, j’admets avoir dû y revenir deux fois. Ensuite, j’ai été assommé par la folie de tout ce binz. À cause de mots et d’opinions, les sénateurs et les technocrates étasuniens s’associent pour jeter RT America hors du pays, alors qu’en même temps le Pentagone donne son approbation pour cibler l’ADN des Russes ! « Et vogue la galère », avec la dernière drogue induisant l’épisode psychotique de Washington.
Lors d’une réunion du Conseil des droits de l’homme russe, le président a décrit les événements se déroulant pendant les dernières élections régionales, les bureaux de vote étant envahis d’observateurs étrangers. Soulevées plus tard par Poutine, les questions tournaient autour des observateurs étrangers qui enregistraient les gens [les prenaient en photo] qui venaient voter, et plus étrangement, qui récoltaient des échantillons de tissus prélevés sur « les divers groupes ethniques et gens vivant dans les différentes régions géographiques de la Fédération de Russie. » M. Poutine a poursuivi en assurant à l’auditoire qu’il n’y avait rien à craindre, la communauté du renseignement russe étant bien armée pour s’occuper de ce genre d’attaque. Qu’il soit manigancé ou non, un appel d’offre émanant de l’US Air Force Air Education and Training Command, a été lancé pour obtenir des échantillons d’acide ribonucléique (ARN) et de liquide synovial russes. Plus insolite qu’une attaque d’apoplexie de Hillary Clinton, cet appel d’offre est passé sur un site Internet du gouvernement étasunien. Voilà ce que trafique le Pentagone jusqu’ici.
Voici ce qu’Igor Nikulin, membre de la Commission onusienne sur l’armement biologique, a déclaré aux journalistes :
De nouveaux types d’armes biologiques sont en cours de développement. Il n’y a sans doute rien d’autre qui puisse intéresser le département militaire. Ils ont très probablement transformé des virus en armes. Les États-Unis essaient de mettre au point divers types d’armes biologiques spécifiques, visant les porteurs d’un capital génétique précis, et ils ont besoin de celui des Caucasiens, car ils constituent la majorité de la population de notre pays. C’est au sein de ce même groupe type qu’ils essaient de glaner des échantillons. Il est nécessaire que les virus agissent de manière sélective sur l’un ou l’autre groupe ethnique.
En fin de compte, puisque l’ADN sert à diagnostiquer et traiter des maladies, les mêmes procédures peuvent servir à créer des virus fermement contrôlés, mortels pour ceux qui sont ciblés. Théoriquement, à un moment donné, la recherche sur l’ADN pourrait être capable de tuer individuellement chacun. La lecture de cette annonce accablante à l’extrême de l’Air Force, fait froid dans le dos. Non seulement elle indique clairement la quantité précise d’échantillon, etc., mais elle explique comment l’Air Force paiera les récolteurs d’ADN :
En outre, des informations sur les donneurs doivent être fournies avec les échantillons, notamment leur sexe, âge, origine ethnique, antécédents tabagiques, antécédents médicaux, taille, poids et indice de masse corporelle. Les échantillons doivent être livrés au Texas, à la base Lackland Air Force, près de San Antonio, dans les 10 jours suivant la réception de l’argent par le fournisseur.
Non, ce n’est pas un canular. Je pense que comme moi au début, certains lecteurs pensent que « ça ne peut exister. » L’annonce a bien sûr disparu depuis, mais des captures d’écran et divers article, tous sur Internet, confirment l’authenticité de cette énorme information de RT. Mais à part les médias russes, les preuves de la recherche étasunienne sur les armes biologiques visant la Russie et TOUT autre ennemi perçu, abondent. Le rapport du colonel de l’Air Force Michael J. Ainscough, daté de 2002, explique comment de « futures » armes biologiques seront développées, déployées et utilisées. Grâce à ce rapport, nous avons appris que sous l’administration Bush, le Pentagone ne s’intéressait pas plus que ça aux armes de destruction de masse de l’Irak, mais se concentrait plutôt sur les armes biologiques de l’ex-Union soviétique. Quoi qu’il en soit, aussi accablantes que puissent être les implications du centre d’intérêt du colonel Ainscough, son document était manifestement destiné à justifier le futur développement d’armes biologiques étasuniennes. Des idées du style embaucher le virus Ebola mortel sont rapidement devenues la réalité de la recherche sur les armes. Mais une fois encore, rien ne suggère que les terroristes en Syrie ou les fondamentalistes iraniens sont les hérauts d’épidémies d’Ebola visant les États-Unis. La Russie est encore le présumé agresseur. Intitulé « Weaponizing Ebola? » [Faire d’Ebola une arme ?], ce rapport de 2014, a été rédigé par John R. Haines, membre et directeur exécutif de l’Institut de recherche sur les politiques étrangères du Comité de Princeton. Dans le but de créer le nouveau « épouvantail » pour les industriels militaires étasuniens, son « histoire » se noue autour de l’ancienne agence soviétique de préparation à la guerre biologique. La propagande des scientifiques de l’armement équivaut à « Soviétiques = Russes, Soviétiques = Poutine, Soviétiques = Ennemis » – tout simplement de vieilles campagnes de relations publiques visant à répandre la mort.
Pour ceux qui n’ont pas l’étrange sensation que nous sommes enfermés dans un film de science-fiction, il existe des faits montrant que l’AirForce a soit testé des armes biologiques sur son propre personnel, soit a foiré et l’a infecté. Un rapport des Centers for Disease Control, intitulé « Spread of Adenovirus to Geographically Dispersed Military Installations, May–October 2007 » [Propagation d’adénovirus dans des installations militaires dispersées géographiquement, mai-octobre 2007], relate une épidémie produite dans des installations d’entraînement, en particulier dans le seul centre de formation des recrues de Lackland Air Force. Bien que rien de concluant ne prouve que cette base ait été le centre d’une épidémie préméditée, il faut noter le fait que San Antonio est l’endroit où sont faites les plus grandes opérations militaires de recherche médicale et biomédicale aux États-Unis. En regardant où la recherche et le développement des armes biologiques doivent se faire, nous trouvons seulement quelques endroits aux États-Unis où le confinement des agents pathogènes a atteint le niveau 4 de biosécurité, le niveau le plus élevé. L’un d’entre eux est la Southwest Foundation for Biomedical Research, un organisme de San Antonio chargé du développement top secret des défenses contre le bioterrorisme incluant les développements génétiques. La base Lackland Air Force possède aussi sa propre installation (Pdf) opérationnelle de niveau 3 de biosécurité.
Pour conclure, mon premier choc à la lecture des propos du Président Poutine m’a conduit à rechercher ce qui est possible dans le domaine des armes biologiques. J’estime que la notion de ciblage fin d’individus, que j’ai divulguée, n’était pas excentrique après tout. En 2012, cet article de The Atlantic nous disait qu’il se pourrait que Poutine et d’autres dirigeants du monde risquent d’être touchés par une arme à ADN ou autre. En voici une citation :
Le gouvernement étasunien recueille à la dérobée l’ADN des dirigeants du monde et protégerait celui de Barack Obama. Décodées, ces empreintes génétiques pourraient fournir des informations dommageables. Dans un avenir pas trop lointain, elles pourraient fournir aussi quelque chose de plus – les bases de la création d’armes biologiques personnalisées, capables de démolir un président et de ne laisser aucune trace.
Lisez ce rapport concernant ce qu’il est déjà possible de faire en envoyant un virus à une victime sans méfiance, puis revenez en arrière et interrogez Vladimir Poutine sur le fait que le Pentagone rémunère la collecte d’échantillons de tissus. Je parie que la Russie et Poutine vont être accusés d’avoir utilisé l’ADN de Hillary Clinton pour la faire rentrer à quatre pattes dans le van en attente. C’est-à-dire, si la tendance [de folie] dominante se maintient fermement.
Phil Butler, enquêteur politique et analyste, politologue et expert sur l’Europe de l’Est, exclusivement pour le magazine en ligne New Eastern Outlook
Original : journal-neo.org/2017/11/01/when-russiagate-goes-really-really-really-viral/
Traduction Petrus Lombardhttp://reseauinternational.net/quand-le-russiagate-fait-vraiment-un-tabac/
mardi 31 octobre 2017
Pourquoi l'armée de l'air américaine s'intéresse-t-elle au génome russe?
Pourquoi l'armée de l'air américaine s'intéresse-t-elle au génome russe?
Lors de la dernière réunion du Conseil des droits de l'homme auprès du Président, V. Poutine a annoncé que les codes génétiques des russes ethniques provoquent un intérêt d'une importance peu ordinaire et très professionnelle de la part d'organisations étrangères. Mais dans quel but? ... L'on pourrait le prendre à la légère, s'il ne s'agissait pas d'une déclaration on ne peut plus sérieuse du chef de l'Etat.A l'occasion de la discussion entre les ONG et le Président Poutine, Igor Borissov (président de l'ONG de droit électoral) s'est inquiété de la quantité phénoménale d'informations accessible du fait de la présence de caméras de surveillance dans tous les bureaux de vote et d'institutions qui veulent centraliser et traiter ces informations. Ce qui est le paradoxe de ce monde défaillant: le manque de confiance généralisé, doublé par une régression culturelle et morale, sous couvert d'une transparence totale devant garantir une liberté tout aussi totale met l'individu sous un contrôle permanent. Et comme tout système de surveillance, il draîne une manne d'informations quasi-inépuisable pour ceux qui veulent s'y intéresser et prendre le temps de la traiter.Pour autant, face à cette inquiétude particulièrement bien fondée, la réaction de V. Poutine laisse pantois:Les images, ce n'est encore rien. Vous savez que des échantillons biologiques sont récupérés sur tout le pays. Et sur des ethnies et des gens différents habitant différents territoires de la Fédération de Russie. Question: pourquoi le font-ils? Et cela est fait très consciencieusement et très professionnellement. Nous sommes l'objet d'un très grand intérêt.
Le porte-parole du Kremlin, D. Peskov, a confirmé que les services secrets ont transmis des informations très complètes et très précises à ce sujet au Président sur l'activité de certains émissaires et de certaines ONG qui développent cette activité sur le territoire de la Fédération de Russie.Pendant ce temps, le journal libéral Kommersant publie un article précisant que, en effet, cet été 2017, l'armée de l'air des Etats Unis a ouvert un appel d'offre pour obtenir de l'ADN, précisant bien que les donneurs doivent impérativement être ethniquement russe, de type européen, résider en Russie (la précision va jusqu'à exclure les donneurs potentiels résidant en Ukraine) et être en bonne santé.Difficile en effet de ne pas se demander pourquoi ?Les réactions montrent l'inquiétude. L'on appréciera le raisonnement tautologique de Konstantin Severinov, professeur (très indépendant) à l'Université américaine de Rutgers et à l'Institut des sciences et des technologies de Skolkovo (la soi-disant Silicon Valley russe principalement connue pour ses scandales financiers). Selon lui, ces informations ne présentent aucun intérêt, elles ne peuvent pas être utilisées militairement, et l'inquiétude marquée par le Gouvernement russe est sans fondement, la recherche est uniquement fondamentale:Tout d'abord, parce qu'il n'existe pratiquement pas de technologies permettant d'en faire une arme biologique. Et ensuite parce que de toute manière, cette arme ne pourrait jamais être utilisée contre les russes. A priori.
Ce raisonnement magique laisse songeur. Une technologie, justement ça se créé, notamment sur la base d'une recherche fondamentale, elle ne tombe jamais du ciel. Ici le but est peut être strictement scientifique, mais depuis quand l'armée de l'air américaine est-elle à ce point intéressée par le développement de la recherche fondamentale, gratuitement, sans implication militaire? Ensuite, l'histoire a déjà montré l'empathie du Gouvernement américain pour les populations civiles. Rappelons qu'ils furent les seuls à utiliser la bombe atomique, alors qu'elle n'était pas décisive pour l'issue du conflit. Mais il était intéressant de voir ses effets.D'autres s'inquiètent ouvertement de travaux en Occident en vue de créer une nouvelle arme biologique de destruction massive. Tel est le cas du sénateur F. Klintsevitch. En ce sens, les paroles du Président ont permis de prévenir les services qui mènent ces études que la Russie est au courant. Vue l'hystérie anti-russe ambiante, et bien entretenue, aux Etats Unis et en Europe, ces Docteur Folamour risquent de voir leur heure de gloire revenir.
Tags : Russie, Poutine, Etats-Unis, complot, génome, guerre biologique
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