• Alerte ! Il faut stopper le bricolage dans l'apprentissage de la lecture ! Que faire ?

     Mon choix d'informations au quotidien,

    et mes commentaires,

    à contre-courant de la Pensée officielle

    ici http://eva-r-sistons.eklablog.com/

     

     

     

    Claire Polin Chère amie, Cher ami,

    Selon nos premières estimations, les professeurs des écoles utilisent encore massivement les manuels de lecture « mixtes ».

    Et ce :

    • malgré les études scientifiques à grande échelle et internationales qui prouvent que la méthode mixte, d’une grande brutalité, empêche l’apprentissage d’un enfant sur cinq ;
    • malgré les découvertes récentes sur le cerveau qui prouvent que la méthode syllabique pure correspond le mieux à l’apprentissage de la lecture ;
    • et même malgré les directives officielles très claires qui demandent d’utiliser des manuels syllabiques (non mixtes).

    Ce ne sont que des estimations : c’est pourquoi nous lançons un grand sondage sur Internet pour savoir quels manuels sont réellement utilisés dans les écoles. Cela ne vous prendra que 2 minutes à remplir.
    Pour y répondre dès maintenant, cliquez ici :

    http://bit.ly/sondage-manuels-lecture

    Pourquoi donc beaucoup de professeurs des écoles continuent-ils d’utiliser les manuels mixtes, contre toute logique ?

    Parce que les professeurs ne sont pas formés. Ils sont censés choisir leur manuel alors qu’ils ne savent pas les différencier (à part un vague « j’aime, j’aime pas »), ni pourquoi tel manuel est plus adapté que tel autre.

    Mais surtout, ils subissent encore la pression pédagogiste d’un autre âge, qui les déresponsabilise en leur disant que c’est normal d’avoir un taux d’échec de 20% et que ces élèves en échec finiront bien par apprendre plus tard.

    On leur fait croire que comme la lecture n’est pas qu’une opération de déchiffrage, on pourrait commencer par mémoriser des mots, voire des phrases entières, poussant à deviner le sens avec le contexte.

    Or, le déchiffrage pur est absolument nécessaire au départ de l’apprentissage de la lecture.
    S’il est mélangé dès le début avec des mots à visualiser globalement, l’élève prend un pli mental très fort qui, au mieux, le gênera dans le déchiffrage, ou au pire, le conduira à deviner des réponses sans réfléchir, y compris dans les autres matières !

    Ce mensonge criminel perdure contre tout bon sens.

    Il arrange bien les éditeurs scolaires, car ils peuvent vendre :

    • aux écoles le poison des méthodes mixtes ;
    • et aux parents, le contrepoison des manuels syllabiques, car eux se rendent bien compte que leur enfant n’apprend pas à lire.
    • Ils jouent sur les appellations : certains professeurs sont même persuadés « faire de la syllabique » parce que c’est marqué sur le manuel, alors qu’ils se font rouler.

    Alors, au ministère, on s’est contenté de sortir des directives officielles et une notice explicative pour les professeurs des écoles.

    Et ils en sont restés là.

    Aucune évaluation, aucune statistique officielle n’est sortie sur la mise en application de ces directives. Et selon mes premières estimations, les professeurs des écoles se sont empressés de ne surtout pas changer de pratique.

    C’est fondamental de faire confiance aux professeurs.
    Mais une confiance aveugle, c’est irresponsable.
    Le ministère croit-il que ces directives sont suffisantes ?
    S’en laverait-il les mains, en rejetant tout sur la liberté pédagogique des professeurs ?

    Bien sûr, les professeurs doivent pouvoir choisir des manuels adaptés à leur façon d’enseigner.

    Mais la liberté pédagogique entraîne aussi une grande responsabilité. Car c’est toute la scolarité qui se joue, et au-delà, c’est l’avenir même de notre nation.

    Dans les années 90, plus de 10% des élèves des classes populaires accédaient aux plus grandes écoles de France.
    Aujourd’hui, ils sont à peine 1% !

    85% des élèves en échec scolaire ont une mauvaise maîtrise de la lecture... et pour 70% d’entre eux, cet échec est directement lié aux manuels de lecture !

    C’est de la responsabilité du ministère de former ces professeurs des écoles, de les accompagner dans cette liberté pédagogique et de vérifier que les résultats sont là. S’il ne sont pas là, il faut les accompagner davantage, mieux les former.

    Mais puisque le ministère ferme les yeux, c’est à SOS Éducation de le faire savoir. Personne d’autre ne le fera.

    C’est pourquoi nous lançons un sondage Internet pour faire un état des lieux, et savoir quels manuels de lecture sont réellement utilisés dans les écoles.

    Vous pouvez y participer en cliquant sur ce bouton :

     

    Je participe >

    Pour contrer les fausses croyances des professeurs qui utilisent encore des manuels non syllabiques, il faut les informer, les accompagner.

    Car le savoir rend libre.

    Et la première étape pour adapter cet accompagnement, c’est de savoir où ils en sont, de faire un état des lieux :
    il faut que nous sachions le plus précisément possible quels manuels sont réellement utilisés dans les classes.

    Je crains que ce sondage confirme malheureusement ce que nous savons déjà. Aussi, la deuxième étape consistera à utiliser ce levier puissant du sondage pour convaincre le ministère d’agir et de :

    1. former les professeurs des écoles à l’enseignement de la lecture ;
    2. promouvoir les bons manuels et arrêter de jouer le jeu cynique des éditeurs scolaires, qui vendent le poison à l’Education nationale et le contre-poison aux parents ;
    3. mettre en place un système d’évaluation comme en Angleterre (le phonics screening check) qui permet de suivre l’élève avec une très grande précision. En Angleterre, les écoles sont classées par niveau selon leurs résultats, qui sont publiés. Si l'école a un bon niveau, on lui laisse la liberté pédagogique. Si elle est faible, on forme les enseignants à la méthode syllabique.

    Les inspecteurs ne sont pas là pour juger, mais pour aider à évoluer vers des pratiques efficaces. Résultat : en 5 ans, l’illettrisme a été repoussé même dans les quartiers les plus défavorisés.

    Si vous avez un enfant ou un petit-enfant en CP ou CE1, ou que vous arrivez à connaître le titre du manuel employé (s’il y en a un), répondez à ce sondage et diffusez-le à grande échelle !

     

    Je participe >

     

    Un grand merci,

     

    Claire Polin

    Claire Polin

    Présidente de SOS Éducation

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