• L’ennemi commun des peuples

    Les USA ont cinq ans pour mettre la Russie à genoux, sinon ils sortiront de l’Histoire, et ils le savent
    Par Alexander Chuikov

    mercredi 15 avril 2015, par Comité Valmy

     

    Les USA ont cinq ans pour mettre la Russie à genoux, sinon ils sortiront de l’Histoire, et ils le savent

    Jacques Lacan : le réel ça cogne

    Interview d’un ancien analyste russe des services du renseignement extérieur


    Dans la banlieue nord de Moscou, sous la protection sûre des Troupes de l’intérieur, se trouve discrètement un ancien Institut secret du Service russe du renseignement extérieur (SVR). Aujourd’hui, au-dessus de la porte d’entrée, on peut lire, écrit en lettres d’or : Institut russe d’études stratégiques. Mais le nom pacifique ne saurait tromper celui qui est au courant que plus de deux cents employés sont en train de forger ici le bouclier analytique de la patrie.

     

    Lieutenant-général Leonid Rechetnikov

    Y aura-t-il une nouvelle guerre dans le Sud-Est de l’Ukraine ? Qui est derrière le président des États-Unis ? Pourquoi nombre de nos responsables peuvent-ils être appelés agents idéologiques d’influence ? En pesant chacun de ses mot, comme d’habitude, le directeur de l’Institut, le lieutenant-général à la retraite Leonid Rechetnikov, répond à ces questions, et à d’autres.

     

    Rivaux dans le même domaine

    – Vous aviez un patron important, le SVR. Pourquoi avez-vous été subitement déclassifié ?

    – En effet, nous étions un institut de renseignement extérieur classé, voué à l’analyse de l’information disponible sur l’étranger proche et lointain. Non seulement les services de renseignement, mais aussi les structures qui définissent la politique étrangère du pays ont besoin d’information. C’est assez curieux, mais dans l’administration présidentielle russe (AP), de tels centres d’analyse sérieux n’existaient pas. Il y avait bien une foule d’institutions, qui se résumaient au directeur, à une secrétaire et à l’épouse du directeur pour servir d’analystes. L’AP manquait de véritables professionnels, et la communauté du renseignement devait fournir certains des siens.

     

    Aujourd’hui, notre fondateur est le président de la Russie, et toutes les demandes de recherche gouvernementales sont signées par le chef de l’Administration, Sergei Ivanov.

     

    – Combien vous demande-t-on d’analyses ? Nous sommes en effet, un pays de paperasses, tout le monde écrit beaucoup, mais est-ce que cela a un impact sur le résultat final ?

    – Quelquefois, nous voyons des actions qui entrent en résonance avec nos notes d’analyse. Parfois, c’est surprenant, vous exprimez certaines idées, qui ensuite deviennent une tendance dans l’opinion publique russe. Apparemment, beaucoup d’entre elles flottent dans l’air.

     

    – Aux États-Unis, le groupe de réflexion Stratfor et le centre de recherches stratégiques Rand Corporation font quelque chose de similaire. Lequel d’entre vous est le plus cool ?

     

    – Lorsque, après avoir été transférés à l’AP en avril 2009, nous avons rédigé une nouvelle charte pour l’Institut, on nous a dit, comme un souhait, que nous devrions suivre leur exemple. J’ai alors pensé : « Si vous nous financez, comme Stratfor ou la Rand Corporation le sont, alors nous ferions honte à tous ces cercles de réflexion étrangers. » Après tout, les analystes russes sont les plus forts au monde. Tout spécialement les experts régionaux, qui ont plus de cerveaux à l’esprit frais et objectif. Je peux en parler avec confiance, après tout j’ai produit des analyses pendant 33 ans, d’abord dans la Première direction générale du KGB (FCD), puis dans le Service russe du renseignement extérieur.

     

    Ô ONG, où nous mènes-tu ?

    ( Ô Brother Where Art Thou)

    Il est bien connu que la Rand Corporation avait développé un plan pour l’opération anti-terroriste de l’Ukraine dans le Sud-Est du pays. Est-ce que votre institut a produit des informations sur l’Ukraine, la Crimée en particulier ?

     

    – Évidemment. A la base, seuls deux instituts avaient travaillé sur l’Ukraine : le RISS et l’Institut de Konstantin Zatulin des pays de la CEI. Depuis la fondation, nous avions écrit des rapports analytiques sur la croissance de sentiments antirusses en Ukraine continentale et le renforcement de sentiments pro-russes en Crimée. Nous avions analysé l’activité des autorités ukrainiennes. Mais nous ne produisions pas d’informations alarmistes, du genre tout est perdu, nous attirions plutôt l’attention sur la montée du problème.

     

    Nous avons suggéré d’améliorer significativement le travail des organisations non gouvernementales (ONG) pro-russes, et de renforcer, comme on dit aujourd’hui, la pression de la politique du soft power.

     

    – Avec un ambassadeur comme Zurabov [l’ambassadeur russe en Ukraine, NdT], nous n’avons pas besoin d’ennemis !

     

    – Les activités de toute ambassade et de tout ambassadeur sont limitées par une multitude de contraintes. Si quelqu’un les outrepassait, il y aurait un scandale. De plus, le manque de personnel professionnel est un vrai problème en Russie. Et pas seulement dans le champ diplomatique. Les services publics sont amoindris, pour ainsi dire, il y a très peu de gens vraiment motivés.

     

    On ne se méfie pas suffisamment du rôle des ONG. Un exemple frappant, ce sont les révolutions de couleur, fomentées par des organisations non gouvernementales étrangères, en particulier américaines [et allemandes, NdT]. C’était le cas en Ukraine. Malheureusement, actuellement on n’accorde pas d’attention à la création et au soutien de telles organisations, qui agiraient dans notre intérêt. Et si elles existaient, elles remplaceraient dix ambassades et dix ambassadeurs, même très intelligents. Maintenant, la situation a commencé à changer après que le président a donné des instructions directes. Plaise à Dieu que les subordonnés ne fassent pas la sourde oreille à ce développement.

     

    Que faire s’il y a une guerre demain ?

    – A votre avis, comment la situation va-t-elle évoluer en Novorussie au printemps et en été ? Est-ce qu’il y aura une nouvelle campagne militaire ?

     

    – Hélas, la probabilité en est très forte. Il y a un an, l’idée de la fédéralisation de l’Ukraine était plausible. Mais maintenant Kiev n’a besoin que de la guerre, que d’un État unitaire. Cela pour plusieurs raisons. La principale est que ces gens idéologiquement antirusses ont été portés à la tête du pays, ce ne sont pas seulement des subordonnés de Washington, ils sont littéralement stipendiés par les forces qui se cachent derrière le gouvernement états-unien.

     

    – Et que veut ce célèbre gouvernement mondial occulte ?

    – Il est plus facile de dire ce qu’ils ne veulent pas : ils ne veulent pas une Ukraine fédérale, elle serait trop difficile à contrôler. Ils ne pourraient pas déployer leurs bases militaires et un nouveau système de défense anti-missile selon leurs plans. A partir de Lugansk et Kharkov, les missiles tactiques de croisière peuvent atteindre le Trans-Oural, où sont placées nos principales forces de dissuasion nucléaires. Avec une probabilité de 100%, elles seraient en mesure de frapper les missiles balistiques enterrés dans des silos et les missiles mobiles au moment du décollage [et réussir ainsi une première frappe paralysante, NdT]. Actuellement, cette zone n’est pas accessible depuis les lieux occupés par les bases de l’US Army : la Pologne, la Turquie, l’Asie du Sud-Est. C’est l’objectif principal. En plus, les États-Unis combattront pour le Donbass jusqu’au dernier Ukrainien.

     

    – Autrement dit, les champs de gaz de schiste qui sont dans la zone n’ont pas vraiment d’importance ?

    – Le principal objectif stratégique est une Ukraine unitaire sous leur contrôle total pour combattre la Russie. Le gaz de schiste, ou les terres arables sont seulement un bonus sympathique. Des gains collatéraux. Plus un coup sérieux à notre industrie de défense à cause de la rupture des relations entre l’Ukraine et la Russie. C’est déjà fait.

     

    – Donc nous avons été dominés, ce fils de pute de Ianoukovitch a dû être évacué avec l’aide des forces spéciales et Washington a installé ses propres fils de pute, c’est ça ?

     

    – D’un point de vue stratégique militaire, bien sûr, nous avons été dominés. La Russie a eu la Crimée en compensation. Et une autre compensation est la résistance des habitants du Sud-Est de l’Ukraine. Mais l’ennemi a déjà obtenu un vaste territoire qui faisait autrefois partie de l’Union soviétique et de l’Empire russe.

     

    – Que verrons-nous cette année en Ukraine ?

    – Un processus de semi-décomposition ou même de décomposition complète. Pour le moment, beaucoup côtoient tranquillement la présence du véritable nazisme. Mais les gens qui comprennent que l’Ukraine et la Russie sont solidement reliées n’ont pas encore eu leur mot à dire. Ni à Odessa ou Kharkov, ni à Zaporozhye, ni à Chernigov. Le silence n’est pas éternel. Et le couvercle de la chaudière va inévitablement exploser.

     

    – Et comment vont se développer les relations entre la Novorussie et le reste de l’Ukraine ?

    – Il y a un scénario improbable genre Transnistrie. Mais je n’y crois pas – le territoire de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lugansk est beaucoup plus grand, des millions de gens ont été entraînés dans la guerre. La Russie est en mesure de convaincre les chefs de la milice de maintenir un répit temporaire et une trêve. Mais c’est en effet temporaire. Il n’y a pas de discussion à propos d’un retour quelconque de la Novorussie en Ukraine. Les gens du Sud-Est ne veulent pas être des Ukrainiens.

     

    – Puisque notre pays a déjà été isolé par la communauté internationale à cause de l’annexion de la Crimée, pourquoi ne pas jouer le tout pour le jour dans le Sud-Est ? N’est-ce pas hypocrite ?

     

    – A mon avis, c’est trop tôt. Nous sous-estimons la conscience de notre président, qui sait que certains processus protégés des regards indiscrets sont actuellement en cours en Europe. Ils nous donnent l’espoir que nous aurons les méthodes et les moyens qui nous permettront de défendre nos intérêts.

     

    Un front sans ligne de front

    – Au milieu des flots d’informations associés à l’Ukraine, nous avons tendance à oublier la croissance explosive de l’extrémisme religieux en Asie centrale…

     

    – C’est une tendance extrêmement dangereuse pour notre pays. La situation est très difficile au Tadjikistan. Le Kirghizstan est aussi instable. Mais la première attaque pourrait être dirigée contre le Turkménistan, exactement comme votre article l’a écrit. Nous l’oublions quelque peu, parce que Achgabat reste séparé. Mais cet étage peut s’effondrer en premier. Ont-ils assez de forces pour se défendre eux-mêmes ? Ou devrons-nous intervenir dans un pays qui nous tient à une distance assez éloignée ? Donc c’est une zone difficile.

     

    Ce n’est pas dû seulement à la pénétration de militants de l’État islamique dans la région. Selon des informations récentes, les États-Unis et l’Otan ne vont pas quitter l’Afghanistan et vont y conserver leurs bases. D’un point de vue militaire, cinq ou dix mille soldats qui stationnent pendant un mois peuvent être déployés pour former un groupe fort de 50 000 à 100 000 hommes.

     

    C’est une partie d’un plan global destiné à encercler la Russie et à faire pression sur elle, un plan porté par les États-Unis pour renverser le président Poutine et diviser le pays. Un homme de la rue ordinaire peut évidemment ne pas le croire, mais les gens qui disposent de suffisamment d’informations en sont bien conscients.

     

    – Quels seront les contours de la division ?

    – Au départ, ils planifient de prendre ce qui est faiblement lié. Peu importe ce qui se détachera : Kaliningrad, le Nord Caucase ou l’Extrême-Orient. Cela sera le détonateur d’un processus qui se transformera en avalanche. Cette idée n’est pas de la propagande, elle est réelle. Une telle pression de l’Ouest (l’Ukraine) et du sud (Asie centrale) ne fera que croître. En essayant de pénétrer par la porte ouest, ils testent aussi la force de la porte du sud.

     

    – Où est notre direction stratégique la plus dangereuse ?

    – La direction du sud est très dangereuse. Mais jusqu’à présent, il y a des États tampons – les anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale. Et vers l’ouest, la guerre est déjà aux frontières. Sur notre territoire, en fait.

     

    Ce qui se passe là-bas n’est pas un combat entre les Ukrainiens et les Russes, mais la guerre du système mondial. Certaines gens croient qu’ils sont l’Europe, alors que d’autres s’associent avec la Russie. Après tout, notre pays n’est pas seulement un territoire, mais une grande civilisation en elle-même, qui a apporté au monde ses vues sur l’ordre mondial. D’abord, bien sûr, il y avait l’Empire russe comme modèle d’une civilisation orthodoxe orientale. Les bolcheviques l’ont détruit, mais ont produit une nouvelle idée civilisationnelle. Maintenant, nous sommes arrivés très près d’un troisième paradigme. Dans cinq ou six ans, nous la verrons.

     

    – Qu’est-ce qu’elle sera ?

    – Je pense que ce sera une bonne symbiose des deux précédentes. Et nos collègues assermentés [Services secrets occidentaux, NdT] en sont bien conscients. Par conséquent, l’attaque a commencé de tous côtés.

     

    – C’est-à-dire que la lutte russo-américaine commune contre le terrorisme, en particulier avec ISIS, est une fiction ?

     

    – Bien sûr. L’Amérique crée des terroristes, les nourrit et les entraîne, puis elle donne l’ordre à toute la bande : Attaquez ! Peut-être qu’un chien fou de la bande sera tué, mais les autres seront incités encore plus activement.

     

    Le veau d’or est toujours debout et Satan conduit le bal

    ( Faust)

    Leonid Petrovich, je vois, vous pensez que les États-Unis et les présidents américains ne sont que des instruments. Qui alors décide la politique ?

     

    – Il y a quelques sociétés de gens pratiquement inconnus du public qui ne se contentent pas d’installer les présidents américains au pouvoir, mais définissent les règles de tout le Grand jeu. Ce sont, en particulier, les corporations financières multinationales. Mais pas seulement elles.

     

    Maintenant, il y a une refonte en cours du système économique et financier mondial. C’est une tentative de repenser toute la structure du capitalisme, sans l’abandonner. La politique étrangère est en train de changer de façon spectaculaire. Tout à coup, les États-Unis ont effectivement lâché Israël, leur principal allié au Moyen-Orient, au nom de l’amélioration de leurs relations avec l’Iran. Pourquoi l’Iran est-il plus nécessaire et plus important que Tel Aviv ? Parce qu’il fait partie d’une ceinture qui encercle la Russie. Ces forces clandestines sont déterminées à liquider notre pays en tant qu’acteur sérieux sur la scène mondiale. Après tout, la Russie porte une alternative civilisationnelle à l’ensemble de l’Occident uni.

     

    Surtout maintenant, alors qu’il y a une croissance explosive de sentiments anti-américains dans le monde. La Hongrie, où des forces conservatrices de droite sont au pouvoir, et les gauchistes grecs – au départ des forces diamétralement opposées – sont en fait unies et ont résisté aux diktats des États-Unis sur le Vieux continent. Il y a des gens prêts à résister en Italie, en Autriche, en France, et ainsi de suite. Si la Russie émerge cette fois-ci, des processus vont démarrer en Europe qui seront défavorables aux forces qui aspirent à la domination mondiale. Et elles le comprennent parfaitement.

     

    – Certains dirigeants européens se sont déjà plaints que les sanctions états-uniennes leur avaient été littéralement imposées. Est-ce que l’Europe peut échapper à l’étreinte amicale des États-Unis ?

     

    – Jamais. L’Amérique la tient solidement par un certain nombre de chaînes : la planche à billets de la Fed, la menace de révolutions de couleur et l’élimination physique de politiciens indésirables.

     

    – Est-ce que vous n’exagérez pas avec l’élimination physique ?

    – Pas du tout. L’Agence centrale du renseignement des États-Unis, la CIA – même en termes de tâches – n’est pas un service de renseignement. Le KGB, le FCD ou le SVR sont des services de renseignement classiques : pour recueillir des informations et les transmettre à la direction du pays. Pour la CIA, ces attributs traditionnels du renseignement sont tout en bas de sa liste de tâches. Mais sa principale est l’élimination, y compris physique, de dirigeants politiques et l’organisation de coups d’État. Et ils le font en temps réel.

     

    Après le naufrage du sous-marin Koursk, le directeur de la CIA George Tenet s’est envolé pour la Russie depuis la Roumanie. J’étais chargé de le rencontrer à l’aéroport. Pendant un long moment, Tenet n’est pas sorti de l’avion, mais ensuite la rampe était ouverte et j’ai pu regarder l’intérieur de son Hercules. C’était un poste de commande volant, un centre informatique opérationnel, bourré d’équipements et de systèmes de communication qui peuvent surveiller et simuler des situations dans le monde entier. La délégation qui l’accompagnait comptait vingt personnes. Alors que nous avions l’habitude de voler, et encore aujourd’hui, sur des vols réguliers en groupes de deux à cinq personnes. Comme ils disent, sentez la différence.

     

    – A propos des services de renseignements. Il y a eu de nouveau des discussions sur l’idée de restaurer les services de renseignements russes unis en combinant le SVR et le FSB. Quel est votre avis ?

     

    – Extrêmement négatif. Si nous combinons les deux services de renseignement – le renseignement extérieur et le contre-espionnage – alors de deux sources d’information pour la tête de la direction du pays, nous en faisons une seule. Alors l’homme qui commande ce printemps de l’information en aura le monopole. Il peut être manipulé pour atteindre un certain objectif. Dans le KGB, de telles manipulations de l’information étaient évidentes même pour le capitaine Rechetnikov. Pour un président, un roi ou un Premier ministre – ce que vous appelez le plus haut responsable – il est avantageux d’avoir plusieurs sources de renseignements indépendantes. Sinon, il devient l’otage du chef d’une structure particulière ou de la structure elle-même. C’est très dangereux.

     

    Les auteurs de cette idée pensent qu’avec une telle unification, nous nous renforçons, mais en fait, nous nous mettons nous-mêmes en danger.

     

    Quelqu’un est-il condamné ?

    – Passons du complot mondial à nos moutons. Comment distinguer le responsable qui ne sait pas ce qu’il fait, d’un agent d’influence qui agit en toute conscience ?

     

    – Il n’y a vraiment pas autant d’agents d’influence de niveau important dans le monde qu’on pourrait le penser. Prendre ou ne pas prendre des décisions stratégiques sérieuses, contraires aux intérêts de son pays, est principalement le fait, pour ainsi dire, d’agents idéologiques. Ce sont ces responsables russes qui se sont trouvés eux-mêmes à occuper un poste de haut rang dans notre gouvernement, mais leur âme est avec l’Occident. Ils n’ont pas à être recrutés comme informateurs ou pour leur donner des ordres. Pour ces gens, tout ce qui est fait là-bas dehors représente les plus hautes réalisations de la civilisation. Et les choses qui sont ici font partie de la Russie malpropre. Ils n’associent pas l’avenir de leurs enfants à ce pays, et ils les envoient étudier à l’étranger. C’est un signe plus important que les comptes dans les banques occidentales. Ces camarades n’aiment pas la Russie de tout leur cœur, indépendamment du fait que le développement de la Russie est ce qu’ils sont chargés d’administrer.

     

    – C’est précisément ainsi que vous avez brossé le portrait de quelques-uns de nos ministres. Comment parviendrons-nous à franchir 2015 avec eux ?

     

    – Avec ou sans eux, l’année sera difficile. Très probablement, la suivante ne sera pas plus facile. Mais ensuite, nous entamerons la marche confiante de la nouvelle Russie.

     


    Leonid Reshetnikov. Né le 6 février 1947 à Potsdam (RDA) dans une famille de militaires. Il est diplômé de la faculté d’Histoire de l’Université d’État de Kharkov et titulaire d’un doctorat de l’Université de Sofia (Bulgarie). De 1974 à 1975, il a travaillé à l’Institut du système économique socialiste mondial de l’Académie des sciences de l’URSS. D’avril 1976 à avril 2009, il a travaillé dans les unités d’analyse du renseignement extérieur. Son dernier poste a été celui de chef du Département d’information et d’analyse du Service russe du renseignement extérieur, membre du conseil de direction du SVR, lieutenant général. En avril 2009, il a été mis à la retraite pour avoir atteint l’âge limite pour le service militaire. Membre du Conseil de recherche du Conseil de sécurité russe. Il parle couramment le serbe et le bulgare, il peut communiquer en grec. Décoré de distinctions d’État (Ordre du courage, Ordre de l’honneur), de distinctions de l’Église orthodoxe russe (Ordre du Saint Prince Daniel de Moscou, Ordre du Saint prince Dmitry Donskoy), ainsi que de médailles et de signes honorifiques.

     

    Alexander Chuikov
    – Le 9 avril 2015 – Source thesaker.is

    Article original – Traduit du russe à l’anglais par « D »

    Traduit de l’anglais par Diane, relu par jj pour le Saker Francophone

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5843

     

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    Par La Rédaction 

     
    Près d’un an après la fin de sa mission, l’ancien émissaire  de l’ONU et de la ligue arabe chargé du dossier de la Syrie, Lakhdar Brahimi se livre à une lecture critique du dossier syrien et de l’échec des efforts diplomatiques pour mettre fin à ce conflit sanglant alors que des voix se font entendre pour souligner que la crise ne pourra être résolue sans inclure Bachar el-Assad dans les négociations.
     
    Dans une interview accordée au site d’information Orient XXI , le diplomate algérien estime qu’après des années de guerre, « tout le monde se rend un peu plus compte » du fait que le problème syrien est « extrêmement sérieux ». « Mais il semble que les gens qui ont les moyens d’y mettre fin ne soient pas prêts à faire les concessions nécessaires à une solution », souligne-t-il.
     
    Revenant sur sa mission comme émissaire de l’Onu et de la Ligue arabe, Brahimi impute notamment son échec à l’obstination des protagonistes, régime et opposition, ainsi que leurs soutiens respectifs dans la communauté internationale. Tout le monde, selon lui, ne visait qu’une « victoire finale ». « Ni (le régime) ni (l’opposition) n’envisageaient une autre solution que celle consistant à imposer son point de vue », déplore-t-il.
     
    Lakhdar Brahimi, qui a rencontré plusieurs fois le président syrien lors de sa mission, le décrit comme un homme « rationnel ». « Il n’est pas suicidaire mais il a une certaine conception de l’Etat, du pouvoir », estime-t-il. Le diplomate ajoute que Bachar el-Assad est « très bien informé » de la situation et que rien ne lui est caché.
     
    Dans l’entretien à Orient XXI, M. Brahimi revient également sur le rôle joué par les pays occidentaux depuis le début du soulèvement et estime qu’ils se sont tous trompés. « Enfin, nous nous sommes tous trompés. Tout le monde s’est trompé lamentablement à chaque fois, pas seulement en Syrie », dénonce-t-il.
     
    A la différence des Occidentaux qui misaient sur un effondrement rapide du régime syrien, poursuit le diplomate, « les Russes ont dit depuis le début que la Syrie était différente des autres pays et que le régime allait résister ». Selon lui, Moscou analysait mieux la situation car les Russes sont « bien implantés en Syrie », contrairement aux Occidentaux, qui n’avaient avant la crise qu’une « présence superficielle » dans le pays.
    (Algérie1)
     

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  • France : terribles révélations sur la surveillance massive

    Le Point - Publié le 13/04/2015 à 09:24 - Modifié le 13/04/2015 à 09:53

    Les services secrets volent "des milliards de données" aux Français avec la plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), selon "Le Monde".

    Le siège de la DGSE, boulevard Mortier à Paris.Le siège de la DGSE, boulevard Mortier à Paris. © AFP/HO/DGSE

     
    Par

    C'est bien pire que ce que l'on craignait. Selon les informations du Monde, la France a mis en place depuis 2007 un système de surveillance massive qui dépasse les pires craintes des défenseurs des libertés. La plateforme nationale de cryptage et de décryptement (PNCD), installée "pour l'essentiel" dans les bâtiments du siège de la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE) à Paris, dispose des plus puissants calculateurs de France et intercepte puis stocke "des milliards de données françaises et étrangères".

    Gérée par la DGSE, les espions qui assurent la préservation des intérêts français hors du territoire national (en théorie...), la PNCD est aussi une source majeure d'informations pour les autres services de renseignement, tels que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi les services militaires (DPSD et DRM), financiers (Tracfin, contre le blanchiment) ou encore douaniers (DNRED). Et ce, en dehors de tout contrôle démocratique.

    "Sans aucun filtre"

    "Cette consultation ne se fait sans aucun filtre, ni ceux des ministères de tutelle, ni celui de la Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS)", écrit le quotidien du soir. Au nom de l'intégration, les services de renseignement intéressés ont même installé des agents directement au siège de la DGSE pour mieux piocher dans les millions de téraoctets d'informations stockées, et déchiffrées par les calculateurs lorsqu'elles sont protégées.

    "Et c'est pas fini", comme dirait la pub. Les services étrangers se servent eux aussi allègrement dans les données volées par la France à ses citoyens et aux internautes étrangers. Selon Le Monde, l'Agence nationale de sécurité américaine (NSA) et son homologue britannique, le GCHQ, s'adressent régulièrement à la DGSE pour récupérer des "blocs" concernant des régions du monde particulièrement surveillées par la France, dont notamment le Sahel. Ces blocs, qui contiennent parfois plusieurs mois d'archives pour des régions entières, sont échangés contre des informations sur les ennemis de la France. Ces pratiques peuvent aussi alimenter des cyberguerres entre alliés, comme on l'a vu lorsque la Grande-Bretagne a piraté l'opérateur belge Belgacom afin de voler les données des institutions européennes de Bruxelles pour les transmettre à Washington.

    Fausse opération transparence à Matignon

    Ces révélations tombent mal, au moment où le gouvernement fait la promotion de son projet de loi sur le renseignement, qui est examiné par l'Assemblée à partir de lundi. Si cette loi est effectivement nécessaire pour donner un cadre légal à certaines habitudes aujourd'hui clandestines mais vitales pour la sécurité et la préservation des intérêts de la nation, elle ne traite absolument pas de la PNCD et n'y changera rien. En l'état du texte, cette plateforme restera clandestine et sans contrôle démocratique, pas même a posteriori.

    Il y a quelques semaines, Matignon avait convié des journalistes (dont Le Point.fr) à une réunion informelle pour expliquer les objectifs de la loi. Le but était de déminer les critiques prévisibles sur certaines mesures, comme celle prévoyant d'installer des mouchards chez les opérateurs télécoms et ainsi de "profiler" l'ensemble des internautes. Responsables de cabinets ministériels (Intérieur, Justice et Défense, notamment) et autres cadres du renseignement (dont la DGSE) avaient alors juré que la France ne surveille pas - et ne surveillera pas avec l'adoption de cette loi - ses citoyens de façon massive. Soit ils ignoraient la vérité, et c'est une terrible faille pour la démocratie, soit ils se sont moqués des journalistes présents et, surtout, de leurs lecteurs.

    La loi sur le renseignement rendue inutile

    Dans les deux cas, la tentative d'opération transparence du gouvernement est totalement discréditée, et l'objectif de la loi sur le renseignement, c'est-à-dire fixer un cadre légal aux pratiques clandestines, tombe à l'eau, puisqu'il restera un monstre caché dans l'ombre : la PNCD.

    Espérons que les députés et les sénateurs introduiront des amendements au projet de loi. Ils pourraient par exemple soumettre la PNCD au contrôle de la nouvelle Commission de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) prévue par la loi, limiter la fuite d'informations sur les citoyens français vers les alliés étrangers ou encore borner la quantité de données recueillies et analysées chaque jour. Mais puisque cette plateforme n'existe officiellement pas, difficile d'exiger sa régulation. Et au regard du tragique consensus droite-gauche sur la sécurité face au spectre terroriste, il est peu probable que les élus réclament des changements de fond avant de voter le texte.

    Voir l'article ici :

    http://www.lepoint.fr/chroniqueurs-du-point/guerric-poncet/france-terribles-revelations-sur-la-surveillance-massive-13-04-2015-1920630_506.php#xtor=CS1-32

     

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    • France - 13 avril 2015 - Un texte de loi anticonstitutionnel pour renforcer le fascisme technologique

      13 avril, par anonyme

      La dictature sioniste veut supprimer la séparation des pouvoirs, détruisant ainsi le principe fondamental de la république :

      Suppression de la séparation entre pouvoir exécutif et pouvoir judiciaire, le pouvoir exécutif s’arrogeant le pouvoir judiciaire, faisant ainsi de la France une dictature vraiment digne de ce nom :

      17 mars 2015 : Aux termes de ce texte établi sous l’égide du député soit-disant "socialiste" Jean-Jacques Urvoas et dont l’examen devrait débuter en avril 2015 à l’Assemblée, les agents du renseignement n’auront plus à solliciter l’autorisation d’un juge pour des missions de surveillance et d’infiltration. Des autorisations administratives suffiront. C’est-à-dire des autorisations ou des ordres donnés par le pouvoir exécutif !

       

      Voir aussi :

      L’attentat de Tunis a-t-il été commandité par la France pour justifier un texte de loi anticonstitutionnel ? (vidéos 1’33 et 2’16)

      France - 17 mars 2015 - La dictature sioniste prend prétexte du djihadisme, qu’elle a elle-même commandité, pour censurer internet

       

       .

      Agissons contre la surveillance généralisée !

      Une surveillance inacceptable des Français bientôt adoptée à l'Assemblée !

      Paris, 17 avril 2015 — L'examen du projet de loi sur le Renseignement a pris fin ce jeudi. Au terme de quatre jours de discussions, très peu d'améliorations ont été faites sur un texte qui recueille un nombre inédit de condamnations sur son caractère dangereux, intrusif, attentatoire aux libertés et dont les dispositifs de contrôles sont totalement insuffisants. La Quadrature du Net appelle les députés à écouter les appels des citoyens et à rejeter ce texte lors du vote solennel du 5 mai.

      Le 5 mai, le texte final du projet de loi relatif au Renseignement sera soumis à l'adoption de l'Assemblée nationale en vote solennel, avant d'être envoyé au Sénat pour une lecture unique, dans le cadre de la procédure d'urgence.

      Alors que de nombreuses questions soulevées lors de la discussion en séance n'ont pas reçu de réponse satisfaisante du gouvernement et du parlement, les principaux points noirs du texte ont été votés :

      • légalisation massive des pratiques illégales des services de renseignement, permettant une surveillance large et très intrusive pour la vie privée des citoyens, ainsi que des conservations très longues des données collectées
      • extension des champs d'action du renseignement intérieur et extérieur, avec des finalités extrêmement vastes et dangereuses pour la démocratie
      • dispositions permettant la collecte généralisée des données des citoyens sur Internet afin de permettre le tri par algorithmes des comportements « suspects »
      • mise en place d'un régime de « surveillance internationale » pour les communications « émises ou reçu à l'étranger », qui concernera donc massivement les résidents français tout en contournant les maigres protections prévues pour la surveillance nationale.
      • installation d'une commission de contrôle n'ayant qu'un avis consultatif sur les demandes d'interceptions, celles-ci demeurant dans la main du pouvoir politique (Premier ministre).

      Les trop rares députés qui se sont opposés au rapporteur Urvoas et aux ministres de l'Intérieur, de la Justice et de la Défense se sont vus opposer des réponses fuyantes ou elliptiques à leurs questionnements pourtant très précis du point de vue technique et juridique.

      Le gouvernement, devant les oppositions persistantes à l'intérieur et à l'extérieur du Parlement, a tenté plusieurs fois pendant la semaine de vote de reprendre la main. Il a ainsi étendu le nombre de parlementaires présents dans la future CNCTR, accepté de protéger de la procédure d'urgence les professions protégées, et a reçu des hébergeurs pour ensuite prétendre corriger la rédaction de l'article installant des mouchards sur les réseaux. Ces modifications cosmétiques et opportunistes ne peuvent en aucun cas satisfaire les défenseurs des libertés publiques. L'équilibre général du texte n'est pas modifié, il reste inacceptable pour une démocratie.

      « Lors du vote du 5 mai prochain, les députés doivent rejeter ce texte. Le gouvernement les a forcés à examiner au pas de charge une loi censée donner le cadre général des services de renseignement français, et impactant fortement les libertés publiques. Nous invitons les citoyens à contacter un à un leurs députés pendant les deux semaines qui précèdent ce vote solennel afin de les convaincre de voter contre cette loi » déclare Philippe Aigrain, co-fondateur de La Quadrature du Net.

      http://www.liberation.fr/politiques/2015/04/17/au-gouvernement-la-loi-renseignement-fait-boomerang_1245928?xtor=rss-450

       

      Voir aussi :

    Loi renseignement : opposition de masse à la surveillance de masse !

    Appel à manifestation : non à la surveillance généralisée !

     Loi de surveillance : quand Valls fait du Bush

     

    Tweets d'eva R-sistons : 


    ALERTE ! : Dès cet été, Valls va censurer, réprimer, inciter à la délation

    La France dirigée par des sionistes a voulu l'attentat de pour après imposer la censure de toute pensée différente à l' comme sur Internet

     

    FOU ! Le Gouvernement a demandé qu'on manifeste pour défendre, avec , la liberté, et après il lance sa Police de la Pensée pour la réprimer !

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  • Mon site, DIATALA, dénoncé auprès de la commission européenne ainsi qu'à pointdecontact ?

    Publié par Diatala sur 13 Avril 2015, 14:09pm

    Catégories : #Censure Réseaux sociaux- Internet-Téléphonie, #Abus- Pédocriminalité- Violence- Prostitution

    Mon site dénoncé auprès de la commission européenne ainsi qu'à pointdecontact ?

    Mon site dénoncé auprès de la commission européenne ainsi qu'à pointdecontact ?

    • Type d'abus : Pédophile
    • Adresse email : marb...julien7@gmail.com
    • Description : Incitations à la haine, mensonge et négationnisme .
    • http://www.diatala.org/article-les-juifs-assassins-de-staline-et-le-genocide-ukrainien-l-holodomor-64329761.html http://www.diatala.org/tag/actualites%20:%20antisionisme%20-%20sionisme-%20israel-/
    •  
    • Raisons :
    • Bonjour,
    • Ce site et certaines de ces pages sont carrément des incitations à la haine. Voir du mensonge et du négationnisme ici en ce qui concerne le génocide Ukrainien. Le site a été signalé auprès de la commission européenne ainsi qu'à pointdecontact.net Merci de m'avoir lu,
    •  
    • Article visé sur l'Holodomor
    • http://www.diatala.org/article-les-juifs-assassins-et-le-genocide-ukrainien-l-holodomor-yagoda-responsable-de-10-millions-de-morts-122817520.html

     

    Monsieur,

    Nous pensions que ces dénonciations étaient d'un autre sale temps.

    Cependant il est évident que certains voient de la haine quand ce qu'ils lisent va à l'encontre de leurs certitudes totalitaires.

    Mon article reprend les propos du Parlement européen et d'un journaliste israélien reconnu. Ils ne sont donc pas de moi :

    "Pour le Parlement européen, l'Holodomor est une famine artificielle, qu'il qualifie de "crime contre le peuple ukrainien et contre l'humanité".

    Ce type de plainte, avérée ou d'intimidation, confirme que les Français ne sont plus autorisés à s'interroger et encore moins à avoir une opinion qui est contraire à celle imposée par une force de plus en plus violente.

    Toutefois pourquoi parlez-vous de la Commission européenne ? Et pourquoi pas le dénoncer à la Maison Blanche ou au Pape ?

    Est-ce également bien cet article qui vous dérange ou sont-ce les articles concernant les pédocriminels puisque vous avez choisi la catégorie "Pédophilie" pour le type d'abus ?

    J'avais d'ailleurs reçu une plainte le 6 mars à ce sujet. Depuis j'ai supprimé le nom de ce juge et cet article n'est toujours pas de moi. Mais la page "Affaire du Coral" de Wikipédia, qui évoque le nom de ce juge ne l'a pas supprimé, pourquoi cette tolérance ?.

     

    suite ici :

    http://www.diatala.org/2015/04/mon-site-denonce-aupres-de-la-commission-europeenne-ainsi-qu-a-pointdecontact.html

     


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  • Deux Généraux Français refusent d'accepter la foutaise de l'Establishment

     

     
     
    Le Général Henri Poncet avait dénoncé les mensonges concernant Charlie Hebdo, le faux drapeau, et le fait que c'était en train d'être utilisé pour continuer la marginalisation des minorités ethniques et religieuses de la France.
     
    Maintenant, un autre Général des forces armées Françaises est en train de se réveiller en faveur de la vérité.
     
    Le Général Christophe Gomart, chef actuel (depuis 2014) de la direction du Renseignement Militaire (la DRM), vient de reconnaître officiellement que la Russie n'avait jamais envahi l'Ukraine, et il a donc dénoncé les mensonges et la foutaise du régime Américain, de l'Union Euronaziste, et l'Entité Sioniste, de l'Arabie Saoudite, du Qatar, et de la junte Néo-Nazi Euromaidan de Kiev.
     
    http://parti-pravdaiste.blogspot.fr/2015/04/deux-generals-francais-refusent.html
     
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    Ukraine: un général français démonte le mythe de l'"invasion russe"

    © AP Photo/ Mstyslav Chernov

    International

    14:02 10.04.2015(mis à jour 15:27 10.04.2015) URL courte

    3622440434

    La Russie n'a jamais réalisé de préparatifs indiquant qu'elle s'apprêtait à envahir militairement l'Ukraine, contrairement aux assertions américaines à ce sujet, a déclaré le général Christophe Gomart, directeur du renseignement militaire français.

    Intervenant devant la commission de la défense et des forces armées de l'Assemblée nationale (chambre basse du parlement français), le général Gomart a constaté que le renseignement américain avait fourni des données erronées selon lesquelles "les Russes allaient envahir l'Ukraine".

    © AP Photo/ Sue Ogrocki

    Photos truquées de militaires russes en Ukraine: un sénateur US furieux

    "La vraie difficulté avec l'Otan, c'est que le renseignement américain y est prépondérant, tandis que le renseignement français y est plus ou moins pris en compte (…). L'Otan avait annoncé que les Russes allaient envahir l'Ukraine alors que, selon les renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse", a indiqué le général.

    "Nous avions en effet constaté que les Russes n'avaient pas déployé de commandement ni de moyens logistiques, notamment d'hôpitaux de campagne, permettant d'envisager une invasion militaire et les unités de deuxième échelon n'avaient effectué aucun mouvement", a expliqué M.Gomart.

    © Sputnik. Valery Melnikov

    Donbass: aucune preuve de la présence militaire russe (diplomate)

    "La suite a montré que nous avions raison car, si des soldats russes ont effectivement été vus en Ukraine, il s'agissait plus d'une manœuvre destinée à faire pression sur le président ukrainien Porochenko que d'une tentative d'invasion", a-t-il conclu.

    Depuis le début de la crise dans le Donbass ukrainien, les Etats-Unis n’ont eu de cesse de chercher à convaincre la communauté internationale que les troupes russes étaient impliquées dans les combats et présentes sur le sol ukrainien, sans jamais fournir la moindre preuve valable.


    Lire la suite: http://fr.sputniknews.com/international/20150410/1015600534.html#ixzz3X9JIVEY9

     
    Ukraine: un général français démonte le mythe de l'"invasion russe"
     
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    Eclairantes révélations
    de la Direction du renseignement militaire français
    par Michel Garroté

    vendredi 17 avril 2015, par Comité Valmy


    Eclairantes révélations
    de la Direction du renseignement militaire français

    Christophe Gomart,

    Le général français Général Gomart, de la Direction du renseignement militaire (DRM), une direction indépendante de la DGSE, estime, notamment à propos de l’Ukraine, du Sahel et de la Libye (extraits ; voir liens vers sources en bas de page) : « Nous avons d’excellentes relations avec le commandant suprême allié Transformation (SACT) et les notes de renseignement de la DRM alimentent d’ailleurs la réflexion de l’OTAN. La vraie difficulté avec l’OTAN, c’est que le renseignement américain y est prépondérant, tandis que le renseignement français y est plus ou moins pris en compte – d’où l’importance pour nous d’alimenter suffisamment les commanders de l’OTAN en renseignements d’origine française ».

     

    UKRAINE

    « L’OTAN avait annoncé que les Russes allaient envahir l’Ukraine alors que, selon les renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse – nous avions en effet constaté que les Russes n’avaient pas déployé de commandement ni de moyens logistiques, notamment d’hôpitaux de campagne, permettant d’envisager une invasion militaire et les unités de deuxième échelon n’avaient effectué aucun mouvement ».

     

    « La suite a montré que nous avions raison car, si des soldats russes ont effectivement été vus en Ukraine, il s’agissait plus d’une manœuvre destinée à faire pression sur le président ukrainien Porochenko que d’une tentative d’invasion. La coopération avec les pays d’Europe occidentale est bonne. La DRM participe à deux forums, dont l’un réunissant régulièrement les pays de l’OTAN autour de divers sujets. Je me souviens que lors de l’un de ces forums, on a cherché à nous forcer la main au sujet de l’Ukraine. Cela montre bien l’importance de disposer de renseignements concrets et factuels : de ce point de vue, la France dispose des moyens lui permettant d’apprécier les situations et de faire valoir son point de vue ».

     

    SAHEL

    « Au Sahel, les Américains nous donnent tout ce qu’ils ont, et vont jusqu’à mettre à notre disposition leurs drones d’observation équipés de capteurs images et d’interception électromagnétique. Au Levant, ils ont commencé à ouvrir un peu plus les robinets du renseignement, mais beaucoup dépend des commandants de théâtre, qui disposent d’une très vaste marge d’autonomie et peuvent être d’une certaine manière comparés chacun à l’équivalent du CEMA en France ».

     

    « J’ai rencontré Michael G. Vickers, Under Secretary of Defense for Intelligence, c’est-à-dire sous-secrétaire à la défense pour le renseignement, qui est très ouvert et m’a expliqué avoir donné des ordres afin que des échanges de renseignements aient lieu. Le problème, c’est que les Français n’apparaissent pas toujours comme un partenaire très fiable aux yeux des Américains : il semble qu’ils nous considèrent comme un peu fantasques, tout en nous reconnaissant un grand professionnalisme et une capacité à agir largement démontrée au Sahel – ce qui les conduit même à admettre qu’ils auraient été incapables d’en faire autant avec si peu de personnel ».

     

    LIBYE

    « Pour ce qui est de la Libye, j’ai participé au Forum international pour la paix et la sécurité en Afrique qui s’est tenu en décembre dernier à Dakar, et je me rappelle que le président tchadien Idriss Déby a longuement insisté sur le fait qu’après avoir créé le désordre en Libye en éliminant le président Kadhafi, l’OTAN devait désormais trouver une solution pour ce pays et son peuple ».

     

    « La situation actuelle inspire une grande inquiétude à mes homologues égyptien et tunisien : Daech commence en effet à s’implanter en Libye, combattant les affiliés à Al-Qaïda après avoir rétabli la division traditionnelle de la Libye en trois wilayas – la Cyrénaïque, la Tripolitaine et le Fezzan – et il serait de l’intérêt des Libyens de s’entendre contre ce troisième acteur. Il est en effet à craindre de voir des combattants de Daech venus du Levant – Irak et Syrie – affluer en Libye afin de prendre possession de certains territoires. On sait que Daech cherche actuellement des ressources financières que la prise des champs pétroliers situés en Irak – dans la région de Kirkouk, où ses hommes ont engagé une offensive – voire en Libye, lui procurerait ».

     

    « La Libye est déstabilisée, et nous nous inquiétons beaucoup de voir les principaux chefs terroristes d’AQMI s’y trouver – plutôt au nord, tandis que le Sud, notamment la ville d’Oubari, est le théâtre de combats entre les Touaregs et l’ethnie des Toubous, soutenue par Idriss Déby. Plus généralement, la Libye est devenue un lieu où s’affrontent les islamistes et les combattants nationalistes, ces derniers cherchant actuellement à s’emparer de Tripoli, pour le moment sans succès ».

     

    « Enfin, les Égyptiens accueillent en ce moment des avions des Émirats arabes unis destinés à aller bombarder la Libye. L’élimination de Kadhafi a donc effectivement engendré une situation extrêmement complexe, ce qui s’explique en partie par le fait que le dirigeant libyen tenait seul les rênes du pays, qui n’était pas doté de structures étatiques » (fin des extraits ; voir liens vers sources en bas de page).

     

    Michel Garroté, 13 avril 2015

    Sources :

    http://alexandrelatsa.ru/2015/04/extrait-daudition-a-lassemblee-nationale-commission-de-la-defense-nationale-et-des-forces-armees/

    http://www.assemblee-nationale.fr/14/cr-cdef/14-15/c1415049.asp

     

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article5849

    Eclairantes révélations
    de la Direction du renseignement militaire français

    Mise en ligne CV : 14 avril 2015


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