• Souriez, vous êtes surveillés ! REPORTAGE

    LOI SUR LE RENSEIGNEMENT, DES SONDAGES COUSUS DE FILS BLANCS

    Le jeudi 30 avril 2015

    Une loi liberticide, un "Patriot act" à la française, une surveillance de masse sans précédent... Non, la "loi pour le Renseignement" qui doit être votée le 5 mai ne fait pas vraiment l’unanimité. Pour comprendre, nous avons réuni cinq intervenants qui, chacun dans son domaine, condamnent cette loi sécuritaire, Justice, Police, Média, Syndicat, Internet : « Si t’as rien à te reprocher, t’as pas peur d’être surveillé ».

    Pourtant, selon les médias, cette loi a le soutien de l’opinion. D’après un sondage de l’institut CSA de la mi-avril, 63% des Français y sont favorables. Le chiffre est repris partout. Un excellent argument pour le gouvernement face à ses contestataires : les Verts, la gauche, la droite, la droite extrême, les militants politiques et syndicaux, les défenseurs des Droits, y compris la CNIL...
    Alors ?

    Alors regardons d’un peu plus près ces sondages. C’est facile, ils sont publiés sur le site de l’Institut CSA :

    Question : Avez-vous entendu parler de ce projet de loi ?

    Réponse 1 - Non, je n’en ai pas entendu parler : 27 %
    Réponse 2 - Oui, mais je ne vois pas de quoi il s’agit : 40%
    Donc, total des personnes qui n’y comprennent rien : 67%

    À quoi s’ajoutent 5% qui sont sans opinion : 5%

    Soit au total, ignorants, indifférents, incompétents : 72% !
    Restent les « Oui, je vois bien de quoi il s’agit » : 28%

    Question : Combien parmi ceux là sont favorables à la loi ?

    Réponse : On ne sait pas

    Question : D’où vient l’affirmation "63% des Français sont favorables à une limitation des libertés individuelles pour lutter contre le terrorisme" ?

    Réponse : C’est un gros bobard.

    Pas besoin d’être un grand de l’investigation pour le débusquer.

    Abuser de la confiance, jouer sur les mots et sur les émotions avec autorité. Manipuler l’opinion est une vieille coutume. Ça ne marche pas toujours, heureusement. La preuve ce reportage d’Anaëlle VERZAUX et de Gaylord VAN WYMEERSCH dans les rues de Paris : SOURIEZ VOUS ÊTES SURVEILLÉS (8’34)

     
     
     
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    SOURIEZ VOUS ÊTES SURVEILLÉS

    À écouter :

    - « Si t’as rien à te reprocher, t’as pas peur d’être surveillé », notre émission LÀ-BAS Hebdo n°14 du 23 avril 2015

    À noter :

    - Un rassemblement contre le projet de loi Renseignement est prévu la veille du vote à l’Assemblée nationale, lundi 4 mai à 18h30, Esplanade des Invalides à Paris.


    N’oubliez pas que l’équipe attend vos messages sur le répondeur de Là-bas au 01 85 08 37 37.

    Reportage : Anaëlle VERZAUX et Gaylord VAN WYMEERSCH
    Réalisation : Guillaume GIRAULT
    Préparation : Jonathan DUONG
     
    http://la-bas.org/re-ecouter/les-emissions/2014-15/loi-sur-le-renseignement-des-sondages-cousus-de-fils-blancs

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    Un champignon tueur d'insectes, le brevet qui dérange Monsanto
    Paul Stamets a découvert un pesticide naturel et efficace

     

    Un chercheur américain a découvert un moyen de remplacer les pesticides agricoles par des champignons naturels. Il ambitionne de révolutionner le secteur.

     

    Remplacer les pesticides par des champignons! Telle est l'idée de Paul Stamets, un biologiste américain spécialiste reconnu de mycologie -l'étude des champignons, en termes profanes. Le brevet qu'il a déposé à ce sujet en 2006 est passé relativement inaperçu. Il pourrait néanmoins révolutionner l'agriculture mondiale, aux dépends des tentaculaires multinationales du secteur.

    Une fourmi «dévorée» par le champignon

     

    Paul Stamets. Une épine dans le pied du géant Monsanto depuis plus d'une décennie. Réapparue le mois dernier dans divers médias collaboratifs ou contestataires, sa découverte centrale est relative aux champignons entomopathogènes -parasitant les insectes. Par une opération biologique complexe, le chercheur en fait de redoutables tueurs d'insectes. Un test sur les fourmis lui a permis de constater l'efficacité de ce bio-pesticide, les cobayes se trouvant «momifiés» par le champignon. Le brevet qu'a déposé Stamets en 2006 couvre plus de 200.000 espèces et permettrait donc de lutter naturellement contre les parasites agricoles.

    «Une technologie dérangeante»

    «Cela pourrait réorganiser totalement l'industrie des pesticides dans le monde», s'exclame le Docteur en science du très sérieux National college of natural medicine de Portland. Soucieux de la santé des sols, il se réjouit de cette possibilité de décontamination des milieux polluées par les pesticides traditionnels, tels le célèbre Roundup de Monsanto. La diffusion de sa technologie provoquerait la mutation de toute l'industrie des pesticides.

    Mais tout le monde ne l'entend pas de cette oreille. Le chercheur évoque, du propre aveu des cadres du secteur, «la technologie la plus dérangeante […] jamais rencontré». Dérangeante, cette révolution écologique le serait surtout financièrement, remettant en cause de juteux bénéfices. Ogre de l'activité, Monsanto génèrait en 2012 un chiffre d'affaire de 13,5 milliards de dollars par an.

    http://www.lefigaro.fr/sciences/2015/05/01/01008-20150501ARTFIG00002-un-champignon-tueur-d-insectes-le-brevet-qui-derange-monsanto.php

     


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  • Cela fait des années que j'attire l'attention sur ce phénomène d'accaparement des terres, avec notamment Rothschild. eva

    Avec l’accaparement des terres, le monde perdra sa capacité à se nourrir

    Afrique propriété privéeL’accaparement des terres (land grabbing selon le néologisme introduit en anglais) désigne l’acquisition controversée de grandes étendues agricoles auprès des pays en voie de développement par des entreprises transnationales et gouvernementales. Au cours des sept dernières années, celles-ci ont fait main basse sur quelque 86 millions d’hectares, ce qui représente pas moins du cinquième de la superficie de l’Italie. Éric Holt-Giménez, directeur de Food first, a délivré ces informations lors du salon international du goût, qui s’est tenu à Turin fin octobre.

    L’organisation internationale Grain propose aujourd’hui un nouvel ensemble de données concernant 416 exemples récents d’accaparement des terres à grande échelle, qui sont exclusivement le fait d’investisseurs étrangers. Les terres dont s’emparent ces derniers sont destinées à la production de cultures alimentaires et couvrent une superficie de près de trente-cinq millions d’hectares dans soixante-six pays.

    Grain a accompli un travail de fourmi en établissant la liste complète de tous les accords fonciers existants (l’organisation s’est néanmoins limitée aux accords lancés après 2008 qui n’ont pas été annulés et qui impliquent de vastes superficies). Cet ensemble d’accords fournit une illustration saisissante de la rapidité avec laquelle l’agrobusiness s’est installé dans les crises alimentaires depuis les crises alimentaire et financière de 2008, arrachant la production alimentaire des mains des paysans et des communautés locales.

    Le travail mené par Grain souligne bel et bien que l’Afrique est la cible première de l’accaparement des terres. Mais on peut souligner la place occupée dans ce drame par l’Amérique latine, l’Asie et l’Europe de l’Est. L’accaparement des terres est indéniablement un phénomène planétaire.

    Toutes les données rassemblées par Grain brossent un portrait très clair de l’identité des 298 principaux accapareurs. Si la majorité de ceux qui ont été recensés dans l’étude appartiennent au secteur de l’agroalimentaire, les sociétés financières et les fonds souverains sont responsables d’un tiers des accords. Et très souvent, les intérêts des sociétés se chevauchent. On voit ainsi que Cargill, l’une des plus grandes entreprises alimentaires d’agroalimentaire, a acquis des centaines de milliers d’hectares de terres agricoles par le biais de son fonds de couverture, Black River Asset Management

    Les investisseurs basés en Europe et en Asie sont environ responsables des deux tiers des cas d’accaparement des terres. Il est intéressant de constater que la Grande-Bretagne, comme Singapour et Maurice, sert de paradis fiscal aux accapareurs et souvent, la véritable base active des sociétés est basée dans un autre pays. Dans le palmarès des accapareurs, il faut évidemment citer les États-Unis, tout en haut de la liste avec quarante et un cas d’accaparements, puis les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite qui représentent à eux deux, trente-neuf cas.

    « Nous avons une loi qui défend la terre mais qui n’est pas appliquée », affirme Ana Paula Tauacale, vice-présidente de l’Union nationale des paysans du Mozambique. Cette battante a récemment lancé une pétition visant à stopper ProSavana. Ce programme d’investissement considérable basé au Mozambique implique également le Brésil et le Japon. Le projet a pour objectifs de développer des terres agricoles en monocultures industrielles destinées à l’exportation. Cette surface d’environ 14,5 millions d’hectares se situe dans le corridor de Nacala au nord du Mozambique et est actuellement utilisée par de petits exploitants agricoles. 

    Cette campagne a été un succès au niveau national. Des efforts sont néanmoins encore en cours pour coordonner la lutte entre les organisations de société civile au Brésil eu au Japon. Les gouvernements de ces deux pays sont en effet impliqués dans le projet en procédant à des investissements et à des expertises techniques. Toutefois, le soutien à un niveau régional est encore requis étant donné que les accaparements de terre, un phénomène en croissance dans la communauté de développement d’Afrique australe, met en péril la sécurité alimentaire ainsi que le contrôle de l’eau et des semences.

    La situation est alarmante. Des informations proviennent sans cesse d’Asie, d’Afrique et d’Amérique latine, révélant que les communautés locales sont dépossédées, comme jamais auparavant, de leurs seules sources de nourriture et de la sécurité de leurs moyens de subsistance. Il est courant aujourd’hui d’entendre dire que les petits producteurs produisent la majorité de l’alimentation mondiale. Mais combien d’entre nous se rendent compte qu’ils le font avec moins d’un quart de la surface agricole mondiale, et que cette part, déjà maigre, se réduit comme une peau de chagrin ? Si les petits producteurs continuent à perdre l’essence même de leur existence, le monde perdra tout simplement sa capacité à se nourrir.

    Capitaine Martin

    http://www.resistance-politique.fr/article-avec-l-accaparement-des-terres-le-monde-perdra-sa-capacite-a-s/

     


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  • Pourquoi on veut la peau de la Syrie

     
    Par VANDA
     
    Pourquoi laisse-t-on l’Arabie saoudite
    détruire la Syrie ?
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    Personnellement j’ai l’impression que l’Arabie saoudite n’est pas seule à vouloir détruire la Syrie ( parce qu’il est clair que si par malheur le gouvernement syrien et son président venaient à tomber la Syrie va connaître un chaos auprès duquel ces 4 années de martyr ne seront rien ) d’autres puissances impérialistes sont à associer à ce projet funeste : USA , UKD , France , Belgique , Canada , Qatar , Turquie , Jordanie , et le petit dernier par la taille mais tellement grand par la nuisance …. Israël .
     
    La Syrie avant 2011 était une puissance régionale de nature à jouer un rôle de résistance à la volonté d’expansion d’Israël. La Syrie a toujours soutenu le peuple palestinien, le Hezbollah dans leur résistance face à l’agresseur sioniste. De par son alliance avec la Russie, la Syrie a refusé le passage sur son sol du gazoduc qatari destiné à concurrencer les gazoducs russes. La Syrie, demain, sera un gros producteur de gaz (sa part dans l’immense site gazier découvert dans le bassin oriental de la Méditerranée est conséquente). La Syrie est un allié de L’Iran. De bonnes raisons pour les impérialistes de vouloir détruire la Syrie.
     
    Tous ces éléments plaident en sa défaveur au vu des prédateurs impérialistes qui veulent affaiblir tous les obstacles en travers de leurs objectifs et régionalement, affaiblir le Hezbollah et l’Iran (ce que ne manquera pas de faire l’installation du chaos en Syrie), la Russie moins proche.
     
    Comme en Libye, un terreau se présentait favorablement pour déclencher une situation conflictuelle : des takfiri terroristes de longue date (et là on touche l’influence spécifique de l’ Arabie Saoudite) voulaient renverser les Assad pour imposer une société uni confessionnelle de laquelle serait extraite toute minorité religieuse . Une aubaine pour les impérialistes : Pas d’investissement humain à engager, aucun compte à rendre à une opinion publique qui n’aime pas voir ses soldats mourir pour des causes qu’elle ne comprend pas.
     
    Alors on a rameuté tout le monde, tout ce que la planète comporte de terroristes en herbe, 83 pays sont représentés dans la « nébuleuse » djihadiste. Certes, petit à petit, la vérité fait son chemin et l’opinion subodore que l’on n’a pas toujours eu une attitude très claire avec les djihadistes. Qu’importe on fait croire à l’opinion qu’on est contre l’état islamique et que ce dernier va voir de quel bois on se chauffe : Sauf, qu’en Libye, on avait 4500 raids /mois aériens des « coalisés » contre la Libye alors que contre l’état islamique tout juste 300 pour la même période et d’une telle inefficacité qu’on se demande si ces raids aériens ne sont pas à blanc !
     
    Si l’armée syrienne s’effondre ….non elle ne s’effondrera pas!…….ce sera un chaos pire qu’en Libye et ça tout le monde le sait ! Les mêmes qui auront soutenu ou laisser faire ce crime viendront pleurer quand les bateaux de réfugiés syriens couleront au beau milieu de la Méditerranée, quand les chrétiens, les alaouites syriens seront décapités à la chaîne, quand ces takfiris terroristes seront devenus incontrôlables et déborderont dans les pays limitrophes ou au-delà (tout en prenant soin d’épargner Israël.)
    Je compatis, parce que moi aussi ce drame que je redoute (mais après tout rien ne nous dit qu’il est inéluctable et je crois aux ressources du peuple syrien et de son armée) serait un drame incommensurable y compris pour les connards qui jugent bon de soutenir « l’état islamique », Al Nosra et tous les fêles mercenaires de l’Arabie saoudite dont-on a parfaitement dépeint le caractère violent et antidémocratique.
     
    VANDA

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  • La grande imposture de la lutte antiterroriste

    samedi 2 mai 2015, par Résistance

     

    « La vérité est que le risque pour un Américain d’être tué par un terroriste est presque égal à zéro ; pour être plus précis, il est estimé à un pour vingt millions ». Cette phrase, que les medias dominants qualifieraient d’iconoclaste, a été prononcée par John Chuckman, ancien employé d’une grande entreprise pétrolière canadienne et auteur du livre : « The Decline of the American Empire and the Rise of China as a Global Power » (Magpie Book).

    Si d’aucuns s’inscrivent en faux par rapport à cette analyse, admettons qu’un peu de pensée critique ne fait pas de mal. « En 2001, avant le 11-Septembre, la police américaine avait tué plus du double au moins de citoyens qui sont morts dans cette tragédie », explique-t-il. « Chaque année, entre 30 à 40.000 Américains meurent dans un accident de la route, 15.000 sont assassinés (ils étaient 25.000 à l’avoir été il n’y a pas si longtemps que ça). Chaque année, ce sont près de 100.000 Américains qui décèdent des suites d’erreurs médicales et un peu plus de 40.000 mettent fin à leur jour. En replaçant ces chiffres sur une période de quatorze ans, on peut dire que 420.000 personnes ont perdu la vie sur la route, 210.000 ont été tuées au cours de faits divers, 1,4 millions ont été victimes d’erreurs médicales fatales et 560.000 ont décidé pour une raison ou une autre d’arrêter de vivre ». En ne prenant en compte que ces derniers chiffres, on obtient un total de 2,6 millions de personnes… soit 867 fois le nombre de victimes causées par les attentats du World Trade Center.

    « Pourquoi devons-nous donc dépenser des fortunes contre le terrorisme dans la mesure où ce danger est pour ainsi dire insignifiant ? », se demande Chuckman avec ce qui pourrait ressembler de prime abord à de la provocation. Depuis le 11-Septembre, les États-Unis ont en effet dépensé au bas mot quelque 1.600 milliards de dollars (1.300 milliards d’euros !) dans la lutte contre le terrorisme au Proche-Orient, en Amérique du Nord et aussi en Afrique, a révélé un rapport du Congrès. Malgré l’ampleur de l’estimation, plusieurs universitaires considèrent encore ces chiffres comme sous-évalués. Le prix Nobel d’économie, Joseph Stiglitz et la professeure Linda Milmes avancent dans un livre désormais célèbre « The three trillion dollar war » le chiffre de 3.000 milliards de dollars. Et derrière le coût financier, d’autres rappellent l’impossibilité d’évaluer le coût humain. « Une comptabilité exhaustive des coûts de la guerre ne pourrait tenir dans un livre de compte. Des civils blessés ou déplacés par la violence aux soldats tués ou blessés, en passant par les enfants qui jouent sur des routes et des champs parsemés de dispositifs explosifs improvisés et de bombes à sous-munitions, aucune série de chiffres ne peut retranscrire le bilan humain des guerres en Irak et en Afghanistan, ni comment elles se sont étendues aux États voisins et sont revenues aux États-Unis », estime Neta Crawford, enseignante en sciences politiques à l’université de Boston.

    S’il y a bien fort peu de risques de tomber dans un attentat en Europe, la guerre contre le terrorisme n’a quant à elle pas fait dans la dentelle ailleurs. Le mois dernier, Physicians for Social Responsability (PSR), une ONG basée à Washington, a publié une étude clef démontrant que le bilan humain de plus d’une décennie de guerre contre le terrorisme depuis les attaques du 11-Septembre s’élève à au moins 1,3 millions de morts et pourrait même atteindre les deux millions. Cette étude a été presque totalement ignorée par les medias anglophones bien que constituant la première tentative de produire un calcul scientifiquement crédible du nombre de personnes tuées dans cette guerre qu’ont menée les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne.

    Puisque la guerre est déclarée, il faut bien entendu avoir une communication à la hauteur. Dès le début du XXème siècle, Henry Louis Mencken, journaliste, écrivain, célèbre critique de la culture américaine, considérait que « le but de la politique est de garder la population inquiète et donc en demande d’être mise en sécurité en la menaçant d’une série ininterrompue de monstres, tous imaginaires ». Il faut croire que la population a entendu cinq sur cinq le message du gouvernement si on en juge les sondages qui donnent deux tiers des Français favorables à une restriction de leurs libertés individuelles pour lutter contre le terrorisme. La dernière loi sur le renseignement ratisse très large avec des formulations très floues puisqu’il s’agit de « prévenir des violences collectives de nature à porter gravement atteinte à la paix publique ». On passe insensiblement de la présomption d’innocence à la présomption de dangerosité. Mais la palme de l’extension infinie de la surveillance revient au ministre de l’intérieur qui estime que la vie privée n’est pas une liberté.

    L’autoritarisme politique et la négation de l’esprit critique sont devenus la norme de gouvernements ayant perdu toute crédibilité économique et sociale et foulant au pied les valeurs qu’ils prétendent défendre. Victime collatérale de la guerre contre le terrorisme, la liberté d’expression vit ses derniers moments.

    Capitaine Martin

     

    http://www.resistance-politique.fr/…

    http://mai68.org/spip/spip.php?article8768


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