• Qui a peur de la souveraineté ? Mise à mort de la France

    Qui a peur de la souveraineté ?

    lundi 19 octobre 2015
    par  André Bellon
     

    Qui a peur de la souveraineté ?

    Comment le mot « souveraineté » est-il devenu péjoratif ou même, dans la bouche de François Hollande, synonyme de déclin ? Comment a-t-il perdu sa valeur émancipatrice, celle qui portait la pensée philosophique il y a deux siècles, celle qui a porté le peuple français vers la Révolution de 1789, celle qui portait plus récemment la Résistance en France ? Par quel cheminement monstrueux deviendrait-il la propriété de l’extrême droite ? Fallait-il, en effet, que ce soit Marine Le Pen qui pose la question de la souveraineté lors de la prestation Angela Merkel/ François Hollande au parlement européen le 7 octobre ? Fallait-il que, de ce fait, ce débat essentiel dérive sur l’attitude à adopter par rapport au Front national ? L’idée de la souveraineté appartiendrait-elle au FN ? NON !

    Les récents échanges à Bruxelles à l’occasion de la crise migratoire ont conduit François Hollande à invoquer la « souveraineté européenne ». Ainsi, le débat est posé dans des termes clairs. S’exprimant devant une enceinte internationale (le Parlement européen), le Président de la République française estime que la seule souveraineté est d’ordre européen. Hypothèse absurde car il n’y a pas de peuple européen, hypothèse ridicule lorsqu’elle émane de quelqu’un qui défend un traité transatlantique. Mais c’est une option bien connue que défendent depuis des décennies tous les fédéralistes. Il faut alors être cohérent et supprimer l’article 3 de la Constitution française qui déclare que « la souveraineté nationale appartient au peuple » et amender la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui dispose en son article 3 que « Le principe de toute Souveraineté réside essentiellement dans la Nation ». Il convient tout au moins de demander au peuple français s’il souhaite voir disparaitre sa propre souveraineté, surtout lorsqu’on a la démocratie en permanence à la bouche. Rappelons que la seule fois où une question de cet ordre lui a été posée, c’était en 2005 à l’occasion du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen. La réponse fut non. Les forces politiques françaises dominantes s’arrogèrent le droit de bafouer ce résultat. Et pourtant, la souveraineté porte à la fois la liberté individuelle et la volonté collective. Et la démocratie n’est que l’autre nom de la souveraineté populaire.

    La question de la souveraineté est l’impensé du débat politique, le tabou qu’on cherche à ne pas briser. Il devient d’intérêt public de l’aborder clairement et sereinement si l’on ne veut pas voir le débat s’enliser entre l’extrême droite et les européistes obsessionnels. Rappelons-nous le discours de Pierre Mendès-France appelant à voter contre le traité de Rome. Rappelons-nous le débat avorté à l’occasion du traité de Maastricht. Depuis lors, l’affrontement démocratique nécessaire est contenu par des institutions qui nient la contradiction démocratique sur ces questions. Mais il en est, en la matière, comme pour les tremblements de terre. A force d’empêcher les contradictions de s’exprimer démocratiquement, il ne leur restera qu’à se manifester de façon brutale. Faudra-t-il alors et tardivement s’en plaindre ?

     

    http://www.pouruneconstituante.fr/spip.php?article1118

     

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    NON à la désintégration de la France !

     

    PRÉPARONS LA DÉLÉGATION À L’ÉLYSÉE POUR REMETTRE LA PÉTITION CONTRE LES RÉFORMES EURO-TERRITORIALES ET L'ABROGATION DE LA LOI NOTRE
     
    Par le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP).
     
    18 octobre 2015.

     
    Depuis l’appel lancé à Murol dans le Puy-de-Dôme par Jacques Nikonoff, porte-parole du Parti de l’émancipation du peuple, à l’occasion du congrès de l’Association des maires ruraux de France, la pétition nationale contre les réformes euro-territoriales et l’abrogation de la loi NOTRe (Nouvelle organisation territoriale de la République) s’enracine dans les communes, petites ou grandes. À ce jour des centaines d’élus et 577 maires l’ont signé.

    CONTINUONS !


    Vous aussi, signez et faites signer la pétition contre la mise à mort des communes et départements !
     
    Pour prendre connaissance de la pétition contre les réformes euro-territoriales et l’abrogation de la loi NOTRe, et la signer, cliquez ci-dessous :
    http://www.m-pep.org/Petition-nationale-contre-les-reformes-euro-territoriales-pour-l-abrogation-de

    Vendredi 20 novembre à 11h, délégation des maires et des élus à l’Élysée pour remettre la pétition. Des précisions seront données dans les jours qui viennent.

    • OUI, je participerai à la délégation le 20 novembre, je m’inscris ci-dessous :
      contact@m-pep.org

     
    Suite à la demande de l’Association des maires ruraux de France nous avons supprimé son logo de nos envois. Nous continuons bien entendu à soutenir son action.

     

    PÉTITION NATIONALE CONTRE LES REFORMES EURO-TERRITORIALES, POUR L’ABROGATION DE LA LOI NOTRe

    Poursuivant une même logique de destruction de la République et de la démocratie que les « réformes » territoriales précédentes, la loi NOTRe votée le 16 juillet 2015 constitue le dernier volet de l’acte III de la décentralisation. Ce dernier met en place, sans l’avis des populations, une nouvelle organisation administrative et territoriale centralisée, coûteuse et inefficace.

    En accordant presque tous les pouvoirs aux métropoles et aux régions, cette loi tend à faire disparaitre les communes qu’elle regroupe arbitrairement dans des blocs de 15.000 habitants ; elle transfère toutes les compétences communales au niveau supérieur et assèche les finances locales.

    Les citoyens seront privés des services de proximité pourtant essentiels à la vie familiale, les agents des communes risquent mutation ou suppression de poste, les artisans locaux subiront des réductions de commande liées à la réduction de la demande publique…

    C’est pourquoi le Parti de l’émancipation du peuple (ex-M’PEP) s’indigne de la situation faite aux communes, particulièrement les communes rurales, et lance une pétition nationale. Nous appelons les élus, agents territoriaux, habitants des communes, organisations syndicales de fonctionnaires, à refuser la loi NOTRe et à demander son abrogation.

    Avec l’ensemble des signataires ci-dessous, nous nous engageons à défendre les divisions territoriales héritées de la Révolution, à savoir la commune, le département et, bien sûr, la nation. C’est à ces échelons qu’ont été mis en place les services publics et qu’il faut aujourd’hui les défendre. Les métropoles, les 13 régions et l’Union européenne, sont inaccessibles aux citoyens et ne sont pas dotés d’institutions démocratiques. Elles ont été mises en place pour détruire les services publics, soustraire les décisions à la souveraineté des peuples et démanteler les nations.

    Cette pétition sera remise au président de la République.

    Signez la pétition ci-dessous

    Indiquez vos, nom, prénom, code postal et fonction élective.

     

    http://www.m-pep.org/Petition-nationale-contre-les-reformes-euro-territoriales-pour-l-abrogation-de

     

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  • Commentaires

    1
    ahura
    Mardi 20 Octobre 2015 à 12:33

    Hollande ne veut pas qu'il lui arrive le même sort que Sarkozy et DSK...il obéit !

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