• La France sombre dans la dictature. Nouveau témoignage

     

    Mon témoignage personnel,

    à la fin de cette parution sur la menace Macron

    http://actualiteevarsistons.eklablog.com/la-menace-macron-par-chantal-dupille-dite-eva-r-sistons-a130126832

     

    Selon L’Obs, le PS préparait un coup d’Etat

    en cas de victoire de Le Pen

     

    Selon L’Obs, le PS préparait un coup d’Etat en cas de victoire de Le Pen

    Selon un rapport extraordinaire publié hier dans L’Obs, des hauts responsables du gouvernement PS sortant ont projeté d’organiser un coup d’état si Marine Le Pen, la candidate du Front National (FN), avait remporté l’élection.

    Le but de l’opération n’était pas d’empêcher Le Pen d’entrer en fonction. Le coup était supposé écraser des manifestations de gauche contre sa victoire, imposer l’état de siège, et installer Le Pen au pouvoir dans une alliance forcée avec un gouvernement PS.

    « Personne n’ose imaginer ce que sera le lendemain du deuxième tour si Marine Le Pen l’emporte. Un embrasement s’annonce », écrit L’Obs, qui explique : « Les stratèges qui ont conçu ce plan B anticipent qu’au lendemain de la victoire du Front National le pays risque de se retrouver au bord du chaos. Etat de sidération, manifestations républicaines, mais surtout violences extrêmes, notamment de la part de l’ultra-gauche ».

    « Le plan n’avait jamais été écrit noir sur blanc, mais tout était fin prêt », écrit L’Obs. « Son déroulé était si précisément envisagé qu’une poignée de membres du gouvernement, de directeurs de cabinet et de très hauts responsables de l’Etat peuvent encore le décrire de tête, étape par étape. (…) Pour en donner les détails, ‘L’Obs‘ a recoupé les éléments auprès de trois sources, au sein du gouvernement sortant et d’institutions de l’Etat ».

    Le plan incluait le lancement d’interventions de police massives destinées à quadriller la France, et un coup quasi-constitutionnel lancé par un refus du premier ministre sortant, Bernard Cazeneuve, de démissionner. L’Obs cite un haut responsable : « Le pays aurait été à l’arrêt. Le gouvernement n’aurait eu qu’une seule priorité : assurer la sécurité de l’Etat ».

    En clair, on aurait tenté d’imposer une dictature militaro-policière en France. Des droits démocratiques fondamentaux sont déjà suspendus par l’état d’urgence, prolongé en permanence par le PS depuis les attentats du 13 novembre 2015 à Paris. La police peut interdire des manifestations, détenir des individus, et les assigner à résidence. Le projet rapporté par L’Obs aurait signifié l’usage maximal de ces pouvoirs afin d’imposer un état de siège et suspendre de manière permanente le fonctionnement normal de l’Etat.

    Les Directions départementales de la sécurité publique (DDSP) auraient toutes, sans exception, fait part au ministère de l’Intérieur de leur « crainte » d’une victoire Le Pen, alors que l’appareil d’Etat se préparait à une éventuelle crise post-électorale. L’Obs cite aussi une note du renseignement, déjà citée par Le Parisien : « Des mouvements d’extrême gauche, plus ou moins implantés, chercheront sans nul doute à organiser des manifestations dont certaines pourraient entraîner des troubles sérieux ».

    En même temps, selon L’Obs, les syndicats de police faisaient pression pour obtenir le droit d’utiliser des armes létales contre des manifestants, dont des grenades de désencerclement et des lanceurs de balles de défense. « Les instructions données de ne pas utiliser tel ou tel matériel deviennent insoutenables », a déclaré un syndicaliste Unsa-Police.

    A l’intérieur de l’appareil d’Etat, le refus de Cazeneuve de démissionner devait « geler la situation politique », selon l’une des sources de L’Obs, et en exploitant une particularité de la constitution, lancer un coup pseudo-constitutionnel contre le président nouvellement élu :

    « Dans un premier temps, il est prévu qu’après le second tour de la présidentielle, le chef de gouvernement ne remettra pas sa démission. Certes, le maintien en poste du Premier ministre est contraire aux usages républicains, mais sa démission n’est en rien une obligation constitutionnelle. Dans un second temps, le Parlement sera convoqué en session extraordinaire. Une date est même envisagée : le jeudi 11 mai. Ordre du jour : la crise nationale provoquée par les violences qui ont suivi le scrutin. Les députés se verront alors demander un vote de confiance ».

    Le parlement aurait donc été sommé de donner un satisfecit pseudo-légal à un coup d’état mijoté par la police et le renseignement dans le dos des Français. Ce gouvernement pseudo-constitutionnel devait durer au moins jusqu’aux élections législatives des 11 et 18 juin, à supposer que les nouvelles autorités auraient permis le déroulement normal des législatives.

    Ce que décrit ici L’Obs aurait été la suspension la plus grave des procédures démocratiques en France par les forces de sécurité depuis la guerre d’Algérie, quand des officiers partisans de l’Algérie française ont lancé un putsch à Alger en mai 1958. Ils ont ensuite lancé un coup, Opération Résurrection, pour renverser le gouvernement à Paris. Charles de Gaulle a profité de l’occasion pour s’arroger les pleins pouvoirs et ordonné à ses partisans de ré-écrire en vitesse la constitution, ce qui a produit la Cinquième République actuelle.

    Le silence médiatique sur l’article de L’Obs est assourdissant. Ce reportage soulève des questions politiques fondamentales, ainsi que des questions sérieuses sur le gouvernement que va installer le nouveau président, Emmanuel Macron.

    Y a-t-il d’autres scénarios à part l’élection de Le Pen dans lesquels la police et le renseignement suspendraient la constitution et imposeraient un état de siège ?

    Et si le ministère de l’Intérieur traite de menace intolérable toute manifestation de gauche où des violences pourraient être commises, par des manifestants ou des provocateurs, prépare-t-on des opérations similaires pour réprimer des manifestations contre les politiques d’austérité et de guerre de Macron ? La police pourrait-elle réagir à l’exercice de droits de grève et de manifestation inscrits à la constitution en tentant d’imposer une dictature ?

    Un quart de siécle d’austérité en France et à travers l’Union européenne après la dissolution stalinienne de l’Union soviétique ont transformé le capitalisme européen. Les inégalités économiques et la colère sociale sont à des niveaux record, et les vieux systèmes politiques et sociaux s’effondrent. La répression brutale l’année dernière de manifestations contre la loi travail du PS, imposée sans vote parlementaire dans le cadre de l’état d’urgence le plus long de l’histoire de France, témoigne du stade avancé de la décomposition de la démocratie française.

    Dans ces conditions, les tentatives des responsables PS et de L’Obs de minimiser l’importance de son reportages sont profondément fausses. Leurs déclarations rassurantes selon lesquelles l’opération était constitutionnelle et aurait rapidement débouché sur le rétablissement du fonctionnement normal de la Cinquième République n’ont aucune valeur.

    Le Premier ministre sortant Bernard Cazeneuve lui-même a crédibilisé le reportage de L’Obs par sa déclaration qu’il n’avait « aucunement l’intention de déserter le front de Matignon, au cas où Marine Le Pen emporterait la présidentielle ». Contacté par L’Obs dans le cadre de leur reportage, ses proches ont déclaré que Cazeneuve « n’a jamais, jamais mentionné ce scénario ».

    Quant à L’Obs, le magazine insiste que le projet de coup était constitutionnel. Prenant au mot les responsables du PS, qui insistaient qu’ils auraient remis le pouvoir au nouveau gouvernement après les législatives, L’Obs conclut seulement que cela aurait été « une parenthèse inédite dans l’histoire de la République ».

    En fait, si la police et le renseignement avaient tenté de mettre ces projets à exécution, ils auraient rompu visiblement avec les usages républicains et ouvert la voie à une rupture même plus large de la classe dirigeante avec les formes démocratiques. Cela aurait été le prélude à une confrontation violente avec les travailleurs, parmi lesquels un engagement profond subsiste envers la démocratie.

    Alexandre Lantier

    source: https://www.wsws.org/fr/articles/2017/mai2017/lobs-m19.shtml

    http://reseauinternational.net/selon-lobs-le-ps-preparait-un-coup-detat-en-cas-de-victoire-de-le-pen/


     


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  • Commentaires

    1
    Miville
    Jeudi 15 Juin 2017 à 22:04

    Fausse rumeur (que l'Obs la relaie est très suspect : ce journal a toujours fonctionné dès sa toute première création pour la même clique d'intellectuels cosmopolites trotskistes reconvertis au néo-conservatisme).  Réalité : le FN et plus particulièrement les gens du clan Le Pen sont des ultra-collabos qui moyennant argent et rente de situation font toute sale besogne que le système mondial attend d'eux, et en général c'est de servir d'épouvantail pour faire gagner n'importe quel adversaire.  Si MLP devait gagner, elle démissionnerait en faveur de Macron ou encore composerait son cabinet en consultant les mêmes groupes dont provient Macron.

    2
    YACAMONTER
    Lundi 11 Septembre 2017 à 23:33

    La dictature c' est depuis la révolution .Comme toute dictature a été

    créée par des terroristes prenant le pouvoir en renversant des monarchies .

    Et bien que mon art chie ,mon art est précieux .

    En tuant les prêtres et famille royale ,voilà que des gens

    comme moi ne peuvent plus pratiquer leur religion

    NI AVOIR DE COPINE .

    Assez de tous ces pochetrons ...

    Interdisons l' alcool dans tous les bars et lieux publics .

    Que ces poivreaux connaissent à leur tour la tristesse

    d' une vie de solitude !

    ET VIVE LA MONARCHIE .

    ET VIVE LES BARS SANS ALCOOL !

    3
    Argo
    Lundi 4 Décembre 2017 à 06:27
    Tous les réfractaires a macron sont fiches par la police nos téléphones notre courrier nos ordis sont surveillés ou mis sur écoute!
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