• L'interview de Bachar el-Assad en sept points clés

     

    L'interview de Bachar el-Assad en sept points clés

    http://francais.rt.com/international/6920-linterview-bachar-el-assad-sept-points#.VfkKFO4eBLQ.twitter

    Bachar el-Assad © Capture d'écran, compte Twitter @Slatefr
    Bachar el-Assad
     

    Le président syrien a accordé une interview exclusive aux médias russes que vous pouvez retrouver en intégralité sur RT France. Voici l'essentiel résumé en sept points :

    Sa parole est distillée au compte-goutte. Pourtant, le président syrien a accordé une interview exclusive à plusieurs médias russes dont RT. Daesh, l'Occident, la crise migratoire, la politique. Bachar el-Assad s'est confié comme rarement. Alors que vous pouvez retrouver l'intégralité de l'échange sur notre site, nous vous avons préparé un résumé avec l'essentiel en 7 points clés. 

     

    La carte de la présence de Daesh dans le monde
    La carte de la présence de Daesh dans le monde

     

    Sur Daesh 

    «Ils représentent la troisième phase de la politique et du poison idéologique de l'Occident. L'Etat islamique est destiné à parachever ses objectifs politiques. Les Frères musulmans, au tournant du siècle dernier, constituaient une première phase. La deuxième a pris place avec Al-Qaïda luttant contre l'Union Soviétique en Afghanistan. Daesh, le front Al-Nosra et tous ces groupes extrémistes représentent la troisième phase. Qui sont les terroristes de l'Etat Islamique ? De tous ces groupes ? Ils sont simplement des extrémistes produits par l'Occident.»

    Sur la crise des migrants

    «Bien sûr que l'Europe est coupable. Elle est responsable parce qu'elle supporte le terrorisme comme je l'ai déjà dit à plusieurs reprises. Et elle continue de le faire et de couvrir les extrémistes. L'Europe continue de les appeler des modérés. Tous ces groupes présents en Syrie sont des extrémistes.»

     

    Source: Reuters

     

    Sur la coopération avec les Etats-Unis

    «Il n'y a pas le moindre contact ou la moindre coordination entre le gouvernement syrien et son homologue américain ni entre nos deux armées. Et tout cela parce qu'ils ne peuvent avouer, ne peuvent accepter que nous sommes la seule force capable de se battre contre l'Etat islamique sur le terrain.»

    Sur les pourparlers de paix

    «Le seul vrai pas concrêt a été réalisé durant la conférence Moscou 2 et pas à Genève ni durant Moscou 1. Et ce n'est qu'une étape parmi tant d'autres. Il n'y a pas eu de grandes avancées. C'est normal, c'est une crise d'une grande importance. Vous ne pouvez pas trouver de solutions en quelques heures ou même en quelques jours. Nous attendons le prochain pallier qui sera la conférence Moscou 3.»

     

    Sur sa vision de la politique

    «La mission principale de chaque politique ou gouvernement, président, Premier ministre, peu importe, c'est de travailler dans l'intérêt de son peuple et de son pays. Si une réunion ou une poignée de main avec qui que ce soit dans le monde peuvent être bénéfiques pour mon peuple, alors je dois le faire. Que cela me plaise ou non. Donc ce n'est pas à propos de moi, de ce que j'accepte ou de ce qui me plaît. C'est à propos d'agir dans l'intérêt supérieur de mon peuple et de mon pays. Alors oui, je suis prêt à faire n'importe quoi qui profite aux Syriens.»

    Source: Reuters

    Sur l'Occident

    «Tant que je serai à la tête du pays, ils continueront à supporter le terrorisme parce que leur objectif principal en Syrie et dans d'autres pays est de changer les présidents, les Etats ou comme ils disent, abattre les régimes. Pourquoi ? Parce qu'ils n'acceptent pas les partenaires et les nations indépendantes. Quel est leur problème avec la Russie ? Avec la Syrie ? Qu'ont-ils contre l'Iran ? Vous remarquerez qu'il s'agit là de trois pays indépendants. Ils veulent que certains dirigeants partent pour les remplacer par des individus qui agissent dans leurs intérêts et non dans celui de leurs peuples.» 

     

    Source: Reuters

    Sur ses erreurs

    «Dans chaque Etat des erreurs sont commises tous les jours. Mais elles ne justifient pas ce qui est arrivé. Si ces fautes sont la cause de tout cela, pourquoi ils n'encouragent pas les révolutions dans les Etats du Golfe, particulièrement en Arabie Saoudite qui ne connaît absolument rien de la démocatrie ? Je pense que la réponse est évidente.» 

     

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