lundi 1 février 2016
Sur l’OTAN aussi, Hollande pire que Sarkozy ?
Cela s’est fait discrètement, ce choix ne pouvant guère servir politiquement un président bien calculateur. Comme le rappelle Bruno Rieth sur Marianne, après avoir déposé une motion de censure contre le choix de son prédécesseur en 2008, François Hollande semble vouloir faire un pas de plus dans la réintégration de l’OTAN par notre pays, un choix aussi révoltant sur le fond que sur la forme.
Nouveau tropisme étasunien
Comme le rappelle Marianne, fin 2008, à l’Assemblée Nationale, celui qui était alors le premier secrétaire du PS soutenait que « dans toute démocratie digne de ce nom, de tels arbitrages auraient été rendus après un vaste débat dans le pays », présentant alors une motion de censure contre la décision de Nicolas Sarkozy d’entamer des négociations pour le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN. Mais le 4 janvier, le Conseil des ministres a donné son accord à un projet de loi qui permettrait une pleine réintégration de la France dans l’OTAN. Ce projet de loi, qui peut sembler technique sur le fond (pour clarifier le statut du personnel de l’Organisation), est en réalité sans doute la dernière étape dans la pleine acceptation de tout ce que représente l’OTAN, la soumission aux Etats-Unis.
Déjà, en 1966, en pleine guerre froide, le Général de Gaulle soutenait que l’exercice de notre souveraineté nous imposait « de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN ». Après tout, Paris pouvait être allié à Washington sans se mettre en position d’affidé. Et parce que cela n’avait pas de sens dans les années 60, cela en a encore moins avec la fin de la menace communiste et cela devient encore plus effarant depuis les choix aberrants des Etats-Unis, qui ont amené le chaos en Afghanistan et en Irak, créant un terreau fertile pour le développement du terrorisme qui est venu nous frapper l’an dernier. Pourquoi donc accepter la pleine intégration dans une organisation où Washington décide de facto de presque tout ? Pourquoi se soumettre ?
On peut voir dans le choix de cette majorité (comme dans celui de la précédente), la conjonction d’une forme de paresse intellectuelle, les faisant accepter des choses anormales sans vraiment se poser de questions. A moins que cette paresse ne les pousse à accepter sciemment la tutelle de l’Oncle Sam ?
http://www.gaullistelibre.com/2016/02/sur-lotan-aussi-hollande-pire-que.html?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+gaullistelibre+%28Blog+gaulliste+libre%29
LES DANGERS DU TRÈS DISCRET PROJET DE PROTOCOLE
DE M. DUFF. == Un nouvel article de fond de Vincent BROUSSEAU ==
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Vincent Brousseau vient de rédiger un très important article sur un projet de « Protocole additionnel » aux traités européens, rédigé par un certain Andrew Duff, inconnu du grand public mais très connu des cercles bruxellois. Mine de rien, ce projet dont personne ne parle pourrait bien sonner le glas de l'histoire de France comme ...
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Bannière USA sur l’Europe
Participant (comme il est désormais de mise) à la rencontre des ministres de la défense de l’UE le 5 février à Amsterdam, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a fait l’éloge du « plan des Etats-Unis d’accroître substantiellement leur présence militaire en Europe, en quadruplant les financements à cet effet ». Les USA peuvent ainsi « conserver plus de troupes dans la partie orientale de l’Alliance, y pré-positionner des armements lourds, y effectuer plus d’exercices et y construire plus d’infrastructures ». De cette façon, selon Stoltenberg, « se renforce la coopération UE-Otan ».
Tout autre objectif. Immédiatement après la fin de la guerre froide, en 1992, Washington soulignait la « fondamentale importance de préserver l’Otan comme canal de l’influence et participation étasuniennes dans les affaires européennes, en empêchant la création de dispositifs uniquement européens qui mineraient la structure de commandement de l’Alliance », à savoir le commandement USA.
Mission accomplie : 22 des 28 pays de l’UE, avec plus de 90% de la population de l’Union, font aujourd’hui partie de l’Otan toujours sous commandement USA, reconnue par l’UE comme « fondement de la défense collective ». Faisant pression sur les gouvernements de l’Est, liés davantage aux USA qu’à l’UE, Washington a rouvert le front oriental avec une nouvelle guerre froide, brisant les liens économiques croissants Russie-UE dangereux pour les intérêts étasuniens.
Dans toute l’Europe orientale flotte, sur le plus haut pennon, la bannière étoilée avec celle de l’Otan. En Pologne, la nouvelle premier ministre Beata Szydlo a, dans ses conférences de presse, amené le drapeau de l’UE, souvent brûlé sur les places par les « patriotes » qui soutiennent le gouvernement dans son refus d’accueillir les réfugiés (fruit des guerres USA/Otan), qualifiés d’« envahisseurs non-blancs ». Dans l’attente du Sommet Otan, qui se tiendra à Varsovie en juillet, la Pologne crée une brigade conjointe de 4mille hommes avec la Lituanie et l’Ukraine (de fait déjà dans l’Otan), entraînée par les USA. En Estonie le gouvernement annonce « une aire Schengen militaire », qui permet aux forces USA/Otan d’entrer librement dans le pays. Sur le front méridional, relié à celui oriental, les Etats-Unis sont sur le point de lancer depuis l’Europe une nouvelle guerre en Libye pour occuper, sous prétexte de les libérer de l’ISIS, les zones côtières économiquement et stratégiquement les plus importantes.
Un coup pour regagner du terrain, après qu’en Syrie l’intervention russe en soutien des forces gouvernementales a bloqué le plan USA/Otan de démolir cet Etat en utilisant, comme en Libye en 2011, des groupes islamistes armés et entraînés par la Cia, financés par l’Arabie Saoudite, soutenus par la Turquie et d’autres.
L’opération en Libye « sous conduite italienne » -qui, prévient le Pentagone, requiert des « boots on the ground », c’est-à-dire des forces terrestres- a été faite dans un accord des Etats-Unis avec non pas l’Union Européenne, inexistante sur ce plan en tant que sujet unitaire, mais individuellement avec les puissances européennes dominantes, surtout France, Grande-Bretagne et Allemagne. Puissances qui, en concurrence entre elles et avec les Etats-Unis, s’unissent quand entrent en jeu des intérêts fondamentaux.
Emblématique ce qui a émergé des emails de Hilary Clinton, secrétaire d’Etat en 2011 : USA et France attaquèrent la Libye avant tout pour bloquer « le plan de Kadhafi d’utiliser les énormes réserves libyennes d’or et d’argent pour créer une monnaie africaine alternative au franc CFA », devise imposée par la France à ses 14 ex colonies.
Le plan libyen (démontrions-nous sur il manifesto en avril 2011) visait au-delà, à libérer l’Afrique de la domination du FMI et de la Banque Mondiale. C’est pour cela que fut démolie la Libye, où les mêmes puissances se préparent maintenant à débarquer pour rapporter « la paix ».
Manlio Dinucci
Edition de il manifesto
http://ilmanifesto.info/bandiera-usa-sulleuropa/
Traduit de l’italien par Marie-Ange Patrizio
source: http://www.mondialisation.ca/banniere-usa-sur-leurope/5506713
http://reseauinternational.net/banniere-usa-sur-leurope/
Dernier article sur ce thème, du 30.3.2016
Cinquante ans après, retour des bases de l’OTAN en France ?
Alors que les Américains se posent des questions sur leur éventuel retrait de l’organisation, la France veut y consolider sa présence et même revenir cinquante ans en arrière. La dynamique lancée par Sarkozy et poursuivie par Hollande nous laissait prévoir que, tôt ou tard, la question se poserait. Hé bien, nous y sommes. RI
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Pierre Pranchère et l’Amiral Michel Debray appellent les parlementaires à refuser la réintégration totale de la France dans l’OTAN et à sortir de l’OTAN
À l’initiative du président Hollande, un projet de loi prépare le retour de l’OTAN avec le stationnement sur notre sol de forces militaires étrangères membres, 50 ans après en avoir été exclues par le général de Gaulle
Le président de la République, bafouant les principes établis au nom de la France, de 1958 à 1966 pour sa sortie du commandement intégré de l’OTAN, a soumis au conseil des ministres du 4 janvier 2016 un projet de loi qui autoriserait le retour sur notre sol de forces militaires étrangères sur décision des Etats-Unis, véritable maître de l’OTAN.
Le général de Gaulle dès son accession à la présidence de la République en janvier 1959 a multiplié les démarches et pris les décisions afin que la France rétablisse sa souveraineté et son indépendance, ce qui fut réalisé en mars 1966.
Le texte prévoit, s’il est adopté par le parlement, l’adhésion de la France à un protocole datant de 1952 qui définissait « le cadre juridique du stationnement des quartiers généraux de l’OTAN et de leurs personnels au sein des pays de l’alliance ».
Ce protocole de 1952 induisait la présence de 28000 militaires américains qui paradaient sur notre sol 21 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ils occupaient principalement des bases aériennes, comme à Déols près de Châteauroux, tout en narguant les autorités et la population.
Dans cette période où l’impérialisme américain avait déjà fait de l’OTAN son arme de guerre, le président de Gaulle développa sa politique étrangère selon les principes de souveraineté et d’indépendance qu’il avait mis en œuvre.
Nous avons évoqué en commémorant en 2013 le 70ème anniversaire de la victoire de l’armée soviétique à Stalingrad, qui fut le tournant décisif de la Seconde Guerre Mondiale, la visite du général de Gaulle à Moscou du 20 au 30 juin 1966. Ce dernier, se souvenant de 1944 où il avait vu la grande Russie«… tendue dans l’esprit guerrier qui allait assurer sa victoire et, pour une très large part, celle de la France et de ses alliés », clôtura sa visite par la signature d’une déclaration bilatérale qui donna une impulsion considérable à une coopération multiforme, le domaine spatial en témoigne encore.
Le 1er septembre 1966, le président de Gaulle prononça un discours à Phnom Penh au Cambodge en présence de 100 000 personnes. L’impérialisme américain installé au Vietnam du sud se distinguait par l’utilisation massive du napalm et les bombardements aériens, c’est ce que mettait en cause le président français en ces termes : l’escalade américaine « de plus en plus étendue en Asie, de plus en plus proche de la Chine, de plus en plus provocante à l’égard de l’Union Soviétique, de plus en plus réprouvée par nombre de peuples d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine, et, en fin de compte menaçante pour la paix du monde ».
La réintégration en décembre 1995 de la France au comité militaire et au conseil des ministres de l’OTAN fut qualifiée par l’historien Paul-Marie de la Gorce de « retour honteux de la France dans l’OTAN ». La réintégration fut complétée en 2009 sous la présidence de Sarkozy, ramenant la France à la situation antérieure à 1966.
La décision de Hollande de démolir l’œuvre de De Gaulle en ce domaine, tout comme la mission impérative qu’il a donnée à son gouvernement Valls-Macron de déclencher une guerre totale contre ce qu’il reste des conquêtes sociales et démocratiques émanant du Front populaire et des fondamentaux du programme du Conseil National de la Résistance, illustre le caractère ultra réactionnaire d’une politique sociale-impérialiste.
La 4ème conférence nationale du PRCF des 14 et 15 mars 2015 a constaté avec raison que le parti socialiste est bien « irréversiblement enchaîné à la « construction » européenne, à l’OTAN et à la gouvernance capitaliste mondiale (FMI, UE, OMC) ».
Ce projet de loi Hollande, honteux et antinational, nouvelle soumission aux Etats-Unis, mérite la poubelle de l’histoire, il doit être rejeté par les députés et les sénateurs qui en seront bientôt saisis.
Il éclaire l’urgence pour la sécurité de notre pays de sortir de l’OTAN qui réalisa avec le concours de la CIA le coup d’Etat des néo-nazis-fascistes de la place Maïdan à Kiev dont un des leaders fut reçu à l’Elysée. La soi-disant « Europe de la paix » a été transformée par l’OTAN en « Union Européenne militariste » pouvant conduire à une troisième guerre mondiale.
La sortie de l’OTAN devra s’accompagner du retrait de la France de l’Euro, de l’Union Européenne et des organismes déjà cités, FMI et OMC, qui assurent la dictature internationale des marchés financiers et menacent la paix et la démocratie.
Michel DEBRAY
Vice-amiral
Ancien commandant de l’Aviation embarquée et du groupe des porte-avions
Ancien président de l’Institut Charles de Gaulle
Pierre PRANCHERE
Ancien Résistant
Ancien député à l’Assemblée Nationale
Député honoraire au Parlement Européen
Président de la commission Internationale du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)
source: https://histoireetsociete.wordpress.com/2016/03/29/pierre-pranchere-et-lamiral-michel-debray-appellent-les-parlementaires-a-refuser-la-reintegration-totale-de-la-france-dans-lotan-et-a-sortir-de-lotan/
http://reseauinternational.net/cinquante-ans-apres-retour-des-bases-de-lotan-en-france/
Pierre Pranchère et l’Amiral Michel Debray appellent la France à sortir de l’OTAN
Pierre Pranchère et l’Amiral Michel Debray appellent les parlementaires à refuser la réintégration totale de la France dans l’OTAN et à sortir de l’OTAN.
À l’initiative du président Hollande, un projet de loi prépare le retour de l’OTAN avec le stationnement sur notre sol de forces militaires étrangères membres, 50 ans après en avoir été exclues par le général de Gaulle.
Le président de la République, bafouant les principes établis au nom de la France, de 1958 à 1966 pour sa sortie de du commandement intégré de l’OTAN, a soumis au conseil des ministres du 4 janvier 2016 un projet de loi qui autoriserait le retour sur notre sol de forces militaires étrangères sur décision des Etats-Unis, véritable maître de l’OTAN.
Le général de Gaulle dès son accession à la présidence de la République en janvier 1959 a multiplié les démarches et pris les décisions afin que la France rétablisse sa souveraineté et son indépendance, ce qui fut réalisé en mars 1966.
Le texte prévoit, s’il est adopté par le parlement, l’adhésion de la France à un protocole datant de 1952 qui définissait « le cadre juridique du stationnement des quartiers généraux de l’OTAN et de leurs personnels au sein des pays de l’alliance ».
Ce protocole de 1952 induisait la présence de 28000 militaires américains qui paradaient sur notre sol 21 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Ils occupaient principalement des bases aériennes, comme à Déols près de Châteauroux, tout en narguant les autorités et la population.
Dans cette période où l’impérialisme américain avait déjà fait de l’OTAN son arme de guerre, le président de Gaulle développa sa politique étrangère selon les principes de souveraineté et d’indépendance qu’il avait mis en œuvre.
Nous avons évoqué en commémorant en 2013 le 70ème anniversaire de la victoire de l’armée soviétique à Stalingrad, qui fut le tournant décisif de la Seconde Guerre Mondiale, la visite du général de Gaulle à Moscou du 20 au 30 juin 1966. Ce dernier, se souvenant de 1944 où il avait vu la grande Russie«… tendue dans l’esprit guerrier qui allait assurer sa victoire et, pour une très large part, celle de la France et de ses alliés », clôtura sa visite par la signature d’une déclaration bilatérale qui donna une impulsion considérable à une coopération multiforme, le domaine spatial en témoigne encore.
Le 1er septembre 1966, le président de Gaulle prononça un discours à Phnom Penh au Cambodge en présence de 100 000 personnes. L’impérialisme américain installé au Vietnam du sud se distinguait par l’utilisation massive du napalm et les bombardements aériens, c’est ce que mettait en cause le président français en ces termes : l’escalade américaine « de plus en plus étendue en Asie, de plus en plus proche de la Chine, de plus en plus provocante à l’égard de l’Union Soviétique, de plus en plus réprouvée par nombre de peuples d’Europe, d’Afrique, d’Amérique latine, et, en fin de compte menaçante pour la paix du monde ».
La réintégration en décembre 1995 de la France au comité militaire et au conseil des ministres de l’OTAN fut qualifiée par l’historien Paul-Marie de la Gorce de « retour honteux de la France dans l’OTAN ». La réintégration fut complétée en 2009 sous la présidence de Sarkozy, ramenant la France à la situation antérieure à 1966.
La décision de Hollande de démolir l’œuvre de De Gaulle en ce domaine, tout comme la mission impérative qu’il a donnée à son gouvernement Valls-Macron de déclencher une guerre totale contre ce qu’il reste des conquêtes sociales et démocratiques émanant du Front populaire et des fondamentaux du programme du Conseil National de la Résistance, illustre le caractère ultra réactionnaire d’une politique sociale-impérialiste.
La 4ème conférence nationale du PRCF des 14 et 15 mars 2015 a constaté avec raison que le parti socialiste est bien « irréversiblement enchaîné à la « construction » européenne, à l’OTAN et à la gouvernance capitaliste mondiale (FMI, UE, OMC) ».
Ce projet de loi Hollande, honteux et antinational, nouvelle soumission aux Etats-Unis, mérite la poubelle de l’histoire, il doit être rejeté par les députés et les sénateurs qui en seront bientôt saisis.
Il éclaire l’urgence pour la sécurité de notre pays de sortir de l’OTAN qui réalisa avec le concours de la CIA le coup d’Etat des néo-nazis-fascistes de la place Maïdan à Kiev dont un des leaders fut reçu à l’Elysée. La soi-disant « Europe de la paix » a été transformée par l’OTAN en « Union Européenne militariste » pouvant conduire à une troisième guerre mondiale.
La sortie de l’OTAN devra s’accompagner du retrait de la France de l’Euro, de l’Union Européenne et des organismes déjà cités, FMI et OMC, qui assurent la dictature internationale des marchés financiers et menacent la paix et la démocratie.
Michel DEBRAY
Vice-amiral
Ancien commandant de l’Aviation embarquée et du groupe des porte-avions
Ancien président de l’Institut Charles de Gaulle
Pierre PRANCHERE
Ancien Résistant
Ancien député à l’Assemblée Nationale
Député honoraire au Parlement Européen
Président de la commission Internationale du Pôle de Renaissance Communiste en France (PRCF)
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Source:Initiative-communiste.fr/
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Goebbels revient régner sur l’Europe. Mort de la puissance souveraine française.
9 Avril 2016 , Rédigé par lucien-pons Publié dans #La France, #La mondialisation, #AMERIQUE, #La Russie, #L'OTAN., #Europe supranationale
Goebbels revient régner sur l’Europe. Mort de la puissance souveraine française.
on: avril 08, 2016
La France vient de signer son arrêt de mort. Féale des USA depuis 2009, elle sera désormais occupée comme elle le fut par le Reich entre 40 et 44. Le 22 novembre 1942, François Darlan, chef du gouvernement Vichy, signait la capitulation de la France suivie de sa vassalisation, une fois la guerre terminée, par les Américains. Cet accord avait été ratifié en présence du général Mark W. Clarck et stipulait également le cession de l’Afrique française du nord aux USA. Bien que cette page si peu glorieuse de notre Histoire soit quasi-inconnue du grand public, les détails qui la composent sont trouvables dans les manuels et les liens consacrés. Cela peut paraître extraordinaire, mais si ce n’était le Général, d’ailleurs dépeint par les States en dictateur et en pantin des Soviétiques – ça ne vous rappelle rien ? – la France serait officiellement passée sous protectorat amerloc et se serait vu imposer le dollar comme monnaie d’Etat.
Le 7 avril 2016, François Darlan est ressuscité. Mystiquement, à travers la personnalité d’un autre François, fossoyeur de la France dans la lignée otano-intégrationiste et intégriste d’un Sarko. L’intégration de Paris dans l’ensemble des organes de l’OTAN annonce sans équivoque l’installation de bases militaires US sur le territoire français. Autant dire qu’il s’agira d’emblée d’un pays occupé, officiellement désouverainisé et voué à accomplir coûte que coûte tous les desidératas d’une hyperpuissance qui en moins de 60 ans s’en est prise à 50 gouvernements légitimes, a détruit un pays européen prospère qu’était la Yougoslavie, a réduit à la sauvagerie l’Afghanistan, a rasé une grosse partie des pays arabo-musulmans, préférentiellement les pays laïcs moyen-orientaux, a anéanti le premier PIB d’Afrique, la Libye, par les mains de sa marionnette de Sarkozy, a orchestré un putsch sanglant en plein centre de l’Europe, en Ukraine, nargue la Chine en revendiquant l’élargissement de ses zones d’influence dans le Pacifique, instrumentalise les conflits semi-gelés des ex-espaces soviétiques – Transnistrie et Haut-Karabagh – entretient une hystérie endémique et pandémique autour de la pseudo-menace russe, hystérie relayée, comme si nous avions affaire à des perroquets dressés, par les pitres cravatés de TF1.
Car le 20 heures du 6 avril de Pujadas est un modèle de vassalisation revendiquée. L’expert interrogé, le journaliste Etienne Leenhardt, n’a rien à envier au bon vieux maître du Verbe nazi, J. Goebbels qui n’avait pas tort de constater la réceptivité de la foule à un mensonge répété 10.000 fois. Le compte y est. La Russie n’a jamais attaqué aucun pays européen ce qui inversement n’est pas le cas. L’OTAN ne cesse de s’étendre vers l’Est en violation de l’accord soviéto-américain sur l’unité de l’Allemagne, le nombre de bases US dans toutes les zones du monde cartographiées est estimé à plus de 1000 (soit 95% de l’ensemble des bases étrangères de la planète). M. Leenhardt ment avec aplomb en attribuant à Poutine une phrase qu’il n’a jamais dite : la Russie entend faire restaurer sa puissance dans sa zone d’influence historique. J’ai longuement cherché sur le net : sans surprise, aucune trace de cette déclaration. A contrario : Poutine a plus d’une fois répété qu’il n’avait nullement l’intention de rétablir l’URSS, que ça aurait été de la pure folie de sa part. Quel sens prêter alors à la pseudo-citation de Leenhardt ? En revanche, j’ai trouvé que la même thèse, mot pour mot, avait été avancée le 6 avril par Stoltenberg, secrétaire général de l’OTAN. TF1 la ressort telle quelle le même jour. Coïncidence ? C’est bien beau de mentir en plagiant. La Russie a montré de quoi elle était capable en Ukraine et en Syrie, poursuit le journaliste. S’il voulait dire qu’elle a montré comment aider à faire survivre son propre peuple dans le Donbass mitraillé à longueur de journée par les FAU et affamé pour insoumission au diktat atlantiste, je suis d’accord. S’il voulait dire que la Russie a montré comment il fallait en découdre avec les barbus obsédés de Daesh et de ses frangins tous logés à la même enseigne, d’accord ! Dans le cas contraire, je devrais imaginer – ce que je ne voudrais pas – que sieur Leenhardt soutient le génocide des peuples du Donbass et les salafistes en Syrie. La Russie projetterait de s’attaquer à Vilnius si bien que les forces locales de l’OTAN s’entraînent à simuler des combats de rue ? Le coup de la menace rouge paraît bien rabattu depuis qu’elle a libéré l’Europe du III Reich et dissout le pacte de Varsovie quelques mois avant l’écroulement de l’URSS. Et puis après, c’est à Vilnius de voir s’il désire voir débarquer les Russes : s’il se sent prêt à réserver à 40% de la population du pays qui est russe un sort similaire à celui des Donbassiens, je me demande si Moscou aura le même degré de patience qu’il a jusqu’ici avec ses « frères » ukrainiens. Qu’aurait fait la France si les Flamands cherchaient noise aux Wallons ? Soit dit en passant, le coup de la menace russe est resservi le jour où Moscou est parvenu à apaiser les passions autour du Haut-Karabakh 4 jours seulement après le relancement des hostilités. Encore une coïncidence ? Restons sérieux. Il est très clair que le dégel du Karabakh avait été prévu bien à l’avance et qu’il faut chercher ses racines dans un autre pays pacifique de l’OTAN, la Turquie, qui quelques jours avant les faits avait affiché un soutien inconditionnel à tous les agissements de Bakou. Le réchauffement du conflit arméno-azéri aurait acquis son plein sens si Damas était tombé ce qui Dieu merci n’est pas arrivé. Néanmoins, le détonateur activé, il fallait le jeter.
Elles sont bien belles les œuvres de l’OTAN quand la « menace russe » saute aux yeux. Ici, des chars flanqués de l’image de Poutine sillonnent les steppes ukrainiennes mais Kiev ne connaît toujours pas le sort de Bagdad. Là, les avions russes bombardent les petits enfants syriens et les gentils opposants à Bachar rêvant d’une Syrie éclairée et donneuse de pétrole pour trois sous. Pendant que les Pujadas et les Leenhardt singent sur commande le brillantissime Goebbels, les States prostituent ceux qui continuent à voir en eux leurs alliés et ceux qui feignent d’y croire pour ne pas briser le petit monde douillet qu’ils se sont crées en tant d’années de propagande.
Françoise Compoint
Hollande et sa clique (voir la composition de son gouvernement) bradent non seulement la souveraineté de la France mais son patrimoine et tout ce qui fait sa spécificité. Les commissaires priseurs dispersent à tout va le contenu de châteaux et de grandes propriétés. Des vignobles sont vendus à des étrangers . Tout est fait pour que les générations à venir n'est plus de racines les rattachant à leur pays natal ! L'Education nationale participe activement à ce travail de sape en rayant des livres des pans entiers de notre Histoire : Napoléon, la Révolution française etc ; Les enseignants passent plus de temps sur l'islam que sur Jeanne d'Arc comme si en sixième un élève de 11 12 ans était capable de comprendre les religions et les guerres qu'elles ont engendrés