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    La dictature impériale

    La dictature impériale

     

    Comment peut-on qualifier un gouvernement qui décide du sort des autres peuples en s’y imposant, soit par la force militaire, soit par les sanctions unilatérales, soit par la corruption de certains de ses membres ? Comment peut-on appeler un gouvernement qui défie les lois internationales des Nations Unies et les droits fondamentaux des personnes et des Peuples ? S’il ne s’agit pas là d’une dictature, aussi bien-dire que les dictatures n’existent tout simplement pas.

    Maintenant, ceci dit, comment pouvons-nous qualifier de démocratiques les gouvernements qui abdiquent aux intérêts prioritaires de leur peuple pour se soumettre prioritairement aux diktats de la dictature impériale ?

    La réponse à ces deux questions nous conduit directement au monde dans lequel nous vivons : un monde dominé par la puissance impériale dont le siège politique et économique se trouve à Washington. Le Collège des grands électeurs s’assure que la démocratie des votes populaires lui soit subordonnée. Pas question, pour la dictature, de prendre les risques d’un renversement par votes populaires du régime dictatorial pour un régime du peuple pour le peuple.

    Un des principaux problèmes que rencontre cette dictature impériale est que de nombreux peuples prennent conscience de cette domination et décident, par des voies démocratiques, non soumises à un Conseil des grands électeurs, de s’affranchir de l’emprise de ce pouvoir dictatorial impérial. Les pays émergents de l’Amérique latine en sont un bel exemple, dont Cuba fut l’un des premiers à s’affranchir de cette dictature impériale. Dans tous les cas, il y a un prix élevé à payer, car l’empire vit de ces peuples qui mettent à sa disposition leurs territoires et leurs richesses. Que l’Amérique latine soit la Cour arrière de l’Empire est plus qu’une figure de style. Ce fut et c’est toujours pour un certain nombre de ces pays, la Cour arrière de l’empire dictatorial. De nombreux autres pays en Europe, en Asie, en Afrique, au Moyen-Orient sont soumis à cette dictature impériale.

    Nous avons en elle le monde unipolaire et le nouvel ordre mondial fait sur mesure pour répondre à ses attentes et ambitions. À 90%, sinon plus, il a le contrôle de tous les médias qui lui permettent de formater les esprits des personnes et des peuples. Dans le sens biblique du terme, il a la connaissance du bien et de mal, à savoir qu’il peut créer lui-même ce qui est bien et ce qui est mal. Il s’approprie, pour ainsi dire, le pouvoir créateur de Dieu. Ceux qui sont avec lui sont les bons et ceux qui sont contre lui sont les mauvais, comme l’exprimait si bien GW. Bush.

    Cette usurpation du pouvoir divin unie à cette autre usurpation du pouvoir des peuples explique en grande partie le drame que vit notre humanité et la grande majorité des peuples de la terre. Nous découvrons que celui qui se fait l’apôtre et le grand défenseur de la démocratie dans le monde est celui-là même qui en fait une prostituée à son service. C’est le cas de plusieurs démocraties en Amérique latine. Colombie, Argentine, Chili, Brésil, Mexique, Honduras, Guatemala, Panama, Paraguay, entre autres, en font partie. Le dictateur impérial peut y installer les bases militaires qu’il veut bien y installer et faire de leurs gouvernants de fidèles serviteurs.

    Par contre, certains peuples ont pris en main leur destin en s’imposant par la voie électorale. Les gouvernements qui en ont émergé ont goûté et goûtent toujours de la médecine amère dont sait si bien faire usage le dictateur impérial : guerres économiques, désinformation à grande échelle, assassinats de dirigeants et leaders sociaux, corruption à grande échelle des représentants de l’opposition interne. Même les épiscopats sont mis à contribution pour influencer le peuple et en faire un ennemi de ces gouvernements. Le Venezuela est un bel exemple de cette mise en scène comme le fût et l’est toujours la Bolivie.

    La dictature impériale qui ne saurait s’appeler démocratie en raison, entre autres, de ce Conseil des grands électeurs qui filtre et décide qui sera Président des États-Unis ne peut tolérer la dictature du peuple, pouvoir du peuple pour le peuple. Cette démocratie du peuple pour le peuple n’est pas la démocratie qui lui convient. Il la qualifie de dictature comme il le fait avec le gouvernement du peuple pour le peuple. La seule démocratie qui lui convient est celle de la soumission totale à ses volontés.

    Dans les jours qui viennent, les pays du BRICS vont se réunir à l’invitation de la Chine l’ajout de nouveaux participants. Déjà, nous savons que ce regroupement de pays fait la promotion d’un monde multipolaire fondé sur le respect des nations et des peuples. Une approche qui va entièrement à l’encontre de ce monde unipolaire sous la gouverne d’une dictature impériale.

    http://caplibre.over-blog.com/article-nous-vivons-une-dictature-imperiale-44272534.html

    Oscar Fortin

    source: http://humanisme.blogspot.com

    http://reseauinternational.net/la-dictature-imperiale/

     


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    Inédit : Comment le Président Assad a su sauver son peuple.

    Sa stratégie à contre-courant

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    Inédit : Comment le Président Assad a su sauver son peuple. Sa stratégie à contre-courant

     

    (..) Il s’agit pour l’impérialisme de diviser le monde en deux : d’un côté une zone stable qui profite du système, de l’autre un chaos épouvantable où nul ne pense plus à résister, mais uniquement à survivre ; une zone dont les multinationales puissent extraire les matières premières dont elles ont besoin sans rendre de compte à personne (..)

    L’expérience du jihadisme au Moyen-Orient élargi nous a montré ce qu’est le chaos.

    S’il a réagi comme on l’attendait de lui aux événements de Deraa (mars-avril 2011), en envoyant l’armée réprimer les jihadistes de la mosquée al-Omari, le président el-Assad a été le premier à comprendre ce qui se passait. Loin d’accroître les pouvoirs des forces de l’ordre pour réprimer l’agression extérieure, il a donné au peuple les moyens de défendre le pays.

    Premièrement, il a levé l’état d’urgence, dissout les tribunaux d’exception, libéré les communications Internet, et interdit aux forces armées de faire usage de leurs armes si cela pouvait mettre en danger des innocents.

    Ces décisions à contre-courant étaient lourdes de conséquences. Par exemple, lors de l’attaque d’un convoi militaire à Banias, les soldats se sont retenus de faire usage de leurs armes en légitime défense. Ils ont préféré être mutilés par les bombes des assaillants, et parfois mourir, plutôt que de tirer au risque de blesser les habitants qui les regardaient se faire massacrer sans intervenir.

    Comme beaucoup, à l’époque, j’ai cru que c’était un président faible et des soldats trop loyaux, que la Syrie allait être écrasée. Pourtant, six ans plus tard, Bachar el-Assad et les armées syriennes ont gagné leur pari. Si au départ, les soldats ont lutté seuls contre l’agression étrangère, petit à petit, chaque citoyen s’est impliqué, chacun à son poste, pour défendre le pays. Ceux qui n’ont pas pu ou pas voulu résister se sont exilés. Certes les Syriens ont beaucoup souffert, mais la Syrie est le seul État au monde, depuis la guerre du Vietnam, à avoir résisté jusqu’à ce que l’impérialisme se lasse et renonce.

    Deuxièmement, face à l’invasion d’une multitude de jihadistes issus de toutes les populations musulmanes, du Maroc à la Chine, le président Assad a décidé d’abandonner une partie du territoire pour sauver son peuple.

    L’armée arabe syrienne s’est repliée dans la « Syrie utile », c’est-à-dire dans les villes, abandonnant les campagnes et les déserts aux agresseurs. Tandis que Damas veillait sans aucune interruption à l’approvisionnement en nourriture de toutes les régions qu’il contrôlait. Contrairement à une idée reçue en Occident, il n’y a eu de famine que dans les zones contrôlées par les jihadistes et dans quelques villes assiégées par eux ; les « rebelles étrangers » (pardonnez l’oxymore), approvisionnés par les associations « humanitaires » occidentales, utilisant la distribution de colis de nourriture pour soumettre les populations qu’ils affamaient.

    Le peuple syrien a constaté par lui-même que seule la République, et pas les Frères musulmans et leurs jihadistes, les nourrissait et les protégeait.

    Troisièmement, le président Assad a tracé, lors d’un discours prononcé le 12 décembre 2012, la manière dont il entendait refaire l’unité politique du pays. Il a notamment indiqué la nécessité de rédiger une nouvelle constitution et de la soumettre à adoption par une majorité qualifiée du peuple, puis de procéder à l’élection démocratique de la totalité des responsables institutionnels, y compris le président bien sûr.

    À l’époque, les Occidentaux se sont gaussés de la prétention du président Assad de convoquer des élections en pleine guerre. Aujourd’hui, la totalité des diplomates impliqués dans la résolution du conflit, y compris ceux des Nations unies, soutiennent le plan Assad.

    Alors que les commandos jihadistes circulaient partout dans le pays, y compris à Damas, et assassinaient les hommes politiques jusque chez eux avec leur famille, le président Assad a encouragé ses opposants nationaux à prendre la parole. Il a garanti la sécurité du libéral Hassan el-Nouri et du marxiste Maher el-Hajjar pour qu’ils prennent, eux aussi, le risque de se présenter à l’élection présidentielle de juin 2014. Malgré l’appel au boycott des Frères musulmans et des gouvernements occidentaux, malgré la terreur jihadiste, malgré l’exil à l’étranger de millions de citoyens, 73,42 % des électeurs ont répondu présents.

    Identiquement, dès le début de la guerre, il a créé un ministère de la Réconciliation nationale, ce que l’on n’avait jamais vu dans un pays en guerre. Il l’a confié au président d’un parti allié, le PSNS, Ali Haidar. Celui-ci a négocié et conclu plus d’un millier d’accords actant l’amnistie de citoyens ayant pris les armes contre la République et leur intégration au sein de l’Armée arabe syrienne.

    Durant cette guerre, le président Assad n’a jamais utilisé la contrainte contre son propre peuple, quoi qu’en disent ceux qui l’accusent gratuitement de tortures généralisées. Ainsi, il n’a toujours pas instauré de levée en masse, de conscription obligatoire. Il est toujours possible pour un jeune homme de se soustraire à ses obligations militaires. Des démarches administratives permettent à tout citoyen mâle d’échapper au service national s’il ne souhaite pas défendre son pays les armes à la main. Seuls des exilés qui n’ont pas eu l’occasion de procéder à ces démarches peuvent se trouver en contravention avec ces lois

    Durant six ans, le président Assad n’a cessé d’une main de faire appel à son peuple, de lui donner des responsabilités et, de l’autre, de tenter de le nourrir et de le protéger autant qu’il le pouvait. Il a toujours pris le risque de donner avant de recevoir. C’est pourquoi, aujourd’hui, il a gagné la confiance de son peuple et peut compter sur son soutien actif.

    Les élites sud-américaines se trompent en poursuivant le combat des décennies précédentes pour une plus juste répartition des richesses. La lutte principale n’est plus entre la majorité du peuple et une petite classe de privilégiés. Le choix qui s’est posé aux peuples du Moyen-Orient élargi et auquel les Sud-Américains vont devoir répondre à leur tour est de défendre la patrie ou de mourir.

    Les faits le prouvent : l’impérialisme contemporain ne vise plus prioritairement à faire main basse sur les ressources naturelles. Il domine le monde et le pille sans scrupules. Aussi vise-t-il désormais à écraser les peuples et à détruire les sociétés des régions dont il exploite déjà les ressources.

    Dans cette ère de fer, seule la stratégie Assad permet de rester debout et libre.

    Source

    Thierry Meyssan 24 8 17

    http://www.voxnr.com/13338/interpretations-divergentes-au-sein-du-camp-anti-imperialiste

     

     


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  • La sacralisation de l’Etat d’Israël,

    La sacralisation de l’Etat d’Israël

    Lors du 75e anniversaire de la Rafle du Vel’ d’Hiv’, Emmanuel Macron, en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, a déclaré, sous les applaudissements de l’assistance, que :

    « Nous ne céderons rien à l’antisionisme, car il est la forme réinventée de l’antisémitisme. »

    Le lobby judéo-sioniste a réussi, grâce au régime républicain [1], cet exploit proprement « magique » ; celui de sacraliser l’Etat d’Israël, rendre tabou toute critique radicale du sionisme et du judaïsme et frapper d’anathème tous ceux qui remettent en question la légitimité et l’action de l’Etat hébreu. Et ce dans un régime (la République française) supposé être areligieux [2], axiologiquement neutre et ne reconnaissant la suprématie d’aucune religion.

    Du moins c’est ce qu’imagine l’historien israélien Shlomo Sand, qui a écrit une lettre en réponse à la déclaration d’Emmanuel Macron. Naïvement, il explique au Président :

    « Voici précisément le moment de vous expliquer pourquoi je vous écris, et pourquoi, je me définis comme non-sioniste, ou antisioniste, sans pour autant devenir anti-juif. Votre parti politique inscrit, dans son intitulé : « La République », c’est pourquoi je présume que vous êtes un fervent républicain. Et dussé-je vous étonner : c’est aussi mon cas. Donc, étant démocrate et républicain, je ne puis, comme le font sans exception tous les sionistes, de droite comme de gauche, soutenir un Etat juif. Le Ministère de l’Intérieur israélien recense 75% de ses citoyens comme juifs, 21% comme musulmans et chrétiens arabes et 4% comme « autres ». Or, selon l’esprit de ses lois, Israël n’appartient pas à l’ensemble des Israéliens, mais aux juifs du monde entier qui n’ont pas l’intention de venir y vivre.
    Ainsi, par exemple, Israël appartient beaucoup plus à Bernard Henry-Levy et à Alain Finkielkraut qu’à mes étudiants palestino-israéliens qui s’expriment en hébreu, parfois mieux que moi-même ! Israël espère aussi qu’un jour viendra où tous les gens du CRIF, et leurs « supporters » y émigreront ! Je connais même des français antisémites que cette perspective enchante ! En revanche, on a pu entendre deux ministres israéliens, proches de Benjamin Netanyahou, émettre l’idée selon laquelle il faut encourager le « transfert » des Israéliens arabes, sans que personne n’ait émis la demande qu’ils démissionnent de leurs fonctions.
    Voilà pourquoi, Monsieur le Président, je ne peux être sioniste. Je suis un citoyen désireux que l’Etat dans lequel il vit soit une République israélienne, et non pas un Etat communautaire juif. Descendant de juifs qui ont tant souffert de discriminations, je ne veux pas vivre dans un Etat, qui, par son autodéfinition, fait de moi un citoyen doté de privilèges. A votre avis, Monsieur le Président : cela fait-il de moi un antisémite ?
     » [3]

    La sacralisation du peuple juif

    La sacralisation en cours de l’Etat hébreu nécessitait au préalable celle du peuple juif. Dans l’époque contemporaine, où règne, du moins en apparence, l’athéisme, il fallait, pour faire accepter aux goyim (les non-juifs [4]) occidentaux l’idée de la sacralité des juifs, inventer un culte « profane », ou plus précisément, un culte dépourvu de transcendance.

    Ce culte, aujourd’hui admis en Occident, est celui de la shoah (mot hébreu signifiant « catastrophe »). Ce culte fut édifié par un holocauste (terme torahique désignant un sacrifice expiatoire ou rémunératoire) humain. L’holocauste humain était pratiqué par nombre de peuples païens antiques, tandis que les hébreux, pour expier leurs fautes, s’épargner le courroux de l’Eternel-Dieu, ou obtenir de Lui des avantages matériels, pratiquaient le sacrifice animal.

    Mais dans le cas du culte shoatique, l’objectif était de le substituer au Christianisme pour remplacer Jésus par un autre dieu-messie (c’est au XVIe siècle, avec la kabbale lourianique, que les juifs ont été substitué au Machiach attendu [5]), le peuple juif sanctifié. Ainsi le sacrifice sur la Croix est remplacé par la Chambre à gaz et le four crématoire, le Golgotha par Auschwitz, le chemin de croix par les rails de train où passaient les wagons de déportés (d’où la commémoration quasi-religieuse du Vel’ d’Hiv’).

    D’ailleurs, le célèbre rabbin Ron Chaya, qui enseigne dans une école talmudique à Jérusalem, affirmera (dans un français approximatif) que :

    « Les bienfaits de la shoah, c’est inimaginable ! Inimaginable !
    Grâce à quoi l’on vit aujourd’hui, si ce n’est pas par le mérite de cette souffrance ? Tout à coup, après la shoah… l’organisation des Nations Unis donne la Terre d’Israël
    (la Palestine) au peuple juif. Et par quel mérite, si ce n’est par la souffrance de tous ces juifs qui sont partis ?
    Ces souffrances, c’est terrible, mais pour un peu de souffrance, tu reçois l’infini, ça vaut l’coup !
     » [6].

    Cette capacité des hommes politiques juifs a instiller leurs idées au sein des peuples et imposer leurs lois, était déjà pointé du doigt par Sénèque (1-65) : « Les Romains ont adopté le sabbat » [7], déplore-t-il, et ailleurs, parlant des juifs il écrit « Cette abominable nation est parvenu à répandre ses usages dans le monde entier ; les vaincus ont donné des lois aux vainqueurs. » [8]

    Le grand historien du judaïsme et du messianisme juif, Gershom Scholem, ne dit pas autre chose lorsqu’il explique le but ultime des mystiques juifs :

    « Une fois le judaïsme rabbinique cristallisé dans la Halakhah (la Loi juive formée par la Torah et le Talmud), les forces créatives, ranimées par un nouvel élan religieux – qui ne tentèrent pas ni ne furent jamais en mesure de modifier le judaïsme halakhique solidement établi –, trouvèrent à s’exprimer, pour la plupart, dans le mouvement kabbalistique.
    Elles œuvrèrent le plus souvent de l’intérieur, s’efforçant de transformer la Torah pour faire de la loi du peuple d’Israël la loi secrète propre à l’univers et, par suite, à donner au juif, hassid ou zaddik
    (les mystiques « pieux » et « justes »), un rôle vital dans le monde. » [9]

    Ici, Gershom Scholem nous dit en substance que la finalité du judaïsme poltitique, via sa mystique, est de faire de la Loi des juifs la loi secrète universelle, afin d’insuffler aux autres religions, idéologies, philosophies, aussi bien qu’aux institutions et à l’organisation des Etats, l’esprit du judaïsme. Ceci en vue de faire adhérer à leur insu les non-juifs à cette loi – ignorance liée à son caractère occulte – pour que ne subsiste en fin de compte que le judaïsme sous ses divers visages ou habillages.

    Aujourd’hui, ce qui est exigé des goyim, c’est d’accepter sans résister, la sacralité du peuple juif et son règne. Ceci fut affirmé notamment par l’essayiste et journaliste politique juif français Bernard Lazare (1865-1903) :

    « Sans la Loi, sans Israël (le peuple juif) pour la pratiquer, le monde ne serait pas, Dieu le ferait entrer dans le néant ; et le monde ne connaîtra le bonheur que lorsqu’il sera soumis à l’empire universel de cette loi, c’est-à-dire à l’empire des juifs. » [10]

    Espérance de domination universelle présente dans toute la littérature juive moderne, comme l’a très largement démontré Hervé Ryssen dans ses travaux.
    Mais au Ier siècle déjà, cette espérance de domination universelle était affirmée, notamment par le philosophe juif d’Alexandrie, Philon (25 av. J.-C- 50 ap. J.-C) lorsqu’il recommandait à ses coreligionnaires de ne pas irriter les Sophistes, pour ne pas provoquer d’émeutes, et d’attendre patiemment leur châtiment, qui arrivera le jour où l’Empire juif sera établi sur le monde entier [11].

    Quant à Cicéron (106 av. J.-C-43 av. J.-C), il décrivait un phénomène tout à fait contemporain : avant la destruction du Second Temple, les juifs installés à Rome et qui s’y enrichissaient, utilisaient les deniers qu’ils tiraient de la République romaine pour soutenir Jérusalem [12].

    L’Etat d’Israël et le sionisme : à l’origine d’un nouvel antisémitisme ?

    Comme l’a exposé Bernard Lazare dans son ouvrage « L’antisémitisme, son histoire et ses causes », depuis l’Antiquité, à Rome, à Alexandrie et ailleurs, puis durant tout le Moyen-Âge en Europe, la présence des juifs et leurs activités (notamment économique) a systématiquement déclenché l’antijudaïsme des peuples.

    Cette question se pose à nouveau mais de manière différente aux époques précédentes, pour deux raisons : la mondialisation, qui permet, entre autres choses, et via internet, de diffuser la même information, les mêmes faits, la même réalité, instantanément et partout dans le monde. Et l’existence de l’Etat d’Israël dont les atrocités qu’il commet et l’incroyable insolence qu’il affiche ne manquent pas d’atteindre presque tous les habitants de la planète.
    La conséquence en est la montée graduelle, et à terme exponentielle, de l’antijudaïsme et de l’antisémitisme, de manière simultanée dans de nombreux pays du monde. Car de fait, ce ne sont pas les antisionistes qui amalgament le judaïsme et le sionisme, mais les juifs sionistes eux-mêmes.
    Comment ne pas voir, dans le racialisme et le racisme pratiqués dans l’Etat hébreu autre chose que l’application des lois juives ? Lois qui étaient jusqu’ici largement méconnues des masses non-juives.

    A titre d’exemple représentatif du lien étroit existant entre le judaïsme et le sionisme, et entre l’Etat d’Israël et les prêtres juifs, j’évoquerai le fameux Yossef Ovadia (1920-2013), Grand Rabbin d’Israël qui fut le fondateur et le guide spirituel du Shass, troisième plus important parti en Israël. Ce Yossef Ovadia, décédé en 2013, était considéré comme une sommité et son influence politique était incontestable, au point que le journaliste franco-israélien Marius Schattner écrivait à son sujet : « Il s’est imposé comme faiseur de rois de la quasi-totalité des gouvernements israéliens depuis trente ans » [13]

    Après la mort de Yossef Ovadia, le Premier ministre Benjamin Netanyahou lui a rendu un vibrant hommage en le qualifiant de « géant de la Torah » et « guide pour une multitude ». Peu de temps avant sa mort, le rabbin reçut la visite du président israélien Shimon Pérez. Il était aussi important pour les dirigeants que pour le peuple israélien qui était au nombre de 700 000 à son enterrement, ce qui représente un dixième de la population israélienne.

    Le discours et la vision politique de celui qui fut jusqu’à sa mort récente la plus haute autorité religieuse d’Israël, se situent dans la droite ligne de la loi juive (Torah et Talmud).
    Conformément aux promesses d’extermination des peuples voisins des hébreux énoncés dans le Deutéronome et dans le livre de Josué, le Rabbi Ovadia a déclaré au sujet des Palestiniens :

    « Puissent-ils disparaître de la Terre. Puisse Dieu envoyer un fléau aux Palestiniens, ces enfants d’Ismaël, ces vils ennemis d’Israël. » [14]

    En 2001, Yossef Ovadia, dans un sermon, a appelé à l’extermination pure et simple des arabes :

    « Il est interdit d’avoir pitié d’eux. Vous devez envoyer des missiles et les annihiler. Ils sont mauvais et détestables » et il ajoute « Le Seigneur retournera les actions des Arabes contre eux-mêmes, épuisera leur semence et les exterminera, les dévastera et les bannira de ce monde » [15]

    Ayelet Shaked, l’actuelle ministre de la Justice israélienne, appela, lorsqu’elle était membre de la Knesset (parlement israélien), durant le bombardement de Gaza en juillet 2014, à « tuer toutes les mères palestiniennes » [16]. Une proposition génocidaire ingénieuse faisant écho aux propos de Yossef Ovadia qui parlait d’épuiser la semence des Arabes [17].

    En 2012, Yossef Ovadia a appelé tous les juifs à prier pour l’annihilation de l’Iran. Ce qui est intéressant, c’est que, précédemment à cet appel, des dirigeants du ministère de la défense, ainsi que le président du Conseil à la Sécurité Nationale Ya’akov Amidor et le ministre de l’intérieur Eli Yishai, avait rendu visite au rabbin pour le persuader de soutenir une éventuelle attaque d’Israël contre l’Iran. Mais Ovadia avait déjà tenu un discours similaire à propos de l’Iran, une semaine avant de recevoir la visite de ces dirigeants israéliens [18].

    Selon la loi juive, comme l’explique Yossef Ovadia, si les non-juifs méritent de vivre, ce n’est que pour servir Israël :

    « Les Goyim sont nés seulement pour nous servir. Sans cela, ils n’ont pas leur place dans le monde – seulement à servir le Peuple d’Israël ».

    Ne s’arrêtant pas là le rabbin poursuit en expliquant pourquoi les non-juifs jouissent d’une significative longévité :

    « Ils ont besoin de mourir, mais Dieu leur donne la longévité. Pourquoi ? Imaginez qu’un âne appartenant à un juif meurt, le juif perdrait son argent. Ils ont une longue durée de vie pour bien travailler pour nous ».

    Le Rabbi Ovadia précise encore sa pensée, en parfaite conformité avec les enseignements de la Bible hébraïque, lorsqu’il avoue très ingénument :

    « Pourquoi les goyim sont-ils nécessaires ? Ils vont travailler, ils cultivent, ils récoltent… C’est pourquoi les goyim ont été créés » [19]

    Certains de ceux qui n’auront pas lu la Bible hébraïque, diront que Yossef Ovadia l’a lu de travers. Bien au contraire, ce grand érudit la connaissait par cœur et la suivait à la lettre. Ovadia ne fait que se conformer à ce passage (parmi d’autres) biblique que l’on trouve dans le livre d’Isaïe :

    « Des gens du dehors seront là pour paître vos troupeaux ; les fils d’étrangers seront vos laboureurs et vos vignerons. Et vous serez appelé prêtres de l’Eternel, on vous nommera ministre de notre dieu. Vous jouirez de la richesse des nations et vous tirerez gloire de leur splendeur » (Isaïe, 61 :5-6)

    D’après l’enseignement de la Bible hébraïque, les peuples étrangers vivant près d’Israël et en Israël ne doivent leur survie qu’à leur statut d’esclave potentiel, sans cela, ils doivent être exterminés (voir comment le Foyer national juif puis l’Etat d’Israël ont mis en application la stratégie de conquête du livre de Josué dans mon ouvrage : Occident et Islam – Sources et genèse messianiques du sionisme).
    Servir ou mourir, tel est le destin des Palestiniens et des peuples voisins d’Israël ou ceux qui sont les victimes désignées de sa vindicte.

    Yossef Ovadia n’est pas une exception dans le monde rabbinique, il en est l’incarnation, lui qui est considéré comme le maître de la génération.

    Et cette horrible réalité de la Bible hébraïque, aujourd’hui, c’est l’Etat d’Israël, qui met en application la loi juive, et le sionisme international (qui défend les intérêts de cet Etat), qui permettent aux masses du monde entier d’en prendre connaissance.
    Le lien de causalité entre sionisme et antisémitisme se situe là, et non pas dans la lutte antisioniste.

    La question juive, et plus précisément celle de l’antijudaïsme, est par conséquent inséparable de la question sioniste et de la politique israélienne.

    Youssef Hindi

    Notes

    [1A ce sujet, lire mon article : « La République et la kabbale, une histoire occultée », Geopolintel : http://www.geopolintel.fr/article19…

    [2Sur la religion de la République française, voir : Youssef Hindi, La mystique de la laïcité, Généalogie de la religion républicaine, Sigest, 2017.

    [5Voir : Youssef Hindi, op. cit., chapitre II.

    [6Voir la vidéo sur ce lien : https://www.youtube.com/watch?v=Fa0…

    [7Hist. Nat., XIII, 4.

    [8Epître XCV. Cité par Bernard Lazare, L’antisémitisme, son histoire et ses causes, 1894, réédité par Kontre Kulture, 2012, p. 31.

    [9Gershom Scholem, La kabbale : une introduction, thèmes et biographies, Gallimard, 2003, pp. 46-47.

    [10Bernard Lazare, op. cit. p. 15.

    [11Cité par Bernard Lazare, op. cit. p. 27.

    [12Cité par Bernard Lazare, op. cit. p. 30.

    [13Cyrille Louis, « Disparition d’un « géant de la Torah » », Le Figaro, 07/10/2013.

    [14Courrier International, Les dérapages incontrôlés du rabbin Ovadia Yossef, 10/09/2010.

    [15BBC News, Rabbi calls for annihilation of Arabs, 10/04/2010.

    [16Press TV, Mothers of all Palestinians must be killed : israeli MP, 16/07/2014.

    [17Projet d’extermination et génocidaire dont l’originaire se trouve dans le corpus biblique. Voir : Youssef Hindi, Occident et Islam – Sources et genèse messianiques du sionisme, chapitre IV, 2015, Sigest.

    [18Haarets, Shas spiritual leader calls on Jews to pray for annihilation of Iran, 26/08/2012.

    [19The Times Of Israel, 5 of Ovadia Yosef’s most controversial quotations, 09/10/2013.

    source: http://www.geopolintel.fr/article1992.html

    http://reseauinternational.net/la-sacralisation-de-letat-disrael/

     

    La bataille d’Ersal laisse Israël pantois

    La bataille d’Ersal laisse Israël pantois

     

    Les médias israéliens refusent de commenter la victoire du Hezbollah à Ersal où la Résistance a presque démantelé le Front al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda.

    Al-Akhbar s’intéresse dans un récent article signé Yahya Dabouq à la bataille d’Ersal et à l’« étrange couverture médiatique » accordée par la presse écrite et orale d’Israël à cet événement :

    « Une fois n’est pas coutume, les médias israéliens refusent de commenter la fulgurante victoire du Hezbollah dans l’Est libanais, sur les hauteurs stratégiques d’Ersal où la Résistance a presque démantelé al-Nosra, branche syrienne d’al-Qaïda. Ce silence inhabituel est d’autant plus étrange que la portée de la bataille stratégique d’Ersal dépasse largement le seul Liban et ne manquera pas de se manifester au cours de toute confrontation à venir entre Israël et l’axe de Résistance.

    Mais pourquoi ce silence radio côté israélien ? Plusieurs hypothèses : il y a d’abord la menace stratégique que fait peser la défaite des terroristes d’al-Nosra sur les intérêts d’Israël. En qualité de bras exécutant de l’armée israélienne en Syrie et au sud du Liban, la défaite des terroristes qaïdistes d’al-Nosra ne peut que constituer un avertissement : sans les nosratistes, finie l’idée de déstabiliser le sud du Liban ou encore de créer dans le Sud syrien une “Armée de la Syrie du Sud”, l’équivalent de l’armée d’Antoine Lahad qui servait dans les années 70 les intérêts israéliens au Liban.

    Le silence israélien pourrait aussi s’expliquer par la nature des combats à Ersal : dans cette région, le Hezbollah se bat vaillamment contre les terroristes takfiristes qui tuent invariablement et indistinctement sunnites, chiites et chrétiens… Le fait d’évoquer ce combat antiterroriste de la Résistance revient à remettre en cause le discours alimenté jusqu’ici par les médias israéliens, lesquels traitent le Hezbollah d’organisation terroriste. Les rares journaux israéliens qui évoquent la bataille d’Ersal insinuent d’ailleurs qu’il s’agit d’affrontements sunnites-chiites. Ces rapports se concentrent surtout sur le “bilan lourd des pertes de la Résistance” sans évidemment parler des pertes dans les rangs terroristes.

    Mais le silence israélien peut-il durer définitivement ? Les analystes militaires d’Israël finiront par sortir de leur torpeur, comme cela a été le cas pour la bataille d’Alep. La complexité de cette bataille sur le plan tactique et stratégique a poussé Israël à y revenir. À Ersal aussi, Israël va finir par reconnaître la supériorité du Hezbollah dans des combats asymétriques menés, non pas comme en Syrie en environnement urbain, mais bien au cœur des régions montagneuses. Mais au-delà de tout cela, il y a un rêve qui vient de se briser à Ersal, celui qui voulait liguer le Liban contre le Hezbollah : en dépit des efforts intenses de Tel-Aviv et de ses amis arabes et américains, c’est tout le Liban politique, même les personnalités les plus hostiles à la Résistance, qui a cautionné l’offensive antiterroriste du mouvement de résistance libanais, et ce, au grand dam d’Israël qui perd là un autre atout stratégique.

    source:

    http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i41954-la_bataille_d’ersal_laisse_israël_pantois

    http://reseauinternational.net/la-bataille-dersal-laisse-israel-pantois/

     

    Encore Israël sur ce site : 

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    La façade de l’ « en même temps » s’effondre.

    http://patrick-le-hyaric.fr/l-en-meme-temps/

     
    Les aides personnelles au logement, dont les APL, subiront une baisse de 5 euros par mois à partir d'octobre.

    Les aides personnelles au logement, dont les APL, subiront une baisse de 5 euros par mois à partir d'octobre.

     

    La nomination d’un premier ministre de droite, épaulé par deux ministres de la même tendance à Bercy, disait déjà de quel côté penchait le candidat Macron derrière son faux nez de l’ « en même temps »  de gauche et de droite. Lorsque le 10 juillet dernier, le quotidien des milieux d’affaires britanniques, le Financial Times, lui fait remarquer que ses baisses d’impôts pour les riches sont le signe d’une politique « plutôt » de droite, le Président de la République répond tout de go : «Et à quoi vous attendiez vous ?». En vérité, cet « en même temps, » laissant croire qu’on pouvait à la fois mener une politique de gauche et de droite ne visait qu’à tromper les gens en cachant le fond d’une vieille politique néolibérale qui partout sème inégalité, chômage et précarité.

    Une vieille politique qui laisse la multitude de celles et ceux qui ont donné de la force à la France sur le bord de la route. Ceci est théorisé depuis les couloirs du « château » et résumé dans cette phrase qui loin d’être une maladresse est un fondement : « Les gens qui réussissent et les gens qui ne sont rien ». Ces derniers seront encore plus relégués avec les insupportables dernières décisions. Le pouvoir enlève cinq euros par mois à plus de six millions de personnes allocataires des aides personnalisées au logement, ceux là même qui terminent le mois à dix euros près. Alors que les cadeaux fiscaux aux plus fortunés se multiplient, il fait bloquer les salaires, et veut augmenter la CSG.

    Tout entier il se dévoue au service des puissances d’argent et se montre insensible aux souffrances des plus défavorisés au point de décider de laisser basculer des millions de jeunes, de travailleurs et de privés d’emploi dans le « rien » de la pauvreté et de la souffrance sociale.

    Pire, avec ce nouveau régime, les plus faibles paient pour garnir les comptes en banque des plus riches et non pas pour réduire quelque déficit que ce soit selon les nouvelles fables destinées à hypnotiser les foules. La commission européenne, le fond monétaire international et les milieux financiers se réjouissent du programme présidentiel de droite : flexibilisation et précarisation du travail, et réduction des crédits publics utiles pour satisfaire aux demandes des petits comptables de Bruxelles ou de Berlin. C’est la voie de l’aggravation des injustices, inefficace de surcroit en empêchant la nécessaire relance créatrice d’emplois et permettant la transition environnementale. Les nouveaux transferts de richesse aux forces de l’argent ne font qu’alimenter une bulle financière qui pourrait replonger le monde dans les affres d’une nouvelle crise financière fatale aux petites entreprises, aux banques coopératives, à l’emploi et aux services publics.

    On ne peut investir dans l’avenir pour éduquer, soigner mieux les gens, loger ou transporter tout le monde en respectant l’environnement, mieux les informer ou leur permettre de se cultiver, avec moins de services publics ou en privatisant leurs missions. Il n’y a pas non plus d’efficacité économique ni même d’amélioration de la productivité dans un gouffre d’inégalités.

    Il est donc d’intérêt général de ne pas laisser faire. Que les étudiants et tous les autres qui vont se voir amputer d’une partie de l’allocation logement, les jeunes privés de place à l’université, les collectivités et tous leurs administrés qui risquent d’être privés de services publics locaux, celles et ceux qui ne supportent pas qu’on réduise l’aide publique au développement alors que le pouvoir renonce au projet de taxations des transactions financières, toutes celles et ceux qui ne supportent pas cette dérive visant à inclure l’état d’urgence dans la loi, qui vont subir les nouveaux reculs sociaux et démocratiques contenus dans le nouveau projet  de loi improprement baptisé « travail », si tous ceux-là se manifestent et manifestent sans attendre, alors l’intérêt public sera dans de bonnes mains.

    A l’inverse, laisser faire préparerait des désenchantements douloureux et dangereux, au cœur d’une crise aggravée de la démocratie et de la politique. Les désillusions doivent se transformer en force du changement et non contribuer aux pires régressions.

    (..) suite ici :

    http://patrick-le-hyaric.fr/l-en-meme-temps/

     

    Gérard Filoche

    Comment le cynique Macron a trompé les Français, et les terribles conséquences pour "les gens qui ne sont rien"

    Voir aussi, ici : ALERTE ! Travailleurs, jeunes.. Macron prépare un hold up de 470 milliards contre vous !


      

    L'Assemblée nationale convoquée le 9 août ! Le renouveau politique En Marche : voter la nuit se réunir en août.

     

    TOUS DEBOUT, EN LUTTE, PARTICULIEREMENT ETUDIANTS ET LYCEENS PRIVES D'AVENIR, JUSQU'A SATISFACTION TOTALE

     

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