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    Le site Réseau International a le chic pour aller AU COEUR des événements.

    Il a sorti un article essentiel que je publie plus bas,

    précédé de liens de mes articles 2011.

    eva R-sistons (chantal dupille)

    angleterre-reine.jpg

    19 décembre 2011

    La City s'acharne contre les peuples et conduit le monde à l'abîme

    ou ce petit article sur mon blog pour les seniors

     
    25 mars 2011

     

    La City -  http://www.chevalets.net/article-29154244.html

     

    GB, au coeur de nos malheurs

    par eva R-sistons (chantal dupille)

     

     

    Le Nouvel Ordre Mondial (NWO) anglo-saxon est notre ennemi. FR2, soucieux de travailler à son rayonnement, entame sur son Journal de 13 h une série consacrée à la G.B., le centre de décision de la plupart de nos malheurs, avec sa City siège de la haute Finance planétaire. Je cite : "Londres fascine, elle est vue comme un Centre culturel, c'est le plaisir d'y vivre, la preuve, la population francophone y a plus que doublé".

     

    "La preuve" ? Non, les Français cherchent du travail où il y en a encore.

     

    Non, son "fog", son brouillard, est légendaire et malsain.

     

    Non, surtout, le coeur de la Haute Finance mondiale bat au centre de Londres, à la City, cette City qui programme les guerres mondiales, les crises, les politiques anti-sociales...

     

    A l'heure où de plus en plus de citoyens mettent en garde sur la GB, sur  le NWO anglo-saxon, FR2 joint la propagande à la désinformation. Je rappelle que mon blog du Nouvelobs a été supprimé le jour où, l'une des premières, j'ai enfin compris le rôle de la GB dans les choix financiers, politiques, militaires les plus dévastateurs. Je venais de frapper juste, au COEUR des décisions planétaires, à la source même des souffrances des populations du monde entier. "Que vous vous en preniez aux Anglo-Saxons, là c'est trop...". Le Nouvelobs venait de montrer son vrai visage, comme DSK : Etiquette de Gauche sur politique de Droite au service de l'Occident anglo-saxon, bref du NWO.

     

    Alors, ne soyons pas dupes : La GB n'est pas notre amie. Mais notre pire ennemie ! FR2, au service du NWO et de la propagande de guerre, fait son boulot... contre nos intérêts. Avec nos sous de la redevance !  Boycottons cette chaîne de désinformation et de propagande...

     

    eva R-sistons 

     

    La plaque tournante du mal planétaire :

    l’État profond britannique


    La plaque tournante du mal planétaire : l’État profond britannique

     

    Tout au long de l’Histoire, le mal a toujours été contrôlé à partir d’un seul centre. Ceux qui propagent les guerres et les massacres agissent dans une chaîne de commandement et suivent les plans émanant d’un seul centre. Il n’y a qu’un seul centre responsable des grandes guerres du XXe siècle, de la colonisation, des massacres, de la division du Moyen-Orient et de l’Afrique, et des crises économiques. Le mal est comme un poulpe avec beaucoup de tentacules ; nos yeux ont tendance à se concentrer sur le tentacule le plus actif d’abord. Cependant, il y a un cerveau qui dirige tous ces tentacules. Les tentacules se déplacent avec une coordination parfaite vers un seul but selon les commandes du cerveau. Le fait que les tentacules semblent se déplacer indépendamment n’est qu’une illusion ─ tous ces tentacules sont sous le contrôle d’un seul cerveau. De plus, le mal est une structure hiérarchique de type pyramidal. Quelle que soit la largeur d’une base ou le nombre de centaines de couches, il n’y a qu’un point au sommet, et ce point a une autorité absolue sur ce qui est en dessous.

    Il est impossible d’obtenir des résultats dans la lutte contre le mal en se concentrant simplement sur les tentacules de la pieuvre ou en ciblant les niveaux inférieurs de la pyramide. Nous devons mettre en place une lutte intellectuelle contre le haut qui contrôle, gère et commande le système et prend la décision finale. Exposer le moyen susmentionné devrait être au cœur de cette lutte intellectuelle parce que ce pouvoir n’est efficace que pour autant qu’il peut confondre les autres et se cacher, car il utilise tous les avantages honteux du secret.

    En parlant du leader du mal dans le monde d’aujourd’hui, on mentionne de nombreux noms : les États profonds des États-Unis et d’Israël qui sont fréquemment mentionnés, des organismes comme l’ONU, l’OTAN ou l’UE, des organisations telles que la CIA, le MOSSAD ou Gladio, des sociétés secrètes comme les Illuminati, la franc-maçonnerie, le Skull and Bones, les Rosicruciens et les Templiers, et ceux qui contrôlent l’économie mondiale comme les barons financiers de Wall Street, les compagnies pétrolières et les multinationales. Mais ce sont tous les engrenages de ce système. Ils sont les tentacules de la pieuvre, les niveaux inférieurs de la pyramide.

    L’État profond britannique a été, au contraire, au sommet de cette hiérarchie pendant des siècles. L’État profond britannique est également le centre du colonialisme et de l’esclavage. La Chine, l’Inde, l’Indonésie et la Malaisie sont restés sous le joug britannique pendant des siècles. C’est aussi l’État britannique profond qui a initié la Chine à l’opium, qui a discipliné l’Inde avec la faim et a terrorisé la plus grande partie de l’Asie du Sud-Est avec la Compagnie des Indes orientales. De nos jours, le génocide perpétré en Inde par la Grande-Bretagne de cette époque n’est pas rappelé. La Grande-Bretagne de cette période, qui a laissé 330 millions de personnes face à la famine il y a 150 ans, a causé la mort de plus d’un million d’Indiens.

    C’est l’État profond britannique qui a détruit l’Empire ottoman et occupé l’Anatolie. Le cadre fondateur du communisme était réuni en Grande-Bretagne. Le Manifeste communiste de Marx et Engels (titre original de la première édition : Das Manifest der Kommunistischen Partei), qui constitue la clef de voûte du communisme, a d’abord été publié en Grande-Bretagne. Tous les textes théoriques fondateurs du communisme, y compris Das Kapital, y furent écrits. Les fondateurs du libéralisme, Adam Smith et David Ricardo, étaient britanniques. Charles Darwin, qui a fondé la base idéologique du darwinisme social ayant déclenché de telles horreurs sur le monde au XXe siècle, était britannique.

    Les politiques qui ont poussé le Moyen-Orient dans un bain de sang sont le travail de l’État profond britannique. La plupart des nations du Moyen-Orient ont été fondées par la Grande-Bretagne. Les frontières des pays du Moyen-Orient ont été établies lors de la réunion du Caire présidée par Winston Churchill. La plupart des administrateurs des pays en question ont été choisis par l’État britannique profond. Les hommes de l’État profond britannique ─ T.E. Lawrence, Gertrude Bell, le général Allenby, Orde Wingate, Hubert Young, Sir Percy Cox, Herbert Samuel, etc. ─ ont trouvé, formé et autorisé ces personnes.

    La grande majorité des cadres qui gouvernaient le Moyen-Orient au XXe siècle ont été formés dans des écoles britanniques telles que l’Académie militaire de Sandhurst, la SOAS, l’École d’études orientales, Exeter, Cambridge ou Oxford et ont été amenés à servir les plans de l’État britannique profond. En effet, il existe d’innombrables personnes honnêtes, sincères et bonnes qui ont été formées dans ces écoles. Cependant, il est également clair que ces écoles sont utilisées comme centres de formation par l’État britannique profond.

    La plupart des fondateurs du terrorisme radical d’aujourd’hui ont été formés à l’Université d’Al-Azhar. Le raciste et évolutionniste anglo-saxon lord Cromer, gouverneur colonial d’Égypte, a fait de l’Université Al-Azhar ce qu’elle est. L’Université Al-Azhar, avec Muhammad Abduh, qui était financé et soutenu par lord Cromer, est devenue le centre du darwinisme social dans le monde islamique. Ces cadres sont les idéologues de l’islam radical. Le système établi par lord Cromer est venu à influencer l’ensemble du monde islamique en 30 ans. Cet effet négatif est la principale cause de l’environnement de guerre actuel.

    La Société des Nations a été fondée à la conférence de Paris de 1919 contrôlée par la Grande-Bretagne. La conférence a matérialisé les plans de la Grande-Bretagne dans une large mesure. L’État profond britannique est également derrière la plupart des résolutions et des décisions de l’ONU. L’architecte en chef de l’OTAN, de Gladio et de l’UE était le premier ministre britannique Churchill. Les fondateurs et les premiers administrateurs étaient toujours britanniques. Ces faits historiques ne prouvent pas que ces institutions ou organisations agissent de façon complètement biaisée. Sans aucun doute, l’ONU fournit de nombreux services utiles et chaque organisme de renseignement fournit des services importants pour son propre pays. Cependant, cela ne change pas le fait que l’influence sombre de l’État profond britannique est présente dans la structuration de ces institutions et organisations et dans certaines de leurs décisions.

    L’État profond britannique était derrière le coup d’état contre Mossadegh en Iran, les coups d’État de 1960, 1971, 1980, 1998 et 2016 en Turquie et dans toute l’histoire récente marquée par les coups d’État en Égypte, en Syrie et en Irak.

    La CIA et le MOSSAD, qui prétendent gouverner le monde d’aujourd’hui, ont été établis et formés par le personnel du MI6, le service de renseignement britannique.

    La Banque de la Réserve fédérale américaine a également été créée par la Banque d’Angleterre. La famille Rothschild, l’un des leaders de l’économie mondiale, est basée en Grande-Bretagne. George Soros a fait ses études en Grande-Bretagne.

    Five Eyes, le plus grand système de surveillance du monde, qui a été exposé par Edward Snowden, a été fondé dans l’Australie contrôlée par les Britanniques. Dans Five Eyes, l’intelligence américaine est rejointe par des renseignements canadiens, néo-zélandais, britanniques et australiens ─ tous membres du Commonwealth britannique.

    Karl Popper, le père fondateur du mouvement Open Society de Soros, est britannique. Richard Dawkins, qui est le porte-drapeau de l’athéisme au XXIe siècle, est britannique. Une chose importante doit être immédiatement notée ici : les Britanniques sont des gens aimants, sympathiques, beaux et décents. Exposer la structure de l’État profond britannique sauvera le peuple britannique de cette affliction qui les a blessés pendant des siècles également.

    La Grande-Bretagne a historiquement envahi le monde entier à un moment donné, à l’exception de 22 pays. Voyons cette carte d’invasion : Antigua-et-Barbuda, Australie, Bahamas, Bangladesh, Barbade, Belize, Botswana, Territoire Britannique de l’Océan Indien, Iles Vierges Britanniques, Brunei… Dominique, îles Falkland, Gambie, Pays de Galles, Ghana, Grenade, Guyane, Afrique du Sud, Inde, Écosse, Jamaïque, Cameroun, Canada, Kenya, Kiribati, Irlande du Nord, Royaume de Lesotho… Ce n’est pas tout, il y a plus : République du Malawi, Maldives, Malaisie, Malte, Maurice, Iles Corail, Montserrat, Mozambique, Namibie, Nauru, Nigeria, île de Norfolk. Ce n’est pas tout, il y a encore plus : Papouasie-Nouvelle-Guinée, Îles Pitcairn, Ross Dépendance, St-Kitts et Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et les Grenadines, Samoa, Sainte-Hélène, Seychelles, Sierra Leone, Singapour, Sri Lanka, Swaziland. Il y a encore plus : Tanzanie, Tonga, Trinité-et-Tobago, Tokelau, Îles Turques et Caïques, Tuvalu, Ouganda, Vanuatu, Nouvelle Zélande, Zambie. Ces 52 pays sont tous membres du Commonwealth britannique. Des élections ont lieu dans certains de ces pays. Les Premiers ministres sont élus, mais par-delà ces administrateurs élus dans certains de ces pays, il y a encore un gouverneur assigné par Londres. Cela signifie que le Royaume-Uni envoie des « GOUVERNEURS » pour gouverner tous ces pays comme s’ils étaient ses comtés. Les gouvernements élus prennent des décisions, mais ils prononcent ces décisions devant le gouverneur britannique. Le gouverneur assigné les présente à la reine. La reine dit « oui » ou « non ».

    Les États-Unis eux-mêmes sont une ancienne colonie britannique. Les machinations de l’État profond britannique ont mené à la guerre de 1812, dans laquelle les forces britanniques ont brièvement occupé Washington, D.C. et ont brûlé la Maison-Blanche. Les négociations de paix se sont déroulées sous le contrôle britannique après la Première et la Seconde Guerre mondiale. Il est également remarquable que c’est un ancien agent de renseignement britannique qui a préparé des rapports contrefaits contre le président Trump.

    Bernard Lewis, le cerveau des occupations en Afghanistan et en Irak, la guerre Iran-Irak, la révolution iranienne, le projet du Croissant-Rouge, la fragmentation du Moyen-Orient, le choc des civilisations et l’ère des guerres musulmanes, est un officier militaire du renseignement britannique. Il a enseigné à SOAS pendant 30 ans. Lewis, qui est venu aux États-Unis sur une décision d’urgence de 1974, a été le principal consultant pour presque tous les présidents américains au sujet des affaires au Moyen-Orient depuis lors. Il est l’éducateur de Kissinger, Brzezinski, Huntington et les néocons récemment célèbres. C’est lui qui a écrit les politiques américaines dans leur vrai sens.

    Aujourd’hui, le Pakistan, l’Afghanistan, l’Irak, le Nigeria, la Syrie et le Yémen, où le terrorisme a pris le plus de vies, ont été sous occupation britannique. Oussama Ben Laden a fait ses études en Grande-Bretagne. Le GIA, qui a couvert l’Algérie de sang, a rassemblé ses cadres en Grande-Bretagne. Les hommes armés les plus importants d’ISIS étaient des soldats de la Grande-Bretagne.

    ISIS, al-Qaïda, Boko Haram, Al-Shabaab, FETO, le Hezbollah, le PKK, le PYD, Asala, le DHKP-C, les Brigades rouges et les organisations terroristes semblables servent tous de fantassins de l’État profond britannique. Cette structure apporte du sang et des larmes partout où elle va. La liste continue. Pour résumer, les 300 dernières années de l’Histoire humaine ont été couvertes de sang par l’État britannique profond. Des centaines de millions de personnes innocentes, y compris des Britanniques, sont mortes aux mains de ces tueurs racistes, coloniaux, autoproclamés, brutaux et impitoyables. Les plus grands génocides de l’histoire ont été réalisés par l’État profond britannique. L’État profond britannique a causé de grandes souffrances au peuple britannique aussi.

    Le 15 juillet 2016, lorsque les masques sont tombés et que les couleurs ont été révélées avec l’insurrection armée en Turquie, l’Angleterre a dépêché des milliers de soldats dans la base de la Royal Air Force sur les côtes sud-ouest de Chypre, à 160 km de la Turquie, et a envoyé des vaisseaux de guerre dans la Méditerranée, déployant des centaines de jets, des hélicoptères censés aider environ 50 000 citoyens britanniques à s’éloigner du danger. Les soldats étaient libres de tirer sur les « insurgés locaux » qui essayeraient d’interférer avec cette opération. Toutes ces préparations faites par l’Angleterre semblent être autre chose qu’une tentative de sauvetage des citoyens, et plus un plan calculé.

    Après que les relations de la Turquie avec la Russie ─ le seul pays à offrir un soutien à la Turquie pendant cette période – se sont améliorées rapidement, l’État profond britannique a été profondément troublé de constater que les trois pays unissant leurs forces pour le processus de résolution pour la Syrie apporteraient la paix et l’unité à la région. Puis, le Royaume-Uni, qui attendait pendant la tentative de coup d’État ─ prêt à envahir ─ a commencé à faire preuve d’une attitude « amicale » et « candide » envers la Turquie. Bien sûr, avoir de bonnes relations avec le peuple du Royaume-Uni est important pour la Turquie. Pourtant, les complots de l’État profond britannique ne sont jamais pour le bien de la Turquie ni de son propre peuple et ne l’ont jamais été.

    Aucun dirigeant, aucune nation, aucun État ne peut se tenir seul face aux machinations d’une telle structure qui a été organisée à cette échelle et a pénétré les capillaires d’autres pays. C’est l’alliance du bien qui arrêtera ces plans vicieux. L’année dernière, la fondation d’une alliance forte et inébranlable entre la Russie et la Turquie a été réalisée à l’initiative du président Poutine et du président Erdoğan. Le devoir de tout le monde avec une conscience propre qui veut sauver le monde du fléau de l’État profond britannique est de défendre et de soutenir cette alliance.

    Harun Yahya

    Note du Saker Francophone

    Cette analyse historique est celle de son auteur. Tout est discutable selon sa propre culture de l’Histoire. On trouvera assez étrange de citer le Hezbollah comme agent de l’État profond britannique mais on vous conseille le vie de Bernard Lewis qui vaut son pesant d’or à elle seule.

    Il manque sans doute un niveau d’analyse à ce genre d’argumentaire. Est ce que cette pieuvre aurait pu se développer sans la révolution industrielle et l’exploitation des ressources fossiles? Est ce que cette/ces oligarchie(s) ne sont pas finalement que la triste conséquence de cet afflux fabuleux d’énergie qui a inondé la planète depuis 250 ans? Ce qui pose donc la question finale de savoir si ces oligarchies vont survivre à la démondialisation qui vient, liée à un pic de production du pétrole à bas coût qui semble bien là?

    C’est tout l’intérêt de suivre la piste de l’énergie sans se laisser trop absorbée par les pistes politiques et/ou géopolitiques. Il est aussi possible que cette oligarchie tente de se « réserver » les quantités restantes d’énergie fossile, autre scénario à surveiller. N‘est-ce pas Bill?

    Traduit par Julie, vérifié par Wayan, relu par Michèle pour le Saker francophone

    source: http://lesakerfrancophone.fr/la-plaque-tournante-du-mal-planetaire-letat-profond-britannique

    http://reseauinternational.net/la-plaque-tournante-du-mal-planetaire-letat-profond-britannique/

     

     

     

     


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    La candidature d'Asselineau et de l'UPR n'a rien de fantaisiste

    Gaël Brustier — 14.03.2017

    François Asselineau est officiellement candidat à l’élection présidentielle. À la tête de l’Union Populaire Républicaine (UPR), il incarne le courant le plus radicalement hostile à l’Union européenne, né des débats du traité de Maastricht, vieux maintenant d’un quart de siècle.

    GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP

    Avec plus de cinq cents parrainages, François Asselineau sera candidat à l’élection présidentielle. Sa radicalité anti-Union européenne (UE) est le fruit de vingt-cinq années de polarisation de la vie politique autour de la question européenne. La candidature de François Asselineau est, de ce point de vue, bien moins fantaisiste que révélatrice de l’évolution des clivages de notre pays depuis un quart de siècle.

    Il n’est pas rare de croiser le portrait de François Asselineau dans les rues de France. Petit parti à l’audience discrète mais réelle, l’Union Populaire Républicaine se distingue par un militantisme particulièrement actif et par une présence numérique rodée et efficace. Les meetings-conférences de son Président fondateur ont, dans le contexte de décomposition idéologique qui caractérise notre époque donnent une explication globale de la situation de la France, une vision du monde simple, voire simpliste des enjeux actuels, laissant parfois la place à une tentation «complotiste».


     

    Loin du Front national

    Insistant sur le «rétablissement de la démocratie» par la dénonciation des traités européens et la sortie de l’euro, l’UPR est le mouvement le plus radicalement hostile aux institutions européennes, avec pour toile de fond, une vision résolument hostile à l'impérialisme américain. C’est le cœur du programme de ce mouvement qui se réclame du programme du Conseil National de la Résistance et entend promouvoir un «programme de libération», des références historiques qui le distinguent fortement du Front national. Ce dernier, positionné désormais sur le créneau «souverainiste», est obligé d’euphémiser le volet économique de son discours anti-UE qui inquiète parfois un électorat surtout mu par le discours identitaire, autoritaire et anti-immigration traditionnel du parti des Le Pen.

     

    Si plus de cinq cents maires parrainent ce candidat, c’est aussi parce le discours anti-UE est désormais audible parmi les élus locaux et dans une partie, encore minoritaire, de la société française. Longtemps, l’Europe ne fit pas débat et n’était pas un moteur de l’ordre électoral français. La Conférence de Messine (1955), les traités de Rome et l’essentiel du processus d’intégration ne furent pas interrogés lors des campagnes électorales. Communistes et gaullistes étaient critiques et certaines voix au sein du PS émettaient une critique de fond de l’intégration européenne mais les clivages gaullisme/antigaullisme puis gauche/droite continuaient de définir la politique française.

    Rassemblement national

    C’est, en effet, en 1992 que l’intégration européenne devient un sujet de clivage important, polarisant fortement la vie politique. Maastricht avance dans deux directions: les politiques monétaires et budgétaires sont, à des degrés différents, européanisées et l’objectif d’une démocratisation du système communautaire est affichée. On passait alors d’une diplomatie entre États améliorée par la continuité des institutions communautaires à un système institutionnel affichant son objectif d’incarner une démocratie européenne en devenir.

    En se fixant l’objectif de sa propre démocratisation, le processus d’intégration européenne mettait paradoxalement en lumière son «déficit démocratique» et contribuait à reconfigurer le débat politique. En effet, le processus d’intégration européenne a contribué à redonner de la force à ce que l’historien Philippe Burrin avait défini comme étant «l’idéologie du rassemblement national» que partage l’UPR:

    «L’idée de la société nationale réunie, recomposée selon de nouvelles structures de solidarité, est au principe de toutes ces idéologies; un même antilibéralisme leur fait refuser de tenir le conflit et la division pour des données fondamentales de toute société.»

     

    François Asselineau a une expérience politique déjà ancienne mais marquée par cette césure que représente le débat sur le traité de Maastricht en 1992. Inspecteur Général des Finances, il incarne la queue de comète de la Haute-Fonction publique la plus liée au gaullisme, nostalgique des début d’un régime. Alors que la masse de ses collègues adhère au projet d’intégration européenne comme l’essentiel des élites politico-administratives française, François Asselineau milite vite contre celui-ci.

    Asselineau, l'énarque déçu de la droite 

    Membre de plusieurs cabinets ministériels de droite à partir de 1986, François Asselineau embrasse une carrière politique en devenant Conseiller de Paris, élu du RPF de Charles Pasqua sur une liste de Jean Tiberi en 2001. Directeur de cabinet au Conseil général des Hauts-de-Seine, il appartient donc à ceux des gaullistes qui ont voté Non à Maastricht au référendum de 1992.

     

    Chemin faisant, il adopte une ligne bien plus radicale que d’autres qui choisissent soit d’agir au sein de l’UMP-LR soit de suivre Nicolas Dupont-Aignan. En prônant la sortie de l’Union européenne et de la monnaie unique, l’UPR de François Asselineau fait de cet objectif politique radical le cœur de son identité, dont il sera intéressant de mesurer le potentiel électoral de départ lors de ce scrutin présidentiel.

    Le débat sur la question européenne est encore marqué par le débat sur le traité de Maastricht et, notamment, par le discours du 5 mai 1992, prononcé par Philippe Séguin à l’Assemblée Nationale, discours empreint d’une forte dimension juridique (on a vu depuis que l’Histoire avait forcé le droit et non plus l’inverse comme l’avait dit Walter Hallstein) et puisant dans le récit national et le bicentenaire de la République ce qu’il fallait d’éléments symbolique pour instiller une dimension tragique à un débat européen qui en avait cruellement manqué jusqu’alors. Vingt-cinq ans après, le débat de Maastricht produit toujours ses effets sur notre vie politique nationale.

     

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  • François Fillon a raison : Scandaleuse justice politique !

     
     
     
     
     
     
     

    Bien vu ! Moi journaliste je ne supporte plus le comportement des journaleux laquais du Système voulant imposer le pion de Rothschild, Macron

     

    jeudi 2 mars 2017

    Fillon contre la tentative de coup d'état judiciaire

     
     
     
    Hier, ce qu'il est convenu d'appeler "l'affaire Fillon" a pris de court les journalistes qui se sont immédiatement pris à rêver d'un retrait tant attendu de F. Fillon au profit de Juppé, Fillon enfin empêtré dans les mailles serrées du filet médiatico-judiciaire que tout un chacun s'escrime à lancer sur le candidat si dérangeant. 
     
    Un pas de plus a été franchi, F. Fillon sera convoqué le 15 mars par les juges d'instruction, saisis seulement vendredi dernier, en vue d'une mise en examen et non en tant que témoin. Il semblerait que la célérité de la justice ait remplacé la sérénité. Et l'on se demande jusqu'où la "justice" sera prête à aller pour remplir sa "mission"? L'assignation à domicile ou la détention préventive seraient-elles envisagées en dernier recours? 
     
    Il faut dire que cet homme est extrêmement dangereux pour le système la société, il risquerait même sans tout ce tapage de devenir le prochain Président. Or, son crime est établi: il ne défend pas les intérêts de la bulle globaliste. Il doit payer.
     
    Revenons donc sur certains éléments de cette crise politico-institutionnelle qui nous sert de campagne électorale.
     


    Célérité faute de sérénité
     
    Si l'on reprend l'enchaînement des évènements, nous sommes surpris par la réactivité de notre justice, pourtant régulièrement condamnée par la CEDH pour violation de l'article 6 en raison des délais déraisonnables. 
     
    Après les révélations dans le Canard, le Parque nationale financier (PNF) s'est saisi du dossier en 48h et a ouvert une enquête contre personne non dénommée. Ca, c'est pour la célérité. En revanche, côté sérénité, des fuites furent fortuitement "organisées" dans la presse, alors que les avocats de la défense n'avaient même pas accès au dossier avant la mise en examen. Et, là nous arrivons aux droits de la défense ... face à la célérité, justement pour que la justice ne devienne pas expéditive. Ce qui n'est pas non plus prévu par l'article 6 de la CEDH sur le procès équitable.
     
    L'enquête est contre personne non dénommée, faute de preuves suffisantes, et le dossier est transmis aux juges d'instructions qui doivent reprendre l'instruction, autrement dit chercher des éléments. Et ici nous franchissons la barrière séparant la célérité de l'affolement: saisis le vendredi, dès le mercredi ils envoient une convocation à F. Fillon pour le 15 mars en vue d'une mise en examen. Si l'on compte le week-end, où avec tout le respect que j'ai pour nos magistrats, je ne pense pas qu'ils aient beaucoup travaillé, que s'est-il passé lundi et mardi? Quels sont les nouveaux éléments sur des faits dont les plus récents remontent à 3 ans et les plus anciens à 20 ans?
     
    N'oublions pas non plus que la demande des avocats de la défense au procureur de saisir la Chambre d'instruction afin de régler les problèmes de procédure a fait l'objet d'un refus catégorique, toujours au nom de la célérité de la justice. Soit.
     
    Le Parquet National Financier
     
    Beaucoup de questions se posent autour de cette institution, toute nouvelle dans notre paysage politico-judique. Oui, "politico", car le procureur financier est directement nommé par l'exécutif, à savoir par le Président de la République sur proposition du ministre de la justice, quand même après avis du Conseil supérieur de la magistrature. Quelle est l'indépendance supplémentaire de cette institution par rapport au Parquet? La question reste ouverte, sauf qu'elle concentre entre ses mains des compétences sans contrepoids. Ainsi H. Houlette en 2013 fut nommée par le Gouvernement socialiste. Mais cela n'a évidemment aucun rapport avec l'affaire en court et le silence face à Bayrou. 
     
    Cette institution semble s'inscrire dans la droite ligne des recommandations de l'OCDE dans le groupe de travail sur blanchiment et fraude fiscal du GAFI, dont les dernières recommandations visant à resserrer les liens entre ces types d'infractions datent de 2012.
     
    Et la création par la loi Taubira de cette institution en 2013 a surpris, d'autant plus qu'une institution similaire existait, mais à laquelle l'on n'avait pas donné les moyens d'agir, comme le rappelle J.-C. Magendie:
    Le pôle économique et financier de Paris, qui était de facto, quasiment  un pôle national s’est progressivement vidé de sa substance du fait qu’on ne lui a pas donné les moyens  suffisants : en assistance spécialisée, en juge, en informatique… La question est de savoir : pourquoi tous les moyens n’ont pas été misent en œuvre pour faire fonctionner l’outil qui est en place  et pourquoi donner des moyens à un autre système ? Dans ce projet de loi on promet des moyens que l’on n’a pas donné au pôle économique et financier de Paris.
    Et la compétence envisagée pour cette institution est sujette à des interprétations diverses. Si l'on se réfère à la circulaire du 31 janvier 2014 de politique pénale relative au procureur de la République financier émise par le ministre de la justice, le PNF ne doit, théoriquement, être saisi que pour les infractions complexes, critère qui en l'occurrence semble faire défaut. Sa compétence peut être exclusive ou partagée selon les domaines:
     
    • Il possède une compétence exclusive, jusqu’à présent dévolue au parquet de Paris, pour les délits boursiers. 
    • Il dispose d’une compétence concurrente à celle des tribunaux de grande instance de droit commun pour les infractions suivantes : les délits de corruption d’agents publics étrangers, les délits de corruption privée et de corruption en matière de paris sportifs de grande complexité.
    • Il bénéficie enfin d’une compétence concurrente à celle des juridictions inter-régionales spécialisées et des tribunaux de grande instance de droit commun pour les infractions suivantes : les atteintes à la probité que sont la corruption dans le secteur public, le trafic d'influence, la prise illégale d'intérêts, le pantouflage, le favoritisme, le détournement de fonds publics et les délits d'obtention illicite de suffrage en matière électorale, lorsque les procédures apparaissent d'une grande complexité;les escroqueries à la TVA lorsqu’elles apparaissent d'une grande complexité; les délits de fraude fiscale complexe et de fraude fiscale commise en bande organisée; le blanchiment de l'ensemble des infractions susvisées ainsi que l'ensemble des infractions connexes.
    Quel fondement pour les accusations lancées contre F. Fillon
     
    La question de la compétence du PNF est l'enjeu d'une guerre entre les juristes. Car au-delà des formulations dans les textes de loi, il y a le sens. Ce qui laisse toute sa place à l'interprétation, qui va élargir ou rétrécir la portée que l'on donnera au texte. Surtout en raison de la spécificité du statut de député.
     
    F. Fillon est accusé d'avoir détourné de l'argent public, car il a employé, à divers moments, sa femme et ses enfants en qualité de collaborateurs parlementaires. D'autant plus que la loi sur la prescription pénale pour les délitis financiers qui vient d'être adoptée par l'assemblée socialiste, pour se protéger à l'avenir, a eu pour effet de significativement vider le dossier.
     
    Et c'est ici que le PNF et la justice elle-même est à la limite de son domaine de compétence. S'il faut un contrôle du judiciaire sur le politique, il ne peut être sans limites, car l'on tomberait dans ce qui est généralement dénommé le Gouvernement des juges, cette expression venant de la doctrine américaine, le Governement of judiciary, que Lambert a parfaitement popularisé en France et qu'il serait possible d'appréhender de cette manière:
    La frontière entre l’idéal de la vraie justice et sa dérive pathologique ne se situe pas entre le juge dépourvu de tout pouvoir (à l’instar du juge bouche de la loi) et le juge muni de pouvoirs discrétionnaires. Aux États-Unis, l’idéal est un « gouvernement » (government) où les trois pouvoirs sont en équilibre, où chaque pouvoir participe, à sa façon, au gouvernement. Ce qui est dès lors interdit, ce n’est pas que les juges gouvernent (cela va de soi puisqu’il font partie du « government »), mais qu’ils gouvernent trop, qu’ils acquièrent une position par trop dominante.
    Ici, la question du fondement de ces accusations se pose, si l'on regarde la réglementation de l'activité des collaborateurs parlementaires.
    Le député dispose d’un crédit lui permettant de recruter jusqu’à cinq collaborateurs. Ce crédit mensuel s’élève à 9 561 €. Le principe de base est celui du député-employeur : le collaborateur est le salarié du député, non celui de l’Assemblée nationale. (...) Le député a la qualité d’employeur : il recrute librement ses collaborateurs, licencie, fixe les conditions de travail et le salaire de son personnel.
    Rien n'interdit de recruter des proches, des amis etc. Et c'est au député à apprécier le travail réalisé, sachant qu'aucun député ne peut se passer dans son travail quotidien de collaborateurs. 

    Donc la question de la réalité du détournement de fonds pulics qui sont légalement prévus se pose. Quant au favoritisme, s'il faut interdire d'employer ses conjoints et enfants, j'aimerais savoir si dans le privé l'on ne retrouve pas ces pratiques. Il y a une hypocrisie profonde à s'insurger contre ces pratiques. Ce qui conduit donc à la violation de la frontière de la séparation des pouvoirs qui est à la base des principes de notre régime politique, comme de nombreux grands noms du droit l'on déjà affirmée.

    Le problème peut être ailleurs, il n'est pas uniquement juridique. Faut-il une enveloppe aussi conséquente? Il s'agit aussi d'image: quelle est l'image de notre institution parlementaire? La France en a-t-elle les moyens et veut-elle s'en donner les moyens? Quel pays veut-on?

    Avant de répondre trop vite à ces questions, il faut se méfier des grandes déclarations populistes.

    Le coup d'état médiatico-judiciaire

    Certains éléments laissent perplexes et font penser que la justice est tombée dans le chaudron politique pour devenir, bien loin de ses légitimes missions, un instrument de gouvernance au service d'un clan politique. 
     
    Tout d'abord, le calendrier laisse rêveur. Une convocation pour le 15 mars, juste avant la clôture du dépôt des signatures et quelques jours avant le premier débat. Même si F. Fillon est aujourd'hui le seul candidat à avoir déjà plus des 500 signatures nécessaires comme l'affirme le Conseil constitutionnel, un travail de sape est fait dans les rangs de ses partisans, conduisant à la défection bruyante de certains et à l'appel direct à la trahison d'autres.
     
    Ensuite, la justice semble très sélective en ce qui concerne cette toute nouvelle infraction de l'emploie des proches comme collaborateur parlementaire. Si l'on en croit cet article dans Contrepoints, la pratique concerne plus d'une centaine de députés, or un seul est mis en examen. C'est certainement, une erreur ou un oubli. D'autant plus que cela concerne d'autres personnalités, comme Dupont-Aignan et son épouse, par exemple. 
     
    Enfin, la complaisance affirmée et revendiquée de la presse française pour E. Macron, notamment par le patron de presse P. Bergé, laisse perplexe:
     
     
     
    Etrangement, personne ne s'est penché sur les déclarations de revenus de Macron, sauf dans les Crises.fr avec un remarquable article, long et très instructif, dont l'on ne peut que recommander la lecture. Au PNF également. Les grandes lignes:
     
    1. M. Macron, vous avez gagné (surtout chez Rothschild) ≈ 2,7 millions d’euros bruts entre 2011 et 2013, soit ≈ 1,4 million d’euros nets après impôts. Vous déclarez un patrimoine quasi nul en 2014. Cela signifierait une dilapidation d’environ 1 SMIC PAR JOUR durant 3 ans. Votre porte-parole a indiqué que vous aviez « pas mal dépensé ». Pourriez-vous vous expliquer, et justifier la réalité et la composition de ces dépenses ? (Question 2)
    2. M. Macron, en 2007, à 30 ans, vous décidez d’acheter un appartement. Vous gagnez alors environ 40 000 € par an, et n’avez guère d’apport personnel. Vous choisissez un appartement de 83 m² à Paris à 890 000 €, soit un investissement de plus de 1 000 000 € avec travaux et frais de notaire. En théorie, cela signifie donc aux taux d’intérêts de 2007 plus de 40 000 € de simple charge d’intérêts par an. Pourquoi un tel choix aussi disproportionné avec vos revenus ? (Question 4)
    3. M. Macron, pour financer votre achat, vous empruntez en 2007 selon vos déclarations au JDD 550 000 € à votre ami multimillionnaire, le regretté Henry Hermand, et 400 000 € au Crédit Mutuel. Le tout avec 40 000 € de revenus annuels. Comment les avez-vous convaincus – surtout la Banque – que vous auriez un jour assez d’argent pour les rembourser ? Saviez-vous  donc que vous deviendriez associé-gérant chez Rothschild 5 ans plus tard ? (Question 5)
    4. M. Macron, sans le prêt de 550 000 € sans intérêts à débourser (seulement en 2022) de votre ami multimillionnaire, le regretté Henry Hermand, vous n’auriez jamais pu acheter votre appartement en 2007. Êtes-vous intervenu à l’Élysée ou à Bercy sur des affaires le concernant lui ou son secteur d’activité (immobilier, start-up, presse…) ? (Question 6) 
    5. M. Macron, vous déclarez avoir acheté en 2007 votre appartement 960 000 € avec travaux. Vous avez estimé vous-même votre appartement 935 000 € en 2014. Comme le souligne le Canard enchaîné, les prix ont augmenté de 33 % dans votre quartier durant ces 7 ans. Vous avez indiqué au Canard enchaîné avoir “acheté cher“. “Acheter cher”, ici, ce serait donc avoir payé au moins 250 000 € de trop pour un appartement qui n’était en plus pas du tout dans vos moyens de l’époque.  Pourriez-vous donc nous expliquer pourquoi vous êtes un des très rares Parisiens en moins-value dans cette période ? (Question 9)
    6. M. Macron, vous passez chez Rothschild d’une rémunération en rythme annuel de 137 000 € en 2009 à 2 600 000 € en 2012. Une telle progression salariale est-elle fréquente ? Puisque vous avez apparemment dilapidé presque tout cet argent en 3 ans, pourquoi avoir quitté Rothschild en 2012 ? Êtes-vous censé y revenir si vous perdez en avril ? (Question 11)
    7. On lit sur le site du magazine Capital (06/11/2014) que vous auriez appelé en 2013 la rapporteure PS du projet de loi  de séparation des banques « plusieurs fois pour lui demander de retirer deux amendements non favorables à [vos] amis banquiers. Elle avait fait la sourde oreille. » Pouvez-vous nous confirmer ces faits et vous en expliquer ? Pouvez-vous nous confirmer qu’ils n’ont aucun lien avec la question précédente ?  (Questions 12 et 25)
    8. Selon vos déclarations au JDD, vous gagnez 1 500 000 € après impôts chez Rothschild essentiellement en 2011-12. Il semble bien que mi-2012, vous empruntiez 200 000 € de plus au Crédit mutuel. Est-ce vrai ? Pourquoi augmenter votre endettement bancaire dans ces conditions, surtout d’un tel montant ?  (Question 13)
    9. M. Macron, malgré vos plantureux revenus, vous empruntez au Crédit Mutuel le 23/11/2011 “350 000 € pour des travaux dans la résidence secondaire” – qui appartient à votre épouse. À quoi correspondent ces gigantesques travaux ? N’est-ce pas un peu excessif, surtout quand on a apparemment déjà du mal à se désendetter ? (Question 16)
    10. M. Macron, un LDD de 40 000 €, c’est une possibilité réservée aux anciens ministres ? Pour les autres personnes, c’est normalement limité à 12 000 €, non ? (hors intérêts capitalisés) Est-ce une erreur de saisie dans votre déclaration ? (Question 18)
    11. D’après le site de référence societe.com, votre association de financement aurait un code d’activité NAF 6622Z, qui est celui des Agents et courtiers d’assurance. Est-ce une simple erreur de plus ? (Question 23)
    12. M. Macron, vous avez certifié avoir acheté : 1/ 40 000 € 2/ une Volkswagen EOS en 2005 (à 28 ans) 3/ d’occasion 4/ que vous avez estimée à 6 000 € en 2014. Or 1/ la VW EOS n’est commercialisée qu’à partir de 2006 2/ mi-2006, le modèle le plus cher neuf vaut 36 000 € 3/ la plupart des modèles de 2006 valent 10 à 12 k€ en 2014 4/ 40 000 € semblent être supérieurs à votre rémunération annuelle 2005. D’où vient le souci ? Estimez-vous important qu’un ministre remplisse avec soin les 20 lignes de sa déclaration pour que les citoyens puissent exercer un contrôle démocratique ?

    Si l'on ajoute à cela la dernière affaire Le Pen, dont le crime est d'avoir partagé des photos montrant les crimes de l'état islamique, comme je ne sais combien de personnes, dont moi-même, afin d'attirer l'attention, notamment de nos dirigeants sur les horreurs commises par les "opposants modérés", l'on s'interroge sur le caractère particulièrement sélectif de l'intérêt que la justice porte aux candidats à la présidentielle.

    Comme l'a justement affirmé F. Fillon lors de sa dernière déclaration à la presse, c'est au peuple de choisir qui sera son Président et non à la presse et à la justice. Dans ce cadre-là, lui reprocher de ne pas tenir sa parole et de ne pas se retirer en cas de mise en examen semble particulièrement hypocrite. A ceux qui se demandent si De Gaulle serait resté en course s'il avait été mis en examen, l'on pourrait demander si la justice à l'époque se serait dénaturée au point de mettre en danger l'équilibre démocratique des pouvoirs?
     
     
     
     
     
     
     

    La question n'est pas celle de son programme, ce serait bien que la presse analyse les différents programmes des candidats, en tout cas pour ceux qui en ont. Mais le fait est que ce n'est pas une campagne d'idées, c'est une campagne de menaces médiatico-judiciaires très orientées. Je ne suis pas certaine que nous en sortions grandis.

     

    On a éjecté Sarkozy, Hollande, Valls, Juppé etc, maintenant UN SEUL BUT: EJECTER MACRON. Le reste viendra après.. 

     

    Pour ouvrir un boulevard au pion du Nouvel Ordre Mondial monstrueux, Macron, et nous imposer, via ses merdias, son élection, le Système a écarté Montebourg, promu Hamon qui lui apportera son soutien au 2e tour le cas échéant, attaqué Fillon et Le Pen. Déjouons ces manoeuvres, TOUT sauf Macron dans un premier temps ! eva R-sistons (chantal dupille)

     

    Vu sur Le point 5 3 17

    (..) Tout était pourtant prévisible : la célérité du parquet national financier à boucler son enquête et la saisine d'un juge d'instruction ne faisaient quasiment aucun doute. Pour autant, François Fillon n'est pas traité comme un justiciable ordinaire. Soudain, les juges retrouvent une ardeur qu'on ne leur connaissait pas pour précipiter une perquisition au domicile des Fillon.

    Où était l'urgence pour des faits établis et anciens si ce n'est pour créer un trouble supplémentaire dans l'opinion ? Idem pour la convocation en vue d'une mise en examen... Trente mois en moyenne pour un justiciable ordinaire, trois jours pour Fillon. Ne soyons pas dupes, les juges veulent faire un exemple (..)

    http://www.lepoint.fr/presidentielle/affaire-fillon-le-bal-des-hypocrites-05-03-2017-2109414_3121.php

     

    Vu le 6.3.17 sur Le Figaro - Élisabeth Lévy

    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/03/04/31001-20170304ARTFIG00062-elisabeth-levy-si-fillon-est-battu-cela-doit-etre-a-la-loyale.php

    (..) Nous pensons tous que, si Fillon est battu, cela doit être à la loyale et pas au terme d'une opération de basse police politique. Quels que soient les faits qui lui sont reprochés, faits que pour ma part, je trouve assez véniels (position ultraminoritaire j'en conviens), l'alliance contre lui de juges qui se pensent investis d'une mission de purification et de journalistes qui jouent les arbitres des élégances morales me semble bien plus grave et menaçante pour nos libertés. Des documents confidentiels qui arrivent opportunément au Canard, une instruction menée à charge et au pas de charge, et dont des morceaux choisis s'étalent dans un quotidien proche du pouvoir, la mainmise sur un dossier simple du Parquet national Financier, créé pour traiter les affaires complexes (en réalité les affaires tout court) en court-circuitant le Parquet de Paris et pour finir, la nomination du juge Tournaire, pourtant déjà fort occupé avec Bygmalion -le même qui, depuis deux ans essaie de se payer Sarkozy: d'abord en 2013 avec une invraisemblable mise en examen pour «abus de faiblesse» (qui a abouti à un non-lieu), ensuite il y a quelques semaines avec une ordonnance de renvoi en correctionnelle que le juge Renaud Van Ruymbaeke, également en charge du dossier, a refusé de signer. Alors peut-être que Serge Tournaire est un magistrat très scrupuleux comme le clament ceux qui redoutent de se retrouver dans son bureau. Mais d'une part, il semble s'être donné pour mission de flinguer du politique, et d'autre part, il est tout de même étrange de nommer ce juge-là dans une affaire où la Justice devrait avoir à cœur de se montrer impartiale. «Ils n'oseront pas nommer Tournaire, ce serait un trop beau cadeau», me disait un proche du dossier il y a dix jours. Eh bien si, ils ont osé. Et au lieu de demander des comptes à ce sujet, les journalistes ânonnent le scénario concocté pour eux ailleurs.

    Vous accusez la Justice de partialité?

    Le mur des Cons, ça vous rappelle quelque chose? Cela dit, je ne crois pas qu'on ait affaire, dans le cas de Fillon, à des juges rouges ou à la botte du pouvoir. C'est pire: on dirait qu'ils sont en croisade et que l'idée d'intervenir dans le jeu politique ne les dérange pas du tout. En prime, ils sont du genre susceptible, presque autant que les journalistes. Il paraît que critiquer ces deux corporations, c'est attaquer la démocratie, la bonne blague. Voilà qui est bien pratique pour faire taire toute dissidence. Fillon a osé les attaquer frontalement. Ils ne le lui pardonneront pas. Certains journalistes sont aujourd'hui ivres de haine. Cela fait cinq semaines qu'ils répètent sur tous les tons qu'il ne peut pas tenir et il est encore là? Quel odieux crime de lèse-médias! Eh bien moi, pour cela, je suis prête à beaucoup lui pardonner - y compris d'avoir appuyé lui-même sur le bouton «vertu» avec, en prime, une grande inélégance à l'endroit de Nicolas Sarkozy. Je ne sais pas du tout s'il pourra tenir malgré la vague de défections - il y a des gens avec qui on ne partirait pas à la guerre... Mais s'il doit se retirer cela signifiera qu'une sorte de putsch médiatico-judiciaire a réussi à plomber l'élection présidentielle plus sûrement qu'une armée de trolls russes (..)

     

    Vu le 10.3.2017

    Affaire Fillon: quand le parti des médias pratique un hold-up démocratique

    Décryptage France Partis politiques Propagande
     

    Emmanuel Macron, a fait applaudir Alain Juppé dans son meeting près de Bordeaux. (AFP / MEHDI FEDOUACH.)


    APRÈS LE BREXIT, LA VICTOIRE DE DONALD TRUMP, ET L’ÉLECTION-SURPRISE DE FRANÇOIS FILLON AUX PRIMAIRES DE LA DROITE, LES MÉDIAS OCCIDENTAUX PANIQUENT ET RÉVÈLENT D’UNE MANIÈRE TOUJOURS PLUS FLAGRANTE LEUR FONCTION DE PURS PROPAGANDISTES DU SYSTÈME LIBÉRAL-LIBERTAIRE, QUITTE À INTERFÉRER COMME JAMAIS DANS LE PROCESSUS DÉMOCRATIQUE, TENTANT, PAR DES LEVIERS TOUT À FAIT INDIFFÉRENTS AU DÉBAT D’IDÉES, DE PROPULSER MACRON D’UN CÔTÉ ET DE DÉTRUIRE FILLON DE L’AUTRE.

    Nous l’avions étudié dans un dossier spécial de l’OJIM : l’élection de François Fillon, à l’automne dernier, aux primaires de la droite, représentait un nouveau camouflet à l’encontre de médias français qui avaient dans leur majorité fait campagne pour Alain Juppé depuis qu’ils avaient pris la mesure de la faillite irrémédiable du PS. Nous ne pouvions imaginer, alors, que ces médias dominants ne s’avoueraient pas vaincus pour autant, mais qu’ils mettraient tout en œuvre pour faire élire quoi qu’il en soit Alain Juppé, que celui-ci s’appelle Alain Juppé ou… Emmanuel Macron. Ces élections présidentielles de 2017, plus rocambolesques et absurdes que jamais, où aucun débat d’idées ou véritable confrontation de programmes n’ont encore pu avoir lieu à peine deux mois avant le scrutin, dans la décomposition des partis de gouvernement et de l’agora présumée du débat public, fait néanmoins émerger pour la première fois la cohérence sous-jacente de tout un système sous la bannière d’une même idéologie à l’emprise transversale, l’idéologie libérale-libertaire. Si le système démocratique moderne est fondé sur la règle, édictée par Montesquieu, de la séparation des pouvoirs : judiciaire, législatif et exécutif, auquel on peut adjoindre le quatrième pouvoir – médiatique, la dérive progressive de nos démocraties occidentales a finalement vu s’organiser, de manière sans doute plus ou moins volontaire, une collusion inédite pour un nouveau genre, subtil, travesti, sophistiqué, de tyrannie, où tous les pouvoirs, s’ils ne sont fondus ensemble, s’articulent néanmoins ensemble, autour d’un programme à la fois unique et indiscutable.

    UN TOTALITARISME SOFT

    L’exécutif, depuis au moins une vingtaine d’années, comme l’a éloquemment démontré le philosophe Jean-Claude Michéa, n’est jamais issu que d’une alternance de façade qui n’oscille qu’entre la mise en œuvre des deux pans du même programme. Soit la droite est aux affaires, et elle piétine les intérêts de la nation pour se consacrer exclusivement à des réformes libérales. Soit la gauche est aux affaires, et elle fait oublier son abandon du peuple et des questions sociales en faisant progresser en grandes pompes le libéralisme des mœurs (ce fut la loi Taubira du « Mariage pour tous » lors du dernier quinquennat), qui est le revers inéluctable d’un libéralisme économique qu’elle soutient de la même manière que la droite (loi Macron). À côté de cet exécutif dont la légitimité plébiscitaire est donc devenue tout à fait illusoire, le législatif a été mis sous tutelle des instances de Bruxelles, et donc d’une technocratie non élue qui ne vise qu’à mettre en œuvre de manière homogène et sur tout le continent le même programme libéral-libertaire. L’indépendance du judiciaire, après un scandale comme celui du « Mur des cons », dans les bureaux du syndicat de la Magistrature, ne peut que paraître tout à fait improbable. Sa conformité à l’idéologie libérale-libertaire régnante est telle qu’on peut, dans les couloirs, se lâcher contre ses opposants avec la virulence la plus décomplexée, sans risquer de heurter qui que ce soit de la maison. Cette idéologie est celle, encore, qui est divulguée avec une force de frappe inégalée par les médias dominants, le quatrième pouvoir ayant acquis une puissance tout à fait inédite à notre époque, et alors que son rôle est passé d’une action critique à une action essentiellement prescriptive (« voilà ce qu’il est de bon ton de penser sur tel ou tel sujet »).

    UNE GUERRE OUVERTE

    Le constat est donc simple : tous les pouvoirs ne sont pas concentrés dans les mains de la même personne, mais ils sont concentrés dans les mains d’un seul système idéologique, dual mais cohérent, structuré, au-dessus des partis de gouvernement devenus de simples exécutants de son programme, au-dessus des patries devenues de simples territoires où exercer un tel programme, au-dessus des peuples, simple matériau humain interchangeable à disposition d’un même programme, entretenus dans un simulacre de souveraineté, méprisés voire purement et simplement haïs. Ces derniers, globalement récalcitrants à tous les paramètres de mise en œuvre du programme libéral-libertaire, notamment à celui qui prévoit leur dissolution par l’immigration massive, sont conditionnés par tous les moyens, directs ou indirects, jusque dans leurs feuilletons du soir, soumis à un chantage moral inique et permanent, abaissés dans leur propre estime afin de briser leurs réflexes, symboliquement exclus de l’humanité au cas où ils se rebellent trop ouvertement. Et depuis qu’a commencé d’enfler en Europe comme en Amérique une vague dite « populiste », c’est-à-dire s’insurgeant au nom des intérêts de cette plèbe immonde, la guerre est ouverte, tous les moyens sont permis, et la peinture de démocratie cosmétique s’effrite pour laisser de mieux en mieux voir l’acier du pilon.

    FRANÇOIS FILLON CONTRE AMEL JUCRON

    L’élection de François Fillon aux primaires de la droite, dont le résultat semblait pour beaucoup d’observateurs, alors, se confondre déjà avec celui de la présidentielle, a donc pris à revers le Parti des médias. On aurait pu croire néanmoins qu’il en reste là, d’autant que Fillon n’en demeurait pas moins un libéral pur jus, réformiste, européiste, mondialiste, quasi thatchérien. Oui, mais d’un autre côté, sur le plan des mœurs, il montrait en revanche très clairement un réalignement sur les valeurs originelles de la droite promu à la fois par un mouvement comme « Sens commun » issu de la Manif pour tous, que par la tendance « dextrogyre » des opinions occidentales. Idem sur le plan géopolitique, en prônant un rapprochement avec la Russie et l’élaboration d’un monde multipolaire, il se démarquait franchement de la doxa mondialiste. En somme, à la synthèse libérale-libertaire, Fillon tentait d’opposer une alternative libérale-identitaire, dont la pertinence, ou même la possibilité, peut paraître très discutable. Quoi qu’il en soit, cette prise de distance par rapport au programme officieux s’avéra intolérable pour le système, au point qu’il décida de contester ce premier résultat des urnes en détruisant méthodiquement le candidat Fillon, tout en propulsant un nouveau Juppé, moins libéral-libertaire que libertaire-libéral, encore plus fantoche que le précédent, hystérique là où l’autre était rébarbatif, juvénile voire immature, là où l’autre était à demi sénile, illuminé, là où l’autre était soporifique, sans programme parce qu’appliquant précisant Le Programme quand l’autre prétendait encore qu’il s’agissait du sien : Emmanuel Macron.

    UNE MÉCANIQUE DE HAUTE PRÉCISION

    Cette collusion de pouvoirs redevenus indivis permet au système de déployer, avec un remarquable tempo, dans une saisissante harmonie, et avec l’efficacité d’une broyeuse, sa stratégie multimodale d’élimination du candidat Fillon au profit du zombie hyperactif. Tous les rouages s’enclenchent mutuellement afin qu’aucune friction ne vienne perturber la machine en raison d’un choix imprévu au niveau de l’exécutif. Autrefois, la dictature, c’était du gros rouge qui tâche et de la coercition manifeste. Aujourd’hui, au XXIe siècle, loin des temps primitifs, la tyrannie s’exerce comme une mécanique de haute précision. Le Canard enchaîné se déchaîne et mène la contre-offensive du système en jouant de sa gouaille anarchisante, puisque plus que jamais, au stade où nous en sommes et comme l’avait prophétisé Guy Debord : tout est inversé, et plus une entité nous est présentée comme « rebelle » et « subversive », plus on peut être certain qu’elle constitue un ramassis de mâtons. Le Canard, donc, depuis fin janvier, c’est-à-dire très précisément depuis l’ouverture de la campagne, se met à feuilletoner des révélations, France 2 enchérit en ressortant un vieil entretien de Madame Fillon avec une journaliste américaine, le Parquet National Financier embraye, les instituts de sondage – dont on sait qu’ils servent essentiellement à réaliser les prophéties de la presse qui sont en réalité ses désirs -, tambourinent crescendo la chute de Fillon et l’ascension de Macron.

    ASSASSINAT POLITIQUE

    C’est sur un blog hébergé par Médiapart que, le 7 février, Régis Desmarais signe un papier qui démonte point par point la manœuvre et en identifie les bénéficiaires. « M. Fillon a ainsi rémunéré sa femme sur un poste d’attaché parlementaire. Sur ce sujet, rien de neuf dans le monde politique. La plupart des élus, si ce n’est la totalité, emploient des proches sur des postes directement rattachés à l’exercice de leur mandat électif (…). La pratique est courante, non interdite par la loi et connue de la presse depuis des lustres. Mme Fillon a été rémunérée de 1989 à 2013 pour un montant de 830 000 euros… bruts ! Et oui, la presse brandit ce montant proche du million d’euros en omettant de préciser que la somme est en euros bruts. En net, Mme Fillon a perçu 639 000 euros et l’État a récupéré 191 000 euros ! En salaire mensuel net, sur la période considérée, Mme Fillon a donc perçu 2 218,75 euros. C’est une jolie somme, mais le travail d’un attaché parlementaire correspond à un travail d’agent de catégorie A de la fonction publique et le montant du salaire net n’est pas manifestement choquant ni déraisonnable. Qui aurait alors travaillé pendant 24 ans sans rémunération pour François Fillon ? Personne assurément. De fait, Mme Fillon n’est certainement pas restée inerte pendant toute cette période. » Dans tous les cas, cette affaire qui n’en est pas vraiment une aurait pu être éventée depuis longtemps : « François Fillon, à la différence de M. Macron, n’est pas un jeune nouveau dans le paysage politique. Il a détenu différents portefeuilles ministériels et il a été Premier ministre de Nicolas Sarkozy pendant cinq années… Cinq années au cours desquelles son épouse a perçu une rémunération d’attaché parlementaire. Étrange que la presse qui fait son travail ne se soit pas emparée de cette question à l’époque. »

    LE FILTRE

    « Dans un monde ou plus de 99% des richesses planétaires sont entre les mains de 1% de la population mondiale, il est hors de question que la démocratie, qui par nature est la loi de la majorité donc des moins fortunés, laisse passer des candidats qui ne sont pas autorisés et souhaités par le système. Ce que les électeurs citoyens doivent comprendre dans cette affaire, c’est que nos démocraties contemporaines sont des simulacres. Oui, on choisit les candidats puis celui qui occupe la fonction suprême mais à la condition que ces candidats soient validés et pré-filtrés par le système (…). La désignation inattendue de Fillon par les électeurs de la primaire a coupé l’herbe sous le pied de ceux qui attendaient la désignation d’Alain Juppé, un candidat en tout point conforme aux désirs du système. Il était donc nécessaire de virer Fillon et nous assistons aujourd’hui à son assassinat politique pour que ce dernier n’accède pas à la fonction présidentielle. Cette mise à l’écart de Fillon est d’autant plus nécessaire qu’un autre beau et jeune candidat, sorti de presque nulle part, est en vogue et correspond en tout point au profil du candidat du système : Emmanuel Macron. Méditons sur le beau travail des journalistes qui laissent dans l’ombre cette fameuse histoire des 120 000 euros (80% de l’enveloppe budgétaire de représentation du ministère de l’économie) consommée par Macron avant son départ de Bercy pour financer des prestations sans lien avec le ministère de l’économie mais en très fort lien avec la préparation de sa candidature présidentielle. Sur ce sujet, mutisme de la presse. » À une époque où les journalistes ne sont plus que des propagandistes, il arrive que certains bloggeurs remplissent la mission à leur place.

    COMPLOTISME ?

    Comme le système tremble sur ses bases, ses manœuvres sont de plus en plus brutales, désespérées et… visibles. Si bien que la dénonciation, au moins au premier degré, des procédés que nous tentons de mettre en lumière, finissent par se multiplier. Quelle est la défense du système médiatique ? Accuser de « complotisme » ceux qui le critiquent. Or, qui dit « complotisme » dit « théories nazies à la mode durant les heures les plus sombres de notre Histoire ce qui prouve que le ventre de la bête est encore fécond » et qu’il serait bon de vous pendre à Nuremberg pour le bien de l’Humanité. Certes. Le levier est tout de même sacrément usé. Que le système libéral-libertaire lutte naturellement, spontanément et par toutes les armes à sa disposition pour sa préservation n’implique pas forcément des conspirateurs conscients et organisés. Les faits sont néanmoins là : depuis vingt ans, les peuples européens sont menés là où ils ne veulent pas aller, que ce soit dans l’Europe sous des espèces technocratiques et libérales ou que ce soit vers la dissolution de leurs identités respectives. Tous les sondages le prouvent. Ces peuples sont officiellement consultés. C’est donc qu’il existe quelque part un hiatus ! Et il faut, par conséquent, être parfaitement déraisonnable pour ne pas en conclure que si ces peuples sont objectivement dépossédés de leur souveraineté au gré d’un perpétuel ramdam pseudo-démocratique, c’est que leur dépossession est le fruit d’un complot, d’autant que l’intérêt du complot en question se mesure à l’explosion parallèle des bénéfices de ceux qui profitent de l’ultra-libéralisme.

    RÉPLIQUES DIVERSES

    Le complot est d’ailleurs tellement manifeste que les derniers événements ne font que révéler une manœuvre toujours plus caricaturale. Si, le 5 mars, François Fillon organise sa réplique par un appel au peuple, c’est bien parce qu’il connaît la répartition des forces antagonistes. Immédiatement, le Point Godwin est bégayé hystériquement par un système aux abois : « Si cet appel à une manif dimanche contre « le coup d’État des juges » se confirme, le camp Fillon basculerait dans le factieux »juge le chef du service France de Libération« Un mauvais remake du 6 février 1934 ? »commente le conseiller de Paris Jacques Baudrier« Irresponsable et anti-républicain. #6février1934 »twitte l’ex-ministre Corinne Lepage. Quand il se révolte contre la tyrannie libérale-libertaire effective, le peuple est systématiquement accusé par celle-ci de fascisme imaginaire. « La liberté, c’est le fascisme », ânonne ainsi Big Brother par tous ses divers canaux qui s’imaginent chacun bien à tort des personnalités indépendantes.

    Après le succès du rassemblement, Juppé renonce officiellement, ce qui implique qu’il se tenait donc prêt, jusque là, à reprendre la place que les médias lui avaient confiée dès l’origine. Il n’abandonne pas sans donner des gages au système qui l’a chéri, allant jusqu’à accuser la droite de « radicalisation » : « Comme l’a montrée la manifestation d’hier au Trocadéro, le noyau des militants et sympathisants LR s’est radicalisé. », ose affirmercelui qui montre comment il fut toujours le candidat des médias auxquels il donne des gages en partant, et non de la droite, semblant confondre le Trocadéro et le Bataclan. Quel incident ? Quel bras tendu ? Quel lynchage de Musulman peut bien lui permettre d’évoquer une quelconque radicalisation ? Enfin, comment celui qui, en 1990, défendait au RPR la préférence nationale, la fermeture des frontières et l’arrêt total de l’immigration, peut-il se permettre de reprocher à son parti un simple retour progressif à ses fondamentaux ? Avant que celui-ci ne revienne sur 25 ans de course à la conformité idéologique décrétée par la gauche, il reste une sacrée marge pour qu’on puisse évoquer une quelconque « radicalisation ».

    TO BE CONTINUED…

    Et comme par hasard, après le succès de ce rassemblement, tiens donc, une nouvelle « révélation » du Canard, le 8 février, sur un prêt non déclaré du candidat des Républicains, vient prouver, si cela était encore nécessaire, comment s’organise l’étrange agenda médiatico-judiciaire… Chaque pseudo-découverte se manifeste bien comme un coup porté à la candidature de Fillon, exploité selon la posture ou la réplique de la cible. Comme par hasard, le second Alain Juppé, après extinction définitive du premier, est annoncé devant Le Pen dans les sondages du 7 mars, devenu désormais l’ultime carte du système. Nous verrons bientôt comment se poursuit la campagne présidentielle la plus invraisemblable de la Ve République, ce qui est certain, en tout cas, c’est qu’elle n’est invraisemblable que parce que la nature parodique de notre prétendue démocratie s’y dévoile pour la première fois avec autant d’éclat.

    OJIM – 1o mars 2017 

    Source: Ojim

    http://arretsurinfo.ch/affaire-fillon-quand-le-parti-des-medias-pratique-un-hold-up-democratique/

     

    Vu le 12 mars 2017

    L’affaire Fillon est « une affaire d’État »

    Propos recueillis par Flore Thomasset, 1.2.2017

     

    Le constitutionnaliste Bertrand Mathieu critique l’interférence de la justice dans le processus démocratique et invite à une réflexion sur le statut juridique du candidat.

    La Croix : Comment comprenez-vous l’expression « coup d’État institutionnel » employée par François Fillon mercredi 1er février ?

    Bertrand Mathieu : C’est une formule comme le politique en a l’usage, même si cette affaire pose effectivement, selon moi, un problème institutionnel : celui du rapport entre la justice et le politique. Nous sommes face à une interférence brutale de la justice dans l’élection démocratique suprême, celle au suffrage universel direct du président de la République. De sa décision et de la rapidité de son action dépend le résultat de l’élection présidentielle.

    Est-ce une situation inédite sous la Ve République ?

    B. M. : Certainement. On n’a jamais vu une affaire perturber à ce point et aussi tardivement une élection présidentielle. Jamais non plus un scandale n’avait conduit à l’élimination possible d’un candidat. La situation de Dominique Strauss-Kahn est peut-être la plus comparable, mais elle est intervenue plus tôt dans la campagne, puisqu’il n’avait pas encore été désigné officiellement candidat.

    À relire : Dominique Strauss-Kahn, les hauts et les bas d’un homme doué

    Jamais l’élu d’une primaire n’a été empêché de concourir – si tant est que ce soit le cas cette fois. C’est en cela que nous sommes, à mon avis, en présence d’une affaire d’État, dans le sens où elle met en cause le fonctionnement de la démocratie et son rapport avec la justice. Il y a une interférence externe dans le déroulement d’un processus démocratique susceptible d’avoir un impact décisif sur le résultat, le tout fondé sur des allégations dont on ne sait pas d’où elles viennent.

    Selon vous, la justice n’aurait pas dû se saisir ?

    B. M. : Ce n’est pas à moi d’en juger. J’observe seulement que cette affaire n’est pas nouvelle et que nous sommes donc, manifestement, devant une manœuvre politique de la part de la personne qui a fait ces révélations au Canard enchaîné. La justice se saisit en moins de quarante-huit heures : c’est extrêmement rapide et à tout le moins inhabituel.

    À lire : Affaire Fillon, ce que la justice veut savoir

    Dès lors qu’elle a déclenché rapidement son enquête, il est souhaitable, cela dit, qu’elle avance vite, ce qui est le cas. Mais une campagne électorale ne peut se vivre au rythme d’une enquête judiciaire. Ce n’est pas compatible. Une manière de concilier les deux aurait été que la justice se montre plus discrète, qu’elle se contraigne à un silence médiatique.

    Le parquet a peu communiqué, sinon pour dire qu’il ouvrait une enquête…

    B. M. : Les médias alors pourraient être plus raisonnables, vis-à-vis notamment de la présomption d’innocence. Nous sommes aujourd’hui dans une présomption de culpabilité permanente. Leur manière de distiller l’information au compte-gouttes est par ailleurs terrible. Cela nous plonge dans quelque chose de très malsain.

    Le fait qu’un juge d’instruction n’ait pas été saisi vous choque-t-il ?

    B. M. : Le fait que le parquet garde l’enquête repose symboliquement la question de son indépendance. Je note cela dit qu’il ne peut plus recevoir d’instruction personnelle, ce qui est une bonne règle… même s’il est impossible de vérifier qu’elle s’applique.

    À voir : Corruption : « il faut renforcer l’indépendance de la justice et favoriser l’éducation »

    On peut toujours imaginer un parquet indépendant, mais alors on s’interrogerait sur l’orientation politique des procureurs. Il faudrait pouvoir veiller à ce que les membres du parquet, comme les autres magistrats, soient non seulement indépendants mais aussi impartiaux. C’est très complexe.

    Je crois en revanche qu’il faudrait réfléchir à la question institutionnelle du statut du candidat à l’élection présidentielle, comme on a réfléchi à la responsabilité pénale du président de la République ou à l’immunité parlementaire. Pour faire quoi ? Il est difficile de trancher en l’état. Mais ce qui est sûr, c’est qu’on ne pourra pas en rester là.

    Propos recueillis par Flore Thomasset

     

    Vu le 15.3.17

    Le gouvernement des juges - JP Chevènement

    "Je suis inquiet pour l'avenir de notre démocratie" 

    je comprends l'état d'esprit de ceux que choque la convocation judiciaire du candidat de la droite à deux jours de la clôture des parrainages. La date de cette convocation est de nature à fausser le fonctionnement normal de nos institutions, et je m'alarme des conséquences que cela pourrait avoir. Comment l'électorat qui avait choisi François Fillon va-t-il réagir si ce dernier est conduit à retirer sa candidature, ou ne peut valablement poursuivre sa campagne? Je crains qu'une partie de ces électeurs n'accepte pas ce glissement vers ce qu'on appelle le gouvernement des juges. Il y a une dizaine d'années, je m'étais alarmé dans une tribune au journal Le Monde que son directeur d'alors, M. Colombani, nous vante "la judiciarisation de l'espace public et le règne de l'opinion comme le sommet inégalé de la régulation des sociétés démocratiques, en passant par pertes et profits les ravages qu'exerce le préjugé". Je n'y voyais déjà rien de tel : "L'étroit concubinage de la justice et des médias a entraîné la désuétude du secret de l'instruction et de la présomption d'innocence, le tribunal devenant bien souvent pilori", écrivais-je. Je ne changerais pas un mot aujourd'hui.

    Une convocation deux jours avant la clôture des parrainages, voilà qui pose problème.

    extraits de http://www.chevenement.fr/Je-suis-inquiet-pour-l-avenir-de-notre-democratie_a1908.html

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    Chevènement critique l'agenda judiciaire de l'affaire Fillon

    http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/03/08/35003-20170308ARTFIG00113-chevenement-critique-l-agenda-judiciaire-de-l-affaire-fillon.php

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    François Fillon a raison : Scandaleuse justice politique !

     

     

     


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