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    Shimon Peres : le criminel de guerre israélien dont l’Occident a ignoré les victimes
    Par Ben White

    vendredi 30 septembre 2016, par Comité Valmy

     

    Shimon Peres, fausse colombe et vrai criminel

    Shimon Peres : le criminel de guerre israélien
    dont l’Occident a ignoré les victimes

    Shimon Peres, qui est décédé mercredi à 93 ans après avoir subi un accident vasculaire cérébral le 13 septembre, incarne la disparité entre l’image d’Israël en Occident et la réalité de sa politique coloniale sanglante en Palestine et dans la région.

     

    Peres est né en 1923 dans le Belarus actuel, et sa famille a déménagé en Palestine dans les années 1930. Jeune homme, il a rejoint la Haganah, la milice principalement responsable du nettoyage ethnique des villages palestiniens en 1947-49, pendant la Nakba.

     

    Bien que le déplacement violent des Palestiniens soit un fait historique, Peres a toujours soutenu que les forces sionistes « ont respecté la pureté des armes » pendant l’établissement de l’Etat d’Israël. Et il a même affirmé qu’avant qu’Israël n’existe, « il n’y avait rien ici ».

     

    Pendant sept décennies, Peres a occupé les mandats Premier ministre (deux fois) et président, bien qu’il n’ait jamais vraiment remporté une élection nationale directe. Il fut membre de 12 gouvernements et à plusieurs reprises ministre de la Défense, des Affaires étrangères et des Finances.

     

    Il est peut-être mieux connu en Occident pour son rôle dans les négociations qui ont abouti aux Accords d’Oslo de 1993 qui lui ont valu, ainsi qu’Yitzhak Rabin et Yasser Arafat, le Prix Nobel de la Paix.

     

    Pourtant, pour les Palestiniens et leurs voisins au Moyen-Orient, le palmarès de Peres est très différent de sa réputation de « colombe infatigable » en Occident. Ce qui suit est loin d’être un résumé complet des antécédents de Peres au service du colonialisme et de l’apartheid.

     

    Armes nucléaires

    Entre 1953 et 1965, Peres a servi d’abord comme directeur général du ministère de la Défense d’Israël. En raison de ses responsabilités à l’époque, il a été décrit comme « un architecte du programme d’armement nucléaire d’Israël », qui, à ce jour, « reste en dehors du contrôle de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). »

     

    En 1975, comme l’ont révélé depuis des procès-verbaux, Peres a rencontré le ministre de la Défense sud-africain PW Botha et « a proposé de vendre des ogives nucléaires au régime d’apartheid. » En 1986, il a autorisé l’opération du Mossad qui a kidnappé le lanceur d’alerte nucléaire Mordechai Vanunu à Rome.

     

    Les citoyens palestiniens en ligne de mire

    Peres a joué un rôle clé dans le régime militaire imposé aux citoyens palestiniens depuis 1966, sous lequel les autorités ont procédé à des vols de terre et à des déplacements massifs.

     

    Un de ces outils fut l’Article 125 qui permettait que les terres palestiniennes soient déclarées « zones militaires fermées ». Leurs propriétaires s’en voyaient interdire l’accès, les terres étaient ensuite confisquées comme « en friche ». Peres a vanté l’Article 125 comme un moyen de « continuer directement la lutte pour la colonisation et l’immigration juives. »

     

    Une autre des responsabilités de Peres en sa qualité de directeur général du ministère de la Défense fut de « judaïser » la Galilée ; c’est-à-dire poursuivre la politique visant à réduire la proportion de citoyens palestiniens dans la région comparée aux citoyens juifs.

     

    En 2005, en tant que vice-Premier ministre dans le gouvernement d’Ariel Sharon, Peres a réitéré son attaque contre les citoyens palestiniens avec des plans encourageant les Israéliens juifs à déménager en Galilée. Son plan de « développement » couvrait 104 communautés – dont 100 d’entre elles étaient juives.

     

    Dans des conversations secrètes avec des responsables états-uniens cette même année, Peres affirmait qu’Israël avait « fait perdre un million de dunams [1.000 km²] de terre du Néguev aux Bédouins, » ajoutant que le « développement » du Néguev et de la Galilée pouvait « soulager ce qu’[il] appelait une menace démographique. »

     

    Soutien aux colonies en Cisjordanie

    Alors que le projet colonial d’Israël en Cisjordanie est imputé principalement au Likoud et autres partis nationalistes de droite, ce fut en fait le parti Travailliste qui a donné le coup d’envoi de la colonisation du territoire palestinien nouvellement conquis – et Peres y a participé avec enthousiasme.

     

    Pendant son mandat de ministre de la Défense, de 1974 à 1977, le gouvernement Rabin a établi un nombre de colonies en Cisjordanie , dont Ofra dont de grandes parties ont été construites sur des terres privées palestiniennes confisquées.

     

    Après avoir joué un rôle central dans les premiers jours de l’entreprise de colonisation, ces dernières années, Peres est intervenu pour saper toutes sortes de mesures, aussi modestes fussent-elles, qui auraient sanctionné les colonies – toujours, bien sûr au nom de la protection « des négociations de paix ».

     

    Le massacre de Qana

    En tant que Premier ministre en 1996, Peres a ordonné et supervisé «  l’opération Raisins de la Colère », au cours de laquelle les forces armées israéliennes ont tué quelques 154 civils au Liban et blessé 351 autres. L’opération, largement soupçonnée d’avoir été une démonstration de force pré-électorale a visé intentionnellement des civils libanais.

     

    Selon le site officiel de l’armée de l’air israélienne (en hébreu, pas en anglais), l’opération a impliqué « le bombardement massif de villages shiites au Sud Liban, afin de provoquer un flux de civils vers Beyrouth au nord, faisant ainsi pression sur la Syrie et le Liban pour entraver le Hezbollah. »

     

    L’incident le plus notoire de la campagne fut le massacre de Qana, quand Israël a bombardé une base des Nations Unies et tué 106 civils qui s’étaient réfugiés à l’intérieur. Un rapport des Nations Unies a déclaré que contrairement aux dénégations israéliennes, il était « peu probable » que le bombardement « ait été le résultat d’erreurs techniques et/ou de procédure. »

     

    Plus tard, les artilleurs israéliens ont dit à la télévision israélienne qu’ils n’avaient pas de regrets au sujet du massacre, car les morts n’étaient qu’une bande d’Arabes. » Quant à Peres, il avait lui aussi la conscience propre : « Tout a été fait selon une logique claire et d’une manière responsable, » a-t-il dit. « Je suis en paix. »

     

    Gaza – défendre le blocus et la brutalité

    Peres a pris toute sa mesure comme l’un des plus importants ambassadeurs mondiaux d’Israël ces dix dernières années, alors que la Bande de Gaza était soumise à un blocus dévastateur et trois offensives majeures. Malgré l’indignation mondiale provoquée par ces politiques, Peres a constamment soutenu la punition collective et la brutalité militaire.

     

    En Janvier 2009 par exemple, en dépit des appels des « organisations israéliennes pour les droits de l’homme (…) pour l’arrêt de l’ « Opération Plomb Durci », Peres a décrit « la solidarité nationale derrière l’opération militaire » comme « l’heure de gloire d’Israël. » Selon Peres, le but de l’assaut « était de donner un bon coup à la population de Gaza pour lui faire perdre l’envie de tirer sur Israël. »

     

    Pendant l’ « Opération Pilier de Défense » en Novembre 2012, Peres « a entrepris de participer aux efforts israéliens de relations publiques, en communicant le récit israélien aux dirigeants mondiaux, » selon les termes de Ynetnews. A la veille de l’offensive israélienne, « Peres a averti le Hamas que s’il voulait que les habitants de Gaza aient une vie normale, alors il devait cesser de tirer des roquettes sur Israël. »

     

    En 2014, pendant un bombardement de Gaza sans précédent, Peres a fait un pas de plus vers le blanchiment des crimes de guerre. Après qu’Israël a tué quatre jeunes enfants jouant sur une plage, Peres s’est empressé de blâmer les Palestiniens : « Nous avions prévenu que c’était une zone que nous bombarderions, » a-t-il dit. « Et malheureusement, ils n’ont pas fait partir les enfants. »

     

    Le blocus étouffant, condamné internationalement comme une forme de châtiment collectif interdit, a été également défendu par Peres – précisément au motif que c’est une forme de châtiment collectif. Comme il l’a dit en 2014, « Si Gaza cesse le feu, il n’y aura pas besoin de blocus. »

     

    Le soutien de Peres au châtiment collectif s’est aussi étendu à l’Iran. Commentant en 2012 un rapport selon lequel six millions d’Iraniens souffrant de cancer étaient dans l’impossibilité d’obtenir un traitement à cause des sanctions, Peres a dit : « S’ils veulent revenir à une vie normale, qu’ils deviennent normaux. »

     

    Sans vergogne jusqu’à la fin

    Peres a toujours été clair sur l’objectif d’un accord de paix avec les Palestiniens. Comme il l’a dit en 2014 : « La première priorité est de préserver Israël comme Etat juif. Tel est notre objectif central, celui pour lequel nous nous battons. » L’an dernier, il a réitéré ses sentiments dans un entretien avec AP, disant : « Israël doit mettre en œuvre la solution de deux Etats avant tout pour lui-même, » pour ne pas « perdre notre majorité [juive]. »

     

    C’est, rappelez-vous, ce qui a façonné le soutien des Travaillistes pour les Accords d’Oslo. Rabin, parlant à la Knesset peu de temps avant son assassinat en 1995, exprimait clairement que ce qu’Israël cherchait dans les Accords d’Oslo était une « entité » palestinienne qui serait « moins qu’un Etat ». Jérusalem serait la capitale indivisible d’Israël, les colonies clés seraient annexées et Israël resterait dans la vallée du Jourdain.

     

    Il y a quelques années, Peres a dit que les Palestiniens faisaient de l’ « auto-victimisation ». Il a continué : « Ils se victimisent eux-mêmes. Ils sont les victimes de leurs propres erreurs inutilement. » Une telle condescendance cruelle était caractéristique d’un homme pour qui la « paix » a toujours voulu dire pacification coloniale.

     

    Ben White
    29 septembre 2016

    Sources :
    Middle East Monitor

    Traduction : MR pour ISM

    http://www.comite-valmy.org/spip.php?article7656

     

    Comment sont attribués les prix Nobel de la paix ?

     

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    http://www.uprenbref.fr/videos/60-comment-sont-attribues-les-prix-nobel-de-la-paix

     

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    Prix Nobel de la guerre
    Flora Lebon
    https://www.facebook.com/marie.bars.7/posts/1233613396691144


    Biographie ensanglantée du criminel de Guerre, le Boucher de Qana 1996, Shimon Pères

    Le 18 avril 1996, alors que les troupes israéliennes occupaient le Sud Liban, Shimon Pères était premier ministre. En plein milieu d’une campagne pour se faire réélire premier ministre, et pour changer son image politique de « colombe » qui semblait lui porter préjudice dans un pays où les extrémistes religieux et politiques avaient le vent en poupe et que les « colombes » sionistes étaient de moins en moins respectées, Pères a pris une décision à l’origine du massacre de Qana. Il a donné l’ordre de lancer «l’Opération Grapes of Wrath » - Opération Raisins de la Colère. Cette opération a provoqué la fuite de 400 000 civils libanais du Sud Liban, dont presque 800 se sont réfugiés dans la base de l’ONU à Qana.

    Après avoir auparavant détruit des dizaines de villages libanais, provoquant la mort de civils enfouis sous les décombres, l’armée israélienne sur ordre de Shimon Pères, a bombardé le 18 avril 1996 l’abri de l’ONU, tuant 102 civils principalement des enfants, des femmes et des personnes âgées, et faisant de nombreux blessés.

    L’armée sioniste, comme d’habitude, a essayé de se disculper, prétextant une erreur technique, mais un film vidéo tourné par l’un des soldats de la force de maintien de la paix de l’ONU, dont une copie a été remise au journaliste anglais Robert Fish qui l’a ensuite fait circuler, a montré que c’était un acte prémédité, un crime de guerre.

    18 Avril 1996 : Massacre à Qana ... Article du Palestine Times de 1997
    Voici le reportage du massacre de Qana qui eut lieu le 18 avril 1996. C'était sans aucun doute un acte terroriste, effectué par un État qui s'est du coup révélé être un menteur sans vergogne.

    Robert Fisk révèle la Vérité et expose les mensonges. Passons enfin à Qana.

    Robert Fisk fut le premier journaliste à pénétrer l'enceinte des Casques Bleus du Fidji après qu'elle fut attaquée par des obus de proximité au plus fort des bombardements israéliens du Sud Liban l'année dernière.

    Au cours de sa description très détaillée et émouvante, qui fit couler les larmes de plusieurs membres du public, il raconta la scène alors qu'il entrait dans le camp.

    "Le sang coulait à flots depuis les portes de l'enceinte des Nations Unis, dans laquelle ces pauvres gens avaient trouvé refuge. C'était les portes de l'enfer. Alors que je pénétrai à l'intérieur, je vis une petite fille entourant de ses bras le corps d'un homme d'âge mûr, berçant le corps de droite à gauche et gémissant et pleurant sans cesse "mon père, mon père" Il y avait des bébés sans tête, des femmes sans bras. Je n'oublierai jamais ce que j'ai vu. J'ai tout décrit dans le quotidien qui m'emploie."

    Il raconta ensuite toute l'histoire du massacre de Qana. Le fait qu'il parlait le 18 avril, exactement un an après l'attaque d'Israël, rendit sa présentation d'autant plus poignante.

    "Pour nous reporters de l'époque - et pour les Nations Unis - la vérité ou autre de l'explication d'Israël - qu'ils n'avaient jamais eu l'intention d'attaquer la base Onusienne, ni les civils musulmans qu'elle protégeait - reposait sur leur affirmation qu'ils ne pouvaient pas voir où tombaient les obus. Mais les survivants, des soldats de l'ONU comme les réfugiés, ont tous témoigné avoir vu un avion israélien sans pilote capable de prendre des photos de reconnaissance, survoler le camp pendant le massacre. Et si c'était vrai, alors la conclusion était évidente : les Israéliens savaient très bien ce qu'ils faisaient."

    Après avoir interrogé les réfugiés et les soldats des Nations Unies, Robert Fisk entendit des rumeurs à plusieurs reprises qu'un soldat de l'ONU d'une base proche avait filmé tout à fait par hasard le bombardement de Qana ainsi que l'avion de reconnaissance israélien. Sa recherche du film mystérieux resta sans succès. On lui dit que les personnels de l'ONU avaient reçu les ordres strictes de ne pas parler de son existence à qui que ce soit. Deux jours après les funérailles communes des victimes du massacre de Qana, la sonnerie du téléphone de Fisk retentit dans son appartement de Beyrouth. Une voix anonyme lui donna une référence sur une carte et ajouta : "13h".

    L'audience de Fisk restait captivée par son récit émouvant, peut-être l'événement principal de la soirée, et mérite d'être reproduit mot à mot. La référence de carte indiquait un carrefour à l'extérieur de Qana.

    « Je n'ai jamais conduit aussi vite jusqu'au Sud Liban. A 13h, dans mon rétroviseur, je vis une Jeep de l'ONU s'arrêter derrière moi. Un soldat de l'ONU en tenue de combat et portant le béret bleu s'approcha de moi, me serra la main et dit : "J'ai fait une copie de la vidéo avant que les Nations Unies ne la saisissent. On y voit l'avion. J'ai pris une décision personnelle. J'ai deux enfants en bas-âge. Du même âge que ceux que j'ai portés, morts, dans mes bras à Qana. C'est pour eux que je le fais." Et de sa chemise kaki, il sortit une cassette vidéo et la jeta sur le siège passager de ma voiture. C'était, je pense rétrospectivement, l'acte individuel et personnel le plus dramatique que j'ai jamais vu faire un soldat. Les grands pouvoirs peuvent parfois essayer de cacher des choses, mais les petites gens peuvent parfois gagner. »

    Le film à l'état brut, sans coupures, montrait clairement la base des Nations Unies de Qana sous les bombardements avec l'avion sans pilote au-dessus. Fisk commenta la projection de la vidéo au public, montrant la trajectoire et la direction des obus qui venaient de l'extérieur. Un hélicoptère israélien était également visible au-dessus de Qana au moment de l'attaque, larguant des balises lumineuses pour éviter les missiles à tête chercheuse thermique. Qana était recouverte de fumée tandis que les obus d'artillerie tombaient du ciel. A un moment, les flammes étaient clairement visibles dans la base de l'ONU. Fisk annonça en montrant l'écran,

    "Ici, c'est la salle de conférence en feu. Il y a environ 50 personnes qui sont en train d'être brûlées vives en ce moment. Cette fumée, continua-t-il, montrant une autre section proche sur l'écran, provient en fait de la crémation de ces gens alors que les murs prennent feu."

    Le public restait immobile et silencieux comme des jurés dans un tribunal, tandis que Fisk présentait ses preuves avec la précision méticuleuse et le sang-froid d'un avocat de l'accusation démolissant de façon convaincante l'argument principal des avocats de la défense. Après que la vidéo fut arrêtée, il retourna sur le podium et finit son discours sur les phrases suivantes :

    "C'est ici, je crois, que le travail du journaliste doit s'arrêter et que les faits historiques doivent prendre la relève. Pour votre gentillesse ce soir, mesdames et messieurs, et pour votre gentillesse de m'avoir invité à Ottawa pour vous faire cette présentation, je vous remercie beaucoup."

    Un tonnerre d'applaudissement et une ovation debout s'ensuivirent.

    Source : The Palestine Times daté de juin 1997

    Robert Fisk, reporter vétéran du Moyen Orient, présenta une conférence le mois dernier devant un public de 350 personnes, à Ottawa au Canada, intitulée "Menaces, Mensonges et Vidéo : Être correspondent au Moyen-Orient" . Le titre aurait pu aussi bien être : "Honnêteté et Intégrité Morale : Être correspondent au Moyen-Orient". Avec un style oral pénétrant et une diction anglaise parfaite, il parla pendant 1h45, s'appuyant sur son expérience de 30 ans comme journaliste professionnel, dont 21 passés en tant que correspondent au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

    Traduction française par le Site Al -Oufok

    Après le massacre, confronté au tollé et la réprobation internationale, Shimon Pères a déclaré, imperturbable :

    « A mon avis, tout a été fait de façon logique et responsable. Je suis en paix avec moi-même ».

    Finalement, Shimon Pères n’a pas été réélu et le poste de secrétaire général de l’ONU qu’il convoitait lui a également échappé.

    Vidéo du JT de FR 3 Massacre de Qana jeudi 18 avril FR3 Avril 1996 Source INA.fr.
    A noter la liberté d’expression du JT de l’époque. Depuis le rouleau compresseur de la propagande et des pressions sionistes ont fait leurs ravages dans les médias.

    Vidéo de Qana

    Biographie du Boucher Sioniste Shimon Pères Suite
    Shimon Pères n’a pas seulement été responsable du massacre de Qana de 1996. Il l’est aussi pour d’autres crimes commis par les différents gouvernements auxquels il a participé, la construction des colonies sur des terres arabes occupées, le fait qu’il soutient la politique israélienne d’assassinats extra judiciaires. Il soutient également le siège de Gaza comme il a soutenu la destruction des infrastructures civiles à Gaza et en Cisjordanie lors de la deuxième Inti Fada, la création des centaines de check points en Cisjordanie, qui rendent le déplacement des palestiniens pratiquement impossible et anéantissent l’économie palestinienne, il défend les démolitions de maisons, et a également justifié les atrocités commises par l’armée israélienne contre la population civile libanaise lors de la guerre qu’Israël a fomenté au cours de l’été 2006 contre le Liban et la résistance libanaise du Hezbollah. Il est aussi connu pour défendre le droit d’annexer des terres conquises par la force armée, ce qui va à l’encontre du Droit International.

    Enfin, si le Moyen Orient - et par voie de conséquence le monde entier - est aujourd’hui menacé d’une guerre nucléaire, ce n’est pas à cause du programme civil nucléaire iranien, mais bien parce que Shimon Pères, avec la complicité du gouvernement français à la fin des années 50 début des années 60, a été le père de la bombe atomique israélienne, se démenant comme un diable pour obtenir l’aide matérielle et le savoir faire des spécialistes français du nucléaire dont certains ont collaborés avec enthousiasme à la création de la centrale nucléaire militaire de Dimona.

    Resté fidèle à sa devise « Par la Tromperie » - ce qu’il appelle dans son jargon sioniste arrogant « ambiguïté » - Shimon Pères a toujours refusé de reconnaître l’existence du nucléaire militaire sioniste. Israël possède actuellement entre 200 et 400 têtes nucléaires et les moyens de les délivrer (missiles, bombardiers, sous marins).

    Moyen Orient: Israel a été le premier pays a y introduire la bombe nucléaire

    1967: la dimension nucléaire de la guerre des 6 jours

    Video en 3D : visite virtuelle de la centrale nucléaire de Dimona

     

    nakba138

    Plus de 800 000 natifs palestiniens ont du fuir, sans retour, la terreur organisée par les milices juives de la Haganah en 1948 

     

    Voir aussi

    Massacre de Cana, colonisation, accords d'Oslo... Shimon Peres en quelques points (+ vidéo)

    http://www.lorientlejour.com/article/1009740/massacre-de-cana-colonisation-accords-doslo-shimon-peres-en-quelques-points.html

     

    Lire aussi

    Accords d'Oslo: des négociations secrètes à la poignée de main historique

    "Peres est couvert de notre sang des pieds à la tête", accuse un député arabe israélien

    Peres : ultime représentant d'une génération de dirigeants qui ont fait leurs premières armes à la création d'Israël

     

    Ben White : L’autre visage de Shimon Peres

    http://arretsurinfo.ch/lautre-visage-de-shimon-peres/

     Mieux connu en Occident pour son rôle dans les accords d’Oslo.
    Sa famille s’était installée en Palestine dans les années 1930.
    A combattu avec la Haganah durant la Nakba.
    Présenté comme l’architecte du programme nucléaire clandestin d’Israël.
    Percevait les citoyens palestiniens comme une « menace démographique ».
    A joué un rôle majeur dans les premiers jours des implantations en Cisjordanie.
    Responsable du massacre de Qana au Liban, en 1996.
    A soutenu le blocus de Gaza et les récentes offensives israéliennes. (..)

     

    Shimon Pérès “l’homme de la paix” ? Quelle blague !

    Publié par Gilles Munier sur 1 Octobre 2016, 12:17pm

    Catégories : #Israël

    Shimon Pérez (Caricature du dessinateur brésilien Latuff) Shimon Pérez (Caricature du dessinateur brésilien Latuff)

    Revue de presse : Bureau national de l’Union Juive Française pour la Paix – UJFP (30/9/16)*

    Il existe une légende tenace : celle de l’existence d’un “sionisme de gauche” qui aurait fait des “offres généreuses” que les méchants Palestiniens auraient refusées. Le prototype de cette générosité, ce serait les accords d’Oslo et un de leurs signataires : Shimon Pérès.

    Shimon Pérès est à l’origine du surarmement d’Israël. Dès les années 50, il obtient de ses amis “socialistes” dans le gouvernement Guy Mollet le premier réacteur nucléaire (à Dimona) et la vente d’avions Mirages. Beaucoup plus tard, il fait partie des gouvernements qui vont autoriser et financer les débuts de la colonisation tout en discriminant les Mizrahis venus du Maghreb et du Machrek.

    Pérès et Rabin sont, côté israélien, les artisans des accords d’Oslo. 23 ans après cette signature, tout le monde comprend qu’ils ont été une gigantesque illusion. Les Palestiniens ont espéré signer “la paix des braves” qui mènerait à un petit État palestinien limité à 22% de la Palestine historique. Ils ont cru avoir des “partenaires pour la paix” dont Shimon Pérès était le prototype.

    L’homme plaisait beaucoup aux Occidentaux : un “socialiste” parlant de la paix et compromis dans tous les crimes commis contre le peuple palestinien. Il a même eu le Prix Nobel (mais avant lui, des assassins comme Kissinger ou Begin l’avaient déjà eu).

    En réalité à Oslo, les Palestiniens ont reconnu l’État d’Israël (pourtant né de l’expulsion de la grande majorité des Palestiniens de leur propre pays) et Israël a juste reconnu l’OLP rapidement transformée en une Autorité Palestinienne sommée d’assurer la sécurité de l’occupant. Rien n’a été signé sur la création d’un État palestinien ou sur l’arrêt de la colonisation.

    Dans les deux ans qui séparent la signature des accords d’Oslo de l’assassinat de Rabin, 60000 nouveaux colons sont installés par les travaillistes. Pour faire la paix ? Quelle blague !

    Tout juste arrivé au pouvoir après cet assassinat, Shimon Pérès fait exécuter en pleine période de trêve Yahia Ayache (considéré comme l’artificier du Hamas, il relance ainsi les attentats-suicides de ce parti qui avait décrété une trêve) et lance une attaque sanglante contre le Liban et la ville de Cana. Il est le principal fossoyeur des accords d’Oslo. Les électeurs préférant l’original à la copie, il est battu par Nétanyahou en 1996.

    La suite est encore plus navrante, résumant à travers la trajectoire d’un homme l’évolution de la société israélienne. Pérès va se rallier à Sharon, l’homme qui accentue et généralise une colonisation initiée avant lui. L’homme des crimes de guerre à répétition. Il va propager l’image d’un Sharon centriste, le mythe d’un Israël faisant des offres généreuses que ces barbares de Palestiniens ont refusées.

    Il plaisait à l’Occident qui adore la « paix » quand le dominant conserve sa puissance et que le dominé est forcé d’accepter sous peine de “porter la responsabilité d’un échec du processus de paix”. Un Occident qui adore les “socialistes” quand ils maintiennent l’ordre colonial.

    Sauf qu’il n’y a jamais eu de processus de paix, il y a un État d’apartheid et un rouleau compresseur colonial aidé politiquement et militairement par l’Occident.

    Il n’y aura pas de paix sans justice.

    *Source : UJPF

    http://www.france-irak-actualite.com/2016/10/shimon-peres-l-homme-de-la-paix-quelle-blague.html?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_campaign=_ob_pushmail.

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    4 commentaires
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    La « grande idée » de la France pour le monde

    La « grande idée » de la France pour le monde

    27.9.16

     

    Par Gearóid Ó Colmáin, le 25 septembre 2016

    L’impérialisme français est hyperactif de nos jours. Depuis avril 2012 la DGSE, équivalent français de la CIA, vient en aide à des terroristes français pour qu’ils entrent en Syrie afin d’y décapiter des enfants et de manger leurs organes au nom des « droits de l’homme ». Bien que nous ayons affirmé ceci depuis longtemps, le Ministère français de la Vérité a dorénavant discrètement reconnu que nous avions toujours eu raison.

    En Afrique, les Français ont encadré les terroristes de Boko Haram contre le régime de l’intransigeant et sinophile Paul Biya, au Cameroun. En janvier 2015, des forces spéciales françaises ont, selon Afrique Media, été arrêtés par les militaires camerounais combattant aux côtés des terroristes takfiristes pour être rapatriés en catimini vers la France, sur ordre du Palais de l’Élysée.

     

    Mali

    En 2012, les Français ont inondé le Mali avec des terroristes qu’ils avaient utilisés en Libye. La campagne de bombardements permit à la France de « reconquérir » le Mali, selon les termes du Ministre français des Affaires Étrangères. Le pays est désormais détruit et divisé, mais il est très ouvert et accessible aux entreprises françaises et étasuniennes d’extraction de ressources.

    République Centrafricaine

    Un an plus tard, les Français ont inondé la République Centrafricaine de terroristes takfiristes Seleka, financés par les Saoudiens. Les terroristes Seleka ont coupé beaucoup de têtes mais disposaient de porte-paroles dans les médias français s’exprimant dans un français impeccable. L’ancien dictateur installé par la France en RCA, François Bozizé, que l’ancien président français Nicolas Sarkozy décrivait comme « l’idiot autiste de Bangui », avait signé des contrats pétroliers majeurs avec Beijing. Les contrôleurs de Bozizé à Paris en étaient furieux.

    Cameroun

    Les Français ont utilisé l’opération en RCA pour obtenir des renforts dans la déstabilisation du Cameroun. Le Président du Cameroun Paul Biya fit appel à la Chine pour qu’elle lui apporte une aide militaire dans la lutte contre les terroristes. Un consultant en sécurité de premier plan a informé Afrique Media qu’une ligne de soutien logistique des terroristes, partant de la capitale de RCA Bangui à la capitale tchadienne N’Djamena avait été dissoute par l’intervention de forces spéciales chinoises basées en Algérie. Il n’y a pas moyen de confirmer ou d’infirmer cette information. Mais si elle est exacte elle suggère que la Chine impose davantage sa volonté en Afrique en s’attaquant au terrorisme – un terrorisme français! La présence d’une base militaire chinoise dans l’ancienne colonie française de Djibouti ne plaît pas davantage à Paris.

    Congo-Brazzaville

    Les Chinois ont aussi causé beaucoup de problèmes dans l’ancienne Afrique Équatoriale Française. Il y a quelques mois, les Français se sont livrés à une tentative de coup d’état contre leur ancienne marionnette Denis Sassou-Nguesso. Sassou-Nguesso s’est de plus en plus tourné vers la Chine ses dernières années, au grand désarroi de Paris et de Washington.

    L’agent français, le Général Mokoko croupit désormais dans une geôle de Brazzaville pour haute trahison. Une vidéo du général a été révélée à la presse, le montrant en train de conspirer avec la DGSE pour renverser le régime Sassou-Nguesso pour le compte des intérêts impérialistes français. Il avait promis d’être loyal envers la France, et de ce fait les services d’information de l’Empire ont été on ne peut plus flatteurs dans leur description de cet Alcibiade contemporain. Il nous est dit qu’il lit actuellement de gros ouvrages sur Napoléon tout en digérant les classiques de la littérature française. Aah, nostalgie impériale française quand tu nous tiens, avec tes acolytes africains lettrés!

    Burundi

    Le Burundi, un pays progressiste où officie le Président le plus populaire d’Afrique, Pierre Nkurunziza, se bat contre la désinformation médiatique française depuis 2010 mais Paris et l’ancien esclavagiste colonial belge mènent une guerre secrète contre ce pays depuis avril 2015.

    L’ambitieux programme de développement de Nkurunziza et son penchant pour l’investissement des BRICS ne sont pas dans l’intérêt de l’Union Européenne. L’UE a employé de faux prétextes de problèmes constitutionnels pour évincer Nkurunziza, ainsi que des meutes de jeunes violents et enragés décrits comme des « manifestants pacifiques ». Les États-Unis ont également été lourdement impliqués dans la guerre néocoloniale par le biais de l’omniprésente ennemie de toutes choses africaines, l’Ambassadrice US à l’ONU Samantha Power. Pour les lecteurs qui connaissent mal Samantha Power, c’est une femme qui a écrasé un petit garçon de sept ans avec sa voiture et ne s’est pas arrêtée! Samantha a l’Afrique dans son cœur!

    Les Nations Unies, sous la direction de Power, ont diffusé un rapport mensonger affirmant que le gouvernement du Burundi projette un génocide contre la minorité Tutsi du pays. Des milliers de Tutsis et de Hutus ont défilé dans les rues pour dénoncer les mensonges de l’ONU.

    Mais le Burundi est doté d’un appareil militaire et de renseignements fort. Ils ont réussi à résister pendant plus d’un an et semblent être à même de tenir le coup.

    République Démocratique du Congo

    Pendant ce temps, dans la République Démocratique du Congo, il y a un renouveau des troubles.

    Depuis son accession à l’indépendance en 1960, le pays a été une néo-colonie des intérêts occidentaux et a été maintenu dans un état permanent de guerre et de pauvreté. Le Congo est la nation la plus riche du monde. Mais son peuple vit dans la misère. La contradiction porte le nom de capitalisme. Depuis que la CIA et des agents des services secrets belges ont assassiné le premier Premier Ministre du pays Patrice Lumumba en 1961, les dirigeants fantoches se sont avérés peu fiables.

    Sese Seko Mobutu a dirigé le pays pour le compte du néo-colonialisme atlantiste pendant plusieurs décennies. Mobutu était « notre homme au Congo » jusqu’à ce que, s’appuyant sur une bourgeoisie nationale émergente lui donnant une légitimité, Mobutu a commencé à ne plus être d’accord avec Bruxelles, Paris et Washington. Washington n’a pas perdu pas de temps et a dépêché des forces spéciales au Rwanda pour assister le génocidaire Paul Kagame fraîchement installé dans l’organisation d’une invasion armée de la RDC en 1996. Le Rwanda reçut aussi l’assistance de l’Ouganda de Yoweri Museveni ainsi que des forces révolutionnaires de Laurent-Désiré Kabila. Mobutu quitta le pouvoir. Le bilan des morts issus des guerres déclenchées par les USA est estimé s’élever à 5-6 millions de personnes. Mais nombreux sont ceux qui affirment que leur vrai nombre est beaucoup plus élevé.

    Cependant, une fois qu’il  a pris le pouvoir, Kabila s’est rapidement détourné de ses soutiens US, a rompu les liens avec Kagame et Museveni et proclamé sa préférence pour l’investissement chinois. Les « dieux de l’empire » n’ont pas apprécié et Kabila fut promptement assassiné. Dès lors, le pays souffrait de la prédation des milices de Kagame soutenues par les USA, qui massacraient en masse dans la province riche en minéraux du Kivu, avec l’appui massif de l’impérialisme occidental.

    Depuis qu’il a pris le pouvoir en 2001, Joseph Kabila a réussi à ramener un haut degré de stabilité. Il a libéré du terrorisme une grande partie du pays. La bourgeoisie nationale congolaise voulait le progrès et une fin au capitalisme de casino des pilleurs soutenus par l’Occident comme Kagame. En 2011 le Président Kabila lança le slogan quelque peu tautologique de « révolution de la modernité ». Avec de nouveaux grands barrages hydro-électriques et des centrales électriques, des routes, des projets immobiliers et de transport, Kabila a, et c’est à son crédit, transformé le pays. Il jouit du soutien de forces populaires comme le Parti Communiste Congolais, qui entend raviver l’esprit de Lumumba et de Pierre Mulele. Il n’est pas bon de voir un dirigeant fort comme Kabila quitter son poste au plus tard l’année prochaine. La RDC devrait considérer de modifier la Constitution pour y abolir les limites de mandats. Les limites de mandats et la démocratie multi-partite sont des paravents pour les intérêts néocoloniaux. Le pays a besoin d’unité et d’une forte direction nationaliste.

    Le pouvoir juif est fortement impliqué dans les troubles actuels. Les Israéliens ont dominé l’industrie diamantaire du pays et possèdent désormais même une marionnette qui affirme être un Juif. Son nom est Moïse Katumbi et il promet, dans les termes de Benjamin Netanyahou, « d’ouvrir l’Afrique à Israël ». En réalité, Israël a été construit avec l’or extrait par le travail forcé au Congo. Mais l’holocauste congolais n’est pas considéré comme important puisqu’ils ne sont pas juifs.

    Katumbi est un homme riche à millions, et de toute évidence le choix de l’Empire dans les élections à venir. Le problème est que les autorités électorales ont décidé de repousser les élections à juillet 2017. C’est une sage décision car ils n’ont pas encore pu enregistrer tous les électeurs. La « communauté internationale » auto-proclamée s’en désole puisqu’ils veulent que Kabila s’en aille. Kabila s’est entouré de politiciens nationalistes qui veulent échapper au joug néocolonial occidental. La Chine a d’immenses projets d’infrastructure dans le pays. En fait, la République Démocratique du Congo est le projet le plus ambitieux de l’impérialisme chinois. Le capitalisme sous monopole d’état chinois construit les infrastructures, paye plus cher les ressources naturelles et ne rêverait jamais d’émettre des déclarations néocoloniales et insultantes comme la récente condamnation de Kinshasa par le Président François Hollande. Le « régime » Kabila n’a pas mâché ses mots en répondant à Hollande, rappelant fermement au Président français que la République Démocratique du Congo n’est pas un territoire français.

    La presse impériale occidentale en bafouille dans sa mission dévote de désinformation du lecteur européen de bon aloi. Un article paru dans Le Monde affirme que les manifestants appelant le Président à « quitter le pouvoir » à Kinshasa portaient des pierres dans leurs mains. Il reconnaît qu’ils ont déjà lynché des policiers et violemment attaqué des civils, ainsi que détruit des bâtiments publics. Il reconnaît également que la police garde ses distances vis-à-vis des émeutiers. Pourtant dans le même article nous lisons que Human Rights Watch, qui est une organisation financée par George Soros, fustige la police pour leur répression sévère de manifestants pacifiques! Cela laisse songeur, d’imaginer ce qui se passerait à Paris si l’on manifestait sans permission, armé, lynchant la police et mettant le feu aux édifices publics!

    Gabon

    Dans la néo-colonie française riche en pétrole qu’est le Gabon, l’élection présidentielle de juillet a vu une explosion de violence après que le candidat soutenu par la France Jean Ping ait perdu face au Président en exercice Ali Bongo. Jean Ping en appela à l’intervention de l’ancien maître colonial. Des experts français sur l’Afrique tel Antoine Glaser déclarent maintenant les mêmes choses qu’ils avaient affirmé précédant l’assaut français contre la Côte d’Ivoire en 2011, c’est-à-dire que la France n’y possède pas d’intérêts stratégiques. C’est faux. La France possède une base militaire dans son ancienne colonie et a largement profité de l’économie du pays pendant plusieurs décennies par l’imposition de dictateurs corrompus. Ali Bongo prit le pouvoir par un coup d’état militaire en 2009 avec l’aide des Français. Il devait servir les élites françaises. Mais à la place, Bongo décida de trahir ses maîtres. Il donna de lucratifs contrats pétroliers à la Chine et embaucha l’aide chinoise pour développer l’industrie agricole du pays. Et en plus, l’état gabonais poursuit actuellement le géant pétrolier français Total pour 805 millions de dollars de retards d’impôts. Paris dit que Bongo doit partir! Il y a des signes indiquant qu’Ali Bongo est peut-être différent de son père. Il s’est engagé à remettre l’héritage paternel à l’état. Il ne faut pas se faire d’illusions sur la bienveillance de Bongo. Mais il est clair qu’il défend désormais les intérêts capitalistes africains plutôt que ceux de l’Empire. Jean Ping est l’ancien époux de Pascaline Bongo, l’une des directrices de Total. Ping a des intérêts personnels dans les pratiques frauduleuses de Total. Total déteste Bongo tout comme la « communauté internationale ».

    La ruée « révolutionnaire » vers l’Afrique

    L’impérialisme occidental a lâché la bride en Afrique. La jeunesse du continent est l’otage d’ONGs qui se spécialisent dans la manipulation de l’esprit de révolte de la jeunesse; ils se servent de propagande trotskyste perfectionnée pendant le Printemps Arabe. Les élites impérialistes occidentales affirment vouloir répandre le Printemps Arabe à travers toute l’Afrique. Elles ont déjà fait beaucoup de chemin. François Hollande a récemment déclaré aux Nations Unies que « la France a une grandes idée pour le monde ». Jeunesse de France, avez-vous la moindre idée de ce que font subir vos vieillards à des pays étrangers? Croyez-vous vraiment tout ce qu’ils vous disent à propos de ces pays que vous savez qu’ils exploitent et soumettent? Comment pouvez-vous écouter le propriétaire du journal Le Monde, Matthieu Pigasse, également directeur de la Banque Lazard, vous dire qu’il veut voir le Printemps Arabe déferler à travers l’Afrique et ne pas comprendre ce qu’il entend par là, ne pas comprendre ce que son service de presse entend dans l’usage de termes comme « communauté internationale » et « société civile »? Jeunesse de France, Pigasse veut la révolution? Donnez-la lui!

    Jeunesse d’Afrique, boutez toutes ces ONGs hors de chez vous maintenant et ravivez l’esprit de Sankara, Lumumba et Mulele! Éduquez votre jeunesse à propos des stratagèmes de l’impérialisme!

    La France, qui déborde de dettes et sombre dans le cloaque de son propre orgueil impérial, s’est embarquée dans une dernière razzia de pillage et de viol du Continent Noir – c’est une partie de la « grande idée » de la France pour le monde, le 11 septembre 1991 après la dissolution de l’URSS, le Président George Bush annonça au Congrès US que le Nouvel Ordre Mondial était en route et que c’était une « grande idée ». Les millions de cadavres en décomposition des guerres impériales françaises et étasuniennes en Côte d’Ivoire, en Libye, en Syrie, en Irak, au Cameroun, au Gabon, au Burundi, en République Centrafricaine, au Rwanda, au Congo-Brazzaville, en République Démocratique du Congo – et la liste est beaucoup plus longue – apportent leur propre témoignage du sens inique de la « grande idée pour le monde » de l’impérialisme occidental.

    Source: http://ahtribune.com/world/africa/1222-france-africa.html

    Traduit par Lawrence Desforges

    source: https://globalepresse.net/2016/09/26/la-grande-idee-de-la-france-pour-le-monde/

    http://reseauinternational.net/la-grande-idee-de-la-france-pour-le-monde/

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  • Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent

     

    Publié le 22 septembre 2016

    Information passionnante et importante, publiée par Ignacio Ramonet (Fondateur d’Attac et Directeur du Monde diplomatique pendant plus de dix ans), et signalée par Aurélien Bernier :

    Les 7 propositions de Donald Trump que les grands médias nous cachent

    [···] « on se demande comment un personnage avec de si misérables idées peut rencontrer un tel succès chez les électeurs américains qui, évidemment, ne sont pas tous décérébrés ? Quelque chose ne cadre pas.

    Pour résoudre cette énigme, il a fallu fendre le mur de l’information et analyser de plus près le programme complet du candidat républicain. On découvre alors sept autres options fondamentales qu’il défend, et que les grands médias passent systématiquement sous silence.

    1) En premier lieu, les journalistes ne lui pardonnent pas ses attaques frontales contre le pouvoir médiatique. Ils lui reprochent d’encourager régulièrement son public à huer les médias « malhonnêtes ». Trump affirme souvent : « Je ne suis pas en compétition avec Hillary Clinton, mais avec les médias corrompus. » Récemment, il a tweeté :

    « Si les grands médias, répugnants et corrompus, couvraient de manière honnête ma campagne, sans fausses interprétations, je dépasserais Hillary de 20 %. » Il n’a pas hésité à interdire d’accès à ses meetings plusieurs médias importants comme The Washington Post, Politico, Huffington Post et BuzzFeed. Il a même osé attaquer Fox News, la grande chaîne de la droite pamphlétaire, qui pourtant le soutient à fond …

    2) Une autre cause des attaques médiatiques contre Trump : sa dénonciation de la globalisation économique qu’il tient pour responsable de la destruction des classes moyennes. Selon lui, l’économie globalisée est une calamité dont le nombre de victimes ne cesse de croître. Il rappelle que plus de 60 000 usines ont dû fermer ces quinze dernières années aux Etats-Unis et qu’environ cinq millions d’emplois industriels ont été détruits.

    3) Trump est un fervent protectionniste. Il propose d’augmenter les taxes sur tous les produits importés. Et se dit prêt, s’il arrive au pouvoir, à établir des droits de douanes de 40% sur les produits chinois. « Nous allons récupérer le contrôle du pays et nous ferons en sorte que les Etats-Unis redeviennent un grand pays » affirme-il souvent, en reprenant son slogan de campagne.

    Partisan du Brexit, il a déclaré que, s’il était élu, il ferait sortir les Etats-Unis de l’Accord de libre échange nord-américain (ALENA). Il s’est également attaqué au Traité Trans-Pacifique (TPP) et a confirmé que, une fois élu, il retirerait les Etats-Unis de l’accord : « Le TPP constituerait un coup mortel pour l’industrie manufacturière des Etats Unis. » Evidemment, s’il est élu, il stopperait aussi les négociations en cours avec l’Union européenne. Il va même plus loin : « Nous allons renégocier ou sortir de l’OMC (Organisation mondiale du commerce). Ces accords commerciaux sont un désastre. » répète-t-il. Dans des régions comme le rust belt, la « ceinture de rouille » du nord-est où les délocalisations et la fermeture d’usines ont fait exploser le chômage et généralisé la pauvreté, ces propos sont reçus avec enthousiasme et font renaître tous les espoirs.

    4) Autre option dont les médias parlent peu : son refus des réductions budgétaires néolibérales en matière de sécurité sociale. De nombreux électeurs républicains victimes de la crise économique, et tous ceux qui ont plus de 65 ans, ont besoin de la Social Security (retraite) et du Medicare (assurance maladie) mis en place par le président Barack Obama que les autres dirigeants républicains veulent supprimer.

    Trump a promis ne pas revenir sur ces avancées sociales. Il a aussi promis de diminuer les prix des médicaments, d’aider à régler les problèmes des « SDF », de réformer la fiscalité des petits contribuables, et de supprimer un impôt fédéral qui touche 73 millions de foyers modestes.

    5) Dénonçant l’arrogance de Wall Street, Trump propose également d’augmenter de manière significative les impôts des traders spécialisés dans les hedge funds (fonds spéculatifs) qui gagnent des fortunes. Il promet le rétablissement de la loi Glass-Steagall (votée en 1933 pendant la Dépression et abrogée en 1999 par William Clinton), qui séparait la banque traditionnelle de la banque d’affaires pour éviter que celle-ci puisse mettre en péril l’épargne populaire par des investissements à haut risque. Evidemment, l’ensemble du secteur financier est vent debout contre Trump et s’oppose au rétablissement de cette loi.

    6) En matière de politique internationale, Trump s’est fait fort de trouver des terrains d’entente à la fois avec la Russie et avec la Chine. Il veut notamment signer une alliance avec Vladimir Poutine et la Russie pour combattre efficacement l’organisation Etat islamique (Daesh) même si pour l’établir Washington doit accepter l’annexion de la Crimée par Moscou.

    7) Enfin, Trump estime qu’avec son énorme dette souveraine, l’Amérique n’a plus les moyens d’une politique étrangère interventionniste tous azimuts. Elle n’a plus vocation à garantir la paix à n’importe quel prix. Contrairement à plusieurs responsables de son parti, et tirant les leçons de la fin de la guerre froide, il veut changer l’OTAN : « Il n’y aura plus – affirme-t-il – de garantie d’une protection automatique des Etats-Unis envers les pays membres de l’OTAN. » » [···]

    Ignacio Ramonet

    http://www.medelu.org/Les-7-propositions-de-Donald-Trump

    Source : mémoire des luttes

    Fil facebook correspondant à ce billet :
    https://www.facebook.com/etienne.chouard/posts/10154524626772317

    http://vilistia.org/archives/12118

     


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     Les casseroles de madame Clinton.

    Les casseroles de madame Clinton.

    Article rédigé par Charles Gave, le 13 septembre 2016

    [Source : Institut des Libertés]

    L’élection  Présidentielle est dans six semaines et d’après ce que je lis dans la presse française, elle va opposer :

    A ma droite: monsieur Trump , un démagogue, milliardaire et donc automatiquement quelque peu douteux,qui fait appel aux instincts les plus bas des électeurs, tels le racisme, l’islamophobie ou le nationalisme au front de taureau. C’est du moins ce que me dit la presse française. Depuis l’émergence de Ronald Reagan, je n’ai jamais vu quelqu’un être aussi attaqué par les oints du seigneur et autres hommes de Davos, ce qui aurait tendance à me le rendre sympathique. Après tout, si Attali et BHL déteste monsieur Trump, il ne peut pas être complètement mauvais.

    A ma gauche : madame Clinton, la candidate « de gauche », c’est-à-dire  de Goldman-Sachs et de Wall-Street, pétrie de bons sentiments et munie d’une énorme expérience puisqu’elle fût sénateur de l’Etat de New-York où elle vota pour la guerre en Irak, ministre des affaires étrangères de Barak Obama, créatrice de la fondation Clinton, œuvre charitable bien connue. Et donc elle a fait don de sa personne à son pays depuis fort longtemps puisqu’elle n’a jamais rien fait d’autre dans sa longue vie que de la politique, ce qui, chacun en conviendra est admirable. Remarquons au passage que la fortune actuelle des Clinton se monte à plus de $ 300 millions, ce qui prouve que faire don de sa personne à son pays peut être payant.

    Curieusement, la presse française parle très peu d’un certain nombre de casseroles que madame Clinton traine derrière elle, et il me semble donc utile de faire un petit « état des lieux » des légères impropriétés qui l’ont suivies, elle et son ex président de mari tout au long de leurs carrières.

    Commençons au début, en Arkansas, quand elle était la femme du gouverneur (et futur président). La principale société en Arkansas fait dans la production de produits alimentaires. Madame Clinton décide de spéculer sur la bourse des matières premières à Chicago, passe quelques dizaines d’ordres les uns après les autres, dont aucun n’est perdant, ce qui est admirable de compétence.

    De ce fait, elle transforme quelques milliers de dollars en plusieurs centaines de milliers de dollars. L’enquête qui aura lieu après montre qu’en fait les ordres avaient été passés par l’un des principaux dirigeants de la société de produits alimentaires qui avait sans doute besoin que le gouverneur soit compréhensif.

    Nul doute qu’il ne s’agisse du bon vieux système, si ça marche c’est pour le compte de la personne que l’on veut corrompre, si ça ne marche pas c’est pour le compte de la société qui a besoin d’un service politique. Technique vieille comme les marchés, serais-je tenté de dire.

    Continuons à Washington. Madame Clinton, épouse du président, décide que les gens qui gèrent l’agence de voyages internes à la Maison Blanche sont incompétents et les vire tous. Ils sont remplacés par une société appartenant à des très proches “amis” des Clinton. Plainte s’en suit.Commission d’enquête.

    Vincent Foster, très proche de madame Clinton et très impliqué dans cette affaire  se «suicide» juste avant d’avoir à témoigner, et dans cette nuit  là toutes ses archives disparaissent. Madame Clinton est blâmée par la commission d’enquête et le New-York Times déclare à la suite de ses témoignages qu’elle est une menteuse pathologique. Les anciens de l’agence de voyages sont réinstallés dans leurs fonctions.

    Passons à sa carrière. Pendant sa campagne présidentielle, elle nous fait un coup à la BHL, expliquant que, quand elle était allée en Bosnie en tant que ministre des affaires étrangères, elle avait dû sortir de l’avion sous les bombardements, au péril de sa vie. Le film de sa visite montre qu’il n’en était absolument rien, que la garde d’honneur l’attendait, qu’elle est montée tranquillement dans la voiture officielle et qu’il n’y avait pas le moindre danger. De même, elle raconte que ses quatre grands parents étaient des immigrants alors qu’un seul des quatre l’était… qu’elle s’appelle Hillary à cause de celui qui le premier a conquis l’Everest alors que cela s’est passé bien après sa naissance et ainsi de suite… Madame Clinton semble avoir une relation très compliquée avec la vérité.

    C’est elle, en tant que ministre  qui est à l’origine du soutien apporté à messieurs Sarkozy et Cameron pour renverser Kadhafi, faisant ainsi sauter le verrou qui empêchait le déversement de l’Afrique sur l’Europe. On en voit les effets heureux tous les jours.

    Arrive l’incident de Benghazi ou plusieurs américains sont tués dont l’ambassadeur en Lybie. Ce même ambassadeur réclamait depuis des semaines un renforcement de sa protection sans que son ministre madame Clinton daigne lui répondre et nul ne sait pourquoi il était à Benghazi qui avait été évacué par tous les autres diplomates. La rumeur veut qu’il ait été chargé d’organiser –par madame Clinton- le transfert illicite d’armes aux rebelles syriens.

    Quand le poste US est assailli pendant la nuit madame Clinton ne juge pas bon de faire envoyer des avions basés à Naples (à une demi heure de la Lybie) malgré les demandes des militaires. Le lendemain, le massacre ayant eu lieu, elle prétend devant le Congrès que la révolte était spontanée et imprévisible alors même que la CIA avait été avertie par tous les autres services secrets que quelque chose se préparait. La thèse de madame Clinton était que l’émeute « spontanée » trouvait sa source dans un film qui venait d’être posé sur Internet et où le prophète Mahomet était vilipendé, ce que tous les observateurs compétents tels le chef du département Moyen-Orient à la CIA démentiront devant le Congrès. Il est à craindre que le pauvre ambassadeur n’ait su trop de choses.

    Dans la crise syrienne que les USA semblent avoir monté de toutes pièces pour essayer de renverser les Assad au profit des alliés Sunnites de l’Arabie Saoudite tout le monde sait que madame Clinton était à la tète du parti des faucons qui voulaient envahir militairement la Syrie.  Ce qui n’est guère étonnant quand l’on sait que la principale conseillère et amie de cœur de madame Clinton est de parents Saoudiens qui étaient affiliés à la confrérie des frères musulmans (sa propre mère avait créé la confrérie des sœurs musulmanes) tandis que le frère de cette même conseillère dirige à Oxford le département des études musulmanes subventionnée… par le principal financier d’Al-Qaïda, saoudien bien entendu.

    Et cette collaboratrice de madame Clinton, de nationalité américaine maintenant et dont je ne mets pas en doute le patriotisme a eu accès à tous les emails et à toutes les informations y compris les plus secrètes qui sont passées sur le bureau de la ministre des affaires étrangères. Nous voilà rassurés.  Ce qui nous amène au scandale suivant, celui du serveur privé de madame Clinton établi dans le sous- sol de sa maison.

    Il existe une loi aux USA qui s’appelle le « freedom of information act »  qui fut passée après le scandale du Watergate sous Nixon. Cette loi dispose que tous les actes, délibérations et recommandations des hommes politiques aux USA, quand ils sont au pouvoir, doivent être systématiquement conservés dans les archives de l’administration en question et que chaque citoyen peut en demander communication sous le contrôle d’un juge qui en expurgera les informations tenant à la sécurité nationale. Ce qui veut dire que pour un ministre, il ne peut pas y avoir de systèmes de communication autonome. Or, madame Clinton a établi un tel système, ce qui constitue un premier crime.

    L’ayant établi, elle a ensuite juré sous serment qu’elle ne s’en servait que pour des raisons personnelles et cela a été prouvé comme faux par le FBI, puisque l’on a trouvé des centaines d’emails afférents à la diplomatie américaine sur ce serveur dont certains marques confidentiels (C  ). Ensuite, pour se dédouaner,  elle a dit qu’elle ne comprenait pas ce que le signe C voulait dire sur les documents qu’elle recevait alors qu’elle en avait marqué elle-même de multiples envois.

    Or il existe une autre loi aux USA qui précise que quiconque a mis en danger le système de communication de la diplomatie américaine est passible de prison.Le général Petraeus, le héros de la guerre d’Irak et à  cette époque le patron de la CIA a été débarqué et sa carrière brisée parce qu’il avait glissé quelques informations  sur l’oreiller à sa petite amie journaliste.

    Le crime de madame Clinton est dans le fond beaucoup plus grave. Il se murmure par exemple à Washington que le scientifique nucléaire Iranien qui vient d’être exécuté à Téhéran l’aurait été parce que son nom figurait dans ces communications non protégées comme agent de la CIA. Si cela venait à être prouvé par de nouveaux emails, les chances de madame Clinton  de rentrer à la Maison Blanche deviendraient infimes tandis que ses chances d’intégrer une prison monteraientfortement.

    Enfin, madame Clinton a juré sous serment et à plusieurs reprises ne s’être JAMAIS servi de son serveur privé pour des raisons autres que familiales, ce qui constitue un parjure avec lequel la justice américaine ne plaisante pas. Et comme ces archives ont été effacées malencontreusement après que les autorités US aient donné l’ordre de ne pas y toucher, madame Clinton a commis un nouveau forfait.

    Troisième crime puisqu’une partie de ses archives deviendraient alors inaccessibles.

    Madame Clinton devrait donc passer devant les tribunaux pour ces trois raisons.

    Heureusement, il ne fait pas le moindre doute que les services secrets Chinois, Iraniens ,Russes et sans doute français ou anglais aient «hacké » le  serveur de madame Clinton, ce qui n’était guère difficile, et que certains d’entre eux se feront une joie de fournir les documents à Wikileaks  les plus intéressants, c’est-à-dire les plus compromettants quelques semaines avant l’élection présidentielle, c’est-à-dire dans les semaines qui viennent.

    Il ne restera donc rien d’autre  à la justice américaine que de poursuivre madame Clinton, ce qui fera désordre ou au président Obama de la gracier, ce qui fera encore plus désordre.

    Mais le pire de tout est certainement la fondation Clinton qui n’est qu’une grotesque machine   à toucher de l’argent pour les Clinton, en étant en fait un outil qui permet aux pays étrangers de corrompre les autorités américaines en leur permettant de donner de l’argent aux politiciens américains, ce qui est bien sur interdit par la loi.  Les autorisations administratives pour un investissement aux USA n’étaient données  ainsi par le Secrétariat d’Etat que si de grasses donations étaient faites à la fondation Clinton. Les rendez-vous avec la ministre n’étaient obtenus que si l’ex Président (le mari de la ministre) pouvait donner une conférence où sa venue était payée $ 500.000 ou plus .

    Miraculeusement, cette fondation n’a pas été « auditée »  depuis sa création, et elle doit être la seule dans son cas, mais il semble de plus en plus que des sommes portant sur des centaines de millions de dollars qui ont été payées officiellement par de grands pays démocratiques comme l’Arabie Saoudite ou le Qatar à  la fondation ne soient jamais apparus dans les comptes de la dite fondation. Où est donc passé l’argent ?

    On sait aussi aujourd’hui qu’à peine 5 % des donations allaient aux nobles objectifs de la fondation, 95 % allant aux dépenses de fonctionnement, c’est-à-dire à l’entretien des Clinton et de la machine politique démocrate qui s’est vendue aux Clinton.Cette fondation restera sans doute dans l’histoire des Etats-Unis comme la plus grande escroquerie jamais faite par des politiques dés que la justice pourra s’y intéresser, ce qui n’arrivera bien sur que si monsieur Trump est élu, puisque le ministre de la justice actuel fait partie du clan Clinton depuis le début et qu’elle a déjà bloqué toutes les tentatives faites par le Congrès ou les citoyens pour savoir ce qu’il en était vraiment. Et madame Clinton a déjà annoncé que si elle était élue, elle la garderait comme ministre de la justice. Encore une fois nous voila rassurés.

    Mais le plus extravagant dans toute cette histoire est le rôle que joue la grande presse américaine qui défend bec et ongle le clan Clinton, suivie bien sur par tous nos oints du seigneur franco-français.

    Certes, chacun sait que la majorité des journalistes est « de gauche», mais on aurait pu espérer qu’entre la gauche et la vérité, les journalistes choisiraient la vérité ou à tout le moins la recherche de la vérité.

    Or, il n’en est rien.

    Le Mc Carthysm règne aux USA à nouveau et tous ceux qui se permettent de mettre en question la probité des Clinton ou la santé de la candidate sont immédiatement pris à partie et mis au rencart. La nouvelle blague aux USA est que CNN veut dire Clinton News Network, et quiconque écoute cette chaine de désinformation comprendra immédiatement pourquoi. Pour être parfaitement clair, à l’exception du Wall Street Journal et de la chaine de télévision Fox news (qui tous les deux appartiennent à Murdoch), les seules informations dignes de ce nom sur le couple Thénardier que constituent les Clinton se trouvent sur Internet, ce qui confirme mes suspicions sur le monde journalistique dans son ensemble qui ne semble plus faire correctement son boulot de quatrième pouvoir.

    Et d’ailleurs, les journalistes des grands medias sont dans les sondages d’opinion au plus bas niveau jamais atteint, juste avant les hommes politiques et les prostituées, ce que je trouve très sévère pour les prostituées.

     

    Commentaires

     

    • Thibault Mortier a 11:19 le 17 septembre 2016 :

      Est-ce que Mme Clinton n'a pas en non plus un rôle déterminant au moment de la guerre en Irak, en exigeant personnellement le maintien de l'embargo pétrole contre nourriture, qui a causé la mort de dizaines, voire de de centaines de milliers de civils irakiens, tout cela dans le contexte d'une action militaire bafouant devant le monde entier les notions les plus élémentaires de l'honneur ?

     

    • Gengenwin Yves a 14:32 le 16 septembre 2016 :

      Merci.
      Heureusement que la toile existe. Et que survivent quelques vrais journalistes. La vérité éclate toujours. Continuez à nous éclairer.

     

    • Guy de la Croix a 14:01 le 16 septembre 2016 :

      Comment est il possible qu'en France il y'a encore des français qui sont encore anti Trump??? Ils sont fous ...

     

    • Claire Ducrot a 13:09 le 16 septembre 2016 :

      Merci, cher Monsieur, pour cet article... Aucune information de ce genre ne filtre dans la presse sur les Clinton. C'est un dogme : ce sont les" bons" contre "la brute et le truand" Trump. J'ai vécu 10 ans en Arkansas, entre 2002 et 2011 et j'ai rencontré des gens qui avaient connu le couple ou travaillé avec eux, dans les sphères "bourgeoises" de Little Rock. En revanche je n'en ai jamais parlé avec nos amis de la paroisse, pas spécialement de gauche, et je le regrette !
      Avez-vous un éclairage à nous donner sur Trump, dont je n'aime pas beaucoup l'attitude, telle que présentée dans les médias français, mais qui me serait sympathique parce qu'il fait hurler nos bonnes consciences.
      Ce serait un contrepoint intéressant à cet artilce.
      Merci encore, cordialement
      Claire Ducrot

       

      http://www.libertepolitique.com/Actualite/Decryptage/Les-casseroles-de-madame-Clinton

       

       


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    Macron, symbole de l'escroquerie d'un monde politique en perdition

    31.8.2016

    macron demission

     

     

    En photo ci-dessus : Alors qu’il se rend à Montreuil (Seine Saint-Denis) le 6 juin 2016 pour célébrer le lancement d’un timbre pour le 80e anniversaire du Front Populaire, Macron est accueilli par les huées de la foule, qui lui lance des œufs, dont l’un s’écrase sur sa tempe gauche. Le service de protection est un instant débordé…

    === RAPPELS ===

    Selon le dictionnaire Larousse :

    – un « menteur » est une personne qui n’est pas ce qu’elle paraît être, qui n’est pas conforme à la vérité, qui induit en erreur.

    – un « affabulateur » est une personne qui transforme la réalité, qui construit des récits purement imaginaires, qui les présente comme étant la réalité.

    – un « mythomane » est une personne qui présente la tendance systématique, plus ou moins volontaire, à la fabulation et au mensonge.

    – un « escroc » est une personne qui commet l’action d’escroquer, de tromper la confiance de quelqu’un, en obtenant un bien ou un service au moyen de l’usage d’un faux nom, d’une fausse qualité, de l’abus d’une qualité ou de manœuvres frauduleuses.

    La démission d’Emmanuel Macron du gouvernement ce 30 août 2016 constitue une nouvelle étape dans la décrépitude et la nécrose finale de la scène politique française.

    L’affaire Macron a commencé par le signal lancé par Jacques Attali à la presse en février 2015, en leur assurant qu’Emmanuel Macron aurait «l’étoffe d’un président de la République».

    Peu importe que les prophéties de Jacques Attali se soient révélées fausses à 100% depuis des années sur tous les sujets, aussitôt, et comme par enchantement, tous les grands médias du pays (télévision, radio et presse écrite) se mirent à assurer la promotion phénoménale du prétendu prodige repéré par notre faux oracle.

    Alors que Macron vient de présenter sa démission du poste de ministre de l’Économie qu’il occupait depuis deux ans – et où son bilan est proprement nul, sinon catastrophique -, les mêmes grands médias font encore et toujours mousser ce monsieur en s’interrogeant doctement sur sa capacité à être élu président de la République en 2017, à 39 ans donc.

    C’est oublier un peu vite que Macron ne s’est jamais présenté une seule fois devant les électeurs, qu’il recevait des insultes et des œufs sur la tête dès qu’il sortait de son ministère, et qu’un bref récapitulatif de quelques événements et déclarations montrent que, derrière les coups d’encensoir que lui envoie la presse, cet homme camoufle en réalité une personnalité peu reluisante : menteur, affabulateur, arrogant, méprisant, mythomane et escroc.

    Examinons cela.

    Macron a affabulé quant à sa scolarité

    Début 2012, Macron laisse entendre à plusieurs journalistes qu’il était ancien élève de la prestigieuse École Normale Supérieure (ENS Ulm). En tout cas, il ne s’oppose pas et ne demande pas de démentis lorsque des articles biographiques le mentionne (par exemple Le Nouvel Observateur, 19 janvier 2012). Vérification faite, c’était faux. Il s’est présenté deux fois au concours et a raté les deux fois.

     

     

    Extrait du magazine Closer, citant le magazine Marianne.

    Extrait du magazine Closer, citant le magazine Marianne.

    macfron closer diplome

    Macron a menti sur ses travaux de philosophie

    Plusieurs versions circulent sur Internet quant à l’existence ou non d’une « thèse » philosophique que Macron aurait réalisée, de même que sur les relations qu’il aurait entretenues avec le philosophe Paul Ricœur (mort en 2005).

    S’il semble avéré qu’il ait assisté ce philosophe de 1999 à 2001, – en lui cherchant des livres et des références dans des bibliothèques pour permettre la confection de « l’appareil critique » (bibliographie et notes de bas de page) de son livre La Mémoire, l’histoire, l’oubli – il semble également avéré que Macron n’a jamais produit de « thèse ».

    Il a indiqué lui-même qu’il avait réalisé un simple « mémoire » – qui est un travail sans comparaison plus simple qu’une authentique « thèse » -, et cela sous la direction d’Étienne Balibar, autre philosophe français et professeur émérite de l’université Paris-Ouest-Nanterre-La-Défense.

    Seulement voilà : interrogé par la presse, Étienne Balibar a indiqué « ne pas avoir de souvenir ni de trace de cet épisode ».

    [ Source : Magazine Challenges n°450 du 21 avril 2015, p..63 dont la couverture est consacrée à Macron et cf. aussi https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron#cite_ref-27 ]

    Encore un mensonge, donc.

    28 mai 2015 : Macron méprise la démocratie

    Lors d’un forum organisé par le journal « Le Monde » le 28 mai 2015, Macron a assuré qu’il n’a pas l’intention d’être candidat aux législatives de 2017 car, selon lui, « passer par l’élection est un cursus d’un ancien temps ».

    macron election autre temps

    6 avril 2016 : Macron lance son parti “En Marche” avec un clip-vidéo entièrement mensonger

    C’est Yann Barthès, présentateur de l’émission “Le Petit journal” de Canal + qui dévoile la supercherie le lendemain 7 avril : le clip sur la France présenté par Macron est un mensonge complet.

    Ce clip enchaîne des visages mettant la diversité et les talents de la population française à l’honneur, ainsi que des paysages ensoleillés. Mais la très grande majorité de ces scènes n’ont pas été tournées en France. Elles ont été simplement achetées par l’agence de communication de Macron (payée comment et par qui ?) à des banques d’images étrangères.

    En clair :

    – les écoliers montrés ne sont pas français mais américains,

    – une troupe de promeneurs sont des allemands,

    – un adolescent en capuche habite en réalité à New York et est même déjà apparu dans un clip de reggae,

    – un professeur d’université présenté comme français est en réalité américain,

    – des images ont été sciemment trafiquées pour changer une affiche d’anglais en français,

    – une femme d’origine africaine a été reprise d’un clip de la campagne pour les primaires démocrates de Bernie Sanders aux États-Unis,

    – etc.

    Le clip Macron est à la fois une escroquerie morale et un plagiat maladroit.

    Le clip Macron est à la fois une escroquerie morale et un plagiat maladroit.

    Je renvoie les lecteurs à l’analyse que j’ai faite de cette opération de manipulation dans mon entretien d’actualité n°25 du 21 avril 2016.

    10 avril 2016 : Macron ment effrontément sur le nombre des adhérents de son nouveau parti

    Au journal de 20h00 de France 2, regardé par plusieurs millions de téléspectateurs, le journaliste Laurent Delahousse termine son entretien avec Macron en lui demandant s’il va suivre l’entretien télévisé de François Hollande le jeudi suivant sur la même chaîne. Macron répond aussi sec : « Comme toujours».

    Sauf que, comme le repère aussitôt Louis Hausalter, un journaliste de Marianne, Macron sera le même soir à Londres pour un dîner avec des banquiers et des chefs d’entreprise afin de lever des fonds pour son parti politique « En marche ».

    On notera au passage que Macron a besoin de l’argent de banquiers et des chefs d’entreprise pour faire vivre son parti politique, ce qui constitue d’une part l’antithèse exacte de l’UPR et d’autre part une infraction majeure à la loi sur le financement des partis politiques en France s’il était avéré que des banques ou des entreprises ont financé directement le parti de Macron.

    Tout cela n’est cependant qu’une tromperie vénielle par rapport à l’énorme mensonge que Macron a annoncé lors du même journal télévisé, avec un aplomb extraordinaire devant des millions de Français ; à savoir que son parti politique aurait dépassé les 13 000 adhérents cinq jours après son lancement hyper-médiatisé.

    macron mensonge nombre adherents en marche

    Seulement voilà : comme le révéla quelques jours après le Canard Enchaîné, Macron avait « enjolivé les choses » ( c’est-à-dire : menti effrontément ) en comptant comme « adhérent » un simple internaute étant allé cliquer sur le site pour voir ce dont il s’agissait !

    À cette aune, l’UPR compterait actuellement plusieurs centaines de millions d’adhérents…

    Au passage, compte tenu du battage médiatique colossal dont avait bénéficié le lancement de « En marche » dans tous les grands médias télévisés et radios, le fait de n’avoir attiré que 13 000 clics sur le site en 5 jours était finalement un échec.

    Extrait de l'article du Canard Enchaîné du 12 avril 2016 démasquant le mensonge de Macron.

    Extrait de l’article du Canard Enchaîné du 12 avril 2016 démasquant le mensonge de Macron.

    Suite à ces révélations du Canard Enchaîné, les médias se sentent obligés de corriger le tir devant l’énormité du mensonge.

    Pour ne pas mécontenter l’oligarchie qui promeut leur marionnette Macron, les journalistes usent d’un euphémisme pathétique : ils ne disent pas que Macron a « menti » ni qu’il a « pris les Français pour des imbéciles » – ce qui est la stricte vérité – ; ils titrent sur le fait qu’il a « l’art d’enjoliver la réalité » [ sic !] ou qu’il a « gonflé le nombre de ses adhérents »….

    macron en marche

    27 mai 2016 : Macron affiche son mépris de classe

    En déplacement le 27 mai 2016 à Lunel, dans l’Hérault, Macron a été interpellé par deux salariés au sujet du projet de loi travail. Dans le cadre d’un échange tendu filmé par BFM-TV, le ministre a perdu patience et a lâché une phrase qui a eu un énorme retentissement national : « Vous me faites pas peur avec vos t-shirts, la meilleure façon de se payer un costard est de travailler. »

    Non seulement le ministre de l’Économie insinuait par là que, – dans un pays qui compte au bas mot 4 à 5 millions de chômeurs du fait des politiques catastrophiques imposées par notre appartenance à l’UE et à l’euro -, ceux qui n’ont pas d’emploi sont tout simplement des tire-au-flanc.

    Mais plus encore, cette remarque a prouvé que Macron affichait sans vergogne un mépris de classe qui a choqué la France entière.

    macron se payer un costard

    Juin 2016 : Macron est rattrapé par son mensonge sur l’affaire de l’aéroport de Toulouse

    Parmi les désastres de son passage au poste de ministre de l’Économie figure en bonne place la cascade de scandales auxquels a donné lieu la privatisation de la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac par le sieur Macron, dont l’incompétence et la jobardise ont été soigneusement cachées par les grands médias.

    Premier scandale, Macron avait prétendu qu’il ne s’agissait pas d’une privatisation puisque, si les investisseurs chinois faisaient effectivement l’acquisition de 49,9 % de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, l’État gardait 10 % du capital et, avec les collectivités locales (Région, département et ville de Toulouse), disposait toujours de la majorité du capital. Mais il s’agissait d’un mensonge : Médiapart révéla quelque temps plus tard l’existence d’un pacte d’actionnaires secret, qui liait l’État, non pas aux autres collectivités publiques, mais aux investisseurs chinois, et qui donnait à ceux-ci les pleins pouvoirs pour gérer la société française.

    Deuxième scandale, la société “Casil Europe” – représentant les investisseurs chinois – s’imbriquait dans un groupe opaque, détenu par un dénommé Mike Poon et son épouse Christina, dont la holding de tête “Capella Capital Limited” était une holding immatriculée aux îles Vierges britanniques. Cette holding de tête avait pour filiale à 100 % une société dénommée Friedmann Pacific Investiment Holdings Limited, dont le pays d’immatriculation était inconnu et qui détenait d’autres entreprises écrans immatriculées aux îles Vierges britanniques ou aux îles Caïmans, tous pays réputés pour être des centres de blanchiment d’argent sale…

    Troisième scandale : fin juin 2015, plusieurs agences de presse annonçaient que le dénommé Mike Poon avait disparu et que son nom était cité dans un scandale de corruption, mettant en jeu l’une de ses entreprises immatriculée aux îles Caïmans.

    Affiche publiée par le Collectif contre la privatsiation de la gestion de l'aéroport de Toulouse-Blagnac et sa vente par Macron à un Chinois soupçonné de corruption et de blanchiment d'argent dans des paradis fiscaux.

    Affiche publiée par le Collectif contre la privatsiation de la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac et sa vente par Macron à un Chinois soupçonné de corruption et de blanchiment d’argent dans des paradis fiscaux.

    En bref, Macron a donc privatisé la gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac dans le plus grand secret, en la vendant à une société-écran qui n’a pas pignon sur rue en France et dont le PDG, mis en cause dans une affaire de corruption, a pris la fuite après avoir vendu en catastrophe des actions en sa possession.

    Quelques mois plus tard, le mystérieux Chinois a réapparu mais l’affaire a de nouveau rebondi en juin 2016. Car, au mépris des engagements qu’ils avaient pris, les nouveaux actionnaires ont décidé de siphonner les réserves financières de la société pour se servir un important dividende. Macron, qui avait juré qu’il ne s’agissait pas d’une privatisation, s’est ainsi retrouvé piégé par son mensonge.

    macron mensonge aeroport toulouse blagnac

    11 août 2016 : Macron démasqué comme mythomane

    Dans son numéro du 11 août 2016, le magazine Match, qui semble avoir été particulièrement chargé de contribuer au « lancement marketing » de Macron, a de nouveau consacré sa « Une » de couverture, pour la 2e fois en quelques mois, à Emmanuel Macron et à sa femme Brigitte Trogneux. Rapportant fidèlement ce que lui a dit Macron, le journaliste de Match précise que le ministre « échange » des idées avec l’intellectuel tunisien Abdelwahab Meddeb.

    Manque de chance, celui-ci est mort en 2014, il y a 2 ans…

    macron paris match

    Le mensonge est aussitôt éventé par Xavier Marquet, rédacteur en chef de TV5.

    Ce qui suscite la risée générale sur Internet et Twitter à la mi-août 2016 : [ Nombreuses sources comme ici ou encore ici].

    macron parle aux morts

    19 août 2016 : Macron confirme que son engagement politique était une escroquerie

    À l’invitation de l’ancien ministre Philippe de Villiers, Macron se rend le 19 août 2016 au parc d’attractions du Puy du Fou (Vendée). Il y déclare à la presse : « L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. »

    macron je ne suis pas socialiste

    [ Sources innombrables, et par exemple].

    Cette déclaration a fait aussitôt scandale dans toute la France. Non pas que ce soit véritablement une surprise de la part d’un homme venu de la Banque Rothschild et qui a passé son temps, comme ministre de l’Économie, à vouloir démolir tous les acquis sociaux des Français.

    La sensation est venue du cynisme sans vergogne avec lequel ce monsieur, élu par personne, reconnaît implicitement qu’il n’avait adhéré au Parti socialiste, ne s’était déclaré socialiste et n’avait travaillé pour François Hollande que dans un but uniquement carriériste.

    Conclusion

    Le magazine Match du 11 août 2016, très lu dans les salons de coiffure, nous a présenté le couple Emmanuel Macron – Brigitte Trogneux comme deux tourtereaux, photographiés en tenue balnéaire avec de l’eau de mer jusqu’aux mollets, sous le titre cocasse de « vacances en amoureux avant l’offensive ».

    Mais il est peu probable que « l’offensive » Macron se révèle autre chose qu’un pétard mouillé.

    D’une part, on recherche toujours désespérément les militants et les fameux “Marcheurs de Macron” qui devaient, nous avait-on assuré, parcourir la France entière pour livrer un diagnostic sur l’état du pays. En réalité, il s’agissait d’une affabulation de plus : les “Marcheurs” ont été inventés par une société de communication et n’ont d’autre existence que les quelques photos diffusés par des journaux.

    Encore une affabulation de plus : tous les grands médias nous ont annoncé, fin mai 2016, que la France allait être sillonnée par des milliers de "marcheurs" de Macron. Qui en a vu un seul ?!?

    Encore une affabulation de plus : tous les grands médias nous ont annoncé, fin mai 2016, que la France allait être sillonnée par des milliers de « marcheurs » de Macron. Qui en a vu un seul ?!?

    D’autre part, Macron a déçu même ses plus fervents soutiens. Son mentor Jacques Attali l’a lui-même méchamment décrit comme « l’incarnation du vide » en politique, dans le magazine Challenges du 13 mai 2016.

    attali macron incarne le vide

    Enfin et surtout, Macron, qui nous est présenté constamment comme un “jeune” est en fait un “vieillard politique” et le représentant d’une politicaillerie d’un autre âge.

    Croyant que les manipulations médiatiques des années 80 fonctionnent encore, n’ayant pas compris le formidable sérum de vérité qu’est Internet – qui démasque dans la demi-heure le moindre mensonge -, Macron pense que ses mensonges, ses affabulations, ses élans de mythomanie et son escroquerie morale ne se voient pas.

    Il n’a pas compris que les Français ne voient que ça et que la façon de faire de la politique qu’il incarne est la quintessence de ce dont ils ne veulent plus.

    La dernière chance qui lui reste peut-être pour continuer à hanter les palais nationaux est de changer de camp. Certains envisagent déjà que, tout comme le socialiste Eric Besson avait rallié Sarkozy en 2007, Macron pourrait rallier Juppé en 2017. Cette trahison parachèverait l’indécence du personnage.

    François Asselineau

    30 août 2016

    https://www.upr.fr/actualite/france/macron-symbole-de-lescroquerie-dun-monde-politique-perdition

     

     


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