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    Voici un point de vue marxiste sur la question. Il a le mérite de mettre en lumière les menaces qui pèsent sur nos emplois. En arrière-plan, nous savons que le Nouvel Ordre Mondial bouleverse tout - pour le malheur des peuples, et la cupidité des prédateurs de la Finance (eva)

    Faut-il détruire les ordinateurs pour sauver les emplois ?

    Robert Bibeau. Directeur. Les7duQuebec.com

    Nous inspirant d’un article publié par une revue française spécialisée dans les technologies numériques nous présentons le point de vue marxiste à propos de la numérisation, l’informatisation et l’automatisation des moyens de production,  caractéristiques importantes de l’évolution du travail salarié sous le mode de production capitaliste (1).

     luddite

    Il y a plus d’un siècle Marx a eu maille à partir avec les luddites anglais qui brisaient les machines à tisser pour s’opposer à la précarité de leurs emplois de journaliers (2). La classe prolétarienne ne devrait pas s’opposer à l’informatisation, numérisation et automatisation des tâches et des postes de travail qui pourraient ainsi devenir moins pénibles, moins polluantes, demander moins de temps de travail et laisser plus de temps de loisirs. Mais comment approuver l’automatisation quand ces technologies détruisent les emplois et détériorent les conditions de vie et de travail des salariés ?

     

    Les emplois intellectuels sont aussi menacés

     

    Avec l’arrivée du numérique, même les emplois intellectuels, après les métiers ouvriers, sont menacés dès lors qu’ils correspondent à des tâches répétitives. C’est ce que montre l’étude réalisée par le cabinet Roland Berger de Paris. À l’horizon 2025, le numérique pourrait supprimer jusqu’à 3 millions d’emplois en France seulement. Ces suppressions concerneraient non seulement la production de biens matériels, mais aussi les services. C’est ce qu’annonce l’étude « Think Act : les classes moyennes face à la transformation digitale »  publiée par la société Roland Berger (3).

     

    Comment éviter ces suppressions d’emplois qu’impose l’informatisation ? En réformant la formation continue prétendent les spécialistes du perfectionnement tout au long de la vie. C’est un peu comme les policiers de l’État bourgeois qui matraquent les manifestants et qui violent les Amérindiennes, qui pratiquent le trafic de la drogue et rançonnent les commerçants des quartiers, alors que les officiers de police réclament une meilleure formation pour les limiers afin qu’ils apprennent à mieux gérer et à mieux dissimuler leurs activités de ripoux.

     

    Big data, machine intelligente, numérisation et informatisation

     

    Quelles sont les causes des suppressions d’emplois ? Le Big data, la numérisation, les machines apprenantes et l’informatisation en général. Ces technologies sont susceptibles de transformer profondément les activités de service et les opérations intellectuelles qu’on croyait jusqu’ici protégées de l’automatisation, poursuit l’étude. Ce qui rend une tâche automatisable, qu’elle soit manuelle ou intellectuelle, c’est son caractère répétitif.

     

    Les sections de la classe prolétarienne travaillant dans les secteurs des services tertiaires seront durement touchées par les techniques numériques. Des emplois intermédiaires sont à risque, il s’agit des fonctions administratives en entreprise, des métiers juridiques, des fonctions-conseils et d’expertises financières, et des fonctions d’encadrement qui ont été historiquement pourvoyeuses d’emploi pour la soi-disant « classe moyenne ». En fait, cette pseudo « classe moyenne » est formée des sections de la classe prolétarienne travaillant dans le tertiaire clérical qui se sont longtemps cru à l’abri de la paupérisation, mais qui depuis 2008 en sont affecté par l’approfondissement de la crise économique systémique du capitalisme. Déjà les secrétaires, les caissières, les commis bancaires ont subi les contrecoups de l’informatisation de leurs postes de travail. Demain, ce seront les conseillers en assurances et en placements financiers, etc.

     

    Certes, les analystes prétendent que l’informatisation-automatisation des moyens de production ouvre de nouvelles perspectives d’emplois, notamment dans les domaines de l’environnement, de la performance des entreprises, de la relation avec la clientèle et des nouvelles technologies qui sous-tendent cette évolution. Mais l’innovation technologique s’attaque déjà à ce type d’emplois tertiaires comme l’automatisation des centres d’appels le démontre amplement.  Ainsi, l’étude de Roland Berger pointe vers la profession de courtier d’assurance comme étant un de ces métiers susceptibles de disparaitre. On dispose désormais de comparateurs d’offres sur internet, et de systèmes de gestion de portefeuilles. Le cœur de l’activité de courtage peut être automatisé avec le courtier en ligne (Assur3D). Et le logiciel de Backoffice de courtage Pro CRM tire parti du Big data pour comparer instantanément un très grand nombre d’offres. La prise en charge par logiciel de tâches toujours plus nombreuses dans ce métier pourrait réduire de 1800 le nombre de courtiers en France seulement. Le cabinet Roland Berger prend comme exemple de la menace sur les tâches intellectuelles, le cas du logiciel Quill qui permet la rédaction de contenus factuels et simples, impactant forcément le journalisme sportif ou financier, les rapports annuels d’entreprise et l’automatisation de contenus markétings et promotionnels. Autre cas, le robot TUG d’Aethon qui se déplace dans des environnements imprévisibles permet d’automatiser des tâches comme la distribution de médicaments et de repas dans un hôpital, une tâche jusqu’ici dévolue aux aides-soignants. Plus de 140 hôpitaux en sont équipés aux États-Unis affirme la firme-conseil.

     

    Selon l’étude Roland Berger, trois grands types d’applications auront un impact important sur le marché de l’emploi, au vu des gains de productivité qu’ils génèrent. Il s’agit d’abord de l’informatique décisionnelle, qui repose sur trois technologies, le « Machine Learning » (logiciel apprenant), le Big data et le Cloud (une invention de la firme IBM), assurant des tâches jusqu’alors réalisées par l’homme. De même, les appareils  connectés devraient permettre d’importants gains de productivité dans les secteurs de l’assurance, et de l’énergie. Enfin, la robotique avancée et en particulier les véhicules autonomes vont bouleverser le secteur des transports, taxis y compris. De fait, l’étude évalue que 42% des corps d’emploi pourraient être affectés par l’informatisation, et l’automatisation des moyens de production.

     

    La « croissance » du digital

     

    L’étude du cabinet Berger reconnait que les entreprises digitales connaissent la croissance la plus importante et que les entreprises françaises doivent impérativement s’engager dans la numérisation de leurs activités. Au Canada, de nombreux spécialistes ont déjà accroché le grelot de l’innovation numérique. Comment expliquer que la numérisation des tâches et des  postes de travail n’améliore nullement le sort des travailleurs et ne fait qu’accentuer la misère de la classe ouvrière ?

     

    Le géant multinational Amazon utilise de plus en plus de robots dans ses entrepôts. Le géant du e-commerce utilise 30 000 appareils Kiva dans ses centres de traitement des commandes. Le nombre de machines a doublé depuis 2014. Amazon avait racheté le spécialiste des appareils de manutention Kiva Systems en 2012. « Le cout en capital de ces robots est compensé par leur rendement important. Cet investissement a certes des conséquences sur notre structure de couts, mais nous sommes pour l’instant satisfaits de Kiva », a souligné Phil Hardin, directeur principal chez Amazon. Ces robots permettent à Amazon de diminuer les couts de main-d’œuvre et de faire baisser les risques de blessures des salariés du groupe, lui permettant in fine de réaliser des économies et surtout d’engranger des profits (4).

     

    Là où le bât blesse, c’est que cette hausse dans la composition organique du capital de la société Amazon – cette hausse dans son capital constant global (Cc), compensée par une baisse de son capital variable (Cv) – les salaires – entraine effectivement une augmentation de la plus-value relative et extra, mais tout cela est temporaire. Aujourd’hui Amazon obtient un profit supplémentaire du fait que la valeur de la force de travail total qu’elle emploie est dépréciée par rapport au marché global de l’emploi. Mais demain les concurrents d’Amazon auront disparu, ou alors, ils auront intégré ces innovations technologiques à leur production abaissant eux aussi la valeur moyenne de la force de travail engagée, accroissant d’autant la misère de la classe ouvrière.

     

    Pas de substitution des emplois

     

    Pour le cabinet Roland Berger, les emplois créés ne se substitueront pas aux emplois détruits, ni en termes de niveau de compétence requis, ni en termes de position sur la chaine de valeur, ni en termes de répartition géographique. « Conséquence, il faut lancer dès maintenant une stratégie volontariste pour parer les difficultés (lire ici, parer aux  résistances de la classe prolétarienne à la détérioration de ses conditions de vie et de travail. NDLR), et saisir les opportunités (lire ici, se servir de ces gains de productivité pour accroitre la profitabilité du capital investit en France, sans rien céder aux salariés. NDLR) »  (5).

     

    Évidemment, bureaucrates syndicaux et gauche bourgeoise réformiste réclameront une plus juste répartition des gains de productivité sans en réaliser l’impossibilité. Le grand capital national qui cèderait à de telles réclamations se placerait aussitôt en situation de vulnérabilité économique, commerciale et financière vis-à-vis les multinationales faisant affaires dans d’autres sphères et dans d’autres ères du planisphère. La concurrence internationale entre les branches et les secteurs du capital est une caractéristique de la phase impérialiste du mode de production capitaliste.

     

    Dans dix ans les gains de productivité liés à la numérisation des entreprises pourraient représenter 30 milliards d’euros de recettes fiscales (sic) et 30 milliards d’investissements privés additionnels en France seulement prétend Roland Berger. Selon l’expert, la France doit engager une stratégie volontariste d’adaptation de son système productif aux enjeux du numérique. Le cabinet Roland Berger s’inquiète devant le faible taux de robotisation du secteur manufacturier français comparé à celui de ses concurrents, ce qui selon lui n’a pas permis à la France de « protéger son appareil productif et ses emplois industriels » (sic). La perte de compétitivité liée au retard français aurait détruit plusieurs emplois industriels. Tous auront compris le ridicule paradoxe que stigmatise la firme-conseil. Si le capital français a perdu des emplois en France métropolitaine, c’est parce qu’il n’a pas détruit suffisamment d’emploi par l’informatisation-automatisation des tâches, il les a détruits par la délocalisation des manufactures. Le capital français, au même titre que le capital du monde entier, ne souhaitait pas modernisé l’appareil productif national quand il pouvait délocaliser et aller chercher des gains de productivité – lire de plus-value absolue, relative et extra – dans les pays « émergents » où le prolétariat travaillait ardemment, ployant sous le fouet des hobereaux locaux – représentants nationaux d’un camp impérialiste ou d’un autre, le tout accompagné des chants de libération nationalistes  chauvins et assassins.

     

    Qu’est-ce qui a donc changé depuis le milieu des années 2000 pour que tout à coup les spécialistes français, canadiens, européens sonnent l’alarme et réclament encore des  hausses de productivité ? Voilà la véritable question à laquelle il faut s’attarder pour comprendre cette croisade des économistes bourgeois déjantés.

     

    Chômage à 18% en France, et à combien aux États-Unis ?

     chomeurs

    Face à ces menaces, l’étude évalue deux scénarios. Dans le premier, l’État pourrait être tenté de mettre en place des garde-fous règlementaires pour sauvegarder certaines professions menacées. Une telle stratégie ne serait efficace qu’à très court terme. Elle mènerait à une adaptation par le bas, et vers le « Low cost worker ». Les conséquences en seraient désastreuses avec un chômage grimpant à 13% ou 18%.

     

    Second scénario, l’étude préconise du soutien par l’État bourgeois de la R&D ; de  l’investissement des entreprises ; des infrastructures numériques ; l’amélioration de la coopération entre la recherche publique et privée, ainsi que le développement de « clusters » (entreprises innovantes) de taille suffisante pour lutter à l’international. De même, elle préconise le renforcement de l’intégration européenne afin de disposer d’un marché d’une taille suffisante. Bref, l’étude du bureau Roland Berger préconise que l’État bourgeois joue son rôle de gouvernance et qu’il ordonnance la réponse du capital multinational (section France) au défi que pose la crise économique systémique qui perdure et pour laquelle les États-Unis, et la Chine, les deux grands concurrents de l’Euroland, ont déjà commencé à apporter des réponses désespérées. Les altermondialistes et les gauchistes bourgeois auront compris que le « néo-libéralisme antiétatique » (sic) n’est qu’une fumisterie dont ils sont chargés d’assurer la crédibilité.

     

    Alors que l’informatisation-automatisation des tâches répétitives et ennuyeuses offre une excellente perspective à la classe prolétarienne qui devrait s’en réjouir, ces innovations technologiques sont les moteurs d’agressions constantes contre leurs conditions de vie et de travail. Pourquoi ? Parce que sous le mode de production capitaliste l’innovation technologique dans les méthodes et les moyens de production ne visent pas à alléger le fardeau des esclaves salariés ni à améliorer les conditions de vie et de travail des employés. L’étude du cabinet-conseil le répète à satiété, l’innovation technologique doit servir à accroitre la productivité et l’intensité du travail afin d’assurer la position concurrentielle des monopoles multinationaux et leur permettre d’accroitre leur production de plus-value et la profitabilité du capital immobilisé. Hors de cette loi d’airain point de salut. L’étude le souligne, les États-Unis ont déjà entrepris cette métamorphose et les grands capitalistes américains ont commencé à rapatrier sur le territoire américain des entreprises assurant l’extraction de plus-value absolue, relative et extra, exigeant de la classe prolétarienne américaine qu’elle se saigne pour conserver le privilège d’être exploité dans des « sweatshops » à peine moins insalubres que ceux que l’on retrouve dans les pays « émergents » (6). Aux États-Unis les revenus (salaires et allocations gouvernementales) d’une portion de plus en plus importante des salariés sont sous les conditions de reproduction de leur force de travail (7). C’est là une autre caractéristique du stade impérialiste du mode de production capitaliste.

    American Apparel

     

    Il ne faut pas oublier que dans tous les pays capitalistes ayant atteint le stade d’évolution impérialiste l’informatisation-automatisation des postes de travail s’ajoute à la précarisation des emplois conséquence de la réduction, d’abord relative et aujourd’hui absolue, des dépenses gouvernementales consacrées à la reproduction de la force de travail. C’est ainsi que les services éducatifs, les services de santé, les services de loisirs, sportifs et culturels sont partout comprimés suite aux déficits gargantuesques grevant les finances publiques.

     

    Marx n’avait-il pas prédit cette échéance du mode de production capitaliste. Dans le Manifeste du Parti communiste il écrivait  « Elle ne peut plus régner, (la classe bourgeoise) parce qu’elle est incapable d’assurer l’existence de son esclave dans le cadre de son esclavage, parce qu’elle est obligée de le laisser déchoir au point de devoir le nourrir au lieu de se faire nourrir par lui ».  Dans son volume Travail salarié et capital il ajoutait  « Si toute la classe des salariés était anéantie par le machinisme, quelle chose effroyable pour le Capital qui, sans travail salarié, cesse d’être du Capital ». Nous y sommes justement à la négation de la valorisation et de la plus-value par le Capital, et à sa fin ultime en définitive.

     

    Faut-il s’attaquer au symptôme ou à la maladie ?

     

    Faut-il que les classes prolétariennes américaine, française, canadienne, russe, chinoise et mondiale s’opposent à l’informatisation-automatisation de la production et des postes de travail ? Évidemment non ! Ce serait s’aligner sur la gauche bourgeoise qui voudrait abolir les structures étatiques supra nationales issues de la mondialisation impérialiste (ONU, FMI, BM, OCDE, OACI, SWIFT, Libor, Union européenne, ALENA, traité Trans Pacifique, etc.), stigmatisant la plaie purulente qui atteste effectivement que l’organisme est profondément déficient. C’est l’organisme dans son entier qu’il faut purger et changer pour construire un nouvel organisme – un nouveau mode de production socialisé – plutôt que de tenter de réformer ce qui ne peut être réparé, mais devrait être éradiqué. Le problème qui confronte la classe capitaliste monopoliste française et européenne, tout autant que la bourgeoisie américaine et canadienne c’est de savoir si la classe prolétarienne acceptera ces conditions de perdition sans broncher ou si les services de répression parviendront à écraser la  résistance des ouvriers. La première manche de ce combat épique, classe contre classe, est déjà engagée, elle consiste, pour la gauche bourgeoise, à mystifier ces questions afin de désarmer la classe ouvrière devant son ennemi antagoniste.

     

    Puisque le mode de production capitaliste ne sait plus assurer la reproduction élargie de leur société – capital – plus-value – moyen de production et force productive salarié – alors il devrait être renversé et remplacé par un nouveau mode de production appropriée, communiste (8).

     

    1.  Source de l’article.  La revue du digital.  Publié le 28 octobre 2014 par http://www.larevuedudigital.com/2014/10/28/3-millions-demplois-menaces-en-france-a-cause-du-numerique/
    2.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Luddisme
    3.  http://www.larevuedudigital.com/wp-content/uploads/2014/10/Roland_Berger_TAB_Transformation_Digitale-201410301.pdf
    4. http://www.usinenouvelle.com/la-redaction/lelia-de-matharel.5235
    5. http://www.larevuedudigital.com/2014/10/28/3-millions-demplois-menaces-en-france-a-cause-du-numerique/
    6.  http://www.les7duquebec.com/actualites-des-7/le-taux-de-chomage-avoisine-0-aux-usa/
    7. http://www.les7duquebec.com/7-au-front/le-capitalisme-aux-soins-intensifs/
    8. Robert Bibeau (2014). Manifeste du pari ouvrier. Publibook. Paris. 183 pages. http://www.publibook.com/librairie/livre.php?isbn=9782924312520

    Robert Bibeau

    http://www.les7duquebec.com/7-au-front/faut-il-detruire-les-ordinateurs-pour-sauver-les-emplois/


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    Valls le néo-sioniste; Image ajoutée par eva

    Attentats: l’incompétence criminelle de ceux qui nous gouvernent

    http://philippealain.blogspot.fr/2015/11/attentats-lincompetence-criminelle-de.html

     

    Vendredi 13 novembre 2015, une série d’attentats à Paris, revendiquée pas l’état islamiste, a fait 130 morts et plus de 350 blessés. Il s’agit de la pire attaque terroriste jamais menée en France. Au moins 7 kamikazes se sont fait sauter ou ont tiré sur la foule, notamment au Bataclan. Contrairement aux attentats de janvier, les terroristes ont visé cette fois des lieux très fréquentés afin de faire le maximum de victimes : cafés, restaurants, salle de concert et stade de France.

     

    C’est le deuxième épisode terroriste d’envergure qui frappe la France en 10 mois. Après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hypercacher, ce même gouvernement nous avait expliqué la nécessité de prendre des mesures exceptionnelles pour que cela ne se reproduise plus.

    La loi sur le renseignement, calquée sur le Patriot Act des Américains après le 11 septembre, autorisait la surveillance de masse des communications téléphoniques et d’Internet. (1)

    A l’époque Valls nous l’assurait : «Cette surveillance renforcée concernera les communications des seuls terroristes».

    Le site « stop-djihadisme.gouv.fr » était présenté comme l’arme absolue contre le terrorisme. En dénonçant tout ceux qui portent une barbe un peu trop longue ou encore ceux qui ont changé leur régime alimentaire, on devait identifier et neutraliser les terroristes potentiels. (2)

    Quelques mois plus tard, on nous explique que ce sont des bombardements aériens contre Daesh en Syrie qui vont nous sauver. C’est de la « légitime défense » qui permettra d’empêcher les djihadistes de venir commettre des attentats en France.

     

    Aujourd'hui, on ne peut que constater l’inefficacité absolue de toutes ces gesticulations politiques. Tout à recommencé. En bien pire.

     

    Le profil des terroristes, leur parcours et la façon dont ils ont pu, tranquillement, préparer les attentats est un scandale absolu qui aurait dû entraîner la démission de n’importe quel responsable digne de ce nom.

     

    La plupart des terroristes sont connus des services de police, ils sont fichés, certains ont même été condamnés. Malgré cela, ils ont pu, en toute impunité, faire des aller-retour entre la France et la Syrie avant de venir commettre les attentats.

     

    Samy Amimour est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire en octobre 2012 pour « association de malfaiteurs terroristes » alors qu’il tente de partir au Yemen. Son passeport lui est retiré. Cela ne l’empêche pas de partir en Syrie un an plus tard et de revenir en France incognito pour participer aux attentats malgré un mandat d’arrêt international contre lui.

    Omar Ismail Mostefai fait l’objet d’une fiche « S » en 2010. Fin 2014, il est signalé par les autorités turques pour son appartenance à la mouvance djihadiste. D’après des officiels turcs, la mise en garde d’Ankara a été ignorée. Il part en Syrie et revient tranquillement commettre les attentats

    Et que dire d’Abdelhamid Abaaoud, présenté comme le cerveau présumé des attentats du 13 novembre, recherché par toutes les polices du monde, qui se cachait à Saint-Denis, à quelques centaines de mètres du stade de France. Il est arrivé tranquillement en passant par la Grèce.

    Aboudaoud en France, c’est un peu comme si on avait dit aux Américains que Ben Laden était présent sur le sol américain après le 11 septembre et se baladait tranquillement à New York plusieurs jours après les attentats. Impensable ! Impossible ! Ah non, impossible n’est pas français.

     

    Alors, relayés par les médias, nos dirigeants nous assurent que les attentats sont une fatalité et qu’ils n’y peuvent rien. Manuel Valls, premier ministre, multiplie les interventions télévisées pour nous dire qu’il y aura d’autres attentats. Valls ne sait pas si le chômage va diminuer un jour, Valls ne sait pas si la dette va diminuer un jour, mais s’il y a une chose dont Valls est bien certain, c’est que les attentats, eux, vont augmenter.

     

    La preuve est faite que le gouvernement est incapable d’assurer sa première mission qui consiste à protéger la vie de ses propres citoyens.

     

    Les socialistes sont des orfèvres en matière de manipulation. A peine les premiers morts sont-ils tombés qu’ils nous rabâchent les oreilles avec le même discours qu’en janvier. « C’est notre modèle de société qui est attaqué, c’est notre liberté qu’ils veulent tuer, nous ne céderons pas… »

     

    C’est un mensonge pur et simple de soutenir que les terroristes ont attaqué nos valeurs.

     

    La Suisse a les mêmes valeurs que nous, les Suisses ont le même mode de vie. Pourtant, ils ne sont pas pris pour cible par les terroristes. Pourquoi ? Tout simplement parce que Daesh aussi fait de la politique. Ils ne s’attaquent qu’à ceux qui les attaquent.

    Ce n’est pas la France qui a été visée le 13 novembre, c’est la politique étrangère militariste de gouvernements successifs qui nous plongent dans des guerres sans nous demander notre avis. Il ne s’est pas passé 2 mois entre les premières frappes aériennes françaises contre Daesh et la riposte des islamistes. Au Bataclan, les survivants ont rapporté les paroles des terroristes expliquant clairement leur geste: « c’est la faute à Hollande, il n’a pas à intervenir en Syrie ».

     

    Libye, Mali, Syrie, la France n’a cessé ces dernières années d’intervenir à l’étranger pour « combattre le terrorisme ». Voilà le résultat aujourd’hui: 130 morts, 350 blessés.

     

    De deux choses l’une, soit dans leur très grande naïveté, Hollande, Valls et ceux qui nous dirigent pensaient probablement que les terroristes allaient nous remercier de les bombarder en nous envoyant des fleurs.

    Soit Hollande, Valls et ceux qui nous dirigent savaient très bien que Daesh nous enverrait des kamikazes pour se venger et alors ils joué avec nos propres vies et ils croient se dédouaner en nous disant qu’ils nous avaient prévenus.

     

    Les terroristes du 13 novembre sont des lâches. Massacrer à bout portant des civils désarmés est à la portée de n’importe quel psychopathe cocaïné.

    Ceux qui nous dirigent sont des lâches. Ils jouent avec la vie de leur concitoyens, confortablement assis derrière leurs bureaux et leurs domiciles ultra-protégés. Incapables d’empêcher des fous meurtriers de nous assassiner.

     

    Ils refusent obstinément d’assumer la moindre responsabilité en évitant soigneusement de se demander si la raison de tous ces massacres n’est pas à chercher d'abord du côté de  leurs propres décisions politiques.

     

    Cette lâcheté criminelle des hommes politiques est générale. Alors qu’ils nous expliquent que les terroristes en veulent à notre liberté, ils décident eux-mêmes de nous supprimer notre liberté en votant l’état d’urgence par 552 voix pour et 6 voix contre.

     

    Les socialistes ont exactement le même objectif que les terroristes qu’ils prétendent combattre: ils veulent, eux aussi, tuer la démocratie afin de se maintenir au pouvoir. Seuls les moyens diffèrent. Daesh vient de leur donner un prétexte extraordinaire pour mettre en place leur stratégie 18 mois avant les présidentielles.

    En janvier 2015, juste après les attentats, Manuel Valls l’avouait involontairement dans un discours : « Loin de moi l'idée de déposer, après ces événements, la moindre chape de plomb sur notre débat démocratique, et vous ne le permettrez pas, de toute façon. » (3)

    En novembre 2015, avec l’instauration de l’état d’urgence, Hollande permet à Valls de mettre la chape de plomb sur notre pays. Ils ne l’enlèveront pas avant d’être réélus.

     

    En attendant, nous allons continuer à payer de nos vies leur incompétence et leur lâcheté.

     

     

    (1) http://philippealain.blogspot.fr/2015/03/la-dictature-cest-maintenant.html

     

    (2) http://philippealain.blogspot.fr/2015/01/la-chasse-aux-musulmans-est.html

     

     

    (3) http://www.gouvernement.fr/partage/3118-seance-speciale-d-hommage-aux-victimes-des-attentats-allocution-de-manuel-valls-premier-ministre

     

    http://philippealain.blogspot.fr/2015/11/attentats-lincompetence-criminelle-de.html


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    Révélations chocs de Ken O’keefe sur les attentats de Paris du 13 Novembre 2015 : ISIS est une création de la CIA pilotée par le Mossad


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    Investigaction.net, Michel Collon

     

    À qui la responsabilité du terrorisme islamiste ?

    André Vltchek 19.11.2915

    l y a 100 ans, personne n’aurait pu concevoir qu’un duo de soi disant musulmans puisse se faire exploser dans un café ou un autobus en entraînant dans la mort des dizaines de personnes. Ou massacrer l’équipe d’un journal satirique parisien. De telles choses n’arrivaient tout simplement pas.

     



    Quand on lit les mémoires d’Edward Saïd ou qu’on parle avec des personnes âgées de Jérusalem-Est, on découvre que la société palestinienne d’autrefois était fondamentalement séculière et modérée. On s’intéressait beaucoup plus à la vie, à la culture et même à la mode qu’aux dogmes religieux.

    Ce constat vaut pour bien d’autres sociétés musulmanes, dont celles de la Syrie, de l’Irak, de l’Iran, de l’Égypte et de l’Indonésie. Les vieilles photos parlent d’elles-mêmes. C’est pourquoi il est si important de les examiner attentivement et inlassablement.

    L’islam n’est pas seulement une religion ; il s’agit aussi d’une culture parmi les plus importantes de la Terre, une culture qui a enrichi l’humanité d’innovations scientifiques et architecturales essentielles, sans parler d’innombrables découvertes dans le champ de la médecine. Des musulmans ont composé des poèmes à couper le souffle, des œuvres musicales d’une grande beauté. Mais, par-dessus tout, le monde musulman est à l’origine de certaines des plus anciennes structures sociales, dont d’immenses hôpitaux publics et les premières universités, comme l’Université Al Quaraouiyine de Fès, au Maroc.

    Pour bon nombre de politiciens musulmans, la notion de « social » allait de soi. Si Londres, Washington et Paris ne s’étaient pas ingérés violemment dans les affaires des pays musulmans et n’en avaient pas renversé les gouvernements de gauche pour y placer sur le trône leurs alliés fascistes, la plupart de ces États, y compris l’Iran, l’Égypte et l’Indonésie, seraient fort probablement socialistes, pourvus de régimes très modérés et essentiellement séculiers.

    Nombreux sont les dirigeants musulmans qui, par le passé, ont résisté à la mainmise occidentale sur le monde. Des personnages plus grands que nature, comme le président indonésien Ahmet Sukarno, étaient proches du Parti communiste et de son idéologie. Sukarno a même mis sur pied un regroupement anti-impérialiste mondial, le mouvement des pays non-alignés, ébauché lors de la conférence de Bandung en 1955.

    Voilà qui contrastait vivement avec une chrétienté conservatrice et soumise à ses élites, qui faisait la part belle aux dirigeants fascistes ou colonialistes, aux rois, aux commerçants et aux barons de l’industrie.

    Pour l’empire, il était tout à fait inacceptable que des dirigeants progressistes, marxistes, musulmans et surtout populaires soient à la tête des pays du Moyen-Orient et d’une Indonésie riche en ressources. Si ces gens osaient se servir de leurs richesses naturelles pour améliorer la qualité de vie de leurs populations, que resterait-il à l’empire et à ses entreprises ? Il fallait donc leur barrer la route à tout prix. On y parviendrait en divisant le monde musulman, en y infiltrant des militants radicaux et anticommunistes, et en y mettant en place des dirigeants qui se moqueraient du bien-être de leur peuple.

    Presque tous les mouvements radicaux du monde musulman contemporain sont liés au wahhabisme, ce courant islamiste ultraconservateur et sectaire qui domine la vie politique de l’Arabie saoudite, du Qatar et d’autres fidèles alliés de l’Occident dans la région du golfe Persique.

    « L’histoire montre clairement que, sans le soutien des Britanniques, ni le wahhabisme ni la dynastie Al-Saoud n’existeraient aujourd’hui », écrit le politologue Abdullah Mohammad Sindi. « L’essor du wahhabisme, un mouvement islamiste fondamentaliste, est attribuable aux Britanniques. En protégeant la dynastie saoudienne, les États-Unis soutiennent aussi directement et indirectement le wahhabisme, peu importe les conséquences des attentats du 11 septembre 2001. Le wahhabisme est un courant violent, ultraconservateur, rigide, extrémiste, sexiste et intolérant […]. »

    L’Occident a solidement appuyé les wahhabites dans les années 1980. Il les a utilisés, financés et armés après que l’URSS eut été poussée à intervenir en Afghanistan, où elle allait prendre part à une guerre sans merci qui dura de 1979 à 1989. Ce conflit a mené à l’effondrement de l’Union soviétique, épuisée tant économiquement que moralement.

    Les moudjahidines, qui combattaient à la fois les Soviétiques et le gouvernement de gauche établi à Kaboul, étaient soutenus et financés par les États-Unis et leurs alliés. Ils affluaient des quatre coins du monde musulman dans le but de livrer une « guerre sainte » aux infidèles communistes.

    Selon les archives du département d’État des États-Unis, « ces contingents de soi-disant “Arabes afghans” et d’autres combattants étrangers souhaitaient mener le djihad contre les communistes athées. Parmi eux s’est fait remarquer un jeune Saoudien nommé Oussama Ben Laden, dont le groupement arabe deviendrait plus tard le réseau Al-Qaïda. »

    Al-Qaïda fait partie des groupes islamistes radicaux créés et introduits par l’Occident dans divers pays musulmans, auxquels s’est ajoutée, plus récemment, l’organisation État islamique (EI, aussi connue sous le nom d’État islamique en Irak et au Levant, ou Daesh, acronyme arabe utilisé surtout par ses opposants). EI est un groupe armé extrémiste né dans les « camps de réfugiés » des frontières turco-syrienne et jordano-syrienne. Il a reçu un financement de l’OTAN et de l’Occident pour lutter contre le gouvernement (séculier) de Bachar el-Assad.

    Ces éléments radicaux remplissent plusieurs fonctions. L’Occident les utilise comme intermédiaires dans les guerres qu’il mène contre ses ennemis, c’est-à-dire contre les pays qui s’entêtent à nuire à l’entière domination du monde par l’empire. Puis, quand ces armées extrémistes en viennent à « faire à leur tête » (ce qui finit toujours par se produire), on en fait des épouvantails destinés à justifier la « guerre contre le terrorisme » ou, comme on l’a vu après la prise de Mossoul par EI, une nouvelle intervention des forces occidentales en Irak. Les groupes islamistes radicaux font constamment la manchette des quotidiens, des magazines et des journaux télévisés, rappelant au public « à quel point notre monde est dangereux » ou « combien est nécessaire l’engagement militaire de l’Occident ». Et, par conséquent, combien sont indispensables les mesures de surveillance et de sécurité ainsi que les fonds colossaux attribués à la « défense » et à la guerre contre d’innombrables États voyous.

    De sociétés civilisées, pacifiques et créatives qui tendaient vers le socialisme, les États musulmans et l’islam lui-même ont été subitement torpillés, dupés, déjoués et infiltrés par des éléments religieux et idéologiques étrangers, puis transformés en « terrible menace », en symbole ultime du terrorisme et de l’intolérance par les idéologues et propagandistes occidentaux.

    La situation est on ne peut plus grotesque, mais personne n’entend à rire, car cette transformation a entraîné la mort de trop de gens et la destruction de trop de choses.

    L’Indonésie offre l’exemple historique le plus frappant de l’action concrète de ces mécanismes de destruction des valeurs musulmanes progressistes.

    Dans les années 1950 et 1960, l’Occident en général, et en particulier les États-Unis et l’Australie, s’inquiétaient de plus en plus des prises de position progressistes, anti-impérialistes et internationalistes du président Sukarno, ainsi que de la popularité croissante du Parti communiste indonésien. Mais ils se souciaient encore plus de l’essor d’une branche éclairée, socialiste et modérée de l’islam, laquelle adhérait manifestement aux idéaux communistes.

    Des idéologues et des « stratèges » chrétiens anticommunistes, parmi lesquels se trouvait le jésuite Joop Beek, se sont infiltrés en Indonésie. Ils y ont mis sur pied des organisations clandestines – dont la mission pouvait être idéologique ou paramilitaire – en vue d’aider l’Occident à planifier le coup d’État de 1965, dans la foulée duquel de un à trois millions de personnes ont été éliminées.

    Orchestrée en Occident, la propagande anticommuniste et antiintellectuelle très efficace que diffusaient Joop Beek et ses sbires a aussi contribué à laver le cerveau de nombreux membres de grandes organisations musulmanes, qui, immédiatement après le coup d’État, ont pris part aux assassinats de militants de gauche. Ils n’étaient guère au courant que l’islam avait aussi été désigné, avec le communisme, comme cible principale d’une « cinquième colonne » chrétienne et prooccidentale à l’œuvre en Indonésie. Mais la cible était en fait l’islam progressiste.

    Devenu dictateur fasciste lors du coup d’État de 1965, le général Suharto, soutenu par l’Occident, a fait de Joop Beek son conseiller principal. Il a aussi retenu les services idéologiques des « étudiants » du jésuite. En matière d’économie, le régime s’est surtout associé à des magnats des affaires chrétiens, dont Liem Bian Kie.

    En Indonésie, pays du monde où ils sont le plus nombreux, les musulmans ont été exclus de la vie politique : leurs partis, « indignes de confiance », ont été interdits, et tant la politique (secrètement) que l’économie (ouvertement) ont été placées sous le contrôle étroit de la minorité chrétienne, pro-occidentale. Encore aujourd’hui, cette dernière peut compter sur un réseau complexe et malveillant de combattants anticommunistes, de membres de cartels et de mafias très proches les uns des autres, d’organes médiatiques et éducatifs, dont des écoles religieuses privées, de prédicateurs corrompus (qui sont nombreux à avoir joué un rôle dans les massacres de 1965) et d’autres collaborateurs locaux et internationaux.

    La communauté musulmane d’Indonésie a été reléguée au rang de majorité silencieuse. La majorité de ses membres sont pauvres et dépourvus d’influence. Elle ne fait la manchette que lorsque ses militants frustrés, vêtus de qamis blancs, saccagent des bars, ou quand ses extrémistes, dont bon nombre ont été associés aux moudjahidines et à la guerre afghano-soviétique, détruisent des boîtes de nuit, des hôtels ou des restaurants à Bali ou à Djakarta.

    Mais le font-ils vraiment ?

    Un jour, l’ex-président et religieux musulman progressiste indonésien Abdurrahman Wahid, qui s’est vu contraint de démissionner sous la pression des élites, m’a dit : « Je sais qui est responsable de l’explosion de l’hôtel Marriott de Djakarta. Ce ne sont pas les islamistes, mais les services secrets indonésiens, qui cherchaient ainsi à justifier leur existence et leur budget, ainsi qu’à plaire à l’Occident. »

    « Je soutiens que l’impérialisme occidental n’a pas tant noué une alliance avec les groupes radicaux qu’il les a créés », m’a expliqué mon ami et éminent intellectuel musulman progressiste Ziauddin Sardar, lors d’un séjour à Londres.

    « On doit comprendre que le colonialisme n’a pas seulement détérioré le monde musulman et sa culture : il a joué un rôle important dans la répression – et la disparition ultérieure – des connaissances, des enseignements, de la pensée et de la créativité des cultures musulmanes », a-t-il poursuivi. « Le contact colonial a commencé par une appropriation des connaissances et des enseignements de l’islam, qui sont devenus les fondements de la “Renaissance” européenne puis des “Lumières”, et s’est terminé par une éradication de ces connaissances et de ces enseignements des sociétés musulmanes et de l’histoire elle-même. On a procédé à la fois à une élimination physique (destruction et fermeture d’institutions vouées à la connaissance, interdiction de certains savoirs autochtones, assassinat de penseurs et d’intellectuels) et à une réécriture de l’histoire, devenue histoire de la civilisation occidentale à laquelle ont été intégrées toutes les histoires, mineures, des autres civilisations. »

    De l’espoir qui animait les lendemains de la Seconde Guerre mondiale jusqu’aux ténèbres qui règnent de nos jours, le monde musulman a vécu un parcours long et tragique !

    Les musulmans d’aujourd’hui sont meurtris, humiliés, désorientés, presque toujours sur la défensive. Le monde islamique est incompris des non-musulmans, voire des musulmans eux-mêmes, qui n’ont souvent d’autre choix que de se nourrir des visions du monde occidentales et chrétiennes. Ce qui rendait autrefois la culture musulmane si attrayante (sa tolérance, ses enseignements, son souci du bien-être collectif) a été amputé du monde islamique, détruit de l’extérieur. Il ne reste plus de celui-ci que la religion.

    Aujourd’hui, la plupart des pays musulmans sont dirigés par des despotes, des militaires ou des cliques corrompues. Ils entretiennent tous des liens étroits avec l’Occident, dont ils servent les intérêts et la domination planétaire. Comme ils l’ont fait avec les cultures de plusieurs grands pays et empires d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et d’Afrique, les envahisseurs et colonisateurs occidentaux sont parvenus à annihiler les grandes cultures musulmanes. À celles-ci ont été substituées la cupidité, la corruption et la violence.

    L’empire a réduit en poussière tout ce qui reposait sur des bases non chrétiennes. Seules les cultures les plus grandes et les plus résistantes parviennent encore à survivre. Chaque fois qu’un pays musulman (qu’il s’agisse de l’Iran, de l’Égypte, de l’Indonésie ou, plus récemment, de l’Irak, de la Libye ou de la Syrie) tente de renouer avec son essence, d’emprunter sa propre voie, socialiste ou autrement collective, on lui inflige torture et destruction, sans merci. La volonté populaire est brisée sans ménagement, les décisions démocratiques sont contrecarrées.

    Depuis des décennies, les Palestiniens sont privés de leur liberté et de leurs droits. Tant Israël que l’empire rejettent leur droit à l’autodétermination. Ils sont enfermés dans un ghetto, humiliés, assassinés. Pour certains d’entre eux, il ne reste plus que la religion.

    Presque partout, de l’Égypte au Bahreïn, le « Printemps arabe » n’a pas abouti ou a pris fin abruptement ; les vieux régimes et les militaires ont repris le pouvoir.

    À l’instar des Africains, les musulmans ont un lourd prix à payer pour être nés dans des pays riches en ressources naturelles. Mais on les maltraite aussi parce qu’ils appartiennent, comme les Chinois, à l’une des plus grandes civilisations de l’histoire, une civilisation qui éclipse toutes les cultures de l’Occident.

    La chrétienté a pillé et brutalisé l’ensemble du monde. L’Islam, lui, avec ses grands sultans tel Saladin, a résisté à l’envahisseur en défendant les cités d’Alep et de Damas, du Caire et de Jérusalem. Mais, par-dessus tout, il cherchait davantage à bâtir une grande civilisation qu’à se livrer au pillage et à la guerre.

    Aujourd’hui, presque plus personne en Occident ne se souvient de Saladin ou des grandes percées scientifiques, artistiques et sociales du monde musulman. Mais tout le monde est « bien informé » à propos d’EI. Évidemment, on ne connaît ce dernier qu’en tant que « groupe islamiste extrémiste », et non comme l’un des principaux instruments utilisés par l’Occident pour déstabiliser le Moyen-Orient.

    Alors que la France pleure l’assassinat des journalistes de l’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo (un crime indiscutablement horrible !), partout en Europe, c’est encore une fois l’Islam que l’on qualifie de violent et d’extrémiste, et non l’Occident et ses doctrines chrétiennes fondamentalistes nées des croisades, qui s’en prennent à tous les régimes modérés, séculiers et progressistes mis en place dans le monde islamique, laissant ainsi les musulmans à la merci de fanatiques à l’esprit dérangé.

    Depuis 50 ans, environ 10 millions de musulmans ont été tués parce que leurs pays refusaient de servir l’empire, ne le servaient pas d’assez bon cœur ou lui faisaient obstacle. Ces victimes sont indonésiennes, irakiennes, algériennes, afghanes, pakistanaises, iraniennes, yéménites, syriennes, libanaises, égyptiennes, sans parler des citoyens du Mali, de Somalie, de Bahreïn et de beaucoup d’autres pays.

    L’Occident a repéré les monstres les plus abominables, leur a donné des milliards de dollars, les a armés, leur a offert un entraînement militaire de haut niveau, puis les a lâchés dans la nature. Les pays qui engendrent le terrorisme, tels l’Arabie saoudite et le Qatar, comptent parmi les plus proches alliés de l’Occident et n’ont jamais été punis pour avoir répandu l’horreur dans tout le monde musulman.

    De grands mouvements sociaux musulmans comme le Hezbollah, qui est actuellement engagé dans une lutte à mort contre EI, mais qui avait aussi galvanisé le Liban dans sa résistance à l’invasion israélienne, figurent sur les « listes d’organisations terroristes » établies par les pays occidentaux. Un phénomène très révélateur pour quiconque y prête attention.

    Vu du Moyen-Orient, l’Occident semble viser la destruction totale des pays musulmans et de la culture islamique. Comme au temps des croisades.

    Quant à la religion musulmane, l’empire n’en tolère que les variantes les plus complaisantes, celles qui consentent au capitalisme extrême et à la domination du monde par l’Occident. Le seul autre courant de l’islam qu’on juge tolérable est celui qui a été fabriqué de toutes pièces par l’Occident lui-même et ses alliés du Golfe, et dont la mission consiste à combattre le progrès et la justice sociale en dévorant ses propres fidèles.

    Traduit de l’anglais par Nicolas Calvé

    Source : Counterpunch

     


    Quatrième de couverture du livre d’entretiens entre André Vltchek et Noam Chomsky "L’Occident terroriste. D’Hiroshima à la guerre des drones"

    Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, le colonialisme et le néocolonialisme occidentaux ont causé la mort de 50 à 55 millions de personnes, le plus souvent au nom de nobles idéaux comme la liberté et la démocratie. Pourtant, l’Occident parvient à s’en tirer en toute impunité et à entretenir, aux yeux du reste du monde, le mythe voulant qu’il soit investi de quelque mission morale. Comment y arrive-t-il ?

    Dans ce livre d’entretiens, Noam Chomsky et Andre Vltchek démontent la puissance de cet appareil de propagande qui permet à l’Occident de dissimuler ses crimes et le rôle véritable qu’il joue dans le reste du monde.

    S’ouvrant sur l’histoire du kiosque à journaux de New York où le jeune Chomsky a commencé à faire son éducation politique, leur discussion s’élargit progressivement sur des sujets tels que les bombes nucléaires larguées sur Hiroshima et Nagasaki, la guerre froide, les mésaventures étatsuniennes en Amérique latine (Salvador, Nicaragua, Guatemala, Chili, Cuba), l’Inde et la Chine, l’intervention de l’OTAN en ex-Yougoslavie, les attentats du 11-Septembre, l’invasion militaire de l’Irak, le Printemps arabe, le fiasco de la Lybie et de la Syrie, ainsi que la guerre des drones.

    À travers ce survol, les auteurs critiquent de façon magistrale l’héritage funeste du colonialisme et l’exploitation éhontée des ressources naturelles de la planète exercée par l’Occident.

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    Opinion de Do, ancien de Mai 68

    L'ÉTAT D'URGENCE EST UN COUP D'ÉTAT

     

     

     

     

     

    Spectacle de terrorisme à Paris des 13 et 14 novembre 2015.

    Quelques éléments de réflexion...

     

    http://mai68.org/spip/spip.php?article9449

     

    Préliminaire : Ils voient des complotistes partout !

    La théorie du complotisme est un vaccin inventé par le pouvoir pour neutraliser par avance toute dénonciation de ses manipulations, lui permettant ainsi à loisir de continuer, malgré les dénonciations, à commanditer divers attentats terroristes et à mettre en scène la "lutte contre le terrorisme", pour justifier des lois dictatoriales lui autorisant d'espionner et de contrôler totalement la population, et ainsi d'empêcher la révolution.

    Article complet : http://mai68.org/spip/spip.php?article8947

    La dictature sioniste française commandite une attaque terroriste à Paris

    Les kamikazes étaient tous équipés de ceintures ou gilets explosifs, qu'ils ont actionnés pour commettre leur attentat ou au moment d'être tués par la police : une première en France ! Comme fabriquer un tel gilet explosif n'est pas à la portée du premier bricoleur venu connecté sur internet, il faut se demander qui, en France, les leur a procurés.

    Bien sûr, si les terroristes étaient sous la protection des services secrets français, ils n'avaient aucun problème pour obtenir de leur part des gilets explosifs, ni pour rentrer au Bataclan avec lesdits gilets et avec des kalachnikovs.

    Remarquons aussi que, comme c'est curieux, Hollande était présent dans l'un des lieux (le stade de foot) où s'est déroulé l'un des attentats. Quel courage ! Cependant, contrairement à ce qui s'est passé au Bataclan où les terroristes ont pu entrer en force grâce à leurs kalachnikovs, les terroristes du stade de foot, s'ils sont venus avec leurs ceintures d'explosifs, avaient "oublié" leurs armes à feu, et n'ont pas pu entrer dans le stade à cause de la surveillance par palpation ; par conséquent, ils n'ont pas pu viser de loin expressément Hollande, qui a donc pu s'en sortir sans dégât aucun. Quel heureux hasard ! Ou bien s'agissait-il de terroristes bien contrôlés par des services secrets français qui, ne voulant faire courir aucun risque au Président Hollande, avaient envoyé lesdits terroristes au stade de foot sans kalachnikovs afin qu'ils ne puissent y entrer ?

    Il faut de plus noter qu'il y a peu de temps, le dictateur turc Erdogan a commandité un terrible attentat pile trois semaines avant des élections qu'il a ainsi gagnées ; alors que, sinon, sans ces attentats qui l'ont fait passer pour un héros antiterroriste, il allait les perdre.

    En France, il va y avoir des élections — à l'origine fort peu favorable au parti au pouvoir — trois semaines après les terribles attentats qui viennent d'avoir lieu à Paris ! curieux, non ? Le succès de la tactique d'Erdogan serait-il source d'inspiration à Paris ?

    La direction de DAECH appartient aux services secrets occidentaux (*). Donc, quand DAECH commet du terrorisme, ce ne peut qu'être à leur demande.

    (*) La direction de DAECH appartient aux services secrets occidentaux qui s'en servent pour faire la guerre contre le régime antisioniste syrien, dont Bachar el-Assad n'est que le plus haut représentant (Croient-ils vraiment, les crétins sionistes qui nous dirigent, qu'il suffise d'éliminer Bachar pour que soudainement la Syrie devienne une alliée d'Israël ? !). On a essayé de nous faire croire que DAECH n'était pas soutenu, mais combattu par l'Occident, mais c'est faux. C'est un mensonge ! Quand l'Amérique a fait la guerre contre la Yougoslavie de Milosevic, elle a détruit son armée en quelques semaines alors que son succès est nul au bout d'un an contre DAECH ! Pourtant, l'armée yougoslave était infiniment plus puissante que DAECH ! L'Amérique est derrière DAECH. Par contre les Russes, eux, ont de nombreux succès contre DAECH, bien que ce soit difficile puisque DAECH est très bien armé par l'Occident !

    Complément indispensable avec vidéos, preuves que DAECH appartient aux services secrets occidentaux, etc. :

    http://mai68.org/spip/spip.php?article9444

    (Spectacle de terrorisme en France - 13 et 14 novembre 2015 - La dictature sioniste française commandite une attaque terroriste à Paris pour faire l'union sacrée derrière elle afin de conserver le pouvoir, assassinant pour cela au moins 129 personnes, et en blessant 350 autres dont une centaine gravement.)

     

    La prochaine ?


    Bien entendu, comme en janvier, on nous enjoint de nous taire : “Union nationale” !

    Bien entendu, comme en janvier, on nous interdit d’appeler à la démission de Fabius et Cazeneuve, au moins pour le symbole : “Indécence !”

    Bien entendu, comme en janvier, nous ne pourrons demander des comptes à nos dirigeants, sur leur obsession quasi-psychiatrique pour renverser le président syrien (autocrate violent, mais laïc et plutôt ami de l’Occident), sur leur alliance avec des islamistes barbares à qui ils ont fourni des armes, sur les yeux fermés envers le gouvernement islamique du turc soutenant Daesh, sur leur indécente proximité avec l’Arabie Saoudite et le Qatar…

    Bien entendu, comme en janvier, nous ne pourrons exiger l’arrêt immédiat des bombardements français de Daesh, qui renforcent le sentiment de “croisade” et met en danger les Français – à remplacer par un soutien sans limite au régime Syrien afin que son armée face le sale boulot à notre place. Rien de compliqué, livrer discrètement des armes en Syrie nous le faisons depuis 3 ans, nous avons juste choisi le mauvais camp (Cadeau – Aide mémoire pour la prochaine fois : “Règle n°1 : penser à ne jamais armer des islamistes”)…

    Bien entendu, rien ne changera.

    Bien entendu, cela recommencera.

    =================================================

    P.S. je précise que je ne sors pas ça pour participer à l’hystérie ambiante. Je le sors cars plusieurs sources me font part d’un risque très élevé de ce type.

    Conseil : évitez les regroupements de foule, et ne sortez pas trop durant la COP 21…

    Je m’insurge d’ailleurs contre son maintien : on regroupe les chefs d’État de la planète dans le pays ennemi n°1 de Daesh, en pleine tourmente terroriste. Qu’ils la tiennent ailleurs – c’est un risque inutile que je ne suis pas disposé à prendre. Mais comment attendre de dirigeants qui fricotent avec les pays financiers du terrorisme et qui ont donné des armes à des islamistes d’avoir un minimum de prudence… ?

    http://www.les-crises.fr/la-prochaine/
     
     
     
     
     
     

    Un analyste politique ayant assisté aux attentats de Paris déclare à Russia Today que la « guerre à la terreur » est orchestrée de l’extérieur, par l’OTAN 


     
    .
    Gearoid O Colmain, interrogé comme analyste politique ayant assisté aux événements de Paris, explique froidement que l’on assiste depuis plusieurs semaines à une intensification de la propagande des médias concernant les terroristes et les musulmans, laquelle a pour but et pour effet de déclencher la peur.

     

    Il dit que la « guerre à la terreur » est orchestrée de l’extérieur, par l’OTAN !

     

    Il poursuit en disant qu’il y a une guerre contre les populations civiles, une forme de néo-colonialisme pour les soumettre à un nouvel ordre mondial. Ce nouvel ordre mondial, ajoute-t-il, est constitué d’une élite dirigeante tyrannique qui ne se préoccupe que de ses intérêts. Il n’y aucune guerre contre le terrorisme selon lui. Il y a la guerre qui utilise des groupes de terroristes contre les Etats-nations qui résistent à l’hégémonie des États-Unis et d’Israël. Ces terroristes sont financés et formés par les agences occidentales de renseignement.

     

    Il enchaîne en disant que l’ISIS est une création des États-Unis. Nous le savons, dit-il, par des documents américains déclassifiés de la Defense Intelligence Agency (DIA). Le gouvernement français tente de rallier un soutien pour plus d’intervention militaire en Syrie. Il veut mettre la main sur le jeu. Le jeu est presque perdu puisque la Russie est en train de détruire l’ISIS.

     

    Selon Colmain, il y a des membres de l’ISIS entrés en Europe qui sont déguisés en réfugiés. Ils vont déstabiliser l’Europe centrale pense-t-il [c’est en fait l’unique raison de leur arrivée!].

     

    Le gouvernement français veut mettre la main sur le jeu en Syrie et soutenir ceux que l’on appelle les rebelles « modérés ». Il n’y a pas de « rebelles modérés » en Syrie. Le jeu en Syrie ne sert que les élites occidentales.

     

    Le gouvernement français est très inquiet à l’égard des médias alternatifs, ceux qu’il appelle les « théoriciens du complot », et il sévira contre eux. Il a déjà commencé. Un professeur a déjà été congédié pour avoir suggéré qu’il peut y avoir un lien entre l’impérialisme français et le terrorisme.  Les élites françaises utilisent les musulmans comme des pions pour diviser et conquérir: pour diviser les gens et les monter les uns contre les autres.

    Si tout cela continue, nous serons bientôt sous la loi martiale, termine Colmain. 

     

    source
     
    https://resistanceauthentique.wordpress.com/2015/11/16/un-analyste-politique-ayant-assiste-aux-attentats-de-paris-declare-a-russia-today-que-la-guerre-a-la-terreur-est-orchestree-de-lexterieur-par-lotan/
     
     
     

      France. S'agit-il d'un coup d'Etat ? - Complots et complotistes

     

     

    Quelques LIENS via des tweets:

     

    "Daesh n'est ni un Etat ni un groupe musulman mais un groupe de mercenaires islamophobes au service de l'impérialisme". C'est une Organisation terroriste
     
    La stratégie du chaos, par Manlio Dinucci
     
    Syrie: interdiction aux pilotes américains et de l’otan de bombarder al-qaïda et al-nosra
     
    Bachar el-Assad: La France doit cesser son alliance avec le Qatar et l'Arabie saoudite — RT en français
     
    Moscou révèle au monde l’infâme double-jeu occidental
     
    Victimes sans valeur: 4 millions de musulmans tués dans les guerres occidentales depuis 1990
     
    Il faut prendre le temps de méditer ce texte essentiel de Jacques Sapir: République ou guerre civile
     
    Squarcini affirme que Manuel Valls a refusé une liste de terroristes présents en France, que la Syrie voulait transmettre!
    SCANDALE D’ÉTAT : Valls a refusé la liste des djihadistes français proposée par la Syrie !
    SCANDALE D'ETAT, en effet. Valls ment, il dit protéger les Français alors qu'il les met en danger en refusant liste djihadistes
     
    Le terrorisme est une arme pour la fRance des Valls-Hollande. Elle l'entretient, elle s'en sert. Le Français paie de sa vie, et comme contribuable !
     
     
     
     
     
     
     

     
     
    Pourquoi j'ai quitté la France: Elle devient une dictature, elle est un Etat terroriste, elle est l'abominable labo du Nouvel Ordre Mondial
     
     
    Sur ce blog, voir aussi :

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